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Qui est le prochain?
30 avril 2004
Dimanche matin, les membres de la R�serve navale du Canada devront travailler en raison de la parade comm�morant la Bataille de l'Atlantique. Le Commandant a donc donn� cong� � tout le personnel du bureau � partir de 14 heures aujourd'hui, incluant les employ�s civils.
Fort de ce chaud et ensoleill� demi-apr�s-midi de cong�, je suis all� constater de visu quelques remarques de Bernard Bastien re�ues par courriel ce matin.
Les photos et les commentaires entre crochets sont de moi.
- le Boudoir est ouvert [La devanture est fort jolie!]
- le parvis de l'�glise St-Roch est enfin redevenu... un parvis! stationnement interdit! [enfin!]
- le trou b�ant devant la m�me �glise reco�t ses travaux de fondations (Qu'y aura-t-il l�?) [Il s'agit d'un nouvel �difice � la vocation pour le moment inconnu]
- la ma�onnerie a d�but� sur l'�difice de l'INRS, la couleur de la brique est superbe � mon go�t!
- d'ailleurs, on commence � deviner le look r�el de cet immense �difice, mieux que l'affiche [qui a pr�c�demment �t� publi� sur Qu�bec urbain]... j'adore la rythmique de la fenestration, notamment c�t� Ste-H�l�ne, et le sigle dessin� au jet de sable dans les fen�tres cot� Dorchester [En effet. Et parlant d'enseigne, j'ai aussi remarqu� que l'�difice EDS avait r�cemment pos� la sienne]
- Radio-Canada s'est fait installer ce soir leur enseigne c�t� Honor�-Mercier
- le trou fait pour l'�difice fant�me LGS/IBM a �t� rempli... de terre. Fin des op�rations? [Je n'ai pas r�ussi � avoir de confirmation sur ce dossier, mais �a regarde plut�t mal]
J'ai aussi constat� l'ouverture d'un nouveau restaurant en face du Villa sur St-Joseph, le Largo. Tout � fait par hasard, j'ai crois� CFD qui m'a parl� d'un autre resto r�cemment ouvert, lui aussi sur St-Joseph, � c�t� de la galerie Rouje. Il s'agit de l'Utopie. Je suis entr� faire ma belette � la � taverne urbaine � MO. Cela semble plut�t bien : j'y retournerai avec des amis.
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29 avril 2004
28 avril 2004
27 avril 2004
26 avril 2004
Je r�side au centre-ville depuis 1990. Au cours de toutes ces ann�es, j'ai fr�quent� assid�ment le march� du Vieux-Port pour y trouver des produits de saison frais et avoir un contact familier avec les producteurs et les marchands. Mon plaisir � fr�quenter le march� se renouvelle � chaque visite et j'y am�ne parents et visiteurs, � chaque occasion.Le march� a cependant ses faiblesses. Comme il offre des produits saisonniers, il en r�sulte qu'il n'est pas ouvert toute l'ann�e et que le choix des produits est fonction des productions locales et des arrivages. Il nous faut donc compl�ter nos achats dans une �picerie, ce qui occasionne un autre d�placement. Il serait agr�able de trouver une plus grande vari�t� de produits sur place (viandes, volailles, poissons et fruits de mer), sauf qu'il ne s'agirait plus, alors, uniquement de produits locaux des mara�chers.
J'arrive d'Ottawa. Le march� By est donn� comme un exemple � suivre. Sa gamme de produits est tr�s large sauf que la plupart d'entre eux ne sont pas de production locale (� moins qu'il n'y ait des orangers et des bananiers dans la capitale f�d�rale !). Et, comme le mentionnait LE SOLEIL (19 avril 2004), les producteurs locaux ne sont pas nombreux et ils sont repouss�s dans des coins moins attrayants. Le march� By ressemble plut�t aux "Halles" qui nous sont famili�res � Qu�bec. La question � poser est donc celle-ci : le march� doit-il �tre r�serv� � la production locale ou ouvert � l'importation ?Emplacement
Quant � l'emplacement du march�, ses probl�mes d'acc�s sont caus�s par un r�seau urbain inadapt�. Il faut revoir la fonction du tunnel qui m�ne vers Limoilou tout en maximisant l'accessibilit� pour les pi�tons du quartier. Il ne faudrait pas oublier que le march� s'est implant� au moment o� la fonction r�sidentielle �tait � peine relanc�e dans le Vieux-Port et que, depuis, de nombreux projets r�sidentiels ont �t� r�alis�s. Il reste encore de beaux espaces � d�velopper : a-t-on d�j� pens� � faire un projet r�sidentiel autour du bassin de la marina ?
L'installation d'un march� dans le faubourg Saint-Jean ou Montcalm, me para�t farfelue : ces quartiers sont d�j� bien pourvus en �tablissements alimentaires, ce qui concurrencerait inutilement les marchands qui ont contribu� � leur renouveau urbain. L'id�e de R�jean Lemoine de le d�placer derri�re l'ancienne gare d'autobus est tr�s int�ressante, mais le march� sera-t-il plus fr�quent� pour autant ? La localisation actuelle permet aussi aux gens d'avoir acc�s aux commerces du Vieux-Port et � la promenade qui longe le fleuve : nombreux sont ceux qui font d'une pierre deux coups, visiter le march� et se promener dans le quartier environnant.
Un promoteur avance l'id�e d'ouvrir un nouveau march� dans le secteur Langelier et demande plusieurs millions de dollars pour le r�aliser. Si le projet est viable, pourquoi le subventionner ? Faut-il d�pouiller l'un pour donner � l'autre !
Louis Roy
L'auteur habite le quartier du Vieux-Port de Qu�bec
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25 avril 2004
Cristelle Th�riault m'a envoy� un courriel il y quelques jours.
Vous ne parlez pas de l'ouverture de la nouvelle taverne � Chez Mo � ou � Mo �? C'�tait l'ouverture ce soir (le 19). C'est une taverne compl�tement non-fumeur (style hyper taverne) et c'est � c�t� du Pub �douard dans le mail. Le Pub �douard a donc rapetiss� de moiti� pour accueillir la taverne (je crois que c'est le m�me proprio) Vous devriez vous informer sur le sujet, �a int�ressera s�rement les lecteurs!!
J'attendais d'aller voir sur place avant d'en parler. Je n'ais pu encore le faire, mais quelqu'un d'autre s'est pay� la visite et a racont� son exp�rience. Le MO, et bient�t le Boudoir. ST-Roch, nouvelle destination nocturne branch�e?
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Ouverture du Boudoir: mardi le 27 avril.
Ouverture du MEC: mardi le 11 mai.
Ouverture de la lunetterie NewLook (voisin du MEC): mi-mai.
R�ouverture du Subway (sur Charest): sous peu.
D�m�nagement du journal Le Soleil: derni�re semaine de juillet.
[Via CFD]
Message � CFD: Tu n'as plus de fonction permalink sur ton blog?
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Aux abords du parc les Saules, on a am�nag� un stationnement pour accommoder les visiteurs. Le r�sultat? Une surface en garnotte qui longe l'entr�e du parc et qui s'offre ainsi � la vue de tous les promeneurs allant faire une randonn�e dans ce bucolique endroit [Photo par � D�tective � Simon]
Par d�finition, un stationnement n'a rien de tr�s joli, avec un peu d'imagination, il aurait cependant �t� possible d'int�grer l'�l�ment au paysage et de ne pas d�figurer le coin. Les autorit�s de Sedona en Arizona l'ont fait. C'est pour quand � Qu�bec?
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24 avril 2004
23 avril 2004
22 avril 2004
21 avril 2004
On creuse pr�sentement en face du Pier Import et du Corbeil. Une pancarte annonce la venu prochaine d�un Futur Shop.
[Merci � Patrice Turmel]
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Les automobilistes qui empruntent le boulevard Laurier aux heures de pointe �pargnent en moyenne 2 min 40 s le matin et 2 min 23 s lors du retour � la maison depuis la synchronisation des feux de circulation en novembre 2003. En mai, ce sera au tour des feux de la route de l'�glise, du boulevard Hochelaga et de l'autoroute du Vallon d'�tre synchronis�s pour �viter la congestion automobile dans le quadrilat�re des centres commerciaux.
Avant la synchronisation des feux, un automobiliste prenait en moyenne 6 min 04 s le matin et 6 min 15 s le soir pour franchir la distance qui s�pare la rue de Lavigerie � du Vallon. Aujourd'hui, ce m�me automobiliste roulera, en moyenne, la m�me distance en 3 min 24 s le matin et en 3 min 52 s le soir, selon des relev�s pris pendant cinq jours de d�cembre 2003 � f�vrier 2004.Ces nouveaux chiffres permettent de se rapprocher du "temps �talon" estim� � 2 min 14 s, c'est-�-dire le temps requis pour franchir la distance � une vitesse de 50 km/h sans l'intervention de "facteurs ralentissants".
Pour le directeur de la division du transport � la Ville de Qu�bec, Marc Desrivi�res, les chiffres prouvent que "les changements ont permis d'am�liorer consid�rablement le temps de travers�e du boulevard Laurier". Mais, croit-il encore, cela ne signifie pas pour autant que tous les probl�mes sont r�gl�s. "On n'est pas exempt d'�pisodes de congestion. Il est possible qu'il y ait encore de la congestion lors de certains �v�nements comme une temp�rature peu cl�mente en hiver ou des travaux routiers sur des axes voisins."
C'est entre 8 h et 8 h 30 et entre 16 h 30 et 17 h que l'�conomie de minutes se fait le plus sentir avec des temps de travers�e coup�s de plus de la moiti�, passant dans le meilleur des cas de 12 min � 3 min.
Paradoxalement, le temps de travers�e a tendance � augmenter tr�s sensiblement, d'� peine quelques secondes, t�t le matin et en fin d'heure de pointe d'apr�s-midi. Il augmente aussi l�g�rement en sens inverse du trafic, c'est-�-dire en direction ouest le matin et en direction est le soir.
M. Desrivi�res assure maintenant que la phase II de la synchronisation des feux dans le secteur sera op�rationnelle au cours du prochain mois, ce qui devrait r�gler d'autres probl�mes de congestion sur Hochelaga, de l'�glise et du Vallon.
La synchronisation des feux pourrait bient�t toucher d'autres secteurs de la ville dont la rue Cl�menceau � Beauport, qui conna�t �galement d'importants �pisodes de congestion. "La r�alit� est qu'il y a une interception et une capacit� limit�e d'accueillir un flot de v�hicules malgr� tous les efforts et la comp�tence qui sont mis pour mettre fin � la congestion. On peut en r�duire le nombre et le temps de d�placement, mais on ne peut �liminer la congestion", pr�vient M. Desrivi�res.
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Quelques pr�cisions du Soleil sur l'annonce de la revitalisation de la rue Racine...
La Ville de Qu�bec fait de la relance de la rue Racine � Loretteville son projet majeur pour 2004 et injectera 2 millions $ cette ann�e dans cette art�re commer�ante qui en a bien besoin.Amorc�e au d�but des ann�es 90 sous l'ancienne ville et stopp�e par la bisbille entre les ex-�lus de Loretteville, la revitalisation de la rue Racine verra finalement le jour d'ici les cinq prochaines ann�es.
Le projet, promis par l'administration L'Allier et �labor� de concert avec les organismes du milieu, touche toute la rue Racine, du boulevard L'Ormi�re jusqu'� la rivi�re Saint-Charles.Exit le garage municipal, la caserne de pompiers et le stand de taxi. Bienvenue nouveaux commerces, caf�s-terrasses et promenade pi�tonni�re.
Concr�tement, la Ville commencera par refaire certaines
intersections n�vralgiques, comme celle du boulevard des �tudiants et de la rue des Ursulines. Elle importera aussi du centre-ville son programme d'aide � la r�novation des fa�ades commerciales et r�sidentielles pour les propri�taires qui souhaitent refaire une beaut� � leur immeuble.
Certains entrepreneurs embarquent d�j� dans le mouvement, souligne le conseiller et ex-maire de Loretteville Denis Gigu�re, en citant notamment la pharmacie Martel qui annoncera un investissement de pr�s de 1 million $ en r�novations.
Le bureau de l'arrondissement de la Haute-Saint-Charles, install� dans l'ancien h�tel de ville de Loretteville, sera l�g�rement agrandi et une place publique fera son apparition � proximit�.
Pour Denis Gigu�re, il est tr�s important de ramener des r�sidants dans ce secteur et d'encourager la construction de projets d'habitation, priv� ou public, sur les nombreux terrains vacants.
La Ville construira une sc�ne dans le parc Jean-Roger-Durand, pr�s de la Saint-Charles, pour encourager l'animation et les spectacles. A cet endroit, une passerelle sera construite au-dessus de la rivi�re pour inciter les touristes qui visitent la r�serve de Wendake � traverser.
Selon le conseiller municipal Claude Larose, responsable du d�veloppement �conomique, la revitalisation de la rue Racine n�cessitera au moins 6 millions $ d'argent public.
Le maire Jean-Paul L'Allier, pr�sent � la conf�rence de presse, a dit avoir espoir que dans les ann�es � venir, la Ville de Qu�bec puisse acc�l�rer la revitalisation de sa vingtaine de rues dites "de centralit�", comme, par exemple, les rues Saint-Joseph, Saint-Vallier Est et la 3e Avenue. Jusqu'� maintenant, l'avenue Myrand � Sainte-Foy a b�n�fici� des efforts de la Ville.
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20 avril 2004
Le maire de Qu�bec, M. Jean-Paul L'Allier, et le vice-pr�sident du comit� ex�cutif responsable du d�veloppement �conomique, M. Claude Larose, ont annonc� aujourd'hui des investissements de 2 millions $ en 2004 afin de revitaliser la rue Racine, dans l'arrondissement de La Haute-Saint-Charles. La premi�re phase de ces travaux d�butera prochainement.
�Ces travaux marquent le d�but d'une s�rie de r�am�nagements qui s'�chelonneront au cours des prochaines ann�es, a pr�cis� le vice-pr�sident du comit� ex�cutif responsable du d�veloppement �conomique, M. Claude Larose. Parmi les op�rations effectu�es cette ann�e, mentionnons la r�fection de l'intersection du boulevard des �tudiants et de la rue Racine, l'am�nagement d'une sc�ne au parc Jean-Roger-Durand, la r�fection de l'intersection des rues des Ursulines et Racine, la premi�re phase de r�novation des fa�ades commerciales ainsi que la r�novation du bureau d'arrondissement. D'autres travaux seront effectu�s au cours de l'ann�e. Ils comprendront notamment la r�alisation d'�tudes compl�mentaires pour la poursuite du plan de revitalisation.�
Le projet de revitalisation de la rue Racine, situ�e dans le secteur de Loretteville de l'arrondissement de La Haute-Saint-Charles, a �t� inscrit dans les priorit�s d'actions et d'interventions devant �tre r�alis�es dans le cadre du Programme triennal d'immobilisations (PTI).
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Haute-densit� mais sans les avantages : un court mais brillant texte (en anglais) qui s�applique tr�s bien a Qu�bec.
Avant de quitter madame Qu�bec urbain il y a un mois ou deux, nous avions commenc� � magasiner, plus ou moins s�rieusement, un lieu de vie commun. Probl�me : Elle �tait, et elle est probablement toujours, une fille de banlieue. Moi, vous vous en doutez un peu, je suis un gars de ville. Une maison individuelle? Ce n�est pas pour moi. J��tais cependant pr�s � faire cette concession (je suis si gentil) SI je pouvais avoir une rue commer�ante � moins de cinq minutes � pied. Nous avons trouv� un seul endroit propice : un d�veloppement r�cent sur la rue des Compagnons, � vingt pas de chez moi, qui avait un acc�s facile � la rue du Campanile. Probl�me : c��tait 300000$ et plus.
Les �difices � condo r�cent, comme le d�veloppement Lebourgneuf et celui de la montagne des Roches n�offrent aucun service de proximit� et oblige les r�sidents � utiliser leur voiture pour aller acheter un deux litres de lait au d�panneur.
La non-mixit� des fonctions, c��tait l'avantage concurrentielle de la banlieue. Mais c'est aujourd'hui ce qui la tue.
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19 avril 2004
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Vue a�rienne du quartier St-Roch (1957)
Parmi les changements visibles par rapport � aujourd'hui, remarquez l'absence de l'h�tel Hollyday Inn, juste en face de l'�glise St-Roch. Dans le coin sup�rieur gauche, nous retrouvons la place Jacques-Cartier, mais la Biblioth�que Gabrielle Roy n'y est pas encore.
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La r�fection de la rue Saint-Jean entre l'avenue Turnbull et la rue Sutherland, qui d�bute ce matin, marque l'ouverture officielle de la saison des travaux � la Ville de Qu�bec. Pour les automobilistes, c'est le commencement d'un long calvaire ponctu� de ralentissements et de d�tours.
A compter de ce matin, la circulation est interdite sur la portion vis�e par les travaux. Les automobilistes doivent faire un d�tour par les rues Racine, Saint-Olivier et Sutherland. Le parcours d'autobus num�ro 7 sera d�tourn� par l'avenue Turnbull, le boulevard Ren�-L�vesque et l'avenue Honor�-Mercier, avant de reprendre son trajet habituel."La nature du chantier est la r�fection du r�seau d'aqueduc et d'�gout, de la chauss�e et des trottoirs, explique Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Qu�bec. Nous en profitons �galement pour refaire l'am�nagement paysager de la place du Faubourg." Les travaux, �valu�s � 800 000 $, dureront deux mois.
Dans exactement une semaine d�buteront d'autres travaux tr�s attendus de 2,9 millions $ sur la rue Saint-Jean entre la rue D'Auteuil et la c�te du Palais. Encore une fois, l'art�re historique sera ferm�e � la circulation automobile pendant deux mois pour permettre, entre autres, la r�fection de l'�gout pluvial, la construction d'un trottoir en b�ton et l'installation d'un pav� antique.
De la place d'Youville, les conducteurs devront emprunter la rue des Glacis, la c�te de la Potasse et la c�te du Palais.
Plus � l'ouest se termine la phase I de la revitalisation de l'avenue Myrand dans l'arrondissement Sainte-Foy. "L'asphaltage sera compl�t� le 15 juin, avance M. Perron. Ensuite d�butera imm�diatement la phase II, comprise entre la rue Li�nard et le boulevard Ren�-L�vesque. L� aussi, la circulation sera perturb�e. Le co�t des travaux de la seconde phase s'�l�ve � quelque 700 000 $. Au total, plus de 4 millions $ auront �t� inject�s pour la r�alisation de l'ensemble du projet.
(...)
"Tous ces travaux s'inscrivent dans un programme d'infrastructure annuel qui s'�l�ve � quelque 35 millions $ pour l'aqueduc, l'�gout, les rues et les trottoirs", conclut M. Perron.
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Un d�bat sur la place des march�s publics ? Le directeur g�n�ral du March� du Vieux-Port le souhaite. Mais plus que des id�es lanc�es ici et l�, il croit que ce type de commerce m�rite un v�ritable "d�bat de soci�t�".
Depuis que la Corporation des gens d'affaires du centre-ville de Qu�bec (CGACVQ) a d�voil� son id�e, le directeur g�n�ral du March� du Vieux-Port, Andr� Filteau d�plore que plusieurs r�actions lui proposaient d'aller voir des exemples de march�s publics en dehors du Qu�bec. "On nous dit de s'inspirer ailleurs alors que �a fait des ann�es qu'on fait le tour des march�s, en Ontario comme ailleurs. On sait de quoi on parle !". Or, transplanter � Qu�bec un mod�le ext�rieur n'est pas si simple, dit-il.En fait, dans tout ce d�bat et face aux critiques formul�es quant au site de son march�, M. Filteau craint avant tout que l'on oublie la d�finition m�me d'un march� public. "Un march� public doit permettre aux coop�ratives de producteurs de vendre leurs produits directement � la population". Or, il estime que la tendance actuelle tend � perdre de vue cette fa�on de faire au profit de simples vendeurs. Et le fameux March� By, cit� en exemple, en est un cas flagrant, dit-il. "Moins de 5 % des locataires du March� By sont des producteurs et la Ville tente actuellement de les r�introduire." Les agriculteurs sont pr�sents au March� By, poursuit M. Filteau, mais il sont dans des emplacements "bord�s par des cl�tures Frost !". "Les producteurs sont dans des cages � poules tout le tour, est-ce que c'est �a qu'on veut ?", demande-t-il.
Pour lui, la question des march�s publics tient du v�ritable "d�bat de soci�t�". Un d�bat auquel il prendrait part volontiers. A condition d'�tre consult�. Ce qui n'a pas �t� le cas avant que la CGACVQ ne d�voile son projet en conf�rence de presse, rappelle-t-il. Sur ce point, le pr�sident de la Corporation, St�phane Boutin, se d�fend bien d'avoir voulu faire cavalier seul. Cette fa�on de faire, dit-il, �tait d�lib�r�e et visait � t�ter le pouls de la population avant d'aller plus loin avec les autorit�s politiques. Il affirme que "la balle est maintenant dans le camp de la Ville" qu'il esp�re rencontrer bient�t.
S'il arrive � convaincre la Ville du s�rieux de son projet, M. Boutin assure qu'il refera surface avec un projet d�taill�. "Je travaille pr�sentement au montage financier et � la maquette." Il soutient avoir l'appui de deux promoteurs.
De son c�t�, la Ville de Qu�bec a clairement r�affirm� sa volont� de miser sur le March� du Vieux-Port avec un investissement de 4 millions $. Seules quelques formalit�s restent maintenant � r�gler avant que ne soit ratifi� un protocole d'entente de 15 ans avec la coop�rative des horticulteurs.
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Les march�s publics, c'est bien plus que des �talages de fraises et de carottes. Au-del� d'une simple place commerciale, ils jouent un r�le rassembleur dans la communaut� et sont de plus en plus per�us comme des moteurs de revitalisation des quartiers. Un peu partout ils connaissent un essor consid�rable. Et Qu�bec ne fait pas exception � la r�gle.
Vague bio, go�t accru pour les produits locaux et pour l'ambiance conviviale des march�s publics, les habitudes des consommateurs changent, confirme Pierre Beaudoin, professeur au d�partement d'�conomie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l'Universit� Laval. "Les gens sont de plus en plus conscients de la qualit� et on voit un impact sur la demande pour des produits diff�rents", explique ce sp�cialiste du commerce au d�tail. Des go�ts qu'il calcule notamment par le succ�s des commerces de type halles comme celles du Petit Quartier ou de Sainte-Foy.Quant au centre-ville, la capitale aurait, en principe, tout pour satisfaire avec son March� du Vieux-Port, install� depuis 1987 en bordure du Saint-Laurent. Or, malgr� ses efforts, l'�tablissement n'est pas exempt de critiques. Plusieurs lui reprochent son acc�s difficile et un certain manque de dynamisme.
Au premier chef, la Corporation des gens d'affaires du centre-ville de Qu�bec (CGACVQ) qui lan�ait, le 22 mars, l'id�e de doter Qu�bec d'un march� public au coeur de la basse ville, � l'angle des boulevards Langelier et Charest. Si la Ville s'est montr�e peu r�ceptive � ce projet �valu� � 10 millions $, la sortie aura toutefois permis de soulever le d�bat et de mesurer l'int�r�t de la population pour un march� plus central.
Au-del� d'une critique de l'actuel March� du Vieux-Port, les arguments invoqu�s par la CGACVQ concernent un d�sir de poursuivre la revitalisation de la basse ville amorc�e par le s�rieux coup de jeunesse donn� au quartier Saint-Roch.
Et c�t� revitalisation, l'organisme new-yorkais Project for Public Spaces (PPS) a sa petite id�e sur la question. Depuis 1975, ce regroupement d'urbanistes, d'architectes et d'intervenants sociaux travaille � am�liorer les places publiques en Am�rique du Nord et dans le monde. Pour ce groupe, il ne fait aucun doute : les march�s publics peuvent contribuer � dynamiser un quartier n�glig�. En 2003, l'organisme a d'ailleurs publi� les r�sultats d'une vaste �tude o� il conclut que les autorit�s municipales doivent investir dans les march�s publics aux r�les multiples. "Ce sont des endroits rassembleurs des communaut�s, des incubateurs de petites entreprises et des fournisseurs d'aliments 's�curitaires' ", peut-on lire dans le site Internet de l'organisme.
Il y a deux ans, le chroniqueur urbain et ex-conseiller municipal, R�jean Lemoine, a assist� � un colloque du PPS portant sur la place des march�s publics, ce qui lui a permis de visiter divers quartiers r�sidentiels de New York. "Aux �tats-Unis, les march�s sont en pleine croissance, note-t-il. Ils sont install�s dans des entrep�ts et des condos se contruisent tout autour. Ils sont un facteur de revitalisation important." Sa tourn�e new-yorkaise lui aura permis de voir des exemples dont plusieurs villes devraient s'inspirer. Et dans tous les cas, la cl� est que le march� soit accessible � pied ou bien desservi par le transport en commun. Ce qui n'est pas le cas du March� du Vieux-Port. "C'est le bordel pour y aller � pied !" lance le chroniqueur.
Et pas toujours besoin d'aller tr�s loin pour voir des exemples de dynamisme insuffl� par la pr�sence de march�s publics. Pour M. Lemoine, le March� Centre de Saint-Hyacinthe n'est rien de moins que "le plus beau march� au Qu�bec". Sa force ? Am�nag� dans un b�timent historique datant de 1830, il est situ� directement au "centre du centre-ville", explique Sylvain Gervais, directeur g�n�ral de la Corporation de d�veloppement commercial de Saint-Hyacinthe. Pour R�jean Lemoine, cet exemple montre l'importance pour un march� d'�tre dot� d'un b�timent central ancr� dans la tradition des places publiques.
A Montr�al, March� By, auquel on attribue en partie la revitalisation de la basse ville d'Ottawa. Le pr�sident de la CGACVQ, St�phane Boutin, voit quatre raisons principales qui font que le March� By peut servir d'inspiration � Qu�bec. "Les deux villes ont un statut de capitale et leur population se ressemble, dit-il. Aussi, comme Qu�bec, Ottawa a une haute ville et une basse ville." Enfin, un �ventuel march� public au centre-ville doit s'inspirer d'un mod�le nord-am�ricain, poursuit M. Boutin. "Qu�bec est une ville o� les gens utilisent beaucoup la voiture. G�ographiquement, il est donc plus r�aliste de regarder du c�t� de mod�les nord-am�ricains qu'europ�ens."
L'id�e de l'axe Langelier-Charest a beau �tre int�ressante, elle ne serait pas pour autant l'emplacement id�al, croit pour sa part Pierre Larochelle, professeur � l'�cole d'architecture de l'Universit� Laval qui conna�t bien les enjeux reli�s � la basse ville de Qu�bec. A l'instar de l'actuel March� du Vieux-Port, dont il critique la mauvaise int�gration dans le tissu urbain, le quartier Saint-Sauveur n'�chapperait pas � la morphologie typique de la ville, selon lui. "L'inconv�nient principal demeure la falaise. Cette barri�re naturelle pourrait emp�cher par exemple les gens du quartier Saint-Jean-Baptiste de descendre la c�te", estime le sp�cialiste de l'am�nagement urbain. O� verrait-il un �ventuel march� plus central, donc ? Difficile � dire. Mais une chose est s�re, les march�s doivent �tre situ�s � proximit� des r�sidences, dans un rayon de cinq minutes de marche.
Se pr�tant aussi volontiers � l'exercice d'imaginer l'emplacement id�al pour un march� central, R�jean Lemoine pense spontan�ment au stationnement derri�re l'ancienne gare d'autobus du boulevard Charest Est [Photo Bernard Bastien], bord� par les rues Saint-Vallier et Caron. "On pourrait imaginer que le b�timent de l'ancienne gare serve de moteur central pour un march� en plein milieu de Saint-Roch, ce qui consoliderait la vocation commerciale de la rue Saint-Vallier".
De son c�t�, le professeur Pierre Beaudoin verrait les quartiers Saint-Jean-Baptiste ou Montcalm au lieu de Saint-Sauveur comme h�te d'un march� central. Ces secteurs, estime-t-il, sont � proximit� d'une vie de quartier plus naturelle et "r�elle" pour ce type de commerce. "Il y a l� une vraie client�le qu'on ne peut pas cr�er artificiellement du jour au lendemain."
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16 avril 2004
Apr�s avoir ouvert six magasins � Montr�al et � Trois-Rivi�res cette semaine, le plus important d�taillant de meubles au pays, The Brick, lorgne maintenant du c�t� de Qu�bec."Pour nous, c'est un march� o� il faut �tre pr�sent", a soulign� hier le directeur g�n�ral Qu�bec, Pierre Gagn�.
Si tout va comme pr�vu, l'entreprise albertaine devrait ouvrir son premier magasin de type grande surface � Qu�bec en 2005. Des pourparlers ont d'ailleurs �t� entrepris avec des promoteurs dans le but d'acqu�rir un important terrain dans la r�gion.
D'ici l�, Brick - qui compte d�j� 81 points de vente au pays - ouvrira un magasin � Sherbrooke � l'automne.Un magasin-type occupe une superficie de 50 000 pi�, emploie une cinquantaine de personnes et offre des meubles, des matelas, des produits de bureau, des appareils �lectrom�nagers et �lectroniques � des prix, dit-on, d�fiant toute comp�tition.
Le plan quinquennal qu�b�cois du d�taillant - excluant les six grandes surfaces ouvertes mercredi � Montr�al (cinq) et Trois-Rivi�res - pr�voit la construction d'une dizaine de magasins au Qu�bec.
Secteur encombr�
Il faut dire que l'arriv�e de Brick dans le paysage de la capitale ne se fera pas sans heurts. Le g�ant canadien viendra augmenter consid�rablement une offre dans un march� passablement satur� (Tanguay, L�on, Napert, Sears, Barnab�, Croteau, Zip, Galerie du meuble, Corbeil, Paul Robitaille et autres).
D'autant plus que la cha�ne occupe une niche comparable � Ameublement Tanguay, o� publicit�s � grand d�ploiement dans les m�dias (journaux et t�l�vision) et offres de financement souvent imbattables - 15 mois sans paiement ni int�r�t, par exemple - font foi de tout.
Brick a ainsi l'habitude de surprendre la comp�tition avec des promotions du genre t�l�viseur gratuit � l'achat d'un matelas.
La compagnie promet �galement de mettre le paquet sur son service apr�s-vente, notamment du c�t� de la livraison gratuite. "Nos clients ne perdront pas une journ�e � attendre leurs meubles", a assur� Pierre Gagn�.
Parall�lement � cette offensive qu�b�coise, Brick a aussi l'intention de s'attaquer aux provinces atlantiques au cours des prochaines ann�es.
Outre les six grandes surfaces qu�b�coises, l'entreprise peut �galement compter sur un centre de distribution ultramoderne de 325 000 pi� �tablit dans la r�gion de Montr�al pour r�pondre � la demande des consommateurs.
Entreprise � capital ferm� fond� en 1971 � Edmonton, Brick emploie 5000 personnes et son chiffre d'affaires annuel d�passe le milliard de dollars. Ses magasins r�alisent des ventes moyennes annuelles estim�es entre 15 et 50 millions $.
Selon plusieurs observateurs, Brick devrait �tre en mesure d'encaisser des revenus de 400 millions $ d�s sa premi�re ann�e d'existence en sol qu�b�cois.
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15 avril 2004
Carte des chemins de p�age des environs de Qu�bec (Vers 1860)
Source : La ville de Qu�bec, histoire municipale; III - jusqu'� la Conf�d�ration (La Soci�t� historique de Qu�bec, Cahiers d'Histoire #19)
Constatez que les principales voies de circulation que nous connaissons aujourd'hui �taient d�j� bien pr�sentes au 19e si�cle. Nous reconnaissons notamment les trac�s du Chemin Ste-Foy, du Chemin St-Louis, de la 1ere avenue, de la rue St-Vallier, du boulevard Ste-Anne et du trio 80e/St-Joseph/Bastien
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14 avril 2004
Le Ch�teau vu de la basse-ville (Vers 1975)
Source : Carte postale de la Soci�t� Kent Inc.
Le Ch�teau vu de la basse-ville (Vers 1975)
Source : Carte postale de l'Agence Provinciale Inc
Remarquez le feu qui � mis � mal deux �difices
Photos revisit�es en avril 2004: Eh hop! 2 nouveaux �difices!
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13 avril 2004
Qu�bec de la tour du Parlement (date inconnue)
Source : Magic Lantern slide #264 de la Keystone View Company
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La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) demande au gouvernement f�d�ral un budget sp�cial de 7 millions pour embellir ce parc urbain en pr�vision des F�tes du 400e anniversaire de fondation de la ville de Qu�bec.Avec ses sept millions, on veut d'abord refaire une beaut� au parc des Champs de bataille comme, par exemple, refaire les trottoirs et le pavage.
Suite du texte et reportage audio sur le site de Radio-Canada
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Ce sera sur la rue de l��glise (celle de St-Roch) et ce sera tr�s tendance : Le Boudoir Lounge.
Merci � CFD
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Place Qu�bec pourrait se retrouver plus vite que pr�vu dans le portefeuille immobilier de Cominar."On regarde �a d'un oeil tr�s attentif, a indiqu� hier le pr�sident de Cominar, Jules Dallaire. Si le prix est bon, on va �tre l� avec une offre, c'est certain."
Propri�t� du gouvernement par le biais de la Soci�t� immobili�re du Qu�bec (SIQ), Place Qu�bec serait tr�s prochainement mise en vente lors d'un appel d'offres public.
Le b�timent, abritant une galerie commerciale, deux salles de cin�ma, une tour � bureaux et des acc�s souterrains donnant libre acc�s aux grands h�tels imm�diats, au Centre des congr�s et � la Colline parlementaire, est �valu� � 18 millions $.La SIQ l'avait acquis en juin 2000 de la soci�t� TrizecHahn � un prix d'aubaine de 14 millions $. Trizec - qui avait perdu beaucoup d'argent dans l'aventure - cherchait alors � se retirer rapidement du march� canadien de l'immobilier.
Travaux
En mettant la main sur Place Qu�bec, Cominar proc�derait sur-le-champ � de vastes travaux de r�fection et d'agrandissement. Il faut dire que la vente de Place Qu�bec donnerait droit � son acqu�reur de construire une tour � bureaux de 10 �tages au coin des rues Saint-Joachim et Honor�-Mercier. Un projet annonc� il y a deux ans par le gouvernement de Bernard Landry que la SIQ n'a jamais mis � ex�cution par la suite.
Cominar irait de l'avant rapidement avec la construction d'une tour � bureaux qui pourrait accueillir quelque 1200 fonctionnaires suppl�mentaires. Actuellement, Place Qu�bec accueille d�j� des employ�s du Conseil du tr�sor et des minist�res du Tourisme et du D�veloppement �conomique.
Relance
Quant � la galerie commerciale, M. Dallaire croit possible une relance de cette derni�re gr�ce � des incitatifs financiers accord�s par la Ville pour attirer autant les commer�ants que les consommateurs.
"Il faudra obtenir des ententes de flexibilit�, a-t-il indiqu�. Sinon personne va venir s'acheter une paire de souliers en payant 12 $ de stationnement."
Le pr�sident de Cominar aimerait �galement faire revivre les deux salles de cin�ma que l'on retrouve � l'int�rieur du b�timent.
"Il y a moyen de faire quelque chose de tr�s bien avec cet immeuble. C'est un bel actif pour le priv�", a-t-il ajout� d'un ton confiant.
Avec l'acquisition et l'agrandissement �ventuel de Place Qu�bec, Cominar pourrait ainsi ajouter 400 000 pi� � son actif.
Expansion
Outre ce projet d'investissement, Cominar poursuit son expansion en sol qu�b�cois. Le Fonds de placement immobilier Cominar (FPI) a annonc� hier des nouvelles acquisitions d'immeubles au co�t de 41 millions $.
Trois nouveaux achats - dont un situ� dans le parc M�trobec � Qu�bec et deux autres en p�riph�rie de Montr�al - permettent ainsi � Cominar d'ajouter plus de 200 000 pi� � son portefeuille immobilier. Par le fait m�me, Cominar poss�de maintenant 116 immeubles - dont 12 � bureaux, 25 commerciaux et 79 � caract�re industriel et polyvalent - pour une superficie totale de 8,2 millions de pieds carr�s.
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Relanc� il y a un an et demi, le projet r�sidentiel Le Domaine de la Capitale, situ� � l'est de l'autoroute du Vallon, a pr�sentement le vent dans les voiles. Si la tendance se maintient, lorsque ses trois phases seront compl�t�es d'ici 2006, ce d�veloppement r�sidentiel repr�sentera des investissements de plus de 200 M $, estime son promoteur St�phan Huot.
Et les chiffres sont impressionnants. D'une superficie de neuf millions de pieds carr�s, le Domaine s'�tendra de l'actuelle ceinture nord de Duberger jusqu'� l'autoroute de la Capitale. Pr�s de 800 terrains r�sidentiels sont pr�vus, en plus de la partie commerciale qui tr�nera � l'angle strat�gique de l'axe routier du Vallon-Capitale."Depuis l'automne pass�, �a bouille", d�crit M. Huot � propos de ce qui se passe sur les chantiers. Jusqu'� maintenant, plus de 175 maisons ont �t� construites et les 290 terrains de la phase un sont � pr�sent desservis, le tout pour une valeur de 56 M $.
Sur place, cinq entrepreneurs en construction sont � l'oeuvre et le promoteur envisage m�me de faire appel � deux autres au cours de l'�t�.
�tal� sur trois phases, le projet devrait entamer une seconde �tape en septembre avec le d�veloppement de 250 nouveaux terrains r�sidentiels en cours d'ann�e. Pour 2005-2006, 250 autres habitations devraient �tre �rig�es pour compl�ter le domaine.
Gros joueur
Dans les prochains mois, la partie commerciale devrait �galement s'amorcer. Au plus tard � l'automne, le nom des partenaires devrait �tre annonc�. Si tout reste � confirmer, d�j� un gros joueur du domaine de l'alimentation s'est montr� int�ress�, assure M. Huot qui s'attend � ce que les investissements pour cette partie avoisinent les 60 � 75 M $. Station-service, pharmacie, club vid�o, tout est envisag�. M�me IKEA !
Interrog� au sujet d'une rumeur persistante sur l'�ventuel retour du g�ant su�dois � Qu�bec dans ce secteur, M. Huot affirme que tout n'est que pure sp�culation. "Ils veulent revenir � Qu�bec et on est un des endroits qui les int�ressent para�t-il, mais il n'y a rien de d�cid� ou de sign�. J'aimerais bien �a, mais ce n'est pas la premi�re fois que j'entends ce genre de rumeur..." Contact� par LE SOLEIL, IKEA a d�menti l'information qui ram�ne l'entreprise dans la capitale dans un proche avenir.
Projet opportun
"C'est un projet important et qui tombent pile pour la Ville", ajoute M. Huot. C'est qu'avec ses maisons qui valent en moyenne entre 175 000 $ et 200 000 $, le Domaine de la Capitale g�n�rera notamment son lot de taxes, ce qui est non n�gligeable d'apr�s le promoteur.
"Ce sont des terrains int�ressants pour faire des �tudes fiscales", confirme Claude Larose, conseiller et responsable de l'habitation � la Ville de Qu�bec, � propos des phases � venir. Mais il n'y a pas que cela qui compte.
Selon ce dernier, si les terrains de cette zone offrent de bonnes conditions pour un tel d�veloppement, l'aval de la Ville reste encore � donner avant que ne d�marre la phase deux.
Car pour que le feu vert soit allum�, beaucoup de travaux restent � faire, notamment les �tudes environnementales, souligne le conseiller qui s'inqui�te notamment des zones mar�cageuses. Cependant, de ce qu'il a vu de la phase un, pour la suite "les choses se pr�sentent assez bien", juge-t-il.
"J'ai une bonne collaboration des services de la Ville", soutient de son c�t� M. Huot. S'il reconna�t qu'il y a encore des ententes � compl�ter, il n'y voit rien pour freiner l'�lan du projet, pas m�me les caprices du terrain.
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Les commerces de grande surface dans le secteur alimentaire au Qu�bec font la vie dure aux petites et moyennes entreprises (PME) qui oeuvrent dans le secteur agroalimentaire.Une �tude qui brosse le "Portrait des commerces sp�cialis�s en alimentation dans la ville de Qu�bec", constate qu'au plus fort de la vague de fusions-acquisitions, plusieurs petits commerces de proximit� ont ferm� leurs portes.
"La vague de fusions-acquisitions dans ce secteur, constate l'�tude r�alis�e par le Conseil de l'agriculture et de l'agroalimentaire pour le d�veloppement de la r�gion de Qu�bec (CAADRQ), cr�e une concentration telle que la p�n�tration de ce march� par la PME agroalimentaire devient tr�s difficile."Mais, le CAARDQ laisse poindre une lueur d'espoir en laissant entendre que tout n'�tait pas perdu. "On constate que les commerces de proximit�, souligne le rapport de 58 pages, ont beaucoup �volu� et d�velopp� un positionnement particulier qui r�pond aux nouvelles tendances de consommation."
RETOUR EN FORCE
Le Conseil explique que plusieurs observateurs d�c�lent une reprise et pr�voient m�me un retour en force de ce type de commerce. Cet espoir repose sur le fait que m�me si ces commerces ont perdu des parts de march� importantes dans le pass�, ils demeurent n�anmoins plus pr�sents que jamais dans l'environnement urbain.
Le document du CAARDQ met en lumi�re qu'� Qu�bec, les trois grandes cha�nes d'alimentation, Metro Richelieu, Sobeys et Loblaws, dominent largement le march� de l'alimentation. Elles poss�dent 80 supermarch�s qui accaparent 80 % des achats alimentaires.
A la fin de 2003, ces trois mastodontes de l'alimentation faisaient face � 203 commerces qui, selon le Conseil, r�pondent aux d�finitions des diff�rentes cat�gories de commerces alimentaires, comme les �piceries fines, les �piceries sant�, les boucheries-charcuteries, les boulangeries-p�tisseries, etc.
L'analyse du CAARDQ qui porte sur un �chantillon de 48 commerces d�montre que les commerces sp�cialis�s en alimentation sont plus nombreux dans les arrondissements de La Cit� et de
Sainte-Foy-Sillery. On n'oublie pas la pr�sence de quatre halles d'alimentation qui regroupent 12 % des commerces.
Chose �galement int�ressante � noter, c'est que 38 % des commerces s'articulent autour de neuf art�res commerciales, comme Cartier, Saint-Jean, chemin Quatre-Bourgeois, Soumande, Maguire, Saint-Vallier, Saint-Joseph et avenue Royale.
Toute l'industrie alimentaire de Qu�bec souffre de deux probl�mes importants. Elle est d'abord confront�e au vieillissement de la population. De plus, on constate que la faiblesse de l'immigration limite le d�veloppement des commerces ethniques.
Fort heureusement, le tourisme vient combler certaines lacunes. L'�tude du Conseil constate qu'il repr�sente un �l�ment d'influence important sur la demande alimentaire.
Certains autres �l�ments peuvent favoriser une plus grande fr�quentation des commerces alimentaires sp�cialis�s. On avance que le consommateur est de plus en plus � la recherche du choix et de la vari�t�, qu'il ach�te moins � la fois, qu'il accorde davantage d'importance � la fra�cheur des aliments et au rapport qualit�-prix. En outre, il affectionne un service personnalis�, il recherche un aspect familier tout en favorisant la proximit�. Il a aussi plus de moyens et de temps libre, il est anim� par un esprit de d�couverte et un go�t croissant pour les produits traditionnels. Les aliments sant� et l'innocuit� alimentaire font partie de son credo alimentaire.
M�me si le r�seau actuel des commerces sp�cialis�s en alimentation de Qu�bec fait preuve d'un int�r�t particulier pour les produits r�gionaux et du terroir, l'�tude du CAARDQ pr�cise que plusieurs freins � l'approvisionnement sont directement reli�s � une mauvaise connaissance de l'offre r�gionale.
"L'offre agroalimentaire r�gionale, rapporte-t-on, n'est pas assez pr�sente � l'int�rieur des syst�mes de distribution r�gionaux."
Cette industrie est �galement confront�e � un autre d�fi de taille. Sans d�tour, l'�tude affirme que "la main-d'oeuvre semble �tre un maillon faible aupr�s des commerces sp�cialis�s". En fait, 40 des 48 propri�taires d'entreprises interrog�es d�clarent trouver le recrutement du personnel tr�s difficile � difficile.
"Les commer�ants interrog�s, souligne l'�tude, attribuent ces difficult�s � la raret� de la main-d'oeuvre qualifi�e et � l'int�r�t et la motivation des employ�s."
On enregistre d'autres faiblesses comme l'effort de marketing que l'on qualifie de modeste, la connaissance des commer�ants de l'offre r�gionale de produits agroalimentaires appara�t faible et l'int�r�t qu'ils manifestent pour des activit�s de maillage est plus ou moins marqu�
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10 avril 2004
C'est au coin de l'autoroute Henri IV et Charest que s'�rige en ce moment une nouvelle succursale des magasins de meuble L�on. Avec l'arriv�e prochaine d'Ik�a et les ouvertures r�centes de D�co-d�couverte, Fly et D�co-sears, la guerre sera f�roce dans le domaine du meuble � Qu�bec.
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Cure de jeunesse au St-Hubert du boulevard Henri-Bourassa, pas tr�s loin du terminus d'autobus de Charlesbourg. Les travaux serviront � adapter cette succursale au nouveau concept de St-Hub. Le point majeur des r�novations consistera � supprimer la terrasse (qui donnait sur le boulevard � rien de bien int�ressant) pour ajouter 300 places au 200 qui existaient d�j�. Le tout devrait �tre pr�s pour le 25 mai prochain.
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Le Royal William du boulevard Charest, entre De la Courrone et Dorchester, grandira de trois �tages d'ici 2005. Les travaux devraient commencer � la fin de la pr�sente saison touristique, on parle d'octobre, et devraient se terminer pour 2005.
Le dernier �tage sera enti�rement occup� par le cercle des Happy Few, club priv� de gens d'affaires ayant actuellement pignon sur rue dans Vanier. Une terrasse sur le toit serait �galement dans les plans.
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Carr� d'Youville vu de la portes St-Jean (1958)
Cr�dit photo : Andr� Voyer
Carr� d'Youville vu de la portes St-Jean (1980)
Cr�dit photo : Andr� Voyer
Photos revisit�es en f�vrier 2004:
Carr� d'Youville vu de la portes St-Jean
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09 avril 2004
Vue a�rienne du centre-ville (vers 1940)
Cette photographie a�rienne du centre-ville, vers 1940, le fait voir encore peu affect� par les d�molitions et les transformations. Nous d�couvrons, entre autres, l'�difices Price, l'H�tel de ville, l'Acad�mie commerciale et son d�me, l'�glise Saint-Patrice, l'H�tel-Dieu, la gare du Palais, le bureau de Poste et la gare de Sainte-Anne-de-Beaupr�
Source : Calendrier de vue ancienne de Qu�bec, 1990 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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08 avril 2004
Apr�s la Grande All�e, c'est au tour de la rue Saint-Jean "intramuros" de subir une cure de jeunesse et d'�tre ferm�e � la circulation automobile durant pr�s de deux mois, � partir de la fin avril.A l'aube de la saison touristique, des travaux majeurs se mettront en branle le 26 avril et transformeront, jusqu'au 20 juin, la rue Saint-Jean en chantier entre la rue D'Auteuil et la c�te du Palais.
La Ville investira au total 2,9 millions $ dans cette art�re qui est une des plus fr�quent�es de la ville.Le menu est charg� : le vieil �gout pluvial et les branchements des �difices seront refaits. Les grilles de captation de l'eau seront d�plac�es au centre de la voie, ce qui limitera les �claboussures pour les pi�tons les jours de pluie. Sur les trottoirs, les dalles de granit si glissantes seront remplac�es par un trottoir de ciment. La nouveaut� la plus spectaculaire consistera en l'installation, � la place de l'asphalte, d'un pav� antique, un peu comme celui qui recouvre une partie de la rue Saint-Joseph dans Saint-Roch et de la rue Sault-au-Matelot. "Le pav� marquera davantage le contexte historique du Vieux-Qu�bec", explique Jacques Perron, porte-parole de la Ville.
La beaut� a un prix : ce pavage co�tera environ 275 000 $, alors que la m�me distance en asphalte aurait co�t� cinq fois moins cher, soit 55 000 $. "On utilisera ce type de pav� seulement pour le trac� ancestral, promet Denis Tremblay, technicien senior au service de l'ing�nierie de la Ville. Dans le futur, on pourrait en mettre sur la c�te de la Fabrique et vers la c�te de la Montagne."
A partir de la place D'Youville, le trafic sera d�vi� par la rue Des Glacis, la c�te de la Potasse et la c�te du Palais.
Commer�ants inquiets
Au total, une quarantaine de commerces ont pignon sur rue Saint-Jean entre D'Auteuil et la c�te du Palais. Quelques restaurants, une cr�perie, des boutiques de souvenirs, une �picerie, des magasins de v�tements, autant de gens d'affaires qui voient arriver les travaux avec inqui�tude, surtout lorsqu'ils entendent leurs coll�gues de la Grande All�e dire qu'ils ont perdu 30 % de leur chiffre d'affaires durant les travaux de l'automne dernier.
"On sait que les travaux doivent se faire, convient Louis-Simon Roy, employ� � la boutique de souvenirs du Vieux-Quartier. Mais comme l'ann�e pass�e a �t� mauvaise pour le tourisme, le timing n'est pas tr�s bon."
M�me si les pi�tons continueront � avoir acc�s � la rue, les commer�ants croient que les touristes se tiendront loin du brouhaha et de la poussi�re. "D'habitude, j'engage des employ�s en mai, mais l�, je ne peux rien promettre � personne", dit �lisabeth Chiasson, g�rante � la boutique de bijoux Bizou.
Parole de Denis Lebrun, copropri�taire de la Librairie Pantoute, une campagne de promotion, avec de nombreux soldes, sera organis�e pour attirer la client�le.
Les marchands s'inqui�tent des probl�mes de livraison. "Les camions vont devoir stationner pr�s de la porte Saint-Jean et le contracteur du chantier doit s'assurer que les livraisons se rendent jusqu'aux commerces, explique Jacques Perron. Le contracteur va aussi devoir se charger de la collecte des ordures."
Aussi dans le Faubourg
Un deuxi�me chantier, plus petit celui-l�, perturbera la circulation rue Saint-Jean, entre Turnbull et Sutherland, du 19 avril au 18 juin. La Ville fera la r�fection compl�te de ce bout de rue, de l'aqueduc � l'�gout unitaire en passant par la chauss�e et le trottoir. "On va r�duire un peu l'intersection par des gonflements de trottoir pour essayer de r�duire la vitesse des automobilistes", explique Jacques Perron, porte-parole de la Ville. La municipalit� profitera aussi des travaux pour enjoliver la petite place du Faubourg, juste au bas de l'avenue Turnbull, avec de l'am�nagement paysager.
La circulation sera d�vi�e par les rues Racine, Saint-Olivier et Sutherland. Ces travaux dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste co�teront environ 830 000 $ � la Ville.
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06 avril 2004
Vue de Qu�bec prise de la tour du Parlement (1899)
Cette vue de la capitale vers les contreforts des Laurentides, permet de d�couvrir le faubourg Saint-Jean-Baptiste, le pont Dorchester et celui du chemin de fer, ainsi que Limoilou, reconnaissable par la premi�re �glise Saint-Charles. Parmi les autre b�timents, on remarque le Y.M.C.A., le nouveau pensionnat Saint-Louis de Gonzague de l'architecte David Ouellet (1899), le couvent des soeurs de la Charit� et le patronage Saint-Vincent, construit entre 1895 et 1898 par Fran�ois-Xavier Berlinguet.
Source : Calendrier de vue ancienne de Qu�bec, 1997 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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Christian Savard m'apprend qu'� il y un nouveau projet immobillier important (...) offrant des logements de luxe. C�est situ� sur Ren�-L�vesque ET sur Maisonneuve entre Turnbull et Salaberry. Un immeuble de 6 �tages qui va remplacer l�ancien concessionnaire automobile �Maisonneuve� juste � c�t� du Tutti Frutti. �
MAJ: Photo de la pancarte gracieuset�e de Fr�d�ric Marcil
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05 avril 2004
Cette photographie pr�sente le paysage urbain de la Basse-Ville de Qu�bec avant les grands travaux de r�am�nagement du lit de la rivi�re Saint-Charles � la fin des ann.es 1950. Le parc Victoria, acquis des religieuses de l'H�pital G�n�ral de Qu�bec en avril 1896, est une presqu'�le qui forme, avec celle de la Pointe-aux-Li�vres, le grand m�andre de la Saint-Charles. Le parc, d'abord nomm� en l'honneur du maire Simon-Napol�on Parent, est inaugur� le 22 juin 1897, le jour m�me du 60e anniversaire du couronnement de la reine Victoria dont il prend ce nom. L'am�nagement paysager est dessin� par S�bastien Sin�, jardinier en chef de la ville. Sur la rive oppos�, nous remarquons � droite les b�timents de l'H�pital G�n�ral, la Rock City Co. et, � c�t�, l'hospice Saint-Charles (l'ancien h�pital de la Marine), construit en 1832-1834 et d�moli apr�s l'incendie de 1962, ainsi que les abris du march� Saint-Roch.
Source : Calendrier de vue ancienne de Qu�bec, 1997 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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D�s cet automne, Ik�a ouvrira un premier magasin � Qu�bec depuis la fermeture de la succursale Lebourgneuf. Ce nouveau point de vente ne sera pas tr�s loin de son pr�d�cesseur puisqu'il sera situ� dans le coin des Galeries de la Capitale.
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Une s�rieuse rumeur m�apprend ce matin que Promutuel quitterait ses locaux du boulevard Laurier � Ste-Foy pour occuper l��difice EDS.
Multinational du domaine des TI, EDS avait fait construire l��difice qui porte son nom dans le but d�accueillir un certain nombre de ses programmeurs, principalement ceux associ� au projet gouvernemental GIRES.
Ce projet ayant vir� au cauchemar en raison du d�passement astronomique des budgets, le gouvernement a mis un terme au projet. EDS s�est donc retrouv� avec un nouvel �difice inutilis�, �tant oblig� de cong�dier plusieurs de ses employ�s qui travaillant sur ce pharaonique syst�me de gestion.
Voil� une bonne nouvelle. � moins que je ne me trompe, Promutuel d�cide de venir au centre-ville sans profiter de g�n�reuses subventions qu�ont eu droit plusieurs autres joueur, principalement les compagnies de TI occupant pr�sentement le secteur. Il s�agit ici peut-�tre d�une �tape importante dans la revitalisation du quartier St-Roch : l�entreprise priv�e vient s�installer � St-Roch pour �TRE � St-Roch, et non pour profiter des subsides gouvernementaux associ�s � leur venue dans le quartier.
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03 avril 2004
Vue a�rienne de Qu�bec (vers 1926)
Attention: image de 2000 X 1195 px pour 335kb
Cette photographie pr�sente le visage de la capitale au beau milieu de l'Entre-deux-guerres. La colline parlementaire se compose alors de l'�difice du Parlement(1884), ainsi que des �difices Pamphile Lemay (1915) et Honor� Mercier (1922). Le quartier Saint-Louis n'est pas encore entam� par les d�molitions massives pour la construction des �difices "D" et Andr� Laurendeau en 1932, puis Marie-Guyart en 1968. Parmis les autres pointes d'int�r�t de ce clich�, soulignons les maisons de la Grande All�e, site du futur "Bunker", la halle Montcalm remplac� par le Palais Montcalm en 1932, l'ensemble conventuel de l'�glise Saint-Vinvent-de-Paul, les m�andres de la Saint-Charles et les presqu'�les de la Pointe-aux-Li�vres et du parc Victoria o� nous remarquons l'ar�na �rig� en 1913 et incendi� en 1932. Enfin, l'embouchure de la rivi�re Lairet et le parc de l'Exposition et son hyppodrome semble en pleine campagne
Source : Calendrier de vue ancienne de Qu�bec, 1997 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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Apr�s avoir annul� le projet de condo du Domaine Cartier-Br�beuf, voici que les promoteurs proposent un nouvel immeuble ayant un look beaucoup plus moderne. L'immeuble est situ� en bordure de la St-Charles, dans Limoilou.
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�picerie Al-Amine: �picerie internationale, viandes Halal, livres & artisanat. 627 Boul Charest Est
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02 avril 2004
Ch�teau Haldimand et la place d'Armes (1865)
En 1786, le gouverneur Frederick Haldimand fait construire un �difice en face du vieux ch�teau Saint-Louis. Ce dernier, incendi� en 1834, est remplac� par une terrasse et les vices-rois quittent l'endroit pour Spencer Wood. Le ch�teau Haldimand devient, en 1837, l'�cole normal Laval, apr�s avoir connu diverses vocations, dont celle d'avoir servi d'atelier au peintre Antoine Plamondon. Le b�timent sera d�truit en 1892 pour faire place aux premi�res ailes de l'h�tel Ch�teau Frontenac. Les maisons de la rue des Carri�res et de la rue Saint-Louis tomberont sous le pic des d�molisseurs pour permettre les agrandissement sucessifs de l'h�tel [de] 1897 � 1924
Source : Calendrier de vue ancienne, 1991 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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01 avril 2004
L'�tude de cette photographie a�rienne permet � l'observateur de d�couvrir le paysage de la Capitale entre les deux guerres. L'avion survole la Grande-All�e, les r�sidences et �difices qui la bordent vers la ville intra-muros. Au premier plan, nous remarquons Le Claridge� en construction, le couvent des Franciscaines de Marie (1898), la maison et les jardins de la famille J.-T. Donohue, l'�glise Saint-Coeur-deMarie (1919) et, � l'arri�re, le domaine du Bon-Pasteur, enfin, les appartement Grande-All�e� et les �difices parlementaires. En face du Claridge, s'�l�ve le Female orphan asylum, constuit en 1862 dans un style m�di�val sur l'emplacement de l'actuel minist�re des Affaires culturelles, puis, en remontant la Grande-All�e, le petit ch�teau de la famille Ch.-A. Parent, la maison du juge P.-A. Choquette et les autres habitations des notables de Qu�bec. Le regard porte, enfin, vers le Vieux-Qu�bec o� l'on reconna�t le Ch�teau Frontenac, l'h�tel des Postes, les clochers des �glises et chapelles et, m�me les poutres d'acier de l'�difice Price en construction�
Source : Calendrier de vue ancienne, 1993 (Soci�t� historique de Qu�bec)
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Les travaux de r�am�nagement de la rue D'Auteuil d�buteront au lendemain de la f�te du Travail, et le projet de 1,2 million $ sera men� � terme avant la fin de l'automne.Les plans et devis de la r�fection, financ�e par la Ville de Qu�bec et la Commission de la capitale nationale, sont tr�s avanc�s, affirme Jacques Jolicoeur, conseiller municipal du Vieux-Qu�bec. Le r�am�nagement s'effectuera entre la rue Saint-Louis et la rue Sainte-Anne. La chauss�e sera r�tr�cie, les trottoirs �largis et D'Auteuil deviendra � sens unique vers Saint-Louis.
"Du c�t� des r�sidences, explique M. Jolicoeur, il y aura un peu de v�g�tation qui sera ajout�e sur une largeur d'environ un pied et demi. Du c�t� du parlement, ce sera dans la continuit� de ce qui s'est d�j� fait. L'am�nagement de la contre all�e (trottoir) se poursuivra jusqu'� Sainte-Anne. Cela fera la contrepartie de ce qui se fait devant l'h�tel du parlement, de l'autre c�t� du mur d'enceinte."Les luminaires qui �claireront la rue seront du m�me type que ceux install�s sur la terrasse Dufferin. Sur le c�t� est sera am�nag�e "l'all�e des po�tes", o� tr�neront les bustes de Nguyen Trai, po�te et grand humaniste vietnamien, d'Alexandre Pouchkine, po�te russe, et d'�mile Nelligan, po�te qu�b�cois.
Rappelons qu'en 2002, l'id�e de placer le buste de Pouchkine, un gage d'amiti� de la ville de Saint-P�tersbourg, au coin des rues H�bert et Laval, a soulev� de vives protestations chez les r�sidants du Vieux-Qu�bec. Cela risquait, selon certains, de ruiner la beaut� historique du quartier pour un po�te qui, de surcro�t, n'a jamais mis les pieds en Am�rique. L'an dernier, Saint-P�tersbourg a rendu la politesse � Qu�bec. Une controverse a �clat� l�-bas autour de l'�rection d'une copie du m�me Nelligan qui sera install� sur D'Auteuil. Un cadeau de Qu�bec. Le po�te montr�alais n'a rien en commun avec la ville russe, d�plorait-on.
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Il semble bien que certaines personnes chez Cogires lisent Qu�bec urbain. On est entr� en contact avec moi pour me faire parvenir une image pr�liminaire de leur projet de condo sur l'Avenue Laurier.
Je pr�vois beaucoup de contestation des citoyens des alentours, qui ne manqueront certainement pas de crier haut et fort que ce projet est autant � sa place dans le Qu�bec historique qu�un poisson hors de l�eau
Mise � jour: �videmment, il s'agissait d'un poisson d'avril. Le montage a �t� r�alis� par Serge Lacasse ;-)
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Chronique de Normand Provencher dans le Soleil de ce matin...
Vous savez comment ils sont, les Irlandais. Un peuple fier, avec le sang bouillant et le caract�re primesautier. Il faut se lever de bonne heure pour leur en imposer, parlez-en aux Anglais. D'ailleurs, les mauvaises langues racontent que la meilleure fa�on de savoir si un Irlandais a de la classe, c'est de v�rifier si ses tatouages ne contiennent pas de fautes d'orthographe. Ce qu'il peut s'en dire des �normit�s. Et s'en �crire. Ils ont beau �tre coriaces, les Irlandais, ils viennent de frapper encore plus coriace qu'eux. Leur Waterloo a pour nom Michael Martin. C'est leur ministre de la Sant�. Le bonhomme ne semble pas �tre une mitaine, encore moins une moumoune, puisqu'il a d�cid� d'imposer � ce peuple si fier, au sang si bouillant et au caract�re si primesautier la loi antitabagisme la plus s�v�re d'Europe. On ne rigole plus.Depuis trois jours, il est en effet interdit de fumer dans les endroits publics au royaume des farfadets. Partout, dans les 10 000 pubs du pays, dans les restaurants, les h�tels, les lieux de travail. Pour vous montrer � quel point la l�gislation a des dents, m�me les camionneurs, derri�re leur volant, ne pourront plus en griller une. Reste seulement � voir comment la police irlandaise du tabac va s'y prendre pour pincer les hors-la-loi, surtout s'ils conduisent aussi vite que les n�tres, les vitres baiss�es en plus.
On dira ce qu'on voudra, mais il en faut des couilles � un politicien pour dire � des millions d'Irlandais qu'ils ne pourront plus fumer dans les pubs. Surtout lorsqu'on conna�t leur attachement pour cette v�n�rable institution gaillarde, lieu de tant d'affrontements virils sur fond de boucane et d'effluves de Guinness. Or, malgr� ce qu'on pourrait croire, les sondages donnent raison au gouvernement. La majorit� des Irlandais sont d'accord avec cette mesure."Non, vraiment, pas de probl�me. Les gens s'habitueront et si on veut fumer, on sort, voil� tout", a d�clar� cette semaine un d�nomm� Noel Molloy � l'Agence France-Presse.
Approchez-vous, je vais vous faire jouer une seconde fois cette phrase, c'est trop jouissif, surtout qu'elle sort de la bouche d'un fumeur. "Les gens s'habitueront et si on veut fumer, on sort, voil� tout." J'aime particuli�rement le "voil� tout". Dans le sens, il est o� le probl�me ? Cette chronique, toujours � l'aff�t du gros bon sens dans un monde en pleine tourmente, est fi�re de d�cerner � cet Irlandais de Dublin le prix de la d�claration la plus intelligente de la semaine. Le monsieur ne gagne rien, sinon l'insigne honneur de voir son nom publi� dans cette gazette, le jour du poisson d'avril de surcro�t, ce qui n'est quand m�me pas rien, surtout lorsqu'on sait le nombre de vaniteux en ville qui m'achalent pour que je parle d'eux.
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Un sondage L�ger Marketing indiquait cette semaine que 75 % de la population de Qu�bec et de L�vis est d'accord pour interdire la fum�e dans tous les lieux publics. Trois personnes sur quatre, c'est pas mal de monde. Remarquez, la tendance est amorc�e depuis un moment. Qu�bec est la ville de la province qui compte le plus grand nombre de restaurants sans fum�e. Que Pierre Falardeau se pr�pare � son pire cauchemar, mon petit doigt me dit que le jour n'est pas loin o� la capitale deviendra une ville o� la cigarette sera bannie partout. Comme Vancouver, Toronto, Ottawa et New York. La cigarette dans les restaurants, c'est d�j� plus ou moins r�gl�. Fumeur ou non fumeur ? la demande est entr�e dans les moeurs. Sauf que d'ici cinq ans, les propri�taires vont avoir un choix � faire. Soit ils bannissent compl�tement la cigarette de leur �tablissement, soit ils am�nagent une section ferm�e, dot�e d'un syst�me de ventilation, o� les fumeurs vont pouvoir s'emboucaner les uns les autres, dans un festival de spirales de fum�e que les scientifiques appellent, soit dit en passant, les tourbillons de Kelvin-Helmoltz. Apr�s �a, bande de b�otiens, allez dire que cette chronique ne vous apprend jamais rien et se compla�t dans la facilit�, lorsque ce n'est pas l'ignorance crasse.
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Il reste la fum�e dans les bars. Un peu plus compliqu�, la fum�e dans les bars. Depuis toujours, les non-fumeurs ont pris l'habitude d'endurer. Ils se disent qu'ils n'ont pas le choix, que c'est le prix � payer pour sortir et voir du monde. Ils passent donc la soir�e � se faire souffler de la fum�e dans la figure. Leurs v�tements empestent la boucane. Ils ont mal � la gorge, ils toussent. Mais ils endurent.
Et si c'�tait le contraire qui devenait normal ? Et si les non-fumeurs d�cidaient de ne plus endurer ? Et si, comme les Irlandais, les fumeurs qu�b�cois �taient oblig�s de sortir � l'ext�rieur du bar pour en griller une?
Il disait quoi encore, mon ami Molloy ?
Pour l'instant, les propri�taires de bar de Qu�bec ont la chienne. Ils craignent une diminution de leur chiffre d'affaires s'ils d�cident de bannir la cigarette de leur �tablissement. Hier, dans Le Journal de Qu�bec, l'ex-coureur cycliste Yvan Waddell, du Pub Saint-Alexandre, avan�ait cette crainte. Il pr�f�re attendre que les autres propri�taires de bar bougent. Et si c'�tait vous, monsieur Waddell, qui bougiez le premier, vous, un sportif de haut niveau ? La sant�, la bonne forme physique, les poumons roses et en sant�, �a vous conna�t, non ? Les Irlandais sont en train de le faire, pourquoi votre pub irlandais ne montrerait pas le chemin pour les autres bars de la rue Saint-Jean ?
Toujours la peur d'avoir peur. Les �tudes d�montrent que le chiffre d'affaires est identique ou augmente dans un restaurant � la suite de la mise en place d'une politique sans fum�e de cigarettes. Rien n'interdit de croire qu'il en serait autrement pour les bars. A l'Aviatic Club, par exemple, la cigarette est interdite depuis quelques semaines et la direction ne regrette pas son choix. De quoi donner le go�t au non-fumeur que je suis d'aller prendre un verre � cet endroit la prochaine fois, histoire d'encourager les propri�taires de bar qui ont � coeur la sant� de leur client�le.
Et puis, si les Irlandais, r�put�s pour avoir la t�te dure, sont capables de sortir des pubs pour en griller une � l'ext�rieur, il n'y a aucune raison que les fumeurs qu�b�cois ne puissent en faire autant. Voil� tout.
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