Jean-François Racine
Journal de Québec
Des citoyens continuent de s’opposer férocement au projet immobilier proposé par Immeubles Simard sur la Grande Allée.
Le regroupement proteste puisque la Ville de Québec procédera, selon eux, à un vote important sans que les citoyens n’aient obtenu de réponses aux mémoires déposés. Les signataires d’une lettre ouverte déplorent la consultation citoyenne tenue le 12 mai dernier. Ils dénoncent ainsi le projet de changement du PPU (Programme particulier d’urbanisme) du 955 Grande-Allée Ouest.
Le projet ne tient compte, disent-ils, de la facture identitaire du quartier ni de sa réalité géographique.
Leurs inquiétudes touchent notamment la circulation, les arbres et la tranquillité du secteur.
Les nouveaux bâtiments seraient construits autour de l’ancien édifice de Loto-Québec, qui abritera toujours des bureaux.
Le règlement permettant la construction pourrait être modifié bientôt. Un immeuble de quelques étages et 180 logements est prévu avec un stationnement souterrain. Le projet totalise 40 millions de dollars.
La page Facebook des gens s’opposant au projet
L’opinion de François Bourque (Le Soleil)
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 31 mai 2021
Un 3e lien permettant une meilleure fluidité de la circulation contribuerait à réduire les coûts de transport de biens de consommation, selon l’Association du camionnage du Québec (ACQ).
L’industrie du camionnage ajoute sa voix aux 165 entreprises et regroupements de gens d’affaires qui appuient le projet de tunnel Québec–Lévis porté par le gouvernement Legault.
Pour le président de l’ACQ, Marc Cadieux, la nécessité d’un nouveau lien interrives entre Québec et Lévis n’est plus à démontrer.
Voir aussi : Transport.
Marc-André Gagnon
Journal de Québec
Une dizaine de jours après le dévoilement du concept et des coûts du troisième lien entre Québec et Lévis, le projet passe déjà à la prochaine étape, avec le lancement, vendredi, de l’appel d’offres pour la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement.
Notre Bureau parlementaire a appris que les documents à l’intention des firmes susceptibles d’être intéressées par le contrat seront publiés au cours des prochaines heures sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement (SEAO).
Selon nos informations, l’objectif est de lancer le processus d’évaluation environnementale dès l’automne prochain, pour le dépôt d’un rapport final en 2023.
L’analyse qui sera effectuée par le mandataire retenu permettra d’amener un éclairage sur les répercussions que pourrait avoir le tunnel Québec–Lévis à la fois pendant et après sa construction. On retrouvera, parmi les éléments à l’étude : le climat sonore, la qualité de l’air, les émissions de gaz à effet de serre, la faune, les milieux humides et hydriques de même que les territoires agricoles.
Préoccupations
Cette étude devrait donc répondre, notamment, aux interrogations soulevées hier par le commissaire au développement durable, Paul Lanoie.
En conférence de presse à l’Assemblée nationale à l’occasion du dépôt de son rapport annuel, M. Lanoie s’est montré préoccupé par une hausse potentielle des émissions de GES liée à la mise en service du tunnel.
Le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) devrait entrer en scène au cours de l’année 2023, afin de prendre le pouls d’experts et de citoyens avant de faire connaître son avis sur le projet.
Le gouvernement Legault souhaite compléter le dossier d’affaires du projet de tunnel en 2025. On devrait alors connaître la pleine mesure des frais de contingence de 10 à 35 % qui viendront s’ajouter aux coûts de construction estimés actuellement entre 6 et 7 milliards $.
L’échéancier dévoilé la semaine dernière prévoit que le tunnelier – le plus gros au monde, en raison des 19,4 mètres de diamètre du monotube projeté – commencera à creuser en 2027. Dans l’attente, le ministre des Transports, François Bonnardel, promet que des travaux préparatoires « plus que symboliques » débuteront d’ici l’automne 2022.
Des impacts appréhendés
Il reste à voir si le projet de tunnel sous-fluvial pourra faire l’objet d’une évaluation environnementale fédérale, comme l’a réclamé hier le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). L’organisme, qui craint « des impacts environnementaux majeurs », a d’ailleurs interpellé directement le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson.
Réseau express de la Capitale: le milieu des affaires de la région appuie le projet Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: Quelque 165 entreprises et regroupements de gens d’affaires signent une lettre ouverte pour saluer l’engagement du gouvernement Legault à réaliser le Réseau express de la Capitale (REC), dont le troisième lien. Les Chambres de commerce de Lévis et de Québec, la Corporation des parcs industriels du Québec, le Port de Québec, Chantier Davie, Olymel, Valero, Exceldor, Groupe Tanguay, Mallette et Pepsico sont parmi les signataires qui ont rendu leur appui public hier.
Une facture de 40 millions par année Gabriel Béland (La Presse(. Un extrait: (Québec) Le tunnel Québec-Lévis qu’entend construire le gouvernement de François Legault doit coûter à l’État 40 millions par année en frais d’exploitation, soit environ 60 % de plus que ce que coûte le nouveau pont Samuel-De Champlain. Sur l’ensemble de sa vie utile – soit 100 ans –, le tunnel autoroutier de 8,3 km doit donc coûter 4 milliards à exploiter, selon des chiffres préliminaires qui n’avaient pas été communiqués lors de l’annonce de la semaine dernière. « Les coûts d’exploitation, c’est 40 millions par année. C’est une évaluation très, très, très préliminaire », a indiqué Nicolas Vigneault, porte-parole du ministère des Transports du Québec (MTQ), en réponse à une question de La Presse. Le porte-parole s’est empressé de préciser que toutes les routes au Québec ont des frais d’exploitation, qu’il faut distinguer des coûts de construction
Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Partagé entre deux options, le conseil de quartier du Vieux-Limoilou a finalement tranché en faveur d’un passage du tramway sur la 3e plutôt que sur la 4e Avenue, mais déplore le manque d’information sur le projet.
Dans une résolution adoptée le 19 mai, le conseil de quartier «estime qu’à l’étape actuelle, en fonction du peu d’information fournie, un passage du tramway sur la 3e Avenue serait à préconiser.
Les membres ont étudié attentivement les deux options proposées de tracé entre le pont Drouin et le chemin de la Canardière: un passage par la 3e Avenue, qui est commerciale, ou encore un tracé sur la 4e Avenue, résidentielle. Le conseil avait d’abord énoncé une préférence pour la 4e Avenue.
Mais en énumérant méthodiquement les avantages et les inconvénients de chaque option, il a finalement choisi d’opter pour la 3e Avenue. «On a l’impression que l’opportunité était plus intéressante, plus transformatrice pour le quartier si on tente de l’intégrer à l’artère cœur et phare de notre quartier», relate le président Raymond Poirier.
Le conseil y voit l’occasion de rendre l’artère conviviale, de lui donner une signature distinctive et de permettre l’instauration d’une nouvelle offre de consommation.
D’un autre côté, on s’inquiète de l’impact des travaux, de la possible hausse des loyers et de l’impossibilité de présenter de grands événements sur la portion sud une fois que le tramway sera implanté.
La décision n’a pas été simple, dit M. Poirier. «C’est pas facile parce qu’on demande aux citoyens de se prononcer sur une base émotive sur un projet qui n’est pas encore bâti. Beaucoup de questions restent encore en suspens.» Et même si l’option choisie semble présenter des avantages, elle comporte aussi des risques, témoigne M. Poirier. On s’inquiète notamment des questions de circulation dans le secteur avec la nouvelle donne.
Le conseil déplore «le manque d’information factuelle relativement aux deux options proposées dans le cadre des présentes consultations, et que, lors des rencontres citoyennes, des réponses floues ou imprécises soient données à des questions précises».
Pour M. Poirier, il est important que le bureau de projet du tramway demeure en lien constant avec le conseil de quartier afin que les citoyens puissent se prononcer au fil de l’avancement du projet.
Mardi, le maire de Québec, Régis Labeaume, a dit comprendre les raisons qui ont amené le conseil de quartier à voter cette résolution.
«Ils se disent qu’on ne peut pas manquer cette occasion, avec construction d’un tramway, de passer sur l’artère commerciale. Et on parle de trois coins de rue. C’est une excellente analyse. On va voir ce qu’il en est quand on va vous revenir avec ça.»
Les consultations sont toujours en cours et la réflexion n’est pas terminée à la Ville, a-t-il ajouté.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.