Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La COVID a raison des festivités de fin d’année à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 décembre 2021 Commentaires fermés sur La COVID a raison des festivités de fin d’année à Québec

Source : Taïeb Moalla et Stéphanie Martin, Journal de Québec, le 21 décembre 2021

À cause de la crise sanitaire, la Ville de Québec et Action promotion Grande Allée ont dû annuler les festivités du Nouvel An qui devaient se dérouler sur Grande Allée.

C’est ce qu’Isabelle Dubois, directrice générale adjointe et responsable de la cellule de crise, a annoncé, lundi en fin d’après-midi, en point de presse.

Initialement, les festivités devaient être organisées par 3E. Après le désistement de 3E, c’est Action promotion Grande Allée qui avait repris le flambeau. «L’événement est important d’un point de vue touristique. C’est à contrecœur qu’on ne va pas de l’avant, mais ça s’explique, a laissé tomber le maire Bruno Marchand. C’est vraiment dommage, mais on ne pouvait pas faire autrement.»

La Ville dédommagera l’organisme Action promotion Grande Allée de l’argent déjà investi dans cet événement qui n’aura finalement pas lieu. Les sommes précises n’ont pas été communiquées.

Claude Villeneuve, chef de l’opposition, a estimé que cette annulation était «décevante, mais responsable». «Je ne pense pas que ça aurait été responsable d’inviter les gens à venir s’agglutiner sur la Grande Allée», a-t-il convenu en faisant allusion à la cinquième vague du virus.

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Voir aussi : Covid-19, Fêtes populaires et événements publics.

Projet d’immeuble locatif de 35 millions de dollars prioritaire aux étudiants de Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2021 Commentaires fermés sur Projet d’immeuble locatif de 35 millions de dollars prioritaire aux étudiants de Laval

Source : David Rémillard, Radio-Canada, le 23 septembre 2021

L’entreprise québécoise d’économie sociale UTILE veut construire 200 logements réservés en priorité aux étudiants universitaires de Québec. Le projet mené en partenariat avec les associations étudiantes de l’Université Laval et divers partenaires a déjà l’appui du gouvernement provincial, qui accepte d’allonger 4,6 millions de dollars.

Le projet locatif évalué à 35 millions $ n’est pas à confondre avec le nouveau pavillon de résidences que souhaite ériger l’Université Laval sur son campus d’ici 2023. Il s’agit d’un développement distinct, mis de l’avant par l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE).

L’organisme à but non lucratif, basé à Montréal, n’a pas voulu commenter son projet, mercredi, mais prévoit faire une annonce plus tard cet automne. Radio-Canada a entre temps mis la main sur un sommaire décisionnel de la Ville de Québec qui confirmait cet été une aide financière de 200 000 $ à UTILE.

On y apprend que le nouvel immeuble serait d’une hauteur de huit étages et construit sur un terrain vacant du chemin Sainte-Foy, tout juste en face de l’entrée nord du campus de l’Université Laval, non loin du PEPS.

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Terrain de l’ancien A&W sur chemin Ste-Foy

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

Nouveau projet: Le Charlie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 décembre 2021 1 commentaire

Hier a débuté la construction de ce dernier projet – Le Charlie (90 logements) – qui sera localisé au 1385 Mgr Plessis à Québec. Ce projet est sous la gestion de Appartements Urbains. Un site internet et les plans seront disponibles en mars 2022. Occupation des premiers logements en mai 2023.

Voir aussi : Logement locatif ou social.

Des parcomètres moins payants: la pandémie fait perdre des millions de $ à la Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 décembre 2021 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Les revenus de stationnement ont fondu comme neige au soleil en 2020 et en 2021.

En 2020 et en 2021, la pandémie et la généralisation du télétravail ont fait perdre plusieurs millions de dollars à la Ville de Québec en revenus de stationnement. C’est ce que l’on constate à la lecture de la compilation des revenus issus des parcomètres de la municipalité depuis 2014.

Ces données ont été obtenues grâce à la Loi d’accès à l’information.

Bon an mal an, avant la pandémie, les bornes fournissaient environ 10 millions $ en moyenne aux coffres de la municipalité. Le record absolu a été atteint en 2016, avec la somme rondelette de 10 375 000 $. Mais la situation a passablement changé depuis l’apparition du virus, au début de 2020. Cette année-là, les revenus ont à peine dépassé les 5 millions $. Pour les 11 premiers mois de 2021, on note une légère remontée – 5,6 millions $ pour le moment –, mais nous sommes encore bien loin des chiffres des années prépandémiques.

L’objectif est autre

« C’est directement la pandémie et le télétravail. Moins de sorties, la fermeture des lieux publics, la fermeture d’espaces comme les restaurants, les théâtres et autres. Il n’y a rien à faire », résume le nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, en entrevue avec Le Journal.

Ce dernier espère que la situation s’améliorera dans les prochains mois. De façon générale, il rappelle toutefois que le but premier de la municipalité n’est pas de faire de l’argent grâce aux bornes de stationnement. « Quand on facture des frais de stationnement, ce n’est pas pour financer la Ville, assure-t-il. On ne veut pas que quelqu’un parque sa voiture éternellement dans un espace. Les espaces doivent être libérés périodiquement pour que de nouveaux clients arrivent dans les commerces. »

Accommodements

La baisse des revenus des parcomètres peut également s’expliquer par une certaine tolérance qui a été observée en matière de stationnement, lors de certaines vagues de la pandémie.

De plus, des parcomètres situés sur les rues commerciales ont été momentanément convertis en des espaces de stationnement gratuits (à durée limitée) pour aider les restaurateurs et encourager les consommateurs à venir chercher des repas à emporter. C’est d’ailleurs ce qui explique la baisse du nombre total de bornes au cours de ces deux dernières années.

Dans un registre connexe, le budget 2022 de la Ville de Québec ne contient aucun changement quant au taux horaire du stationnement sur rue. Il est de 2,50 $ depuis l’année 2016.

LES REVENUS DES PARCOMÈTRES

2021* : 5 595 000 $ (De janvier à novembre).
2,50 $ l’heure
1780 bornes

2020 : 5 583 000 $
2,50 $ l’heure
1882 bornes

2019 : 9 897 000 $
2,50 $ l’heure
1983 bornes

2018 : 9 899 000 $
2,50 $ l’heure
2010 bornes

2017 : 10 244 000 $
2,50 $ l’heure
2021 bornes

2016 : 10 375 000 $
2,50 $ l’heure
2021 bornes

2015 : 8 880 000 $
2,25 $ l’heure
2049 bornes

2014 : 7 750 000 $
2,25 $ l’heure
1966 bornes

L’article

Voir aussi : Transport.

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