Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Début des achats de terrains sur le futur parcours du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 février 2021 Commentaires fermés sur Début des achats de terrains sur le futur parcours du tramway

Source : Jean-Luc Lavallée, Le Journal de Québec, le 5 février 2021

La Ville de Québec vient de conclure deux transactions, de gré à gré, pour acheter ses premières bandes de terrain le long du tracé du futur tramway, sur la 1re Avenue dans Limoilou.

Le processus d’acquisition – ou d’expropriation si le propriétaire ne s’entend pas avec la Ville – est officiellement lancé.

La Ville va débourser près de 90 000 $ pour les deux premiers bouts de terrain, soit trois à quatre fois plus que leur valeur inscrite au rôle d’évaluation municipale.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport, Urbanisme.

Quelles banlieues la CAQ veut-elle servir?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 février 2021 41 commentaires

François Bourque
Le Soleil

Mais quelles sont ces banlieues que le gouvernement Legault trouve mal servies par le projet de transport de Québec ?
Celles des bungalows de l’après-guerre, des quartiers-dortoirs et des premiers centres d’achat?

Celles qui ont suivi dans la seconde «couronne», accrochées aux autoroutes? Celles des années 70 de l’après Pont Laporte sur la Rive Sud?

Les nouvelles banlieues du nord, de la côté de Beaupré à Portneuf, de plus en plus loin de la ville historique mais toujours dans sa zone d’attraction?

Il faudrait comprendre ce que veut dire le premier ministre Legault quand il parle de mieux desservir les banlieues.

Je suis comme vous, un peu perdu. Beaucoup même. Peut-être monsieur Legault l’est-il aussi tant sa posture est difficile à suivre.

Si on résume, le gouvernement a pris prétexte de l’abandon des «trambus» pour suspendre son appui au projet. Il reproche à Québec d’avoir largué les banlieues au profit du seul tramway.

Le gouvernement perçoit que dans le projet de 3,3 milliards $, il n’y en a plus que 200 M$ qui iront à l’amélioration du service dans les banlieues, alors qu’il y en avait un milliard $ avec les trambus.

Cette petite logique comptable, qu’on vient de découvrir dans la récente intervention du premier ministre Legault à l’Assemblée nationale, repose sur plusieurs prémisses inexactes.

L’argumentaire ne tient pas la route.

Voici pourquoi.

1- Le projet initial prévoyait deux lignes trambus, une première entre d’Estimauville et Sainte-Foy (via Charest) et une autre, très courte, entre St-Roch et Expo-Cité.

Ces trambus (autobus articulés de forte capacité) auraient roulé à une fréquence rapide dans des corridors réservés exclusifs et sécurisés comparables à ceux du tramway, d’où leur coût élevé.

On peut plaider que d’Estimauville est un quartier de banlieue. Ou l’a été jusqu’à tout récemment.

Mais peut-on sérieusement soutenir qu’un trambus à travers Limoilou, St-Roch, St-Sauveur et St-Malo pour rallier l’Université Laval était une desserte de banlieue?

2- Le service dans les corridors de trambus n’a pas été abandonné. Les trambus ont simplement été remplacés par des Métrobus. Ceux-ci vont offrir un bon niveau de service, pour peu qu’on leur donne priorité sur les voies publiques.

Ce ne sera peut-être pas aussi performant qu’un tramway ou un trambus. Mais assez pour répondre aux besoins de déplacements actuels dans ces corridors.

Sans compter que plusieurs de ces quartiers seront aussi desservis par le tramway (St-Roch, Limoilou, Université Laval, etc).

3- Opposer le milliard $ du trambus aux 200 M $ pour desservir les banlieues est démagogique. C’est aussi un faux débat.

L’important pour le citoyen, ce n’est pas que les pouvoirs publics dépensent un milliard $ dans les corridors de trambus. L’important, c’est d’avoir accès à un service de transport public efficace. Dans les corridors de trambus comme ailleurs.

Le débat comptable soulevé par M. Legault semble tenir davantage de préoccupations politiques partisanes que d’un réel souci d’offrir un meilleur service.

4- Le RTC a présenté au début de l’été 2020 un plan d’ajout de plusieurs nouvelles lignes Métrobus vers les quartiers périphériques.

Ce plan prévoit aussi de nouvelles voies réservées ainsi que de nouveaux stationnements incitatifs. Avec ce plan, les banlieues n’auront jamais été autant desservies.

Les budgets d’immobilisation et d’opération de ces nouveaux services ne viendront pas du budget du tramway. Et alors? Vous y voyez un problème ?

L’argent viendra de la ville, du gouvernement et (un peu) des usagers, comme pour tout projet de transport public. Que cela passe par l’enveloppe du tramway ou pas importe peu.

L’important, c’est d’offrir un service assez attrayant pour que les citoyens puissent avoir le goût de le choisir, plutôt que d’être contraints à prendre l’auto dans le trafic.

5- Le RTC vient de confirmer il y a quelques jours l’ajout d’un nouveau service de transport en commun à demande (Flexibus) qui sera déployé principalement dans la périphérie. Une sorte de taxibus.

Il reste à en négocier les contours, notamment avec le syndicat des chauffeurs. Mais il s’agit là aussi d’une amélioration de l’offre de service en banlieue.

Ça ne viendra pas non plus du budget du tramway, mais qu’est-ce ça change?

(…)

Mais la question demeure.

Quelles sont ces banlieues que le gouvernement de la CAQ dit vouloir mieux servir? Celles des familles? Celles des navetteurs? Celles des quartiers déjà densifiés ou à développer?

Ou celles des députés de la CAQ tannés d’entendre leurs citoyens grogner contre le tramway?

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport en commun.

François Legault dénonce un tramway à 3,1 milliards « au centre-ville »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2021 45 commentaires

Jonathan Lavoie
Radio-Canada

Le premier ministre François Legault a livré le fond de sa pensée sur le réseau structurant de transport en commun de Québec à la période de questions. « 3,1 milliards pour le tramway au centre-ville et un petit 200 millions pour les banlieues, nous, ça ne fait pas notre affaire », a-t-il lancé au Salon bleu face aux questions répétées de la chef de l’opposition officielle.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, a renchéri le premier ministre. Le projet original qu’on avait accepté prévoyait un milliard pour la desserte des banlieues. Maintenant, le nouveau projet prévoit seulement 200 millions.

Il soutient que ce sont l’explosion des coûts du tramway et le retrait des lignes de trambus qui ont forcé son gouvernement à retirer son appui au projet et à reprendre les discussions avec la Ville de Québec.

Le maire de Québec est revenu à la charge avec un nouveau projet , insiste le premier ministre parlant d’un tramway au centre-ville au sujet du tracé qui s’étend du secteur Chaudière à Cap-Rouge jusqu’à la 76e rue à Charlesbourg.

« De passer d’un milliard pour les banlieues à 200 millions pour les banlieues, nous, ça nous inquiète. Ça nous inquiète donc on poursuit les discussions avec la Ville de Québec ». François Legault, premier ministre du Québec

Après avoir laissé miroiter que des annonces s’en venaient pour le tramway et le 3e lien à Québec au cours de la dernière année, la CAQ n’avance plus désormais aucun échéancier pour ces deux projets d’infrastructures majeurs.

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Labeaume répète que son plan pour desservir les banlieues est «complet» Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: « «On a un plan complet qui est le tramway, la couronne périphérique et le transport à la demande, qui, en passant, va faire un tabac. Notre plan est là. Il est complet, pensé et réfléchi depuis des années», a soutenu le maire jeudi matin, en marge d’un point de presse.

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport en commun.

Baisse de la limite de vitesse à 30 km/h pour un grand nombre de rues

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2021 5 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 4 février 2021

Les gens de Québec devront réduire considérablement leur vitesse en voiture cette année : la grande majorité des rues passeront à 30 km/h, alors que la plupart sont en ce moment à 50 km/h. Un «changement majeur», selon le maire, qui assure que les citoyens sont prêts.

Actuellement, 81 % des rues de la capitale sont limitées à 50 km/h. Cette proportion sera grandement réduite d’ici la fin de l’année. Avec l’implantation de la Stratégie de sécurité routière, d’ici en décembre, seulement 25 % des rues permettront une vitesse maximale de 50 km/h.

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Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Transport.

Tramway: la CAQ en veut plus pour les banlieues

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2021 12 commentaires

Marc-André Gagnon
Journal de Québec

Le gouvernement Legault a de bonnes raisons de croire que l’abandon du trambus et de plusieurs kilomètres d’infrastructures dédiées en banlieue affectera négativement l’achalandage du tramway.

C’est ce qui explique pourquoi le gouvernement tarde encore à donner le feu vert attendu avec impatience par le maire de Québec, Régis Labeaume.

Rappelons qu’en raison de l’explosion des coûts du tramway, la Ville de Québec a annoncé en juin dernier le retrait du trambus, une composante du réseau structurant qui devait relier Sainte-Foy au secteur d’Estimauville et le quartier Saint-Roch à ExpoCité.

La partie nord de la ville devait être desservie par un circuit d’infrastructures avec voies dédiées (sur une emprise exclusive) totalisant 16 kilomètres. Comme le trambus, ce circuit a été remplacé par un ensemble moins coûteux de voies réservées.

Pour mesurer l’impact de ces changements, le ministère des Transports a commandé l’été dernier sa propre étude d’achalandage, dont les conclusions n’ont toujours pas été rendues publiques.

Selon ce que notre Bureau parlementaire a pu apprendre, l’étude, qui sera publiée lorsque le gouvernement aura pris sa décision finale, ferait craindre une baisse d’achalandage pour le tramway, qui pourrait être moins attractif qu’avec la mouture originale du projet.

Moins « structurant »

Une source bien informée raconte qu’aux yeux du gouvernement, le service de Métrobus en voies réservées pourrait avoir un effet moins « structurant » que le trambus et les infrastructures dédiées initialement prévus.

On s’inquiète aussi du fait que la portion du budget autrefois réservée au trambus et à la desserte des banlieues avec les infrastructures dédiées est passée de près d’un milliard à moins de 200 millions depuis qu’il s’agit de voies réservées.

Quant au tramway, il accapare maintenant 94 % de l’enveloppe totale de 3,3 milliards $. De façon plus détaillée, notre source estime actuellement la facture de la ligne à haute fréquence est-ouest à 109 millions $, comparativement au trambus qui impliquait une dépense de 577 millions $ à l’origine.

Quant aux infrastructures dédiées qui devaient coûter 374 millions $, on parle maintenant de 96 millions $ pour un service de métrobus sur voies réservées entre le nord et l’est.

Satisfaire tout le monde

En novembre dernier, le premier ministre François Legault avait évoqué la possibilité de raccourcir le tracé du tramway afin de dégager la marge de manœuvre nécessaire pour améliorer la desserte des banlieues.
Interpellée au Salon bleu par la députée libérale Marwah Rizqy, la ministre responsable de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, a rappelé que l’entente révisée en début de mandat avec Ottawa pour le financement du tramway est valable jusqu’en 2023.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport en commun.

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