Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Plus de 100 logements à la place d’un stationnement et d’un immeuble de bureaux de Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2021 2 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un promoteur immobilier entend éliminer un stationnement de surface du chemin de Sainte-Foy, situé en face de l’hôpital du Saint-Sacrement, pour faire pousser un immeuble résidentiel. En plus, il transformera complètement l’édifice voisin, où a longtemps résidé le ministère de la Santé, pour y aménager encore plus de logements.

Disons-le d’emblée, la Ville est en faveur du projet. La Commission d’urbanisme a approuvé les plans, après avoir demandé quelques modifications afin de limiter l’impact sur les voisins.

Et le conseiller municipal du district Montcalm-Saint-Sacrement, Yvon Bussières, y voit une occasion à saisir de densifier le chemin Sainte-Foy. «C’est un beau projet pour le quartier de partir d’un stationnement pour faire de l’habitation.»

Un promoteur immobilier entend éliminer un stationnement de surface du chemin de Sainte-Foy, situé en face de l’hôpital du Saint-Sacrement, pour faire pousser un immeuble résidentiel. En plus, il transformera complètement l’édifice voisin, où a longtemps résidé le ministère de la Santé, pour y aménager encore plus de logements.

Disons-le d’emblée, la Ville est en faveur du projet. La Commission d’urbanisme a approuvé les plans, après avoir demandé quelques modifications afin de limiter l’impact sur les voisins.

Et le conseiller municipal du district Montcalm-Saint-Sacrement, Yvon Bussières, y voit une occasion à saisir de densifier le chemin Sainte-Foy. «C’est un beau projet pour le quartier de partir d’un stationnement pour faire de l’habitation.»

THM Immobilier est propriétaire du stationnement et des bureaux situés de part et d’autre de l’avenue du Cardinal-Bégin depuis environ 20 ans. M. Benatar louait les 8 étages du 1005, chemin Sainte-Foy au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) depuis des lustres. Aussi, même s’il en rêvait, il ne pouvait faire de plans de construction pour le stationnement voisin, les fonctionnaires l’utilisant.

Mais, en 2019, le MSSS a indiqué qu’il ne renouvellerait pas le lucratif bail. L’investisseur a alors mandaté une firme d’architecture pour réfléchir à l’avenir des propriétés.

Pourquoi avoir finalement choisi d’éliminer les bureaux et les stationnements pour accueillir de nouveaux habitants ? «Parce que, d’abord, c’est un secteur qui se prête plus au résidentiel», évalue David Benatar. «Et, deuxièmement, le bureau, à mon avis, il va y avoir une réduction de la demande.»

Il fait également valoir que «le taux d’inoccupation n’a jamais été aussi bas» pour les appartements. En résumé : «C’est l’offre et la demande !»

La Ville de Québec a récemment organisé une séance d’information publique afin de présenter le projet nommé Le Kozi. Régis Lechasseur, architecte chez Bougeois / Lechasseur a alors offert plus de détails au sujet des deux constructions.

– «Sur la propriété du 1005, chemin Sainte-Foy, l’édifice à bureaux existant de 8 étages, construit en 1979, sera reconverti en édifice à logements de 69 unités. Un curetage complet intérieur et extérieur sera réalisé. Seule la structure du bâtiment existant sera conservée.»

– «Sur la propriété du 815, avenue du Cardinal-Bégin, le projet consiste à construire un nouvel édifice à logements de 4 à 6 étages comprenant 39 unités sur le terrain accueillant présentement le stationnement.»

– «Les deux propriétés partageront des aires de stationnement, de manière à combler le manque de cases au 1005, chemin Sainte-Foy. Pour ce faire, 3 niveaux de stationnements souterrains seront construits sous le bâtiment B avec 76 cases intérieures. Au final, un total de 110 cases seront disponibles pour les 108 unités de logement des bâtiments A et B.»

– Même s’il y aura un stationnement souterrain qui limitera l’épaisseur du sol en surface, l’architecte assure qu’il pourra faire pousser des arbres autour de l’immeuble du 815, avenue du Cardinal-Bégin. Sur les plans, il a prévu des fosses qui seraient suffisamment grandes pour l’expansion des végétaux.

– Si le promoteur immobilier obtient ses permis d’ici juillet, le chantier sera lancé cet été pour une «livraison» des logements en juillet 2022.

L’article

Le Kozi

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Première pelletée de terre pour la nouvelle centrale de police

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mai 2021 1 commentaire

Québec, le 18 mai 2021 – Le coup d’envoi de la nouvelle centrale de police a été donné le 18 mai avec une première pelletée de terre officielle.

La construction de la nouvelle centrale, à l’intersection de l’autoroute Laurentienne et du boulevard Louis-XIV, s’inscrit dans le grand projet de réorganisation du Service de police amorcé en 2019. Elle représente un investissement total de 98,5 M$ et sera livrée comme prévu à l’échéancier à l’automne 2023.

« C’est un jour historique pour les citoyens de la Ville de Québec, a déclaré monsieur Régis Labeaume, maire de Québec. Québec étant reconnue comme l’une des villes les plus sécuritaires au monde, la nouvelle centrale permettra de doter le Service de police d’un bâtiment moderne répondant à ses besoins. »

« Étant très attendue, cette nouvelle centrale offrira à l’ensemble du personnel du SPVQ un lieu de travail adéquat, favorisant la synergie et le travail d’équipe, tout en reflétant les nouvelles façons de faire de ce service en pleine mouvance, a affirmé Patrick Voyer, membre du comité exécutif, responsable de la sécurité publique. »

« Il va sans dire que cette infrastructure, à la fine pointe de la technologie, sera moderne et performante, à l’image du Service de police de la Ville de Québec, a souligné monsieur Denis Turcotte, directeur du Service de police de la Ville de Québec. Il est grand temps de se doter d’une infrastructure reflétant notre avant-gardisme. »

Déménagement de la maison Villeneuve-Renaud
Parallèlement au projet de nouvelle centrale, la maison Villeneuve-Renaud, actuellement située sur le site de la future centrale, sera déménagée à proximité et restaurée afin d’assurer sa sauvegarde.

En raison de son intérêt patrimonial supérieur, il était impératif pour la Ville de mettre tout en œuvre pour la conserver, comme prévu dans la Vision du patrimoine 2027. La Ville s’engage notamment à investir dans la restauration et la réhabilitation de bâtiments patrimoniaux dont elle est propriétaire.

Le déménagement d’une maison patrimoniale est une opération délicate qui n’a lieu que très rarement. Le bâtiment sera relocalisé à moins de 1 km de son site actuel, sur la rue Jolie-Vue. Plusieurs travaux sont prévus, comme le renforcement de la structure existante en vue du déménagement, la restauration complète de son enveloppe extérieure, la construction de nouvelles fondations et divers travaux de menuiserie, plomberie et électricité.

Les travaux devraient se terminer au mois de septembre 2021 et le budget total pour la réfection et le déménagement est de 1,2 M$.

À propos de la nouvelle centrale de police

La nouvelle centrale permettra une utilisation efficiente des ressources humaines, financières et matérielles. Elle offrira un positionnement géographique stratégique, regroupera la masse critique opérationnelle, permettra une utilisation optimale des locaux, assurera une meilleure supervision et améliorera le travail d’équipe pour les enquêteurs et les patrouilleurs.

La nouvelle centrale de police consiste en un bâtiment de cinq étages d’environ 14 500 m2. Elle disposera d’un stationnement intérieur tempéré pour les véhicules du Service de police, et accueillera la majorité du personnel dédié à la surveillance du territoire, en plus des différentes unités qui seront dorénavant toutes sous un même toit.

Le communiqué

Fiche technique et illustration

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Institutionnel.

Pour une densification respectueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mai 2021 1 commentaire

Québec, le 18 mai 2021- Les démolitions de maisons sur le territoire de la Ville de Québec se multiplient à tel point que l’on peut maintenant parler d’un phénomène. Dans un seul quadrilatère de l’arrondissement de Sillery-Sainte-Foy, le comité pour une densification respectueuse a dénombré 53 maisons démolies et deux (2) nouveaux permis de démolition ont récemment été accordés. De ces maisons, certaines sont inscrites au Répertoire du patrimoine bâti de la Ville de Québec, comme celle de la rue Oak de l’architecte Edward Black Staveley.

En plus d’une perte de patrimoine bâti, toutes ces démolitions entraînent une quantité déplorable de déchets sans compter l’abattage d’arbres matures faisant toute la beauté et la richesse de leur environnement, et ce, afin de permettre, dans bien des cas, la construction de maisons hors proportion, lorsque comparée à leurs voisines.

À chaque fois qu’une nouvelle pancarte à vendre apparaît, les résidents des maisons avoisinantes craignent maintenant le pire. Une maison récemment mise sur le marché et située dans une section de la rue Brûlart formant un ensemble architectural cohérent encore intact sera-t-elle la prochaine à tomber sous le pic des démolisseurs? Lorsque plus de 75% de la valeur foncière de la propriété est accordée au terrain, la Ville encourage indirectement sa probable démolition.

Voyant leur quartier se détériorer à une vitesse impressionnante, des citoyens se mobilisent pour faire cesser ce saccage. Le Comité pour une densification respectueuse vient de lancer une pétition dont le libellé est joint en annexe.

Rappelons que le Comité pour une densification respectueuse (CDR) désire préserver et améliorer la qualité de vie des citoyens de la Ville en favorisant une densification en harmonie avec le patrimoine arboricole et bâti existants.

Le site internet de l’organisme

Voir aussi : Étalement urbain, Densification.

Un tunnel guidé par l’intuition plutôt que par la «science»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mai 2021 27 commentaires

François Bourque
Le Soleil

Depuis les premières promesses de troisième lien, on avait attendu en vain les avis scientifiques, études ou données probantes pouvant justifier un projet d’une telle ampleur.
D’une annonce à l’autre, on se disait que ça allait finir par venir.

Qu’on ne pouvait pas s’engager dans une aventure aussi importante sans des bases solides.

Mais chaque fois, y compris lors de l’annonce que ce serait un tunnel, puis que ce tunnel irait de centre-ville à centre-ville, on est resté sur notre appétit.

Nous voici aujourd’hui à parler de la forme du tunnel, de ses accès, du coût préliminaire et de l’emplacement probable de la première pelletée de terre, mais toujours pas de chiffres, d’études ou d’arguments étoffés.

À part peut-être celui de la sécurité publique. S’il arrivait malheur à un des ponts actuels, on voudrait avoir avoir une solution de rechange. Ne serait-ce que pour la circulation des véhicules d’urgence.

Pour le reste, il ne suffit pas de marteler que le projet est nécessaire. Il faut pouvoir en convaincre avec un minimum de science.

L’argument du tout premier jour, celui voulant qu’un nouveau lien va soulager la congestion sur les ponts, repose toujours sur une base statistique fragile.

Le Ministère des transports a mené ses propres «modélisations» sur l’achalandage. Je me promets d’examiner ces projections dès que je mets la main dessus, mais il reste une réalité incontournable : la grande majorité des utilisateurs actuels des ponts à l’heure de pointe du matin habitent dans l’ouest de Lévis et leur lieu de destination (études, travail, magasinage) est dans l’ouest du territoire de Québec.

Ceux-là n’ont pas d’intérêt à un détour par un tunnel centre-ville à centre-ville, que ce soit en en voiture ou en transport en commun.

Cela dit, il est évident qu’une trajectoire centre-ville à centre-ville a de meilleures chances d’attirer qu’un lien excentrique à l’Est comme il fut d’abord envisagé.

Pas de chiffres sur le nombre de véhicules ou de camions en transit du Saguenay ou de la Côte-Nord à destination du Bas-Saint-Laurent. On continue pourtant de faire valoir cet argument pour justifier le troisième lien.

Le gouvernement n’a pas tenu compte dans ses simulations de la hausse du télétravail induit par la pandémie. Il fait le pari que la circulation va vite revenir à son niveau d’avant et rappelle que la tendance lourde est à l’augmentation du parc de voitures.

C’est vraisemblable, mais il aurait été utile d’étoffer cette intuition avec des chiffres.

Le premier ministre Legault a sans doute raison de croire que le tunnel Québec-Lévis va «transformer le visage de la Capitale-Nationale», mais est-on si certain que ce sera pour le mieux?

Une des grandes appréhensions soulevée par le projet de tunnel est celui de l’étalement urbain.

Tous les gouvernements et partis politiques disent vouloir le contrer, mais dans les faits, les rouleaux compresseurs continuent d’écraser de l’asphalte de plus en plus loin des pôles d’emplois et des services publics.

L’entrée du tunnel est prévue à la lisière des terres agricoles de Lévis.

Pas question de développer en dehors du «périmètre d’urbanisation» assure le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.

«On va travailler avec les différents acteurs pour s’assurer qu’il n’y a pas d’étalement urbain», de renchérir le ministre des Transports François Bonnardel.

Québec a un «grand territoire» et «il y a encore beaucoup de place pour du développement», de se réjouir le premier ministre François Legault.

On prend note, mais on sait aussi l’effet qu’a eu le pont Pierre-Laporte sur le développement de la rive Sud et de la Beauce.

Un tunnel va nécessairement accroître la pression sur les terres agricoles au cours des décennies à venir. Ceux qui promettent aujourd’hui que ça n’arrivera pas ne seront plus là demain et le jour d’après pour tenir le fort.

Le gouvernement de la CAQ ne s’en cache d’ailleurs pas. Un des objectifs de ce tunnel est de stimuler le développement économique dans l’est du territoire.

On veut ainsi corriger «l’erreur» d’avoir placé le pont Laporte à côté du pont de Québec, plutôt que dans l’est.

J’ai compris qu’il n’y a pas eu d’étude pour mesurer l’impact possible du tunnel sur l’étalement urbain.

Pas d’étude non plus sur le développement économique dans l’Est-du-Québec qu’on continue d’associer à un tunnel Québec-Lévis.

J’avais cité dans une précédente chronique une étude du chercheur Mario Polèse de l’INRS. Il y démontrait que de nouvelles autoroutes vers de petites localités favorisent la décentralisation d’industries qui iront s’installer là où le terrain est le moins cher.

Inversement, l’autoroute favorisait la centralisation des commerces. Des citoyens de la lointaine périphérie préféraient alors venir faire leurs achats en ville, là où il y a plus de choix, plutôt que dans leur voisinage.

Si on souhaite encourager le développement vers Bellechasse, Montmagny et vers l’Est, ce serait bien de préciser ce qu’on veut au juste. Et ce qu’on ne veut pas. Cela suggère un minimum d’analyses qui n’ont pas été menées.

Le gouvernement Legault a choisi pour sa présentation publique d’amalgamer le projet de tunnel à trois autres projets de transport en commun : tramway, voies réservées vers les couronnes de Québec et lien avec la Rive-Sud.

Le résultat est plutôt impressionnant. Il faut saluer ici la cohérence et la vision d’ensemble.

Tous les citoyens de la grande région de Québec auront accès à une meilleure offre de transport en commun.

Cela jette aussi les bases d’une éventuelle intégration complète des réseaux de transport des deux rives. Ce serait logique, non?

Beaucoup de détails restent cependant à attacher. Sur les sorties de tunnel côté nord, notamment.

Le gouvernement a été à l’écoute de la ville et a accepté de repousser la sortie de tunnel jusqu’à ExpoCité plutôt qu’au coeur de St-Roch. C’est heureux. Cela va permettre de transformer la portion sud de l’autoroute actuelle en boulevard urbain et la qualité de vie au centre-ville y gagnera.

C’est une bonification importante et essentielle du projet.

Le MTQ vient cependant de sortir un lapin du chapeau en ajoutant une connexion entre le tunnel et l’autoroute Dufferin-Montmorency.

Des automobilistes s’en serviront pour revenir ensuite vers le centre-ville, ce qui ajoutera une circulation de transit et de nouveaux bouchons peut-être.

Si l’objectif est vraiment de convaincre les citoyens de prendre le transport en commun, pourquoi cet accès?

Cela va à contre-courant de la tendance qui veut qu’on fasse disparaître les infrastructures autoroutières des centre-ville plutôt qu’en ajouter.

En fait c’est toute l’autoroute sous-fluviale que les groupes environnementaux contestent. Ils estiment qu’elle va favoriser l’étalement urbain et à terme, ajouter aux problèmes de congestion plutôt que les résoudre. Ces groupes s’appuient sur des recherches et analyses scientifiques.

***

Pendant ce temps, le même MTQ chipote avec la connexion de transport en commun à Lévis pour sauver un peu l’argent.

La logique voudrait qu’il y ait une une station de correspondance au campus de Desjardins. Les voyageurs arrivant par autobus sur le boulevard Guillaume-Couture pourraient y faire une connexion directe avec la ligne d’autobus du tunnel.

Cela impliquerait de creuser un puits d’accès sous la station et d’y installer un ascenseur.

Trop cher, a-t-on jugé. On va à la place imposer aux voyageurs de Guillaume-Couture un détour jusqu’à l’autoroute 20 pour pouvoir accéder au lien sous-fluvial.

Ce n’est pas en compliquant la vie au transport en commun qu’on va convaincre les citoyens de le prendre.

Je sais qu’il faut une limite quelque part, mais on parle ici d’un projet qui va coûter certainement 10 milliards$ et qu’on veut pour 100 ans. Pourquoi niaiser pour une station?

***

La CAQ tient pour acquis que les citoyens de la région de Québec ont voté pour elle à cause de sa promesse d’un troisième lien.

Elle semble croire que cela la dispense de démontrer en quoi ce lien est si nécessaire à l’essor économique de la région et à la lutte à la congestion des heures de pointe sur les ponts.

On comprend que la CAQ souhaite tenir sa promesse électorale.

Mais il y a aussi des citoyens qui ont voté CAQ malgré la promesse du troisième lien. Ils voulaient se débarrasser des libéraux et ont fait le pari que le projet ne résisterait pas à l’analyse des coûts, des impacts et du gros bon sens. Ceux-là et d’autres, aimeraient une meilleure démonstration du «pourquoi» d’arriver au «quoi», au «comment» et aux dessins d’artistes.

L’article

La pétition contre le troisième lien

Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Le tunnel Québec-Lévis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mai 2021 34 commentaires

https://youtu.be/uMkR5uYxH3g

Le site internet du Réseau express de la Capitale

Un extrait du site:

Combien coûtera la construction du tunnel Québec-Lévis?
La construction du tunnel Québec-Lévis est estimée entre 6 G$ et 7 G$. Ces sommes seront financées sur un horizon de 10 ans. Comme dans tous les projets majeurs d’infrastructure, ce n’est toutefois qu’à l’étape du dossier d’affaires, prévue en 2025, qu’il sera possible de préciser les frais connexes. Actuellement, ces frais, qui incluent les coûts d’emprunt, les coûts d’acquisition et la provision pour risques, dépendent d’un grand nombre de facteurs, comme le niveau de la participation financière du gouvernement fédéral et l’analyse de risques, et ils sont associés à une grande marge d’incertitude. Ces frais connexes, qui s’ajouteront en 2025, devraient se situer entre 10 % et 35 % des coûts de construction du projet

D’autres informations dans le journal Le Soleil. Un extrait: « Durée des travaux: Une dizaine d’années à partir des travaux préparatoires qui débuteront en 2022. Début du creusage par un tunnelier prévu en 2027 et la mise en service estimée à 2032. Débit de circulation: Entre 50 000 et 54 000 véhicules estimés par jour emprunteront le tunnel. Un autobus aux trois à cinq minutes y passera dans chaque direction, mais aucun chiffre sur l’achaladange du transport en commun ne peut être dévoilé. Les chiffres restent à «raffiner» ».

Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

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