Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un immense parc naturel autour des rivières de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2020 Commentaires fermés sur Un immense parc naturel autour des rivières de Québec

Stéphanie Martin
Journal de Québec

La Ville de Québec se dotera d’un immense parc naturel qui reliera les quatre grandes rivières du territoire et comptera 200 km de sentiers. Un projet sur 20 ans dont le prix avoisinera les 30 millions de dollars.

Les fonctionnaires de la Ville ont présenté mardi matin le Plan des rivières 2020-2040. Il s’agit d’un ambitieux projet dans le cadre duquel on prévoit de relier les rivières Cap-Rouge, Saint-Charles, Beauport et Montmorency au moyen d’un «parc naturel habité» qui s’étendra sur 30 km2 et comprendra 100 km de cours d’eau naturels. Il portera le nom de «parc des grandes rivières de Québec».

«On veut présenter Québec comme une fière ville d’eau. L’eau est omniprésente sur le territoire et devient une signature pour la ville. […] C’est un legs précieux et un must pour la qualité de vie des citoyens à Québec», a expliqué Amélie Germain, architecte paysagiste du Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement.

La Ville n’a pas chiffré précisément les coûts du projet, mais, lorsqu’il avait été présenté en 2017, on avait parlé de 28 millions de dollars. Ce montant peut être appelé à fluctuer, selon divers facteurs, ont indiqué les fonctionnaires. Déjà, 17 M$ ont été accordés par le gouvernement du Québec. De ce montant, 13 M$ ont déjà été investis, notamment dans un concours international d’idées qui a permis de s’inspirer et dans divers projets qui ont été mis en place.

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Voir aussi : Environnement.

Le tramway dans la mire de la Commission d’urbanisme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2020 Commentaires fermés sur Le tramway dans la mire de la Commission d’urbanisme

François Bourque
Le Soleil

Les projets dans le corridor de 22 km du tramway seront assujettis à la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ).
Celle-ci a le mandat de veiller sur l’architecture, les choix de matériaux et l’intégration des nouveaux immeubles à leur voisinage.

L’administration Labeaume consacre ainsi l’importance des enjeux «urbains» dans le projet de transport collectif.

L’objectif est de redessiner (ou construire) de façade à façade sur le trajet du tramway. En impliquant la Commission, Québec élève les standards de qualité au-delà des obligations de base du zonage.

Cela deviendra particulièrement utile dans le secteur «nouveau» des rues Mendel et Blaise-Pascal où les premières implantations (IKEA et Décathlon pour ne pas les nommer) ont été des catastrophes urbaines.

L’administration Labeaume porte la responsabilité d’y avoir perpétué ce modèle de développement dépassé.

On peut se réjouir qu’elle souhaite désormais une occupation plus sensée du sol et se donne un outil supplémentaire pour relever la barre et éviter de poursuivre le gâchis.

La CUCQ est formée de trois élus et de sept professionnels indépendants (architectes, urbanistes, spécialistes du paysage, de l’art ou du patrimoine).

Elle se réunit tous les mardis après-midi pour statuer sur une centaine de dossiers, dont une trentaine offrent matière à discussions ou débats.

Au fil des ans, j’ai souvent «confessé» des membres et ex-membres de la Commission qui sont normalement tenus au secret sur leurs délibérations.

Je n’en ai entendu aucun se plaindre d’interventions politiques indues, même quand de l’extérieur, on aurait pu soupçonner le contraire.

Le problème, si c’en est un, est ailleurs. Il est dans ce que la Commission n’a pas le pouvoir de décider de l’opportunité d’un projet ni de faire de suggestions sur ce qu’il serait opportun de construire (ou pas) sur un terrain.

Ces choix appartiennent aux élus et s’exercent à travers les règles de zonage.

La CUCQ doit donc se limiter à moduler les formes et l’apparence des immeubles et à en faciliter l’intégration. Cela explique que des projets étonnants (pour ne pas dire aberrants) aient pu obtenir le feu vert.

On peut regretter que l’expertise de ces professionnels ne soit pas davantage mise à profit.

Mais on ne voudrait pas non plus que le développement soit décidé par des non-élus (aussi compétents soient-ils) qui ne rendent pas de comptes et imposeraient une vision «élitiste» de l’architecture.

Pas plus qu’on ne voudrait que la ville se construise selon les humeurs (ou amitiés) du moment des élus.

C’est pourquoi il faut des critères «objectifs», des regards indépendants et de la rigueur dans l’application des règles.

Pour obtenir un permis, les promoteurs et citoyens doivent se conformer aux avis de la Commission. Cela donne parfois lieu à des échanges et négociations serrées.

Une approche trop tatillonne sera perçue comme un emmerdement de plus pour ceux qui trouvent que la machine administrative est déjà trop lourde.

Cela pose la question de la part de liberté qu’il convient de laisser à un propriétaire de construire sur son terrain la maison (ou l’immeuble) dont il a envie.

L’information est passée sous les radars *, mais il vient d’y avoir un «changement de garde» significatif à la Commission d’urbanisme. Six nouveaux membres d’un coup, dont plusieurs «jeunes» architectes. De l’inédit dans l’histoire récente.

«On voulait ouvrir plus large. C’était très fermé pour la représentativité des groupes d’âge», explique la conseillère Suzanne Verreault, qui préside la Commission.

Plutôt que de renommer automatiquement les membres qui voulaient rester, la Ville met désormais tous les postes en jeu. Résultat : 98 candidatures reçues cette année, là où il n’y en avait eu que 6 la dernière fois.

Trop tôt pour dire quel effet cela pourrait avoir sur l’émergence de nouveaux courants ou sur le niveau de permissivité (ou de resserrement) face aux projets.

Les nouvelles générations sont plus sensibles que jadis à l’environnement et au développement durable. Le seront-elles autant à la protection du vieux patrimoine?

Une partie de la réponse viendra des réflexions que mène actuellement la Ville sur le mandat et les territoires de la Commission. Le résultat est attendu dans 18 mois.

La CUCQ fut créée en 1928 pour veiller sur le Vieux-Québec et éviter «l’erreur» d’y construire d’autres immeubles comme le Price, alors jugé trop haut pour le quartier.

Même les meilleures intentions peuvent parfois se tromper. Le Price fait aujourd’hui la fierté de cette ville.

Le rôle de la CUCQ s’est élargi depuis pour inclure les trois autres arrondissements historiques, les PPU (programmes particuliers d’urbanisme) et bientôt le tramway.

Aux préoccupations sur le bâti, le patrimoine et les voisinages se sont ajoutées la protection des arbres et boisés, des points de vue, des milieux humides, etc.

Cela soulève des enjeux politiques et logistiques.

Dans un monde idéal, on voudrait pouvoir veiller sur l’ensemble du territoire avec le regard le plus large possible. Mais est-ce réaliste et raisonnable compte tenu des efforts et coûts que cela implique?

La CUCQ a le mandat d’appliquer les normes du gouvernement pour les travaux dans les arrondissements historiques (couleurs, type de fenêtres, matériaux, etc.).

Cela va rester, mais est-il encore nécessaire de la faire statuer sur la moindre réfection de galerie dans la cour d’une résidence de Saint-Roch?

Montcalm mériterait l’attention à cause de la qualité de son bâti. Mais Vanier n’a-t-il pas lui aussi sa personnalité propre et sa place dans le patrimoine à protéger?

La Commission d’urbanisme se réunit à huis clos, ne produit pas de rapport annuel, n’explique pas ses décisions et impose à ses membres le silence.

Elle s’apprête à rendre accessibles ses procès-verbaux, mais sans les argumentaires à l’appui des décisions. Ce n’est pas très utile.

Il n’est pas normal qu’un organisme public qui a autant d’influence sur le paysage et la vie de la ville rende si peu de comptes. Je ne dis pas que la CUCQ rend de mauvaises décisions. Mais son secret est un irritant démocratique et une occasion perdue de faire de l’éducation et d’améliorer les pratiques.

Si les citoyens et entrepreneurs étaient davantage informés de ce qui fait la qualité et l’acceptabilité d’un projet, peut-être construiraient-ils de meilleurs projets.

L’article

* Sauf sur Québec Urbain

Voir aussi : Urbanisme.

Le nouveau pont de l’île d’Orléans dévoilé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2020 1 commentaire

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 23 octobre 2020

Le ministre des Transports, François Bonnardel, a dévoilé ce matin le concept du futur pont de l’Île-d’Orléans, dont les travaux préparatoires à la construction débuteront en 2022, pour une mise en service prévue à la fin de 2027.

Au terme d’une analyse réalisée au cours de l’été par un comité d’experts, des trois propositions reçues, c’est finalement celle soumise par le consortium Groupement Origine Orléans, composé des firmes Stantec et EXP, qui a été retenue.

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Nouveau pont de l’île d’Orléans : prévu pour 2022.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Transport.

Nouveau campus de l’UQTR à Place Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2020 1 commentaire

Daphnée Viens
Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Un nouveau campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières ouvrira ses portes à l’été 2021 sur le site du centre commercial Place Fleur de Lys, à Québec, a appris Le Journal. Selon nos informations, le projet vient tout juste d’obtenir le feu vert de Québec. Les locaux seront situés dans l’ancien magasin Sears et devraient accueillir quelques centaines d’étudiants, dans une première phase.

Québec a donné son aval à la location d’un espace de 2300 mètres carrés pendant 15 ans pour une somme de 15 M$, incluant les coûts d’exploitation.

Le nouveau campus sera axé sur les sciences psychosociales. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est déjà présente à Québec depuis plus de 20 ans où elle loue des locaux dans le secteur de Sainte-Foy.
L’institution loue des locaux dans le Collège Stanislas, où elle accueille principalement des étudiants en psychoéducation.

Interrogée au sujet de ce projet jeudi avant-midi, l’UQTR s’est contentée d’indiquer qu’une annonce pourrait être faite sous peu. «On regarde la possibilité de s’installer dans des locaux qui conviendraient davantage à nos besoins», a affirmé son porte-parole, Jean-François Hinse.

Du côté du centre commercial Place Fleur de Lys, la direction confirme avoir eu des échanges avec l’UQTR pour l’aménagement d’un nouveau campus sur le site de Vanier. Elle refuse toutefois de confirmer qu’une entente est déjà conclue.

Ce chantier devrait notamment être l’un des piliers importants dans le développement de 750 M$ du centre commercial.

«À terme, nous parlons de plusieurs milliers d’étudiants avec plusieurs facultés. Il s’agira d’un nouveau campus universitaire», a indiqué au Journal le président et chef de la direction de Trudel Alliance, William Trudel.

«Notre organisation travaille avec l’UQTR depuis plus de deux ans. Dans le cadre de nos démarches visant à redévelopper notre site, la population du quartier nous a clairement identifié le besoin d’avoir accès à un enseignement supérieur de qualité dans ce secteur», a ajouté M. Trudel.

Le campus ne nécessiterait aucune nouvelle construction, pour le moment.

Dans son plan pour revigorer le secteur et Place Fleur de Lys, Trudel Alliance envisage la construction d’une résidence pour personnes âgées, d’espaces de bureaux, de logements et l’aménagement d’espaces verts.
Le promoteur québécois devrait présenter l’ensemble de son projet, qui sera réalisé par phases, d’ici Noël.
Au début du mois d’octobre, la Ville de Québec avait annoncé qu’elle souhaitait réaménager l’axe Hamel-Laurentienne et intégrer notamment dans ce secteur des espaces verts pour les citoyens.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Une étude sur le tramway tarde à être finalisée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2020 11 commentaires

Marc-André Gagnon
Journal de Québec

L’étude sur les derniers changements apportés au projet de tramway, commandée par le ministère des Transports (MTQ), tarde à être finalisée, a appris Le Journal, ce qui pourrait repousser la décision gouvernementale tant attendue par le maire de Québec. Selon nos informations, le feu vert espéré par le maire Régis Labeaume pour pouvoir amener le projet de tramway à la prochaine étape risque de se faire attendre davantage si la réalisation de cette étude s’éternise encore.

Interrogée à ce sujet à la fin août, la ministre responsable de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, avait précisé que la mise à jour des données d’achalandage confiée à la firme Civilia devrait être livrée au MTQ « normalement, en septembre ».

Dans une communication avec le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), le MTQ avait mentionné que ces données seraient disponibles dès « le début du mois d’octobre ».

Or, à dix jours du mois de novembre, seules des données préliminaires ont été transmises au MTQ.
Le devis du contrat de 88 000 $, obtenu à la suite d’une demande d’accès à l’information, mentionne entre autres que le ministère s’est réservé « le droit de commenter les biens livrables et de demander des ajouts, des précisions ou des corrections sur le contenu ». Ce processus est toujours en cours.

« Il n’y a pas de retard. Nous avons effectivement reçu des modélisations qui seront utilisées dans la prise de décision. Toutefois, le ministère a demandé des compléments d’information, et de pousser plus loin l’étude », a réagi Florence Plourde, attachée de presse du ministre des Transports, François Bonnardel, qui vise toujours une décision en novembre.

Abandon du trambus

Le gouvernement Legault compte sur les résultats de cette étude pour mesurer l’impact de l’abandon du trambus sur l’achalandage du futur réseau structurant de transport en commun. Il s’agit d’un exercice que la Ville avait initialement refusé de faire après avoir annoncé cet important changement au projet, quelques jours avant le début des consultations du BAPE.

La Ville, qui s’était plus tard ravisée, a finalement dévoilé ses propres prévisions, à la fin août. Mais dans l’intervalle, le MTQ avait déjà pris l’initiative de commander sa propre étude, par crainte de voir les banlieues pénalisées.

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Voir aussi : Projet - Tramway.

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