David Desjardins
Voir/Québec
Le danger, quand on fait partie de la minorité et qu’on cherche à imposer sa présence, c’est de se croire investi d’une mission divine. Et avec, d’une permission spéciale qui nous exempterait de tout civisme.
C’est souvent le cas avec les cyclistes.
Autre jour, donc, et autre théâtre quotidien du mépris de l’autre sur la route, dans une scène aux antipodes de celle qui introduisait la dernière chronique, dans laquelle je m’étendais sur le mépris des automobilistes pour les vélos. (…) Le mépris attirant le mépris, tu te mets à détester les automobilistes. Tu décides que tu vas prendre la place qui te revient, que tu vas les emmerder comme ça te chante. Bref, quitte à en traumatiser quelques-uns qui ne t’ont rien fait et qui sont peut-être tout à fait respectueux des cyclistes, tu vas te garrocher dans le trafic n’importe comment, au péril de ta santé.
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