Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le projet Humaniti: des images préliminaires

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2020 11 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Le promoteur COGIR Immobilier, qui pilotera le projet HUMANITI à Sainte-Foy en remplacement du Phare, a analysé la possibilité d’ériger une tour de 65 étages. Un scénario qui était toutefois «trop ambitieux» pour le marché de Québec.

« Oui, nous y avons pensé», répond au Journal Stéphane Côté, président de la division des projets majeurs chez COGIR. «Vouloir aller trop haut, c’est plus long à construire et c’est plus coûteux. Si on mettait trop l’accent sur la phase un, cela aurait pu être plus long avant de pouvoir démarrer les autres étapes. C’est pourquoi on a préféré réduire le projet», poursuit-il.

COGIR présentait mardi à la population sa nouvelle mouture pour le complexe de quatre tours qui sortira de terre sur le site à l’intersection du boulevard Laurier et de l’avenue Lavigerie. Un chantier dont la valeur est maintenant estimée à près d’un milliard de dollars.

La tour principale sera d’une hauteur de 53 étages. Le promoteur espère, si tout va bien, commencer les travaux pour cette première de quatre phases à l’automne 2021. Cette étape devrait prendre environ trois ans.

Le premier édifice devrait héberger 410 unités locatives en plus de deux offres hôtelières, sous deux bannières distinctes. Il y aura également des espaces commerciaux et des espaces de bureaux.
«On pourrait avoir un hôtel standard ainsi qu’une autre offre avec des chambres plus grandes pour les séjours prolongés. Il s’agirait d’unités avec une petite cuisinette», explique au Journal M. Côté, ajoutant que le projet continuera d’évoluer, au cours des prochains mois.

«Entre 2000 et 2400 résidents»

Dans le cas des trois autres tours, l’une sera d’une hauteur de 40 étages, et les deux autres, de 31 étages. Le promoteur dit vouloir s’inspirer de son projet Humaniti Montréal, où «l’humain et son mieux-être sont au cœur de sa conception». Ce quartier vertical devrait accueillir à terme «entre 2000 et 2400 résidents».

L’ensemble hébergera deux hôtels d’un total de 200 chambres, 1380 unités locatives, 225 condos, 23 000 pieds carrés d’espace commercial et 295 000 pieds carrés d’espaces de bureaux. Le promoteur espère aussi offrir une salle de spectacle extérieur ainsi que des jardins et des serres. Le stationnement, environ 2000 espaces, sera souterrain.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Humaniti.

Refonte du tracé du tramway envisagé par le gouvernement Legault

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2020 33 commentaires

Source : Tommy Chouinard, La Presse, le 24 novembre 2020

QUÉBEC — Les intentions du gouvernement Legault se précisent concernant le tramway de Québec. Il envisage de faire des coupes dans les deux extrémités du tracé, les tronçons nord à Charlesbourg et ouest à Cap-Rouge, afin de desservir Lebourgneuf et D’Estimauville, a appris La Presse.

Il y aurait un plus grand achalandage dans ces deux secteurs en pleine croissance, selon lui. Les besoins en matière de transport collectif y sont déjà importants, ajoute-t-on.

Les pourparlers ont commencé avec la Ville de Québec à la suite du rapport défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) au projet de tramway du maire Régis Labeaume. Le ministre des Transports, François Bonnardel, a demandé à la Ville de revoir le projet, sans remettre en question le choix du tramway comme mode de transport « lourd » et « colonne vertébrale » du réseau.

La réflexion du gouvernement avance au sujet du tracé le plus adéquat. Les deux extrémités actuelles sont remises en question.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Le budget 2021 de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2020 Commentaires fermés sur Le budget 2021 de la Ville de Québec

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Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.

Québec, ville éponge

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2020 Commentaires fermés sur Québec, ville éponge

Québec, lundi 23 novembre 2020 – Le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale lance aujourd’hui son programme Québec, ville éponge qui vise à intégrer le concept de ville éponge dans le paysage urbain pour aider la Capitale-Nationale à faire face à plusieurs problématiques d’urbanisation. En collaboration avec plusieurs partenaires variés, le programme permet de favoriser l’essor des projets d’aménagements écologiques de gestion des eaux sur le territoire.

Un programme nécessaire

« La façon dont nous concevons nos villes entraîne une imperméabilisation des sols qui cause plusieurs enjeux dont l’augmentation des îlots de chaleurs et des inondations, en plus d’impacts importants sur la qualité des cours d’eau. Puisque l’infiltration naturelle dans le sol n’est pas possible, l’eau s’accumule plus rapidement à la surface et augmente le débit des eaux de ruissellement, chargées de contaminants, qui s’acheminent directement aux cours d’eau via les systèmes d’égout. », explique Sarah Verret, chargée de projets au Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale.

Le programme Québec, ville éponge compte ramener la nature en ville et innover en matière de rétention et d’infiltration des eaux de pluie en milieu bâti en stimulant la multiplication des infrastructures vertes de gestion des eaux pluviales (fossés/noues végétalisés, bassins de biorétention, stationnements perméables, etc.). Dans le cadre du programme, un jardin de pluie permettant de gérer une partie des eaux de ruissellement d’un stationnement d’un des complexes immobiliers de l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ) a été réalisé cet été. Une quarantaine d’arbres ont également été plantés sur le site. « La collaboration du CRE-Capitale-Nationale nous a permis de voir les choses différemment et d’avoir l’opportunité de mettre en place des mesures concrètes de rétention d’eau tout en augmentant le couvert végétal de l’ensemble immobilier en question. Il est évident que l’OMHQ poursuivra ses efforts pour avoir, à son échelle, un impact positif sur l’environnement et la qualité de vie des citoyens de la Ville de Québec, en s’appuyant sur des partenaires tels que le CRE-Capitale-Nationale. », soutient Candido Dias, agent de développement pour l’OMHQ.

Des partenariats essentiels

Pour réaliser ces projets d’infrastructures vertes de gestion des eaux, le CRE Capitale-Nationale agit sous 5 orientations d’actions : orienter les pratiques de gestion des eaux par le développement et la mise en œuvre d’un plan d’action stratégique de gestion des eaux pluviales et de verdissement urbain; outiller les concepteurs, gestionnaires/promoteurs immobiliers, ingénieurs, architectes et paysagistes par des formations et des outils d’aide à la décision; accompagner à titre d’expert-conseil la conception de projets-pilotes; assister, co-concevoir et construire des aménagements verts de gestion des eaux; et multiplier les innovations en matière de gestion des eaux pluviales en milieu urbain via la promotion et la création de nouveaux partenariats.

Ces orientations sont réalisées avec une variété de partenaires : Association forestière des deux rives (AF2R), AGIRO, Bureau de normalisation du Québec (BNQ), Ça Marche Doc, Centre culture et environnement Frédéric Back, Centre Intact d’adaptation au climat (Faculté de l’environnement de l’Université Waterloo), Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), Conception Perma-Nourricière, Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais (CREDDO), Conseil régional de l’environnement de Montréal, Groupe A, Les Ateliers Ublo, Organisme des bassins versants de la Capitale, Organisme de bassin versant de la Yamaska, Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ), Trudel Alliance, Réseau d’agriculture urbaine de Québec (RAUQ), Vivre en ville et la Ville de Québec.

Le programme a aussi reçu un appui important de partenaires financiers (Intact Assurance, Jour de la Terre, Programme de préparation à l’investissement du gouvernement du Canada), soit près de 500 000$ en subventions, qui permettront au CRE-Capitale-Nationale d’aller de l’avant avec ce programme, notamment par la réalisation de plusieurs projets-pilotes au cours des deux prochaines années.

« Nous sommes très fiers de porter ce projet en collaboration avec une belle diversité de partenaires. Ce programme se veut structurant; il permettra à long terme de rallier une multitude d’acteurs en vue de favoriser l’essor de l’utilisation des infrastructures vertes de gestion des eaux dans le paysage urbain. », soutient David Viens, coordonnateur de projets au CRE-Capitale-Nationale. Le CRE-Capitale-Nationale sollicite donc les acteurs concernés par les enjeux d’urbanisation résiliente (gestion des eaux, verdissement urbain, etc.) à le contacter pour favoriser une mutualisation de l’expertise dans la mise en place d’aménagements écologiques de gestion des eaux, le tout dans une perspective de réflexion plurielle sur les problématiques d’urbanisation.

Voir aussi : Environnement.

Nouvelle résidence pour religieux et laïques dans St-Sacrement – état des travaux (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2020 2 commentaires

Difficile de rendre justice à la dimension des travaux (à l’arrière de l’église du Très-Saint-Sacrement) étant donné l’angle des photos, mais le trou creusé pour ce projet est énorme. Nous continuerons de suivre son évolution au cours des prochains mois.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Logement locatif ou social.

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