Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec: les six bêtes noires du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mars 2021 21 commentaires

Marc Simard
Québec
Points de vue
Le Soleil

Ainsi, selon ce qui a été publié dans les médias sur le projet de tramway à Québec depuis quelques semaines, la source principale du blocage gouvernemental à l’encontre de celui-ci résiderait dans l’opposition des six députés caquistes de la Capitale-Nationale. Ceux-ci sont, par ordre alphabétique: Mario Asselin (Vanier-Les Rivières), Joëlle Boutin (Jean-Talon), Éric Caire (La Peltrie), Geneviève Guilbault (Louis-Hébert), Jonatan Julien (Charlesbourg) et Sylvain Lévesque (Chauveau).

Nous avons donc affaire ici à six individus, élus députés à la faveur de la vague caquiste de 2018, qui ont décidé, pour des motifs qui restent encore à éclaircir et qui sont pour l’heure masqués derrière l’expression «mieux desservir les banlieues», de démolir un projet de réseau de transport structurant sur lequel des spécialistes en transports publics et des institutions de la région travaillent depuis une vingtaine d’années. Pourtant, aucun d’entre eux n’a de réalisations exceptionnelles à son crédit et aucun ne possède la moindre expertise dans ce domaine.

Pour mémoire, écrémons leurs CV respectifs: Mario Asselin détient un bac en sciences de l’activité physique et un certificat en pédagogie et s’est surtout fait connaître pour son travail dans les médias; Joëlle Boutin a un bac en économie et politique et une maîtrise en administration publique et a œuvré principalement en marketing; Éric Caire est un programmeur-analyste dont la carrière est essentiellement politique; Geneviève Guilbault a une formation en communications (bac et maîtrise) et a travaillé dans ce domaine; Jonatan Julien est comptable, il détient une maîtrise en administration publique et il s’est fait connaître comme conseiller municipal; enfin, Sylvain Lévesque a un bac en sciences sociales et un certificat en droit, et une expérience professionnelle limitée au domaine de l’emploi.

À quel titre donc ces six individus, nonobstant leurs fonctions de députés, peuvent-ils s’ériger en spécialistes du transport en commun, renverser un processus fondé sur des études scientifiques et jeter bas un projet qui a l’appui d’une majorité de la population (56% à la mi-février 2021 et plus de 60% dans les quartiers centraux)?

On est donc en droit de se demander ce qui anime la demi-douzaine de députés caquistes de la Capitale-Nationale dans cette opposition forcenée au tramway: manque de vision ou d’envergure? Conscience écologique anémique? Peur des roitelets des radios privées? Patronage électoral? Petites vengeances? Toutes ces hypothèses ont sans doute un fondement de vérité, mais aucun de ces motifs ou de ces carences ne saurait justifier le sabordage d’un projet écologique qui, de surcroît, contribuera à la nécessaire relance de l’économie dans la Capitale-Nationale au sortir de la pandémie.

Présumément élus pour défendre et promouvoir les intérêts de la Capitale-Nationale dans le caucus caquiste, ces tristes sires la rabaissent et lui nuisent.

On ne doit pas oublier que le projet de transport en commun actuel façonnera l’image de la Ville et aura une grande influence sur la qualité de la vie à Québec pour plusieurs décennies. Pour ces raisons, il ne peut être laissé entre les mains d’amateurs motivés par la joute électorale.

On s’interroge aussi sur la petitesse déplorable des élus de la CAQ qui n’ont pas daigné inviter dans leur forum les députés Catherine Dorion (Taschereau) et Sol Zanetti (Jean-Lesage) afin d’entendre leurs opinions de députés de Québec favorables au tramway.

Pour les citoyens de Québec et pour la santé de la planète, ce blocage partisan et électoraliste est une calamité qui démontre le peu de respect du gouvernement Legault pour les premiers et son manque de sensibilité pour l’écologie. Il est à espérer que les noms des six députés caquistes qui œuvrent à torpiller le tramway soient inscrits dans le grand livre de l’infamie et que les électeurs de Québec se souviennent de leur vilenie lors des élections de 2022.

Le texte

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Un parc urbain de 2 millions$ à la Baie de Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mars 2021 3 commentaires

Judith Desmeules
Le Soleil

Le Port de Québec dévoile le concept de son futur parc urbain dans le secteur de la Baie de Beauport, qui représente un investissement de plus de 2 millions $. Il prévoit planter des «centaines d’arbres».
«Ça mijote depuis quelques années dans notre marmite. On l’a connecté à Laurentia et on est prêts à le présenter», indique le président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec Mario Girard, en entrevue avec Le Soleil.

Le parc doit évoluer avec le développement du projet Laurentia et verra donc le jour en 2024.

Ce désir de créer cet espace vert fait partie des engagements pris par le Port de Québec dans son plan d’action de développement durable 2017-2022. Grâce au projet Laurentia, la réalisation du parc urbain est accélérée et bonifiée.

«L’endroit où on veut faire le parc, c’est un endroit qui est sablonneux. Ça prend de la terre pour planter des arbres. Avec Laurentia, on a beaucoup d’excédents de terre. Au lieu d’aller porter cet excédent en camion ailleurs, on l’utilise pour accélérer le développement du parc urbain qui a besoin de beaucoup de terre fine», explique M. Girard.

Le Port aménagera de nouveaux espaces récréatifs et plantera des centaines d’arbres et arbustes. Il rendra verts quelque quatre hectares de terrain de la zone récréotouristique, ce qui représente une superficie égale à cinq terrains de soccer.

L’annonce vient d’ailleurs s’ajouter au projet de réaménagement de la baie de Beauport annoncé en juin 2020.

Avec le parc urbain, le Port propose un aménagement de plusieurs secteurs végétalisés par des espèces indigènes de la forêt boréale, la prairie fleurie et un boisé à arbres feuillus.

«L’objectif, c’est un parc accessible, on veut que ça soit une promenade diversifiée qui met en évidence les différents milieux naturels. Ça va être très éducatif aussi, une belle expérience avec la plage de la baie et la forêt, ça va plaire à tout le monde», soulève M. Girard.

Cette combinaison de différents milieux naturels permettra aussi de développer la biodiversité écosystémique en créant de nouveaux habitats pour la faune de Québec, précise-t-on dans le communiqué dont Le Soleil a obtenu copie jeudi.

Contribuer à une meilleure qualité de l’air

L’annonce du projet ne vient pas sans rappeler la controverse qui entoure le projet Laurentia. Mario Girard continue de défendre le terminal de conteneurs, il juge que ce parc urbain est un autre avantage qui se dessine.

«La grande majorité comprend qu’on fait des développements, on avance. Ils ont bien lu les détails du projet. Il y a d’autres choses qui s’en viennent dans les prochaines semaines. Tout ça pour diminuer l’empreinte des terminaux portuaires», soutient-il.

Le projet Laurentia prévoit entre autres un sol asphalté du secteur, ce qui entrainera des «ilots de chaleur», note M. Girard.

«Avoir un parc à proximité vient régler ce problème de chaleur», explique le pdg de l’Administration portuaire.

«Pour améliorer la qualité de l’air dans Limoilou, l’une des suggestions était de planter des arbres. On vient aussi faire notre part de ce côté-là, en plus de venir contribuer à la carboneutralité du projet Laurentia», ajoute-t-il.

Rappelons que le projet Laurentia veut faire du port de Québec le terminal de conteneurs en eau profonde avec des caractéristiques environnementales se voulant les plus vertes en Amérique du Nord. Il voit le jour grâce à un investissement conjoint de 775 M$.

«Avec la baie de Beauport tout juste à côté du parc, ça va être un endroit pas mal intéressant. Ça va être encore plus populaire et c’est ce qu’on veut. On est fiers de ce secteur-là. D’autres vont nous envier, même à l’international, c’est assez unique», termine Mario Girard.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Parc.

Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec – Février 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mars 2021 Commentaires fermés sur Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec – Février 2021

Source: JLR Solutions

Voir aussi : Condo, Résidentiel.

L’idée du 3e lien à l’est n’est pas morte

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2021 11 commentaires

Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 3 mars 2021

Un nouveau comité composé d’acteurs économiques de la région de Bellechasse milite pour un retour au tracé initial – à l’est – du futur troisième lien entre Québec et Lévis.

« Outre les chicanes entre les villes de Québec et de Lévis, on n’entend jamais l’opinion des régions dans ce dossier-là. C’est comme si notre opinion n’était pas importante », a regretté Michel Bonneau en entrevue avec Le Journal. Cet ancien maire de Saint-Anselme, entre 2005 et 2017, agit comme porte-parole de « Bellechasse 3e lien », un organisme dont fait partie la Chambre de commerce Bellechasse-Etchemins.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Ville de Québec: blogue #Accentlocal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2021 Commentaires fermés sur Ville de Québec: blogue #Accentlocal

Le blogue

Voir aussi : Québec La cité.

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