Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le tramway de Québec : Démarche de participation publique concernant la portion du tracé du tramway située entre Saint-Roch et D’Estimauville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2021 8 commentaires

Québec, le 4 mai 2021 – La semaine dernière, la Ville de Québec a précisé les détails de la nouvelle portion du tracé du tramway qui sera déployée entre le Pôle de Saint-Roch et le Pôle D’Estimauville. En empruntant l’axe du chemin de la Canardière, ce lien direct offrira le meilleur temps de déplacement pour les usagers provenant de l’est. Cet axe permet également la desserte de grands générateurs de déplacement comme le Cégep Limoilou, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, l’Écoquartier D’Estimauville, des édifices fédéraux, la CNESST ainsi que la Zone d’innovation du Littoral Est (ZILE).

Options au tracé et localisation potentielle de certaines stations

Dans le secteur du Vieux-Limoilou, deux options de tracé sont envisagées pour que le tramway puisse rejoindre le chemin de la Canardière, soit la 3e Avenue ou la 4e Avenue. Les citoyens et les commerçants du secteur auront l’occasion de faire valoir leurs idées et leurs points de vue sur ces deux options ainsi que sur la localisation de certaines stations dans le Vieux-Limoilou et dans le secteur de Maizerets. Pour ce faire, des séances virtuelles d’information et d’échanges auront lieu la semaine prochaine. Les citoyens et les commerçants peuvent donc s’inscrire dès maintenant à la rencontre qui les concerne. De plus, un processus de cueillette de commentaires et de suggestions sur la même plateforme sera mis en ligne entre le 14 et le 28 mai afin de compléter la démarche.

Comme partout ailleurs sur le tracé, l’insertion du tramway générera des bénéfices permanents majeurs pour les quartiers du Vieux-Limoilou et de Maizerets. Les citoyens et les commerçants sont donc invités à profiter de l’occasion pour se prononcer sur divers éléments et ainsi faire partie de l’équation gagnante pour soutenir la conception de cette nouvelle portion du projet.

D’autres informations

Inscriptions obligatoires afin de participer aux consultations

Consultations virtuelles:

Citoyens du Vieux-Limoilou : Mardi 11 mai 2021 à 19 h
Citoyens de Maizerets : Jeudi 13 mai 2021 à 19 h
Commerçants du Vieux-Limoilou et de Maizerets : Mercredi 12 mai 2021 à 14 h
QUESTIONNAIRE EN LIGNE Disponible entre le 14 et le 28 mai 2021.

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le miracle québécois expliqué

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2021 2 commentaires

Jean-Philippe Décarie
La Presse

Depuis 25 ans maintenant, l’économie de la ville de Québec s’est résolument transformée grâce à l’essor soutenu d’entreprises du secteur privé, principalement de haute technologie, qui a insufflé à la ville un dynamisme jamais vu ici et inégalé au pays. Québec était la municipalité qui affichait le plus bas taux de chômage au Canada avant la pandémie, et elle a repris le premier rang des villes canadiennes avec un taux de sans-emploi de 4,9 % en mars dernier. Le maire Régis Labeaume nous explique le miracle québécois.

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Le souffle de la nouvelle économie à Québec

Voir aussi : Commercial, Industriel, Institutionnel, Québec La cité, Technologie.

Quand y aura-t-il des habitations sur ce terrain malpropre aux portes du Vieux-Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2021 3 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Faisons un petit accroc au thème de cette série. Plutôt que de nous attarder au chevet d’un bâtiment négligé, portons notre attention sur un terrain. Malpropre, ayant des fréquentations troubles, le lot en question a longtemps été réservé pour un mégaprojet immobilier qui s’est échoué.

Aujourd’hui, un promoteur veut donner de l’oxygène au site délaissé, le ranimer avec un investissement résidentiel de taille. La Ville, elle, est favorable. Mais le plan proposé ne convient pas au ministère de la Culture qui le trouve trop ambitieux. Il y a blocage.

Tandis que les années s’égrainent, les détritus s’accumulent sur la parcelle à l’abandon qui a vu pousser puis s’effondrer de nombreux bâtiments depuis les années 1700.

Et, la nuit, des âmes égarées y jettent l’ancre… au grand dam de voisins qui voudraient que, enfin, des résidents permanents s’installent.

Alors, ce terrain longiligne de la rue De Saint-Vallier Est, à l’ombre de la côte Dinan et de l’Hôtel-Dieu du Vieux-Québec, combien de temps encore restera-t-il couvert de béton, de gravier et de poubelles?

Almincar Rodriguez est lecteur du Soleil. Récemment, un article de notre série «Ces bâtiments négligés» a attiré son attention : «Un entrepreneur promet d’éliminer les “verrues” de la rue Saint-Paul».

«Après en avoir pris connaissance, j’ai décidé de vous écrire pour vous suggérer d’écrire un article dont le titre pourrait bien être : «La plus grosse verrue du Vieux-Québec».

M. Rodriguez est chargé d’enseignement à la Faculté des sciences de l’administration à l’Université Laval. Voilà 17 ans qu’il habite une copropriété du 281, rue Saint-Paul. On dénombre 4 commerces et 42 logements dans le bâtiment dont une des façades s’élève sur la rue De Saint-Vallier Est.

M. Rodriguez est président du conseil d’administration de la copropriété. Lui et ses voisins n’en peuvent plus de vivre à côté d’un terrain jonché de sacs, de matelas, de bouteilles. Terrain peuplé par la faune urbaine.

À l’occasion de notre visite sur place, il a tenu à nous guider pour un grand tour du lot. Vous apercevez un ancien campement au bout, des graffitis sur votre droite, une clôture percée par ceux qui dorment sous la côte Dinan, des sacs accrochés aux branches… «Des cochonneries qui sont là, qui traînent. Personne ne ramasse ça. […] Les gens viennent s’installer là pendant l’été. Les policiers ne peuvent pas faire de miracles.»

«Ça, c’est en plein dans le Vieux-Québec. Une verrue comme ça ici, ça n’a pas d’allure.»

Le citoyen demande à la Ville et au propriétaire privé du terrain de bouger, d’entreprendre la revitalisation. Au moins de verdir : «Pourquoi on ne construit pas un parc?»

(…)

Le propriétaire dit qu’il est prêt construire. Il a dessiné un bâtiment de 50 copropriétés réparties sur 4 étages pour le lot de la rue De Saint-Vallier Est.

Ce propriétaire, c’est Synchro Immobilier. Au téléphone, le président de l’entreprise familiale, George Blouin : «Nous, on est près a aller de l’avant avec un projet que la Ville et la Commission d’urbanisme ont accepté.»

Sauf qu’il lui faut obtenir l’accord du gouvernement, le terrain se trouvant dans le Site patrimonial du Vieux-Québec reconnu par l’UNESCO.

«Une demande d’autorisation a été déposée au ministère de la Culture pour la construction d’un immeuble à condominium sur ce site en juillet 2017», indique au Soleil Émilie Mercier, de l’équipe des relations médias. «À la suite de nombreux échanges avec le requérant, le Ministère a refusé la demande en novembre 2020.»

Qu’est-ce qui accroche? La vue. Le ministère ne veut pas que le futur immeuble change la vue que les marcheurs du port ont en regardant vers l’Hôtel-Dieu, vers les fortifications du Vieux-Québec. Ni la vue dans l’autre sens, à partir de la côte du Palais vers le port.

«Le Ministère considère que la nouvelle construction ne devrait pas avoir de répercussions négatives sur les perspectives visuelles en direction de la Basse-Ville et de la Haute-Ville.»

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo, Patrimoine et lieux historiques.

Desserte des banlieues: des experts sont sceptiques quant au projet de voies réservées de la CAQ

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2021 5 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Fort sceptiques face à l’intention du gouvernement caquiste d’ajouter plus de 100 km de voies réservées sur les autoroutes et les routes de Québec, des experts en mobilité estiment que ce projet de 844 millions $ obéit d’abord et avant tout à des considérations «politiques».

C’est ce qui ressort d’échanges avec trois spécialistes interrogés par Le Journal à la suite de la publication de grandes lignes du projet du ministère des Transports pour la desserte des banlieues éloignées de Québec.

Il y a quelques jours, nous apprenions que de nombreuses voies réservées seront ajoutées sur quatre autoroutes qui ceinturent Québec et sur quelques artères du réseau municipal. «C’est clair qu’il s’agit d’un élargissement d’autoroute qui va contribuer à augmenter la circulation et donc la congestion, puisque ces élargissements augmentent l’offre de mobilité […] Cela va inévitablement aussi contribuer à l’étalement urbain», a affirmé Marie-Hélène Vandersmissen, directrice du département de géographie à l’Université Laval (UL).

Soutenant que «la solution idéale du point de vue transport et aménagement du territoire aurait sans doute été d’aménager les voies réservées à même les voies actuelles», cette dernière a qualifié la solution retenue de «politique».

«Tout le monde y trouvera son compte : les automobilistes ne perdent pas de voie autoroutière, au contraire, ils en gagnent une hors heure de pointe, a-t-elle avancé. Et les ménages qui recherchent une alternative à l’auto auront accès à un transport en commun relativement rapide pendant les heures de pointe.»

«La charrue avant les bœufs»

De son côté, Fanny Tremblay-Racicot, professeure adjointe à l’École nationale d’administration publique (ENAP) et spécialiste en transport urbain, juge «qu’on met la charrue avant les bœufs» dans ce dossier.
«On annonce des voies réservées, alors qu’il n’y a même pas de service de transport collectif sur ces corridors-là, a-t-elle fait valoir. Pour intervenir en banlieue, on n’est pas obligé d’élargir les voies.»
D’après elle, «on a annoncé le tramway qui dessert uniquement les secteurs des premières banlieues. Puis là, pour contenter cet électorat-là [des banlieues éloignées], on leur dit qu’il y a quelque chose pour vous aussi».

Ne pas « déplaire »

Pour Jean Dubé, professeur à l’UL, «c’est un peu contradictoire. On souhaite donner plus de place à la voiture, mais on se sert du transport en commun pour le faire». Ce dernier estime «qu’en développant le transport en commun et les autoroutes, on cherche probablement à ne pas déplaire à grand monde».

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

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