Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne : densification résidentielle et aménagements plus verts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 6 commentaires

Québec, le 5 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui son projet de Vision d’aménagement pour le pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne. Dans ce secteur au grand potentiel de développement, la Ville soutiendra la croissance et la diversification des activités économiques, tout en permettant l’ajout de nombreux logements à vocations multiples. La Ville souhaite ainsi valoriser le paysage d’entrée de ville et elle réaffirme, par la même occasion, sa volonté d’aménager, en harmonie avec la trame bâtie, un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine.

En février 2019, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance en raison de sa localisation stratégique à proximité du centre-ville. Elle tient à profiter des projets émergents de promoteurs privés afin de se doter d’une vision lui permettant de mieux encadrer le développement et le réaménagement de ce secteur.

« La diversification des usages et la densification résidentielle le long des artères comme le boulevard Wilfrid-Hamel et sur les grands sites en transformation sont souhaitées par la construction de nouvelles habitations de tous types ainsi que l’ajout de logements aux étages supérieurs des bâtiments existants, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. En aménageant de réels boulevards urbains verts, en créant de nouveaux liens et des espaces publics, les citoyens peuvent désormais rêver à un secteur plus convivial et plus accessible, qui considère tous les modes de transport. »

« Nous accueillons avec enthousiasme les orientations de la Vision proposées par la Ville aujourd’hui, qui sont en harmonie avec le projet du Quartier Fleur de Lys que nous allons dévoiler sous peu, a déclaré Jonathan Trudel, vice-président exécutif et co-fondateur de Trudel Alliance. Considérant que nous poursuivons les mêmes objectifs de développement pour ce secteur et afin que le développement du pôle s’amorce le plus rapidement possible pour le bénéfice de la communauté, nous sommes confiants que cette collaboration va se poursuivre de part et d’autre, de conclure Jonathan Trudel. »

Les grandes orientations

Le projet préliminaire de la Vision mise sur six grandes orientations de développement du secteur :

1. Soutenir la croissance et la diversification des activités économiques, par l’ajout de services administratifs et l’augmentation des emplois, tout en misant sur la proximité d’ExpoCité;

2. Diversifier les fonctions et accroître la présence résidentielle dans le pôle urbain par l’augmentation et la variété de l’offre de logements;

3. Optimiser l’occupation au sol et densifier à même les terrains vacants ou sous-développés, en plus de mettre en valeur le cadre bâti et favoriser une architecture de qualité;

4. Encourager les déplacements actifs et le déploiement du transport en commun par différents moyens;

5. Créer un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine : aménagement des espaces publics, verdissement et réduction des îlots de chaleur;

6. Valoriser le paysage d’entrée de ville et doter le cœur du pôle urbain d’une image de qualité.

De grands projets aux retombées économiques majeures

Une dizaine de projets à hauteur de 700 M$ sont sur la table à l’heure actuelle et d’autres sont à l’étude. Parmi ces projets, hormis le redéveloppement de Fleur de Lys, notons :

GM Développement, qui donnera une nouvelle vocation à l’ancien site du garage Giguère automobile par un développement mixte combinant de l’habitation, du commerce, du bureau et éventuellement, de l’hôtellerie;

Les Immeubles Simard, qui revaloriseront l’ancien immeuble de la CNESST pour accueillir de nouvelles entreprises dans le secteur des services administratifs et pour diversifier les activités, éventuellement, par l’ajout d’entreprises du secteur des hautes technologies;

Quinzee, qui implantera le Scandinave, un projet résidentiel de grande qualité avec plusieurs nouveaux logements harmonisés à la trame bâtie.

En somme, quelque 2 900 nouveaux logements pourraient ainsi s’ajouter, permettant à près de 5 000 citoyens de s’établir dans le secteur. À l’horizon 2025, ces nouveaux projets pourraient engendrer des revenus de 8,3 M$ après investissements municipaux, dont 4 M$ seulement pour le redéveloppement de Fleur de Lys.

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La démarche consultative et ses étapes

L’opinion du chroniqueur François Bourque Le Soleil

L’opinion de la chroniqueuse Karine Gagnon Journal de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Laurentien, Commercial, Environnement, Nouvel urbanisme.

La Défense mettra en vente deux immeubles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 Commentaires fermés sur La Défense mettra en vente deux immeubles

Simon Baillargeon
Journal de Québec

La Défense nationale s’apprête à mettre en vente deux immeubles patrimoniaux au cœur du Vieux-Québec.
La maison Sewell et la caserne Saint-Louis, situées non loin de la Citadelle, « ne sont plus nécessaires aux opérations des Forces armées canadiennes (FAC) », apprend-on dans un document envoyé au Journal.

Le processus de vente vient à peine d’être entamé. « Les propriétés sont maintenant déclassées depuis le 20 août et nous pouvons commencer le processus de dessaisissement ».

La Défense assure que les futurs acheteurs devront s’engager à conserver la valeur patrimoniale des édifices. Il s’agit d’une condition incluse dans la vente.

« Afin de garantir la protection de l’histoire des bâtiments, les futurs accords de vente ou de transfert de ces propriétés préciseront que les prochains propriétaires doivent préserver et maintenir leur caractère patrimonial », est-il précisé dans ce même document.

« À leur juste valeur »

Il est toutefois encore trop tôt pour connaître quel sera le prix fixé pour mettre la main sur ces propriétés installées dans ce coin privilégié du Vieux-Québec. La Défense mentionne cependant qu’elles seront « transférées ou vendues à leur juste valeur marchande ».

La maison Sewell, qui occupe les adresses 87 et 87A de la rue Saint-Louis, sert encore aujourd’hui de résidence pour les officiers et de duplex pour les familles des officiers. Le bâtiment, érigé en 1803-1804, a une façade en pierre et fait deux étages et demi.

Quant à la caserne Saint-Louis, sise au 96 rue d’Auteuil, ses locaux sont vacants depuis 1998. La propriété avait été construite en 1856 dans le but d’en faire un manège militaire et un entrepôt d’artillerie. Des travaux de rénovation y sont présentement effectués. Les propriétés couvrent une superficie totale de 3900 mètres carrés.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 Commentaires fermés sur Démolitions d’églises controversées à Québec : à quand remonte le phénomène?

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Saint-Sacrement, Saint-Louis-de-France, Saint-Charles-de-Limoilou… La liste des églises désaffectées ne cesse de s’allonger. Certaines seront détruites, d’autres font partie des rares que la ville aimerait sauver. Une constante dans bien des cas : l’appétit des promoteurs pour des terrains très bien situés.

L’îlot Saint-Patrick : le premier cas

La démolition de l’église Saint-Patrick est la première à faire sensation dans la capitale. En 1987, elle occupait, avec son presbytère, tout un quadrilatère du quartier Montcalm, au coin de la Grande-Allée et de la rue Salaberry.

L’église avait été vendue par la fabrique à d’ambitieux promoteurs. La Torontoise Citicom et l’homme d’affaires de Québec Laurent Gagnon voulaient la remplacer par une tour à bureaux et des centaines d’unités de logement.

La tour aura beau passer de 15 à 9 étages et le nombre de logements être revu à la baisse, le projet nécessitait un changement de zonage auquel s’opposaient la plupart des citoyens. Mais les promoteurs avaient obtenu la bénédiction du maire Jean Pelletier pour aller de l’avant.

Serge Filion, alors urbaniste à la Ville, a participé aux consultations publiques pour le changement de zonage. Il se souvient d’un climat tendu: « Les gens présents étaient majoritairement furieux. Même la façade qui devait être conservée en souvenir de l’église fut démolie lors de la construction des nouveaux immeubles. » Serge Filion, urbaniste à la Ville de Québec de 1969 à 1996

Critiqué pour sa laideur, l’îlot Saint-Patrick fait parler de lui jusqu’à Montréal et contribue, en 1989, à l’élection d’une nouvelle équipe à l’hôtel de ville. Le nouveau maire, Jean-Paul L’Allier, a promis d’être plus à l’écoute de la population. L’un de ses premiers gestes sera d’enterrer un projet pharaonique de l’ancienne administration, la Grande Place, dans le quartier Saint-Roch.

Beaucoup pensaient alors que la destruction de l’église Saint-Patrick, remplacée par un projet mal-aimé, resterait un incident isolé.

Notre-Dame-du-Chemin : le temps des promesses

Des citoyens mobilisés, un promoteur à l’affût d’une bonne affaire, un projet décrié… le scénario se répète pour une seconde fois en 1998.

Notre-Dame-du-Chemin, une autre église du quartier Montcalm, située au coin des rues des Érables et de Père-Marquette, fait la manchette quand la fabrique accepte de vendre le bâtiment. L’homme d’affaires qui l’a acquise espère la remplacer par une tour de 80 condos. Le projet, jugé trop haut par la commission d’urbanisme, descend à 45 unités de logement.

Pendant que les citoyens, impuissants, assistent au va-et-vient des camions venus sortir le contenu de leur église, un comité soutenu par le conseil de quartier multiplie les démarches auprès de la Ville et du ministère de la Culture et des Communications pour sauver le bâtiment. Mais ni le diocèse ni le promoteur, pressés d’agir, ne leur en laisseront le loisir.

La ministre en poste, Agnès Maltais, entame cependant des démarches avec la Ville et l’Archevêché pour dresser une liste des églises à protéger dans la capitale. Le maire L’Allier propose aussi un plan pour mieux encadrer les projets des promoteurs lorsqu’une église est démolie.

Pour Jean-Robert Faucher, journaliste à la défunte émission Second Regard, la destruction de Notre-Dame-du-Chemin marque un tournant : C’est là que les églises se sont mises à disparaître par centaines au Québec, constate-t-il.

« Le taux de pratique religieuse est passé de 77 % à 3,4 % en quelques années. Une des conversions les plus rapides au monde. » Jean-Robert Faucher, journaliste à Second Regard de 1998 à 2012

Le long chemin de croix de Saint-Joseph et Saint-Vincent-de-Paul

Notre-Dame-du-Chemin est à peine condamnée que 500 personnes assistent à la dernière messe de l’église Saint-Joseph, à Saint-Sauveur. Son intérieur est vidé à son tour. Le diocèse ne parvenait même plus à payer le chauffage.

L’église occupe une place importante dans l’oeuvre de Roger Lemelin. L’auteur des Plouffe l’avait campée dans plusieurs de ses romans.

Le promoteur qui l’avait acquise en 1998 espérait une subvention pour y installer un foyer de personnes âgées, mais elle sera complètement rasée en 2012.

Le long calvaire de l’église Saint-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham, débute aussi cette année-là. Désacralisée après la réfection de la colline parlementaire, qui a provoqué l’exode de ses paroissiens, elle est vendue à un promoteur qui souhaite la remplacer par un imposant complexe hôtelier, en 1998.

S’ensuit un bras de fer entre le promoteur et le ministère de la Culture, qui tient à ce que la façade soit intégrée au projet. Fragilisée après la démolition partielle du bâtiment, elle est tout de même détruite en 2010. L’hôtel ne verra pas le jour pour autant. Le terrain a fait l’objet d’une expropriation de la ville, qui espère maintenant en faire un parc.

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Voir aussi : Église, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

Combien ont coûté les écoquartiers de Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Combien a coûté aux contribuables, jusqu’à maintenant, la création des deux écoquartiers de la Ville de Québec?
L’administration municipale n’a pas jugé pertinent de tenir le compte des millions de dollars dépensés depuis 10 ans, tout en prétendant que l’exercice de revitalisation sera rentable… Le Soleil a obtenu des données en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics : la facture avoisine 70 millions $, même 85 millions $, et sa croissance se poursuit. Précisions.

En juillet dernier, le maire de Québec Régis Labeaume avait convoqué la presse pour célébrer l’avancement de la transformation des secteurs D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres. Nous lui avions demandé une évaluation du coût des deux projets. L’élu n’avait pas en main les montants exacts. Il avait néanmoins évoqué, entre autres, une enveloppe de 15 millions $ pour la décontamination du sol pollué. «On aura le décompte éventuellement», annonçait-il.

Surpris qu’on n’ait pas additionné les factures depuis le lancement de l’aventure des écoquartiers en 2009, nous avons ensuite interpellé l’administration municipale, sans plus de succès : «Considérant la durée dans le temps et la complexité des étapes nécessaires au développement [des écoquartiers] (achat, décontamination, vente, ouverture de rue), il est impossible de fournir aujourd’hui la compilation détaillée des investissements», nous a répondu le chef d’équipe aux communications, David O’Brien. Aucun bilan des débours, donc.

Il nous écrivait tout de même : «Le développement des terrains est […] considéré comme étant rentable pour la Ville, générant à moyen terme plus de revenus par rapport aux investissements.»

Comment pouvoir plaider la rentabilité, si on ne sait pas combien on a décaissé ?

La question est demeurée en suspens.

Des millions et des subventions

Des réponses plus détaillées sont arrivées plus tard, après le dépôt par Le Soleil d’une requête en vertu de la Loi.

Pour résumer : les contribuables ont, jusqu’à maintenant, payé au moins 68,6 millions $ pour la création des deux écoquartiers de la capitale, selon un relevé partiel. Partiel parce qu’il reste des travaux dispendieux de décontamination à effectuer. Partiel aussi parce nous n’avons pas reçu l’ensemble des investissements effectués entre 2009 et aujourd’hui.

De 2009 à 2013, la Ville de Québec comptait sur le privé pour prendre en charge les deux projets d’envergure. Un consortium local piloté par la Société immobilière Leboeuf avait remporté les deux appels d’offres… mais s’était finalement avoué vaincu. Les coûts de développement élevés ne permettaient pas de livrer des habitations à un prix populaire, semble-t-il.

Résultat, la mairie a repris les rênes durant l’été 2013.

Dans l’intervalle, la Ville avait néanmoins dépensé certaines sommes, dont 14,3 millions $ pour rebâtir en neuf l’avenue D’Estimauville. Des sommes qui s’ajoutent aux quelque 70 millions $ recensés.

Le compteur affichant 70 millions $ a donc débuté sa course au milieu de 2013, quand les autorités ont décidé d’acheter elles-mêmes les terrains souillés, de démolir les bâtiments industriels puis de décontaminer le tout avant de revendre des parcelles à plusieurs promoteurs privés.

Ce montant représente l’essentiel des fonds publics décaissés à D’Estimauville et à la Pointe-aux-Lièvres au cours des 7 dernières années.

Ce n’est toutefois pas encore terminé : la Ville a récemment mis la main sur la dernière propriété commerciale de la Pointe-aux-Lièvres, pour 4,2 millions $ (plus les taxes). La démolition des bâtiments et la décontamination du lot s’ajouteront à la facture totale.

L’État aussi a contribué

Les contribuables ont donc déboursé gros pour les écoquartiers de Québec. Mais tout l’argent n’a pas été pris dans la même poche.

Sur les dizaines de millions de dollars dépensés, la Ville s’est fait rembourser environ 26,6 millions $ par l’État. Toute la somme est allée à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, surtout pour la décontamination, aussi pour financer en partie de la passerelle cyclopiétonnière et du pavillon d’accueil en construction dans le parc.

Rentable ?

Alors, seront-ils rentables les écoquartiers ?

Dans les données financières obtenues, nous constatons que la vente de terrains à des développeurs privés a rapporté jusqu’à maintenant presque 14,5 millions $.

La Ville souligne en outre qu’elle a perçu un total d’environ 7,2 millions $ en taxes municipales depuis 2017 (en incluant les sommes à recevoir en 2020) puisque des bâtiments neufs ont été érigés dans les écoquartiers. Un montant appelé à croître au rythme des constructions. Le document ne dit toutefois pas si c’est plus que le montant qui était perçu auprès des industriels avant leur départ.

Pour l’instant, les gains s’élèvent donc à plus ou moins 21,7 millions $; loin du compte.

Il y a cependant d’autres dividendes: «La construction des écoquartiers visait à revitaliser des quartiers industriels et commerciaux afin de créer des milieux de vie exemplaires», fait valoir le porte-parole municipal David O’Brien.

Régis Labeaume ajoute : «On frise les [8000] personnes dans les 2 écoquartiers, alors que jadis, il y a quand même une dizaine d’années, plus personne n’y habitait, que ces terrains-là étaient complètement dévitalisés.»

L’article

Voir aussi : Écoquartier.

RTC: valideurs nouvelle génération

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2020 5 commentaires

Des valideurs de nouvelle génération seront installés sur certains de nos véhicules
En 2020, le RTC a fait l’acquisition de valideurs de nouvelle génération, plus lisibles que les anciens. Pour l’instant, le nouveau valideur a été installé à l’essai dans un seul midibus. Il sera installé, au cours des prochaines semaines, à l’avant et à l’arrière des autres midibus et à l’avant des nouveaux autobus standards.

Valideur VPE430
Lecteur de carte à puce intégré au valideur
Réglage automatique de la luminosité
Fournisseur : Conduent

N.B. Ne fonctionneront pas avec PayPass

Toutes les informations

Voir aussi : Transport, Transport en commun.

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