Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Coopérative du monorail à grande vitesse: Projet de transport collectif à la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 10 commentaires

Madame la ministre déléguée, Monsieur le ministre,

Votre ministère, en partenariat avec la Ville De Québec et le gouvernement du Canada, a alloué 3,3 G$ pour l’implantation d’un réseau structurant de transport collectif dans la Ville de Québec.

Faisant suite au dépôt, en octobre 2019, du rapport de l’analyse comparative de la firme Systra qui recommandait d’aller dans ce sens, la Ville de Québec a opté pour la mise en place d’un système de tramway. Et ce, bien que le monorail suspendu proposé par la COOP MGV soit le moins coûteux de tous les autres systèmes sur rail.

Si l’on considère que 22 km seront couverts par le projet de tramway et qu’un budget de
3,3 milliards y sera consacré, force est d’admettre que le coût de déploiement tournera autour de 150 M$/km pour le tramway de la ville de Québec. Soit six fois plus cher au kilomètre que le coût estimé du monorail suspendu.

Avec la même somme, selon nos estimations, la COOP MGV serait en mesure, à raison de 25 M$/km, de régler une fois pour toutes la question du transport municipal à Québec et du 3e lien! Les habitants de la grande région de Québec pourraient bénéficier non seulement d’une liaison Lévis- Québec (3e lien) mais en plus, d’un service par monorail suspendu sur des parcours totalisant 100 km dans la ville de Québec et ses banlieues proches. Une offre unique. À un coût unique!

Le document

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Bilan des réalisations de la Ville de Québec pour faire face aux changements climatiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 Commentaires fermés sur Bilan des réalisations de la Ville de Québec pour faire face aux changements climatiques

Le document de 448 pages

Voir aussi : Environnement.

Le télétravail revigore l’engouement pour les banlieues de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 1 commentaire

Marie-Pier Mercier
Radio-Canada

Les courtiers immobiliers observent un regain d’engouement pour les banlieues éloignées des grands centres urbains. Avec le télétravail, plus présent que jamais dans les chaumières de la province, de plus en plus d’acheteurs veulent dorénavant s’installer loin du brouhaha des centres-villes. Québec ne fait pas exception à la tendance, bien au contraire.

« Les gens ont besoin de plus d’espace en raison du télétravail. Ils veulent profiter davantage de leur domicile », constate Pierre-Olivier Vear, courtier immobilier chez REMAX.

Pour avoir plus grand, ses clients doivent bien souvent se déplacer vers les régions en périphérie du centre-ville de Québec.

« C’est certain que quelqu’un qui a besoin de plus grand va payer plus cher. Les gens s’éloignent donc du centre-ville pour payer moins cher. Ils ne font pas plus d’argent qu’il y a trois mois« , lance Pierre-Olivier Vear.

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) observe un tel phénomène partout en province, notamment à Québec.

Le marché immobilier de la capitale a connu une croissance de 62 % des ventes par rapport à août 2019. Et la hausse la plus marquée est loin du centre-ville : dans la périphérie nord de Québec et même dans Charlevoix.

Deux régions, deux réalités

Dans la périphérie nord de Québec, entre juin et août, il y a eu une augmentation de 91 % des ventes, par rapport à la même période l’an dernier.

En tête de liste, Sainte-Brigitte-de-Laval enregistre un bond de 168 % des ventes, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier 107 % et Shannon 106 %.

Dans Charlevoix, l’APCIQ observe un bon de 140 % des ventes des mois de juin à août, comparativement l’année dernière. Cette région bénéficie d’une forte activité qui est plus attribuable au marché de la villégiature et des résidences secondaires, explique Charles Brant directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ.

La pandémie a été un point tournant pour ce type de propriété, précise Martin Dostie, courtier immobilier à Sothebys International Realty Canada.

« On avait une maison [dans Charlevoix] qui ne bougeait pas du tout depuis les huit derniers mois. Du jour au lendemain, on a eu deux offres en même temps », souligne-t-il.

C’est aussi ce qu’observe Pierre-Olivier Vear. Des propriétés qui ne bénéficiaient d’aucune attention ou presque avant la pandémie sont maintenant intéressantes aux yeux des acheteurs.

« J’ai vendu des îles dans le fleuve Saint-Laurent pour faire un chalet, un domaine équestre dans Valcartier […], des demandes pour des chalets on en a tous les jours », affirme le courtier immobilier.

Dans le dernier mois, il y a eu cinq fois plus de visites qu’en quatre ans à une résidence du lac Saint-Joseph mise en vente par un des clients de Pierre-Olivier Vear.

Cet engouement pour le marché immobilier de Québec et ses banlieues surprend d’ailleurs Martin Dostie.

« C’est le jour et la nuit avec l’an passé. J’avais fait une très belle année, mais cette année, c’est le double. » Martin Dostie, courtier immobilier à Sothebys International Realty Canada

Une qualité de vie à Québec

La grande région de Québec intéresse même les Montréalais.

Pierre-Olivier Vear a vendu à une dizaine d’acheteurs montréalais qui ont la possibilité de travailler de Québec grâce au télétravail.

« Les prix des maisons ont augmenté moins vite que le revenu disponible des ménages. De ce fait, les ménages ont plus de pouvoir d’achat dans la région de Québec qu’à Montréal », explique Charles Brant.

« Mais ça laisse présager un boom. » Charles Brant directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ

Cette réalité attrayante va inévitablement s’estomper, la pression étant de plus en plus sur les acheteurs, croit Pierre-Olivier Vear.

« Quand il y a des maisons qui sortent, on a plusieurs visites la première semaine et les maisons se vendent en majorité en haut du prix demandé », explique-t-il.

Selon lui, c’est le temps de vendre, mais encore encore faut-il, prévient le courtier, d’être en mesure de trouver un nouvel endroit où se loger par la suite.

La suite

Voir aussi : Étalement urbain.

Un projet de 45 unités Airbnb contesté dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 1 commentaire

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Des citoyens du Vieux-Québec se mobilisent pour contrer un projet de 45 unités Airbnb sur la rue Saint-Paul, une contestation qui pourrait déboucher sur un référendum.

Le conseil de quartier du Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline-Parlementaire s’est rangé derrière les citoyens qui s’y opposent, cette semaine, en refusant d’appuyer le projet d’un promoteur.

Ce dernier veut transformer l’immeuble désaffecté du 196, rue Saint-Paul pour y accueillir les touristes et il s’agit de la seule façon, selon lui, de rentabiliser son investissement et de préserver la façade de l’édifice de 1860.

L’immeuble a fait la manchette cet été en raison des entraves qui bloquaient complètement la rue afin de sécuriser les lieux. Des travaux d’urgence ont été réalisés depuis pour soutenir la façade et rouvrir partiellement la rue.

Pour compléter son projet, le promoteur devra toutefois obtenir le feu vert de la Ville de Québec puisque le zonage ne lui permet pas de faire de l’hébergement touristique.

Besoin de nouveaux résidents

« On a mené une consultation et on a reçu une soixantaine de réponses et je dirais qu’environ 80 % des répondants étaient contre. Dans le fond, ce n’est pas compliqué ; on a besoin de résidents permanents dans le Vieux-Québec et l’hébergement touristique cause trop de problèmes puis on trouve que l’offre est déjà bien garnie avec l’hôtellerie actuelle », expose le président du conseil de quartier, Alain Samson.

Le conseiller Jean Rousseau, qui s’oppose aussi fermement au projet, rappelle qu’aucune case de stationnement n’est prévue pour les 45 unités, ce qui risque d’accentuer la problématique dans le secteur.

Déçu de l’opposition citoyenne

Le promoteur Nicolas Paradis n’a pas caché sa déception. Il dit avoir déjà modifié son projet plusieurs fois et avoir été « grandement à l’écoute des citoyens ». Il s’est même engagé, en entrevue, à embaucher un gardien 24 h sur 24 pour contrôler tout débordement potentiel, afin de répondre aux inquiétudes des voisins.

« J’ai fait beaucoup de chemin, mais à un moment donné, ça ne marche plus. Il y a un sol instable, le bâtiment est en train de s’affaisser. Je ne suis pas capable de noyer les coûts de construction qui sont beaucoup plus élevés dans un projet d’appartements [ou de condos] », a-t-il fait valoir.

« C’est dur pour un promoteur de se faire dire : “Heille, construis donc des condos à la place.” Juste refaire les plans, ça coûte 250 000 $. Ce n’est peut-être pas tout le temps réalisable ce que les gens veulent. »

Le promoteur a l’intention d’aller « jusqu’au bout » avec la dernière mouture de son projet, malgré la contestation. Si le conseil d’arrondissement va de l’avant avec la demande de changement de zonage, un référendum semble inévitable.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Tourisme.

Projet Maria-Goretti à Charlesbourg: les citoyens obtiennent la tenue d’un référendum

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 septembre 2020 Commentaires fermés sur Projet Maria-Goretti à Charlesbourg: les citoyens obtiennent la tenue d’un référendum

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Les citoyens voisins du futur développement résidentiel Maria-Goretti à Charlesbourg ont obtenu que la Ville tienne un référendum sur le projet qu’ils jugent disproportionné.

Les citoyens avaient jusqu’à mardi pour signer les registres afin de demander un référendum pour s’opposer à l’adoption du plan de construction. En tout, 112 signatures étaient nécessaires pour que la Ville tienne un référendum. Ce sont finalement 161 personnes qui se sont manifestées, sur les 1012 personnes habiles à voter. Ainsi, la Ville est tenue d’organiser un scrutin référendaire.

Citoyens satisfaits

Le projet en cause, qui compte un édifice de 80 appartements locatifs de quatre à six étages, ainsi que 15 maisons de ville, est piloté par Drolet Construction. Il ne passe pas la rampe chez plusieurs citoyens. C’est le cas de Patricia Couturier, qui habite sur le boulevard Cloutier et qui parle au nom de ses concitoyens. «Je suis très contente du résultat» de l’ouverture des registres, a-t-elle exprimé mercredi.

C’est surtout l’édifice de gros gabarit qui les dérange. «J’aurai un mur de quatre étages dans ma face», déplore-t-elle. Ils craignent aussi la hausse de la circulation et déplorent que les espaces de stationnement soient déjà limités dans le secteur. Ils auraient préféré que le promoteur planifie des maisons de ville sur l’ensemble du terrain.

Le promoteur prend acte

Daniel Renaud, directeur du développement résidentiel chez Drolet Construction, explique que cette option présente un défi pour la rentabilité du projet et qu’il y avait un engagement de compléter le projet précédent avec des stationnements et espaces communs pour la copropriété déjà existante. Le promoteur a pris acte de la volonté des citoyens d’obtenir un référendum, il dit respecter ce choix. Cependant, il ne souhaite pas en arriver là, exprime-t-il. Il se dit prêt à revoir des éléments du projet, mais affirme que «pour solutionner ce problème, il va falloir qu’on s’écoute, de part et d’autre». Une réflexion à l’interne s’entamera rapidement afin d’établir un plan de match.

Décision des élus

À la Ville, la porte-parole Audrey Perreault explique la procédure à venir: «À la suite de la signature de registre qui s’est avérée positive quant à la tenue d’un processus référendaire, c’est lors d’un conseil d’arrondissement que les élus de Charlesbourg devront décider de la tenue d’un référendum ou bien de retirer le projet de règlement.» Si les élus décrètent une consultation référendaire, le greffier de la Ville est responsable de sa tenue. Il s’occupera de mettre à jour la liste électorale et de communiquer avec les citoyens des zones concernées. La date du scrutin n’est pas connue pour l’instant.

L’article

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Logement locatif ou social.

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