Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le gouvernement provincial veut aller de l’avant avec le 3e lien dès 2022

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 février 2022 5 commentaires

Source : Radio-Canada, le 6 février 2022

Le ministre des Transports maintient qu’une première pelletée de terre aura lieu sur le chantier du futur tunnel entre Québec et Lévis d’ici les prochaines élections, soit avant octobre 2022. Les partis d’opposition dénoncent de plus en plus vivement ce mégaprojet, mais le gouvernement Legault garde le cap.

Il y aura des travaux préparatoires qui vont débuter cet automne, avance le ministre François Bonnardel promettant du même coup de réaliser une promesse électorale de lancer le chantier lors d’un premier mandat. On est dans un processus où on avance. Le bureau de projet travaille.

Le ministre reprend aussi à son compte une étude réalisée par le gouvernement fédéral publiée cette fin de semaine dans le quotidien La Presse. L’analyse d’une dizaine de régions métropolitaines canadiennes et américaines arrive à la conclusion que Québec, avec ses deux ponts, est moins bien desservie que la majorité des agglomérations de taille semblable.

Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Nouvelles résidences pour religieux et laics dans St-Sacrement – état des travaux (5)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 février 2022 Commentaires fermés sur Nouvelles résidences pour religieux et laics dans St-Sacrement – état des travaux (5)

Le projet de résidences pour religieux et personnes âgées arrive presque à terme à l’arrière de l’église St-Sacrement.

Nouvelles résidences pour religieux et laics dans St-Sacrement – état des travaux (4).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Logement locatif ou social.

Un nouveau milieu de vie pour 4000 citoyens à Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2022 2 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Trudel Alliance prévoit un total de 2500 logements à Fleur de Lys.

C’est un véritable nouveau quartier que Trudel Alliance prévoit ériger sur le site du centre commercial Fleur de Lys avec l’ajout à terme d’environ 2500 logements et d’un hôtel de 200 chambres. Ce sont environ 4000 citoyens qui devraient habiter ce milieu de vie au cœur de la ville.

Ce développement immobilier, qui pourrait devenir l’un des plus importants à être réalisés à Québec, devrait sortir de terre sur une période de sept ans. La valeur de cette métamorphose est estimée à plus de 750 millions $.

À l’automne dernier, Trudel Alliance avait levé le voile sur la première phase de son chantier, visant à revoir le visage urbain de Vanier et à casser l’îlot de chaleur dans ce secteur, dans le cadre d’une consultation publique.

Lors de cette présentation, la direction avait évoqué la construction d’une résidence pour personnes âgées de 400 logements, d’un complexe locatif de 400 logements et d’une tour de 20 étages de 160 à 180 appartements avec un espace commercial au rez-de-chaussée. La livraison est prévue pour 2023.

La direction s’était alors engagée à replanter un arbre pour chaque logement. Les promoteurs ont affirmé à plusieurs reprises vouloir réaliser un projet mixte à l’échelle humaine et un milieu de vie qui traversera le temps. Des parcs, des rues et une piste multifonctionnelle (course, marche et vélo) de 1,4 km figurent dans le plan.

Déjà des travaux

Certains travaux sont déjà commencés depuis plusieurs semaines. Les demandes de modifications au zonage ont été approuvées pour la première phase qui prévoit aussi l’aménagement d’une rue qui scindera le centre commercial à la hauteur de l’enseigne du restaurant East Side Mario’s.

Si tout va bien, la direction de Trudel Alliance vise une annonce au printemps. Fleur de Lys demeurera ouvert pendant la durée des travaux. Pour les autres phases, selon nos informations, les promoteurs devront avoir de nouvelles discussions avec la Ville pour obtenir les autorisations et les modifications au zonage nécessaires.

Sous forme locative

Les logements, qui passeront du studio à la maison de ville, devraient être offerts sous forme locative. Une portion commerciale de Fleur de Lys sera conservée et des édifices de bureaux seront construits.
Les immeubles varieront entre 4 et 16 étages. Selon les plans, Trudel Alliance prévoit ériger une seule tour de 20 étages. La notion d’agriculture urbaine devrait également être intégrée au projet.

Joint par Le Journal, le groupe immobilier d’ici, qui est propriétaire de Fleur de Lys depuis 2018, a préféré limiter ses commentaires pour le moment.

« Notre projet à Fleur de Lys laissera une grande place aux espaces verts. Nous souhaitons aussi que notre projet soit un exemple de requalification de site urbain dévitalisé au Québec », a indiqué le vice-président, Jonathan Trudel.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Québec mal desservi en ponts, selon une étude

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 janvier 2022 9 commentaires

Gabriel Béland
La Presse

(Québec) Une étude confidentielle commandée par Ottawa montre que Québec est mal desservi en liens interrives en comparaison des villes similaires, un argument que ne manquera pas de faire valoir le gouvernement de François Legault au moment de demander un financement fédéral pour son troisième lien.

« En analysant des villes similaires, il est clair que la plupart d’entre elles ont plus de trois liaisons fixes avec l’autre côté du cours d’eau », peut-on lire dans l’Étude sur l’impact économique du pont de Québec, document obtenu par La Presse en vertu d’une demande d’accès à l’information.

Le rapport produit par la firme CPCS et daté de mars 2021 a été commandé par Infrastructure Canada. Il conclut que le pont de Québec, qui est en manque criant d’investissements, est un lien essentiel pour la capitale nationale.

La firme a mené un exercice intéressant : elle a analysé des villes similaires en Amérique du Nord, situées sur le bord de cours d’eau d’au moins 500 m de large. Elle a déterminé 10 zones métropolitaines de 300 000 à 2 millions d’habitants (le Grand Québec en compte 800 000). Parmi ces 10 exemples, seuls 3 ont deux liens interrives ou moins. La capitale québécoise en compte deux avec les ponts de Québec et Pierre-Laporte.

Memphis, au Tennessee, ne compte que deux ponts qui enjambent le fleuve Mississippi. Mais l’analyse se presse de préciser que seuls 50 000 habitants résident sur l’une des rives du fleuve (Lévis compte quelque 150 000 habitants).

Une troisième région métropolitaine n’a qu’un pont, Evansville, dans l’Indiana. « Cette région métropolitaine compte 315 000 habitants, soit 2,5 fois moins que la région de Québec », peut-on lire dans le document commandé par Infrastructure Canada.

Mais les sept autres exemples similaires dénichés par les auteurs de l’étude ont plus de deux liens interrives. La plupart en comptent trois, mais Harrisburg en compte cinq, et Davenport ainsi que Louisville en ont quatre.

Les auteurs ont aussi fait l’exercice avec des villes bordées par des cours d’eau de plus de 300 m de large. Le résultat était semblable.

Faut-il sauver le pont de Québec ?

L’Étude sur l’impact économique du pont de Québec n’a toutefois pas été commandée par Ottawa pour conclure sur la nécessité ou non d’un nouveau lien interrive entre Québec et Lévis.

Le rapport a été écrit dans un contexte où le pont de Québec a plus de 100 ans et nécessite des travaux importants. L’ouvrage appartient au CN, mais Ottawa envisage de le racheter.

Ottawa et Québec ne s’entendent toutefois pas sur la part que chacun devra payer pour l’entretien du pont, qui doit coûter plus d’un demi-milliard. Le gouvernement de François Legault s’est déjà engagé à remplacer le tablier au coût de 200 millions.

Se passer du pont de Québec n’est toutefois pas une option, avertissent les auteurs de l’étude. « Ce qui est clair, c’est qu’aucune zone métropolitaine au-delà d’une certaine taille ne dispose que d’un seul pont », peut-on lire.

« Le pont est d’une importance cruciale pour assurer la redondance du pont Pierre-Laporte » en cas de catastrophe naturelle, poursuivent les auteurs.

Le pont de Québec est aussi névralgique pour le transport ferroviaire. CPCS note qu’il est aussi essentiel pour les cyclistes utilitaires, car la seule autre option pour franchir le fleuve est le traversier, à 15 km de là.

La fermeture du pont de Québec, sans son remplacement, créerait des bouchons importants près du pont Pierre-Laporte. Les automobilistes perdraient presque 600 000 heures dans la congestion, selon des modélisations.

« Le pont est un élément essentiel du réseau de transport de la région de Québec en raison de sa capacité multimodale et de sa redondance. C’est également un lien important du réseau de transport national, car il fournit un accès ferroviaire efficace au port de Québec », concluent les auteurs.

L’article

* Merci à un fidèle lecteur

Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

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