Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Types de projet »

Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 Commentaires fermés sur Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Saint-Sacrement, Saint-Louis-de-France, Saint-Charles-de-Limoilou… La liste des églises désaffectées ne cesse de s’allonger. Certaines seront détruites, d’autres font partie des rares que la ville aimerait sauver. Une constante dans bien des cas : l’appétit des promoteurs pour des terrains très bien situés.

L’îlot Saint-Patrick : le premier cas

La démolition de l’église Saint-Patrick est la première à faire sensation dans la capitale. En 1987, elle occupait, avec son presbytère, tout un quadrilatère du quartier Montcalm, au coin de la Grande-Allée et de la rue Salaberry.

L’église avait été vendue par la fabrique à d’ambitieux promoteurs. La Torontoise Citicom et l’homme d’affaires de Québec Laurent Gagnon voulaient la remplacer par une tour à bureaux et des centaines d’unités de logement.

La tour aura beau passer de 15 à 9 étages et le nombre de logements être revu à la baisse, le projet nécessitait un changement de zonage auquel s’opposaient la plupart des citoyens. Mais les promoteurs avaient obtenu la bénédiction du maire Jean Pelletier pour aller de l’avant.

Serge Filion, alors urbaniste à la Ville, a participé aux consultations publiques pour le changement de zonage. Il se souvient d’un climat tendu: « Les gens présents étaient majoritairement furieux. Même la façade qui devait être conservée en souvenir de l’église fut démolie lors de la construction des nouveaux immeubles. » Serge Filion, urbaniste à la Ville de Québec de 1969 à 1996

Critiqué pour sa laideur, l’îlot Saint-Patrick fait parler de lui jusqu’à Montréal et contribue, en 1989, à l’élection d’une nouvelle équipe à l’hôtel de ville. Le nouveau maire, Jean-Paul L’Allier, a promis d’être plus à l’écoute de la population. L’un de ses premiers gestes sera d’enterrer un projet pharaonique de l’ancienne administration, la Grande Place, dans le quartier Saint-Roch.

Beaucoup pensaient alors que la destruction de l’église Saint-Patrick, remplacée par un projet mal-aimé, resterait un incident isolé.

Notre-Dame-du-Chemin : le temps des promesses

Des citoyens mobilisés, un promoteur à l’affût d’une bonne affaire, un projet décrié… le scénario se répète pour une seconde fois en 1998.

Notre-Dame-du-Chemin, une autre église du quartier Montcalm, située au coin des rues des Érables et de Père-Marquette, fait la manchette quand la fabrique accepte de vendre le bâtiment. L’homme d’affaires qui l’a acquise espère la remplacer par une tour de 80 condos. Le projet, jugé trop haut par la commission d’urbanisme, descend à 45 unités de logement.

Pendant que les citoyens, impuissants, assistent au va-et-vient des camions venus sortir le contenu de leur église, un comité soutenu par le conseil de quartier multiplie les démarches auprès de la Ville et du ministère de la Culture et des Communications pour sauver le bâtiment. Mais ni le diocèse ni le promoteur, pressés d’agir, ne leur en laisseront le loisir.

La ministre en poste, Agnès Maltais, entame cependant des démarches avec la Ville et l’Archevêché pour dresser une liste des églises à protéger dans la capitale. Le maire L’Allier propose aussi un plan pour mieux encadrer les projets des promoteurs lorsqu’une église est démolie.

Pour Jean-Robert Faucher, journaliste à la défunte émission Second Regard, la destruction de Notre-Dame-du-Chemin marque un tournant : C’est là que les églises se sont mises à disparaître par centaines au Québec, constate-t-il.

« Le taux de pratique religieuse est passé de 77 % à 3,4 % en quelques années. Une des conversions les plus rapides au monde. » Jean-Robert Faucher, journaliste à Second Regard de 1998 à 2012

Le long chemin de croix de Saint-Joseph et Saint-Vincent-de-Paul

Notre-Dame-du-Chemin est à peine condamnée que 500 personnes assistent à la dernière messe de l’église Saint-Joseph, à Saint-Sauveur. Son intérieur est vidé à son tour. Le diocèse ne parvenait même plus à payer le chauffage.

L’église occupe une place importante dans l’oeuvre de Roger Lemelin. L’auteur des Plouffe l’avait campée dans plusieurs de ses romans.

Le promoteur qui l’avait acquise en 1998 espérait une subvention pour y installer un foyer de personnes âgées, mais elle sera complètement rasée en 2012.

Le long calvaire de l’église Saint-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham, débute aussi cette année-là. Désacralisée après la réfection de la colline parlementaire, qui a provoqué l’exode de ses paroissiens, elle est vendue à un promoteur qui souhaite la remplacer par un imposant complexe hôtelier, en 1998.

S’ensuit un bras de fer entre le promoteur et le ministère de la Culture, qui tient à ce que la façade soit intégrée au projet. Fragilisée après la démolition partielle du bâtiment, elle est tout de même détruite en 2010. L’hôtel ne verra pas le jour pour autant. Le terrain a fait l’objet d’une expropriation de la ville, qui espère maintenant en faire un parc.

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Voir aussi : Église, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

Le Maguire: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2020 Commentaires fermés sur Le Maguire: état des travaux

Le dernier billet sur ce projet datait de juin 2020. Voici une mise à jour des travaux qui se déroulent sur l’emplacement d’un ancien stationnement de la rue Maguire.

Le Maguire.

Le Maguire: début des travaux.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo, Logement locatif ou social.

Deux écoles sur le terrain de l’ancien jardin zoologique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 Commentaires fermés sur Deux écoles sur le terrain de l’ancien jardin zoologique

Source : Daphnée Dion-Viens, Le Journal de Québec, le 17 septembre 2020

Une nouvelle école primaire sera construite sur le terrain de l’ancien zoo de Québec, situé dans le secteur de Charlesbourg, en plus d’une nouvelle école secondaire.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’est réjoui jeudi d’annoncer la «revitalisation d’un beau et grand terrain à la recherche d’une vocation», près de 15 ans après la fermeture de l’ancien jardin zoologique.
Il s’agit de «l’endroit idéal» pour construire de nouvelles écoles, a affirmé le ministre Roberge.

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Une école secondaire à 96 M$ sur les terrains de l’ancien zoo de Québec.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Institutionnel.

Projet Maria-Goretti à Charlesbourg: les citoyens obtiennent la tenue d’un référendum

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 septembre 2020 Commentaires fermés sur Projet Maria-Goretti à Charlesbourg: les citoyens obtiennent la tenue d’un référendum

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Les citoyens voisins du futur développement résidentiel Maria-Goretti à Charlesbourg ont obtenu que la Ville tienne un référendum sur le projet qu’ils jugent disproportionné.

Les citoyens avaient jusqu’à mardi pour signer les registres afin de demander un référendum pour s’opposer à l’adoption du plan de construction. En tout, 112 signatures étaient nécessaires pour que la Ville tienne un référendum. Ce sont finalement 161 personnes qui se sont manifestées, sur les 1012 personnes habiles à voter. Ainsi, la Ville est tenue d’organiser un scrutin référendaire.

Citoyens satisfaits

Le projet en cause, qui compte un édifice de 80 appartements locatifs de quatre à six étages, ainsi que 15 maisons de ville, est piloté par Drolet Construction. Il ne passe pas la rampe chez plusieurs citoyens. C’est le cas de Patricia Couturier, qui habite sur le boulevard Cloutier et qui parle au nom de ses concitoyens. «Je suis très contente du résultat» de l’ouverture des registres, a-t-elle exprimé mercredi.

C’est surtout l’édifice de gros gabarit qui les dérange. «J’aurai un mur de quatre étages dans ma face», déplore-t-elle. Ils craignent aussi la hausse de la circulation et déplorent que les espaces de stationnement soient déjà limités dans le secteur. Ils auraient préféré que le promoteur planifie des maisons de ville sur l’ensemble du terrain.

Le promoteur prend acte

Daniel Renaud, directeur du développement résidentiel chez Drolet Construction, explique que cette option présente un défi pour la rentabilité du projet et qu’il y avait un engagement de compléter le projet précédent avec des stationnements et espaces communs pour la copropriété déjà existante. Le promoteur a pris acte de la volonté des citoyens d’obtenir un référendum, il dit respecter ce choix. Cependant, il ne souhaite pas en arriver là, exprime-t-il. Il se dit prêt à revoir des éléments du projet, mais affirme que «pour solutionner ce problème, il va falloir qu’on s’écoute, de part et d’autre». Une réflexion à l’interne s’entamera rapidement afin d’établir un plan de match.

Décision des élus

À la Ville, la porte-parole Audrey Perreault explique la procédure à venir: «À la suite de la signature de registre qui s’est avérée positive quant à la tenue d’un processus référendaire, c’est lors d’un conseil d’arrondissement que les élus de Charlesbourg devront décider de la tenue d’un référendum ou bien de retirer le projet de règlement.» Si les élus décrètent une consultation référendaire, le greffier de la Ville est responsable de sa tenue. Il s’occupera de mettre à jour la liste électorale et de communiquer avec les citoyens des zones concernées. La date du scrutin n’est pas connue pour l’instant.

L’article

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Logement locatif ou social.

Neufchâtel: Des voisins dans la cour arrière… à moins de payer 3,3 millions $

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2020 2 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Quelque 125 propriétaires du secteur Neufchâtel risquent de voir pousser des maisons de bon volume pratiquement dans leur cour arrière… À moins qu’ils trouvent rapidement 3,3 millions $ pour racheter de grands lots dont veut se débarrasser Hydro-Québec.
Cindy Ouellet et sa famille font partie des résidents concernés. Elle sent l’urgence : «Le temps joue contre nous.»

Il faut dire que l’appel d’offres pour la mise en vente sera diffusé le 15 septembre, confirme au Soleil Marc-Antoine Ruest, conseiller relations avec le milieu chez Hydro-Québec. Toutes les promesses d’achat devront être reçues avant le 4 novembre.

Et il est tout à fait probable que des développeurs immobiliers soient intéressés.

Où est-ce?

Avant de poursuivre, dessinons le quadrilatère qui stimule les convoitises afin de nous situer géographiquement. Nous sommes donc dans le quartier Neufchâtel. D’un côté, il y a le boulevard de l’Ormière, à l’autre extrémité la rivière Saint-Charles. La rue Pincourt représente le troisième côté, les rues Bazire et Arbour forment le dernier.

Nous sommes dans un quartier typique de la périphérie avec ses bungalows et ses maisons jumelées.

Mais au cœur du rectangle allongé que nous venons de tracer se trouve un vaste gazon de grande valeur appartenant à Hydro-Québec. Les 125 cours des 125 maisons plantées sur les quatre côtés donnent sur cette friche.

Dans le groupe, il y a la maison familiale de Cindy Ouellet. Et depuis aussi loin qu’elle se souvient, peut-être 30 ans, ses parents et elle louent une parcelle du gazon à Hydro-Québec qui leur a ainsi permis de repousser leur horizon, d’installer une haie. D’autres voisins ont fait de même en signant un «bail de location à des fins d’embellissement et de jardinage».

Sauf que le 30 juin dernier, au lieu de recevoir un avis de renouvellement pour le bail, comme chaque 5 ans, Mme Ouellet et ses voisins ont plutôt reçu un avis de «vente prochaine des terrains adjacents à votre propriété».

C’est que les trois lots qui forment le spacieux rectangle vert sont aujourd’hui classés «excédentaires» par Hydro-Québec, explique Marc-Antoine Ruest. «Sur ces trois lots passait une ligne à haute tension. On a démantelé cette ligne de 25 kilomètres il y a quelques années, […] en 2018.»

La société d’État avait cependant conservé le gazon de Neufchâtel. Elle l’a d’abord proposé à la Ville, qui a décliné. Il sera finalement cédé au plus dépensier.

Tout ou rien

Quand ils ont pris connaissance du dessein, certains riverains ont saisi leur téléphone et demandé à la société d’État comment procéder pour acquérir leur parcelle. «On pensait, nous les résidents, qu’on aurait l’occasion d’acheter. […] J’aurais voulu qu’Hydro-Québec nous offre le terrain.»

Impossible, à moins qu’ils se regroupent afin d’acquérir chacun des trois lots dans leur ensemble, leur a-t-on répondu.

Pourquoi? La réponse est venue dans une nouvelle lettre postée en août. Puisque les lots «présentent un potentiel de développement», puisque des constructeurs pourraient s’y intéresser pour ériger de nouveaux bâtiments et une rue, «[ils] seront vendus dans leur entièreté, ensemble ou séparément».

«On ne peut pas vendre le terrain par morceaux, on ne peut pas morceler les lots», ajoute Marc-Antoine Ruest. Sinon, il ne pourra plus être «développé».

Leur valeur au rôle d’évaluation municipal : 1980 000 $. Prix demandé par Hydro-Québec : 3265 000 $.

Pourquoi un tel écart? La société d’État doit gérer les fonds publics avec efficience, explique Marc-Antoine Ruest. Elle doit exiger la valeur marchande.

Pas tous intéressés

Cindy Ouellet, enseignante, a pris le taureau par les cornes. Elle a cogné aux portes pour former un groupe d’achat. Mais tous ne sont pas intéressés, tous n’ont pas les moyens, surtout en ces temps de ralentissement économique, affirme-t-elle.

À proximité de sa maison, le taux d’appui à son projet tourne autour de 77 %. Un peu plus à l’ouest, il tombe à 56 % pour remonter à 76 % à l’autre extrémité du gazon, a-t-elle calculé.

La citoyenne n’a pas lâché pour autant.

Mme Ouellet a interpellé le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, responsable du territoire québécois. Là, le relationniste de presse Sylvain Carrier, renvoie la balle vers la société d’État : «Hydro-Québec est un propriétaire et, à ce titre, elle gère de façon indépendante ses propriétés.»

Elle a aussi contacté la mairie de la capitale; peut-être serait-ce un beau site pour aménager un parc? a-t-elle fait valoir. La citoyenne est restée avec l’impression que la cause est entendue, que la Ville rêve de nouvelles constructions, de taxes.

«La Ville n’a pas manifesté son intérêt d’acquérir les lots», fait d’ailleurs remarquer Audrey Perreault, conseillère en communication municipale. Elle ajoute : «Le zonage actuel permet le développement résidentiel.»

À moins d’un revirement, une nouvelle rue, avec de nouvelles maisons, pourrait donc apparaître dans Neufchâtel, là où trônaient des pylônes. Il y a de la place : 49 274 mètres carrés ou 530 381 pieds carrés.

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Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Résidentiel.

Le rêve inachevé des entrepreneurs autour du Centre Vidéotron

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 septembre 2020 15 commentaires

Centre Vidéotron à Québec Thursday September 3, 2015. (C) Francis Vachon info@francisvachon.com

Camille Simard
Radio-Canada

En septembre 2015, le maire Labeaume inaugure en grande pompe le Centre Vidétron. L’occasion est trop belle pour plusieurs entrepreneurs qui flairent la bonne affaire. Plusieurs terrains sont acquis autour du nouvel amphithéâtre. Cinq ans plus tard, force est de constater que plusieurs projets immobiliers tardent cependant à sortir de terre.

Le promoteur et courtier immobilier Nicholas Desharnais est un de ceux qui percevaient tout le potentiel du secteur.

L’annonce de l’amphithéâtre n’était pas encore officielle, mais on s’entend : il y avait un bouillonnement, se souvient-il.

M. Desharnais a fait l’acquisition d’un triplex, en 2013, dans le but d’en faire un projet immobilier haut de gamme.

Sept ans plus tard, l’immeuble situé sur la rue Boisclerc, à deux pas de l’amphithéâtre, est abandonné. Les murs sont placardés. La Ville oblige même le promoteur à démolir son bâtiment.

« J’ai été carrément obligé de fermer l’immeuble, de continuer à payer les taxes, de monter un projet avec une firme d’architectes et des ingénieurs afin de trouver des solutions pour que ça reste lucratif », déplore-t-il.

Son projet de construction résidentielle devra encore attendre. Le promoteur se bute à plusieurs difficultés avec la Ville, comme le choix des matériaux de construction ou encore la grandeur des logements. Je dois défrayer les coûts pour me raccorder à la rue Boisclerc. Là, je suis raccordé à la ruelle, ça cause plusieurs problématiques, soutient-il.

Jusqu’à présent, Nicholas Desharnais a investi 60 000 $ en frais de notaire, d’architectes, et en taxes municipales. Il se demande encore si le projet va se réaliser.

D’autres promoteurs immobiliers, comme Construction Saint-Pierre Roseberry, ont aussi dû mettre leur projet immobilier sur la glace. Le duo a acquis le terrain en 2017 où se trouvait l’ancienne boutique de costumes Créations face-à-faces sur la rue Eugène-Lamontagne.

« Nous, on a saisi l’opportunité, voyant qu’il y avait du développement qui se faisait autour du Centre Vidéotron », explique Karine St-Pierre. Le projet de 5 millions de dollars, baptisé Le Scandinave, comprenait des locaux commerciaux et un immeuble résidentiel de 55 unités locatives réparties sur 6 étages.

Or, malgré plusieurs demandes de dérogation de zonage, la Ville a évoqué une nouvelle vision pour le secteur, ce qui a entraîné plusieurs reports, détaille l’architecte responsable du projet.

On s’est fait dire que c’était mieux de patienter, d’attendre après ce PPUProgramme particulier d’urbanisme ou cette vision-là, avant de faire un amendement ou une dérogation. De toute façon, ça n’aurait pas été recevable puisqu’il y avait une nouvelle vision qui s’en venait, explique Guillaume Fafard, architecte chez Quinzhee architecture

En dépit d’une certaine lourdeur bureaucratique, les entrepreneurs ont finalement revu le projet initial. Ils ont imaginé un immeuble locatif de quatre étages comportant une quarantaine d’unités, afin de le rendre conforme au zonage actuel. Il n’est pas exclu qu’une demande de permis soit faite pour s’ajuster à un nouveau zonage éventuel.

« Ça fait 4 ans que nous avons ce terrain-là, ça fait 4 ans qu’on paie des taxes là-dessus, veut, veut pas, c’est quand même un investissement important, il faut que ça avance », lance Karine St-Pierre, déterminée.

La femme d’affaires croit tout de même au développement du secteur.

Oui, on y croit beaucoup, mais la lenteur de la ville fait en sorte que c’est décevant, ça peut être lourd.

L’architecte Guillaume Fafard demeure aussi convaincu du plein potentiel du secteur.

« Je regardais la carte aérienne du secteur et on voit l’espace vacant qu’il y a là, on regarde ce qui s’en vient avec le centre commercial Fleur de Lys, ce sont des grandes mares de stationnements, il y a un potentiel immense », conclut-il.

La Ville de Québec s’apprête d’ailleurs à présenter, cet automne, les grandes lignes de sa vision pour le secteur Wilfrid-Hamel-Laurentienne. Une vaste consultation s’est amorcée en 2019 auprès des citoyens.

Ces nouvelles orientations pourraient éventuellement conduire à des changements de zonage en ce qui concerne les usages et les hauteurs afin de favoriser une plus grande mixité et un meilleur encadrement des grandes artères, précise par courriel la porte-parole de la Ville, Audrey Perreault.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Le Gabriel – état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 septembre 2020 1 commentaire

Un autre projet dans la lignée de la nouvelle vision pour la route de l’Église est en cours de réalisation. Le Gabriel verra le jour du côté est de ce chemin au coin de la rue Gabriel-Prévost tout proche de Quatre-Bourgeois. Avec la réfection et le réaménagement de l’artère et toutes les nouvelles constructions depuis plusieurs années, quelqu’un qui reviendrait après plusieurs années serait étonné des modifications apportées.

Le projet «Le Gabriel».

Projet de 25 M$: un complexe de 13 étages verra le jour à Sainte-Foy. 2060 Gabriel-Le Prévost.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

Rénovation de l’édifice ayant abrité J.A. Moisan

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2020 4 commentaires

Rénovation majeure de cet immeuble. Quelqu’un sait ce qui adviendra de cet emplacement dans le futur ?

L’épicerie J.A. Moisan : dans une machine à remonter le temps. Le bâtiment situé au 699 de la rue Saint-Jean a été construit en 1871. Le capitaine John Dick, chef du port de l’anse au Foulon de Québec, en est alors le propriétaire. C’est quelques années après que Jean-Alfred Moisan fait l’acquisition de l’immeuble, transformant le premier étage en une épicerie réputée.

tiré de : Coup d’oeil sur quatre magasins centenaires de Québec.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Les commerces de ma ville.

Le 500 : projet terminé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2020 Commentaires fermés sur Le 500 : projet terminé

On aura attendu longtemps mais voilà la page est définitivement tourné sur l’ancienne boucherie Bégin. C’est le 500 qui est maintenant est au coin St-Jean et Sainte-Claire.

Le 500 : démolition de l’immeuble de l’ancienne boucherie Bégin.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Condo.