L’exposition foules d’archives est à ne pas manquer, particulièrement celle qui se déroule au Parc de l’Artillerie. On peut y passer aisément 2 heures à découvrir des trésors, des archives uniques, des photographies (etc) de la Ville de Québec.
On y projette entre autres des films (courts) sur de grands évènements qui se sont tenus à Québec, ainsi que des images « grand format » relatant l’histoire de notre ville.
Et c’est gratuit.

Une carte postale d’époque d’un magasin qui a fermé… boutique en 1981 (historique). Par la suite, les étages supérieurs de l’édifice Paquet ont été convertis en logements (photo ci-bas).

À consulter, entre autres billets: La rue Saint-Joseph, coeur commercial de Québec.

Merci à Jean-Pierre Duval pour sa précieuse collaboration!

Comme la météo est pourrie, puisque d’autre part l’actualité urbaine est au repos, je m’amuse ces temps-ci à dénicher différentes archives sur le petite histoire contemporaine de Québec.

Pour ma part, l’événement qui m’a le plus plus marqué, devançant même le Séisme de 1988 [billet, signé par erreur Serge Alain] et le récent spectacle de Paul McCartney, est le Sommet des Ameriques, qui a mis en quelque sorte la ville à l’envers les 20, 21 et 22 avril 2001. J’en ai d’ailleurs fait un dossier, avec mes photos argentiques.

Sur YouTube, je tenais à vous faire part de deux reportages vidéo, ma foi fort bien montés, que l’on soit d’accord ou non avec les buts poursuivis par leurs auteurs. Et je le dis sans partisanerie! ;-)

Sommet des Amériques 2001: Partie I et partie II.

L’enfer à Québec: Partie I et partie II.

À consulter enfin, mon dossier Souvenirs: Le Sommet des Amériques 2001… en photos! que je viens de résumer dans ce court diaporama (YouTube).

Source: Keith Milford, Malls of America.

Greetings fellow members of the consumer society, and welcome to the experiment that is, MALLS OF AMERICA! A celebration of vintage shopping malls of the ’60s and ’70s, through pictures, words (a few anyway,) and maybe the occasional sound, too (you’ll see).

As a suburban kid growing up in Madison Heights, Michigan, in the 1970’s, I certainly saw the insides of our local shopping malls a lot in those days. My family, relatives, and friends all practically lived there, and it was truly a part of the very fabric of life for us back then. Consequently, I now look back very fondly on those days of my youth, being dragged around those cavernous shopping malls and department stores by Mom and Dad, gazing in wonder at all the colorful delights that passed before my young eyes like a dream. It really was like a literal wonderland to my brothers and I! And those are now some of my favorite family memories from childhood. (…)

À consulter, entre autres billets: Voyage dans le temps: Place Sainte-Foy (1965). Merci à Jean-Pierre Duval pour cette belle « trouvaille »!

Dans les années 1970, le vrai « miniputt » était un véritable phénomène social et urbain. Les « vieux nostalgiques » comme moi se souviendront entre autres du miniputt du chemin Saint-Louis, qui a depuis fait place à un immeuble à logements de sept étages: je me rappelle d’y avoir réalisé un score de 25…

À ma grande surprise, j’apprends donc qu’il en existe encore, de ses vrais miniputts, au Québec!

Source: Sophie Allard, La Presse, 30 juillet 2008.

Le minigolf traditionnel, communément appelé miniputt, vivote. La clientèle boude la balle et le fer. Les terrains disparaissent sous les coups des bulldozers, au profit d’espaces de stationnement et d’immeubles à condos. Avant qu’il ne soit trop tard, d’anciennes stars du putter à RDS tentent de relancer le sport en recrutant de nouveaux adeptes. Mission possible? (…)

La suite.

Voici donc mes quelques images, présentées en ordre chronologique. Nous avons eu le privilège de nous installer confortablement dans la zone en pente de la section A, face à la scène. Faut dire par contre qu’on a patienté sous un soleil de plomb près de deux heures sur la Grande-Allée, entassés comme des sardines. Mais Dieu sait que ça valait la peine!! Un moment fort de la soirée, pour moi: le trio « Live And Let Die – Let It Be -Hey Jude »…

Pour ma part, j’ai vécu, ce 20 juillet 2008, l’événement « surréaliste » de ma vie à Québec, à égalité peut-être (et plus joyeusement!) avec le controversé Sommet des Amériques [billet].

Bravo en passant pour la courtoisie des agents de sécurité, l’efficacité de la RTC (on n’a même pas attendu pour prendre le 801!) et la discipline générale des spectateurs. Bolo toutefois au couple de colons, à notre droite, qui buvait fort, fumait fort… et parlait fort!!

Pour conclure, ces réflexions bien personnelles: ce mémorable spectacle portera-t-il (un peu) ombrage au reste des activités en vue pour le 400e, incluant le spectacle de Céline? Et que peut-on espérer d’aussi « fort » l’an prochain qui nous rendrait, à l’exemple du « show McCartney », si « fiers d’être Québécois » et ferait en quelque sorte la promotion de notre modernité, de notre ouverture sur le monde? Une réunion des membres originaux du Pink Floyd des années 70? Un « Live Aid pro-Kyoto » regroupant les Sting, Lennox, Gabriel, Clegg, Collins, Bono et cie? Allez-y avec vos suggestions! ;-)

À lire, les nombreux commentaires élogieux sur le spectacle, sur Québec, dans le forum du site de Paul McCartney: Paul set to rock Quebec with a free concert. À voir notamment, ces magnifiques photos de Bernard Bastien et mon court vidéo: Paul McCartney à Québec – foule (YouTube). Aussi, entre autres articles et dossiers: Les organisateurs plus que comblés (Radio-Canada) et McCartney à Québec : « On s’en souviendra dans 100 ans!» (Canoë). À consulter enfin, ce billet: Merci Sir Paul McCartney.

En introduction, cette citation était le fil conducteur de la conférence La petite histoire du développement urbain de Québec depuis 40 ans, présentée vendredi dernier dans le cadre de l’activité Les grandes rencontres à l’Espace 400e.

Serge Filion est un urbaniste bien connu de Québec. Au pif, je dirais que quelque 120 personnes ont assisté à cette causerie appuyée d’un diaporama d’une centaine de photos illustrant les formidables transformations de la ville en terme de qualité de vie.

Ci-bas, deux exemples de mon cru (il y en a des dizaines d’autres!) qui illustrent certains thèmes…

Cela dit, sur le Web, j’ai trouvé le texte (depuis, réactualisé) de la conférence. Pour ma part, j’ai noté entre autres ces quelques faits et réflexions de l’auteur (en vrac) qui avec raison, soulignait la fierté retrouvée de ceux et celles qui habitent Québec:

• La ville était en mauvais état il y a 40 ans
• La sagesse: on a investi depuis dans le développement durable
• Québec est maintenant cité en exemple dans le monde en matière d’urbanisme
• On a enfoui les fils dans le Vieux-Québec
• Construction de la Cité parlementaire: on manquait de maturité collective, à l’époque
• On a planté plus tard plus de 2000 arbres, sur le Colline parlementaire
• On oublie vite, quand on corrige
• Il faut semer aujourd’hui pour récolter demain
• Des espaces de qualité attirent des capitaux de qualité
• Dans le grandes priorités à venir: le secteur D’Estimauville et et le réaménagement du boulevard Laurier
• Il y a avait 100 « citernes » d’essence le long du boulevard Champlain
• Importance du patrimoine religieux: il fut un temps où l’église, c’était le « château » du peuple

Source: Gilles Angers, Le Soleil, 12 juillet 2007.

La rue Saint-Jean, quand il s’agit de faire la cour au Vieux-Québec, est incontournable. On l’aime. Parce qu’elle a de l’esprit et de l’histoire. Parce que, au fond, on se sent partie prenante, en rétrospective, de ce lieu de «rendez-vous du beau monde» avant que la rue Saint-Joseph ne la supplante à la fin des années 1800. On l’aime, oui, mais sans trop la connaître.

En compagnie de Martin Dubois, bachelier en architecture, détenteur d’une maîtrise en histoire et en conservation architecturale, puis chargé de cours à l’École d’architecture de l’Université Laval, Le Soleil l’a remontée dernièrement à l’affût de «curiosités» stylistiques et techniques représentatives des 400 ans d’histoire de la Ville de Québec. Ce, en partant de la cour du Vieux-Séminaire, près de la cathédrale, en passant par la rue de la Fabrique, pour aboutir rapidement sur la rue Saint-Jean.

À voir la rue de près, on lui découvre de beaux trésors architecturaux et des détails de construction qui font des clins d’œil à l’histoire. Plusieurs vous sont présentés ici. [album] (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Des lofts sur la rue St-Jean.

« M. de Frontenac disait dans son règlement que tous les articles en avaient été faits pour la ville de Québec, «qui est la première du pays et qu’on doit essayer de rendre digne de la qualité qu’un jour elle portera sans doute de capitale d’un très grand empire»! »

L’article du journal Le Devoir 14 juillet 2008

Ce film est à l’affiche au cinéma Cartier jusqu’au 17 juillet.

Source: Régis Tremblay, Le Soleil, 5 juillet 2007.

Dans le quartier Saint-Roch, deux mondes se côtoient sans jamais se parler, sans presque se regarder. Entre la cohorte des professionnels qui n’y font que passer et la faune locale qui s’y est depuis longtemps enracinée, la réalisatrice Valérie Lavoie n’a guère hésité. Dans son documentaire Mémoires d’une petite cité, elle n’a pas donné la parole au professeur de Télé-université ou au scientifique du Centre national de recherche, mais à l’intervenante de la rue, au retraité du magasin Paquet, au cordonnier qui résiste à la mondialisation, au vieux «recycleur», au jeune artiste et au pauvre immigrant brocanteur. (…)

La suite.