Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le maire Labeaume veut signer le contrat du tramway avant novembre 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 5 commentaires

Jonathan Bernard
FM93

Le maire de Québec cherche à accélérer l’échéancier du Réseau structurant de transport en commun pour éviter l’abandon du projet.

Le FM93 a appris que l’administration Labeaume a demandé en mai dernier au gouvernement Legault d’accepter un calendrier d’approvisionnement qui devancerait la signature du contrat avec le consortium retenu.

Plutôt que de signer ce contrat de plusieurs centaines de millions de dollars en février 2022, tel que le prévoyait l’entente avec les libéraux, l’administration Labeaume vise une signature en septembre 2021.

Ce qui surviendrait quelques semaines à peine avant les élections municipales du 7 novembre 2021.

L’octroi du contrat au consortium retenu constituerait en quelque sorte un point de non-retour.

Une rupture de contrat par une nouvelle administration municipale coûterait plusieurs dizaines de millions de dollars en pénalités aux contribuables.

Sans explication claire justifiant cette accélération de l’échéancier, la demande de la Ville de Québec est restée lettre morte par le gouvernement.

Face à la valse-hésitation du premier ministre Legault depuis le retrait du trambus, le maire Labeaume l’a pressé hier de donner son aval au projet pour procéder rapidement.

«Là, on est à une semaine du dépôt des offres de qualification des consortiums. On joue dans les ligues majeures actuellement. Donc, le premier ministre, je lui ai répondu, j’ai répondu à son monde, je lui ai écrit de nouveau aujourd’hui pour lui dire à votre question : « est-ce qu’il y en a pour les banlieues? ». Ben, il y en a comme il n’y en a jamais eu pour les banlieues. Ce n’est jamais arrivé ce que l’on est en train de construire là.» Régis Labeaume, maire de Québec

«Ce qui est important actuellement, c’est de bâtir. Le marché est favorable! Ça coûte moins cher que d’habitude… Si on retarde, ça va coûter plus cher. Et donc, on a un agenda nous autre très structuré, très documenté, très bien établi, très bien tricoté… Dans une semaine on va peut-être recevoir une ou deux offres de consortiums, et là, il faut aller en appel de propositions… Je pense qu’il n’y a pas de temps à perdre, puis faut procéder. » Régis Labeaume, maire de Québec

Avec les informations d’Élisabeth Crête

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway.

Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 Commentaires fermés sur Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La Ville de Québec veut faire réaliser de nouveaux inventaires archéologiques sur 13 emplacements situés tout le long du tracé du tramway.

C’est ce qu’on peut lire dans un appel d’offres pour des services professionnels en archéologie publié ce lundi matin. Les entreprises spécialisées ont jusqu’au 23 juillet pour envoyer leurs offres.

Les 13 emplacements sélectionnés sont divisés en deux lots: le premier comprend neuf lieux situés dans l’emprise des voies de circulation. Le second concerne quatre emplacements situés en dehors de la voie publique (voir la liste détaillée plus bas).

«Identifier, documenter et quantifier»

Il s’agit, pour la municipalité, de «donner suite aux recommandations de l’étude de potentiel spécifique réalisée pour le tracé du tramway (Ethnoscop 2020) et valider la présence des sites archéologiques identifiés dans le cadre de cette étude. Les inventaires archéologiques sont nécessaires afin d’identifier le potentiel réel, le documenter et le quantifier».

Selon un échéancier préliminaire, la municipalité estime que le contrat se terminera à la fin mars 2021. «Toutefois, en raison des mesures de confinement imposées par la pandémie de la COVID-19, les dates de réalisation du contrat pourraient être ajustées en conséquence», prévient-on. Certains inventaires pourraient donc être réalisés au printemps 2021.

Lot 1 (dans l’emprise des voies de circulation)

Emprise publique située dans la moitié nord du boulevard René-Lévesque Ouest, face au cimetière Beth Israël (2052, boulevard René-Lévesque Ouest)
Intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et du chemin Gomin: site: OKill-Stuart
Emplacement face au 1150, boulevard René-Lévesque (Collège Saint-Charles-Garnier)
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Belvédère: site Russell
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Brown
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Moncton
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue des Érables
Emplacement dans le secteur du futur pôle Saint-Roch
Emplacement près du pont Drouin/parc de la rue des Embarcations

Lot 2 (en dehors de la voie publique)

Un emplacement près du boulevard de la Chaudière
Un emplacement dans l’emprise du tronçon boisé qui se situait jadis au sud du chemin Gomin
Un emplacement en bordure de la 41e Rue, face à la 2e Avenue Ouest (ferme Dorion)
Le terminus de Charlesbourg

L’article

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - Tramway.

Relance économique: pour un troisième lien plus vert et plus efficace

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 Commentaires fermés sur Relance économique: pour un troisième lien plus vert et plus efficace

Collectif citoyen de Lévis pour la mobilité durable
Le Soleil

Nous sommes un groupe de citoyens préoccupés par l’environnement et la mobilité durable à Lévis et qui, manifestement, ne se reconnaissent pas dans le discours du tout-à-l’auto qu’on associe trop souvent aux gens de la Rive-Sud. L’objectif de notre collectif est de faire entendre une voix plus verte et d’amener une contribution positive en ce sens.
Pour combattre le désastre économique induit par la crise sanitaire, le gouvernement du Québec souhaite stimuler l’économie en accélérant la mise en place de plusieurs projets d’infrastructures. Comme d’autres, nous croyons que cette relance économique se doit d’être aussi verte que possible. Plus spécifiquement, nous pensons qu’au lieu du projet de troisième lien autoroutier actuellement dans ses cartons, le gouvernement devrait opter pour un tunnel dédié exclusivement au transport collectif.

La crise sanitaire que nous traversons depuis quelques mois aura été pour plusieurs une occasion de sortir marcher, courir et pédaler davantage, de passer moins de temps en voiture, de réfléchir et de remettre certaines choses en perspective. Quelques mois auparavant, l’urgence climatique était criée haut et fort lors de marches monstres. Tant de choses ont changé depuis les dernières élections: les projets à prioriser pour notre société post-pandémie ne sont pas nécessairement ceux qui avaient alors été jugés prioritaires. Aussi, il faut tenir compte de l’état des finances publiques actuelles: peut-on encore se permettre un troisième lien autoroutier de plusieurs milliards de dollars?

Un tunnel sans voiture serait beaucoup moins onéreux, car moins large et plus court (il n’aurait pas besoin de sortir de terre ni de rejoindre les autoroutes). Cette version permettrait, de surcroît, d’aller chercher une plus importante contribution du fédéral, d’éviter de dénaturer le quartier Saint-Roch et de limiter l’étalement urbain, phénomène écologiquement et économiquement très coûteux. Nous sommes un collectif citoyen et non un groupe d’experts; ainsi nous ne nous prononcerons pas à savoir s’il faut que ce troisième lien soit parcouru par un trambus, un tramway ou un métro. Peu importe le mode choisi, les avantages d’un tunnel réservé au transport en commun semblent indéniables.

Et si on veut maximiser la portée de la relance économique et avoir un impact positif plus uniforme sur l’ensemble de la région, rien ne nous empêche de transférer l’argent économisé par cette mouture plus verte du troisième lien vers d’autres projets de mobilité durable: bonification des projets de transport structurant, ajout de voies réservées et de stationnements incitatifs, soutien aux municipalités pour de nouvelles pistes cyclables utilitaires… Les idées ne manquent pas! Avec le télétravail qui va continuer d’être une pratique courante, plusieurs ménages ne souhaiteront pas conserver deux voitures: une relance économique axée sur le transport collectif et le transport actif nous semble tout avisée. Au final, il nous faut une approche holistique si on veut réduire efficacement la congestion routière et notre impact sur l’environnement, tout en améliorant la qualité de vie citoyenne et notre résilience face aux changements climatiques et autres crises qui nous guettent.

Nous savons que ce gouvernement n’a pas peur de s’adapter et de s’ajuster, la pandémie l’a bien montré. Et s’ils ont été capables de déplacer le tracé de quelques kilomètres afin de connecter directement les centres-villes de Québec et Lévis — donnant ainsi une place beaucoup plus importante au transport collectif que la version initiale — nul doute que nos élus seraient en mesure de faire un autre pas vers l’avant, vers l’avenir, et proposer un troisième lien uniquement consacré au transport en commun.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Le pour et le contre du «nouveau» tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

Des citoyens ont vu dans l’abandon du trambus et autres modifications récentes au projet de transport de Québec une autre preuve d’improvisation et de dérapage financier. Un motif de plus pour réclamer l’abandon du tramway.

Les changements apportés au projet initial sont en effet importants. Cela suggère que le scénario mis sur la table quelques mois après la dernière élection municipal, au printemps 2018, n’était pas à point, contrairement à ce qu’on laissait alors entendre.

Une preuve d’incompétence et d’improvisation? Je ne crois pas. Mais certainement une preuve de précipitation.

Les projets d’une grande complexité comme l’insertion d’un tramway dans une ville aux rues parfois étroites, demandent du temps pour trouver les meilleures solutions techniques. C’est ce qui a manqué ici.

La ville de Québec a choisi pour le tramway la même stratégie publique que pour l’amphithéâtre : figer un prix dès le départ et s’y accrocher quoiqu’il advienne.

Cela donne l’impression d’une administration rigoureuse et responsable, mais dans les faits, c’est le contraire de la rigueur.

Il est très difficile, voire impossible de déterminer un prix juste pour un grand projet avant d’avoir complété les études techniques et le plan d’affaires. C’est pourtant ce qu’on a fait.

On a vu le résultat.

En apparence, le budget de 400 M $ de l’amphithéâtre a été respecté. On est arrivé sous le prix même.

Mais pour y arriver, il a fallu modifier le projet initial, le déplacer sur un site moins intéressant, réduire le nombre de sièges et imputer des factures à d’autres budgets municipaux et à d’autres instances publiques.

À Loto-Québec notamment, qui a assumé les coûts de relocalisation de son salon de jeu d’Expo-Cité réquisitionné pour les besoins de l’amphithéâtre.

La même chose est en train d’arriver avec le projet de tramway.

Pour respecter le budget de 3.3 milliards, il a fallu modifier le projet, en réduire l’ampleur, refiler des factures à d’autres budgets (ex : réfection de Hochelaga) et probablement en repousser d’autres à plus tard, à un prochain programme d’immobilisation peut-être (ex : remontées mécaniques pour piétons) ou à une phase ultérieure du projet de transport structurant (ex : les trambus).

Tout cela était écrit dans le ciel depuis le 26 février 2020, jour où le Conseil des ministres de la CAQ a statué par décret que tout dépassement éventuel au-delà de 3.3 milliards $ serait entièrement à la charge de la ville de Québec.

Le gouvernement disait alors vouloir mieux «contrôler les risques», mais on n’est pas dupe. Le risque qu’il voulait contrôler était un «risque politique» : celui d’être critiqué pour d’éventuelles augmentations de coûts.

On peut le comprendre, mais ce n’est pas très responsable quand on sait que des augmentations sont à peu près inévitables si on fixe très tôt le coût d’un grand projet complexe.

À mesure que ce projet se précise, des problèmes et enjeux techniques surgissent qui appellent des solutions (et des factures) qui n’avaient pas été envisagées au départ : expropriations, déplacements des réseaux d’utilité publique, difficultés liées à la nature des sols, évolution du marché de la construction, etc.

Pour compenser ces hausses, il a fallu couper ailleurs dans le projet, trouver des solutions techniques moins coûteuses, revoir l’offre de service, repousser des travaux à plus tard, etc. Le résultat est parfois heureux. Parfois moins.

1- Certains changements apportés ces derniers mois sont des améliorations évidentes. Par exemple et en haut de la liste, l’expansion du réseau du RTC vers le nord avec de nouveaux parcours Métrobus, l’utilisation des accotements d’autoroutes pour des voies réservées, de nouveaux parc-o-bus et l’ajout de «transport à la demande».

L’argent ne viendra pas du budget officiel du tramway, mais c’est l’attractivité de tout le transport public qui va y gagner. Québec aura le meilleur réseau de son histoire.

Le déplacement du pôle d’échange de Ste-Foy vers la route de l’Église est aussi une amélioration intéressante.

Cela va coûter moins cher, va être plus simple et sera plus efficace que le scénario initial d’un pôle sous le Phare. À condition de trouver une solution sécuritaire pour la traversée du campus de Rochebelle.

Je range aussi l’abandon du trambus entre St-Roch et Expo-Cité parmi les améliorations. Depuis le premier jour, je me suis demandé à quoi allait servir ce tronçon cul-de-sac sur une si courte distance.

Ce tronçon trouverait un sens le jour où on voudrait lancer une vraie ligne de trambus (ou de tramway) vers Lebourneuf et les quartiers du nord. Mais comme ce n’est pas prévu à court terme, on peut se passer de ce tronçon.

2- D’autres changements récents m’apparaissent comme des compromis raisonnables. L’abandon de l’atelier mécanique de Charlesbourg, par exemple. On nous l’avait présenté comme étant essentiel mais en poussant l’analyse, la ville a estimé qu’elle pouvait vivre sans.

Cela aura peut-être un impact sur les coûts d’opération, car il faudra déplacer des trams depuis l’atelier de Ste-Foy pour commencer le service du matin à Charlesbourg. Mais cela n’aura pas d’impacts sur le niveau de service.

Un tunnel plus court et une station de moins sur la colline parlementaire me semblent aussi des compromis raisonnables. Cela permet de réduire des coûts sans trop affecter l’offre de service.

La réduction de l’ampleur des stations d’échange permettra à la ville de s’affranchir des promoteurs privés et d’avoir la pleine maîtrise des stations. C’est bien, mais en exclure les commerces et services est dommage, bien que cela ne change pas fondamentalement l’offre de service. On vivra avec.

3- L’abandon du trambus dans l’axe d’Estimauville-Charest-Université Laval est d’une autre nature. On parle ici d’un recul net de l’offre de service. Ce trambus devrait offrir une fréquence et une efficacité similaires à celles d’un tramway.

Québec prévoit remplacer ce trambus avec un nouveau Métrobus. Il n’y aura pas la même efficacité ni la même attractivité qu’avec un trambus roulant en voie exclusive à l’abri de la circulation.

Mais avec un peu de courage politique pour forcer des voies réservées et une priorité aux feux, il devrait être possible d’offrir un niveau de service attrayant et pouvant répondre aux besoins. Meilleur que le service actuel.

Il importe aussi de rappeler comment est née l’idée d’un trambus sur Charest. Il faut pour cela retourner au début des années 2010.

Le maire Labeaume, jusque-là opposé à un tramway, s’était laissé convaincre par l’argument économique qu’un tramway sur Charest (plutôt qu’en haute-ville) aiderait à redévelopper et densifier ce secteur industriel et commercial de la ville.

Ce choix fut contesté par plusieurs, car Charest n’était pas un corridor «naturel» achalandé du transport en commun.

On pouvait aussi douter de la capacité de Québec à développer le secteur Charest en même temps que D’Estimauville, St-Roch, Lebourgneuf, Ste-Foy, la tête des ponts, etc. Québec a beau être en santé, son rythme de croissance n’est pas illimité.

M. Labeaume n’a rien voulu entendre et a maintenu l’axe Charest jusqu’à la fin; jusqu’à ce que le projet de tramway (devenu SRB) soit abandonné.

Le projet 2018 a ramené le tramway en haute-ville, là où les besoins de déplacement sont plus évidents. Le corridor Charest a cependant été maintenu pour un trambus. Je ne dis pas que ce fut seulement pour plaire au maire, mais ce fut certainement dans la balance.

L’administration Labeaume se résigne aujourd’hui à «abandonner» Charest en plaidant le contraire de ce qu’elle disait à l’époque. Je ne dis pas qu’elle a tort d’avoir changé d’idée, mais on note le virage.

L’administration convient aujourd’hui qu’il sera plus facile développer le secteur Legendre que Charest et que l’achalandage sur Charest ne justifie pas un trambus.

***

Outre la perte du service de trambus, le Comité de citoyens de St-Sauveur déplore l’occasion perdue de revoir l’aménagement des artères du quartier pour favoriser «la mobilité active».

Je ferais une nuance. Remplacer le trambus par un Métrobus moins coûteux n’empêche pas de revoir l’aménagement des rues et trottoir de St-Sauveur. C’est juste que ça ne pourra cependant pas être payé à même le budget du tramway.

L’abandon des liens mécaniques dans la falaise entre les quartiers St-Sauveur et St-Sacrement représente aussi une perte nette pour l’offre de mobilité durable à Québec. L’administration Labeaume promet de les construire s’il reste de l’argent. Souhaitons qu’elle puisse y revenir rapidement.

***

Les récents changements au projet de Québec ont été annoncés à quelques jours seulement du début des audiences publiques du BAPE, lundi soir.

Ça ne laisse pas beaucoup de temps aux groupes et citoyens pour se préparer. Cela n’est cependant pas unique.

À l’été 2016, des modifications significatives au projet de train électrique du REM, à Montréal, ont été apportées 5 jours avant le début des audiences du BAPE (trajet, aspects techniques, nombre de stations, etc). Pas l’idéal non plus direz-vous, mais ça semble être le prix à payer pour accélérer les grands projets.

Là où s’arrête la comparaison avec le REM, c’est dans la gestion du budget.

À Québec, le budget de 3.3 milliards $ a été figé par le gouvernement avec les conséquences que je viens de décrire.

À Montréal, le budget initial de 5.5 milliards $ (23 avril 2016, 67 km) a été depuis porté à 6.3 millards $ et dépassera les 7.5 milliards $ selon une enquête publiée ce printemps dans La Presse+.

Plutôt que de réduire l’offre de service du REM, le gouvernement a préféré signer un plus gros chèque.

Les besoins de transport public ne sont évidemment pas les mêmes dans les deux villes, mais ce qu’on mesure aussi, c’est la différence dans l’acceptabilité sociale des projets. Cela finit par avoir un impact sur les choix des élus du gouvernement et leur envie de remettre la main dans leurs poches lorsque ça coince dans le budget.

Je note en terminant que le gouvernement de la CAQ n’a pas fixé de budget plafond préalable pour le projet de troisième lien.

La chronique

Voir aussi : Projet - Tramway.

Les écoquartiers : des projets de qualité offrant des milieux de vie convoités

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2020 2 commentaires

La ville de Québec a tenu à faire le point sur les deux projets d’écoquartiers, Pointe-aux-Lièvres et d’Estimauville, en ce lundi 6 juillet.

Québec, le 6 juillet 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui l’état d’avancement du développement des écoquartiers D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres.

« Ces nouveaux ensembles résidentiels constituent des quartiers nouveau genre offrant un cadre de vie exceptionnel à leurs résidants, a mentionné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Imaginés et mis en place par la Ville au cours de la dernière décennie, les écoquartiers sont devenus des milieux de vie convoités en raison de leur localisation stratégique à proximité des lieux de travail et des services, en plus d’offrir des constructions qui respectent les plus hautes normes en matière de développement durable. »

Plusieurs projets sont en construction ou seront développés d’ici les prochaines années. Différents types de bâtiments y prennent place, que ce soient des immeubles de bureaux, des maisons en rangée ou des logements locatifs, sociaux ou communautaires. Les écoquartiers proposent une offre de logements variée afin de rejoindre diverses clientèles et de favoriser la mixité sociale.

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Un article sur le sujet a aussi paru :

Crédit et source : Stéphanie Martin, Journal de Québec

Les écoquartiers de Québec bientôt complétés.

De Québec Urbain : Ça bouge de nouveau à Pointe-aux-Lièvres.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Message d'intérêt public.

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