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Émilie Pelletier
Le Soleil
Voilà presque trois ans que de petits autobus bleu et jaune sillonnent les rues de Québec. Que font-ils? Où vont-ils? Qui monte à bord? Le point sur Flexibus.
Le projet devait initialement voir le jour en 2021, mais l’administration Marchand a donné en mars 2022 le coup d’envoi à Flexibus.
Le service de transport à la demande a été présenté comme une alternative à l’auto-solo pour permettre aux usagers de quartiers périphériques parfois moins bien desservis par des parcours réguliers de transport en commun d’effectuer des déplacements de proximité ou d’être transportée jusqu’au réseau d’autobus. Pour monter à bord, il ne leur suffit que de réserver une course à bord d’une fourgonnette de type taxi-bus sur demande, au même tarif qu’un laissez-passer d’autobus.
(…)
Depuis l’implantation de Flexibus, le RTC se félicite de voir la clientèle l’adopter à vitesse grand V. Dès la première année d’activité, la société de transport se targuait d’avoir «dépassé» ses objectifs d’achalandage, avec plus de 124 500 déplacements enregistrés. Près de trois ans après son lancement, Flexibus a comptabilisé 450 000 déplacements, à raison de plus de 18 700 chaque mois par quelque 8300 clients, calcule le RTC.
Les étudiants comptent pour les deux tiers des utilisateurs, la clientèle générale le tiers (31 %), tandis que les aînés ne représentent que 2 % du lot. Les véhicules Flexibus sont ainsi sollicités en grande partie à destination d’écoles secondaires, de commerces de proximité, de lieux de loisirs et des terminus d’autobus.
Au moment de lancer le service, le RTC chiffrait à 400 000 le nombre de déplacements potentiellement réalisables par année.
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