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Archive des billets publi�s en ao�t 2004

31 ao�t 2004

Festival culturel chinois (4)
Par Francis Vachon

Festival culturel chinois (4)

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A�roport de Qu�bec; 6 millions $ pour lui refaire une beaut�
Par Francis Vachon
Apr�s des ann�es de turbulences dans le transport a�rien, apr�s un conflit de travail, apr�s avoir absorb� des mauvaises cr�ances de 300 000 $ de son principal client, Air Canada, l'a�roport de Qu�bec veut maintenant prendre un nouvel �lan entre autres par des investissements et des am�liorations totalisant pr�s de 6 millions $ d'ici la fin de 2005. Et ce n'est qu'un d�but.

Au cours d'une entrevue � la veille de l'assembl�e annuelle de l'organisme, le pr�sident du conseil d'administration, Ga�tan Gagn�, a indiqu� que des modifications importantes seront apport�es � l'a�rogare avec la venue d'un nouveau concessionnaire de la section restauration. Environ 400 000 $ seront investis cet automne pour r�am�nager le restaurant.

En outre, deux nouveaux ponts d'embarquement au co�t de 500 000 $ seront ajout�s pour les passagers qui voyagent � bord de plus petits avions. Cela leur permettra d'�viter d'affronter la pluie, les vents, la neige. La majeure partie des investissements, soit environ 3,5 millions $, sera employ�e pour l'am�lioration des pistes.

Au cours des derniers mois, des investissements de pr�s de 1 million $ ont �t� faits principalement pour changer le syst�me de chauffage et de climatisation de l'a�rogare. Avec les nouveaux �quipements, on pr�voit r�aliser des �conomies dans les frais de chauffage et d'entretien. D�suet, le vieux syst�me de communication a aussi �t� remplac�. De nouveaux moniteurs plats ont �t� achet�s pour y voir les horaires des vols.

M. Gagn� a pr�cis� que ces am�liorations ont �t� apport�es en tenant compte du r�am�nagement de l'a�rogare qu'on esp�re compl�ter d'ici quatre ans. "Les changements que nous avons faits et que nous ferons seront conserv�s lors du r�am�nagement de l'a�rogare", a-t-il pr�cis�.

Financement

Ces travaux seront financ�s � m�me les avoirs de l'organisme dont la valeur a bondi de 12,3 � 18,1 millions $ de 2002 � 2003 gr�ce � un gain appr�ciable de 3,3 millions $ r�sultant de la cession du hangar de Conifair � NordTech A�rospatiale. Cette transaction a gonfl� le b�n�fice de l'ann�e � 3,6 millions $ par rapport � seulement 227 497 $ en 2002.

Sans cette transaction, le profit d'exploitation est ramen� � 267 002 $ en 2003 contre 159 619 $ l'ann�e pr�c�dente. L'exc�dent de l'an dernier aurait �t� plus �lev� de 300 000 $ n'e�t �t� des mauvaises cr�ances en raison des d�boires d'Air Canada

"Avec la cession du hangar de Conifair et les revenus de la taxe pour l'am�lioration de l'a�roport, nous avons les fonds pour r�aliser des investissements", a expliqu� M. Gagn�.

L'a�roport a dans sa cagnotte un d�p�t � court terme de 6,8 millions $ et un autre � long terme de 2,1 millions $. Ces sommes seront fort utiles pour les travaux de r�am�nagement de l'a�rogare �valu�s sommairement � pr�s de 40 millions $.

En ce qui concerne le hangar c�d� � NordTech, la note 6 du rapport annuel pr�cise que l'entreprise sp�cialis�e dans la remise � neuf de gros avions versera 9722 $ tous les mois � l'a�roport jusqu'en janvier 2033. Cette balance de prix de vente est garantie par un b�timent et porte int�r�ts au taux d'un pr�t hypoth�caire r�sidentiel sur cinq ans major� de 5,25 %. Apr�s 2033, NordTech effectuera 333 versements mensuels de 1 $ jusqu'au 30 octobre 2060.

Par ailleurs, le nombre de voyageurs qui ont transit� � l'a�roport a augment� de 3 % en 2003 pour s'�lever � 625 980. Si la tendance se maintient, le taux d'augmentation devrait �tre de 10 % cette ann�e avec l'ajout de vols depuis quelques mois. Cela permettra de revenir au niveau d'avant les �v�nements tragiques du 11 septembre 2001.

"Depuis l'an dernier, le nombre de vols par semaine est pass� de 240 � 312", a pr�cis� la directrice g�n�rale de l'a�roport, Ghyslaine Collard.

L'ajout de nouvelles liaisons a�riennes demeure une priorit� pour l'a�roport dont celle entre Qu�bec et Boston. "Nous voulons nous b�tir une �quipe marketing pour amener de nouveaux transporteurs � Qu�bec. Cela a fait d�faut par le pass�", a avanc� M. Gagn�.

Il n'en reconna�t pas moins le travail fort utile du Groupe d'action pour les liaisons a�riennes (GALA) pour d�velopper le transport a�rien � Qu�bec et dont fait partie l'a�roport Jean-Lesage. Apr�s Jetsgo, l'a�roport a toujours dans sa mire un autre transporteur � rabais comme WestJet.

M. Gagn� a soulign� en outre la venue du conseiller Yvan

Miville-Desch�nes et du pr�sident du CAA-Qu�bec, Paul Pelletier, au conseil d'administration de l'organisme.



Pierre Pelchat, 30 ao�t 2004. Reproduit avec autorisation

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30 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: Festival culturel chinois (3)
Par Francis Vachon

Festival culturel chinois (3)

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29 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: Festival culturel chinois (2)
Par Francis Vachon

Festival culturel chinois (2)

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28 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: Festival culturel chinois (1)
Par Francis Vachon

Festival culturel chinois (1)

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27 ao�t 2004

Que sera le Parc de l'Am�rique latine?
Par Francis Vachon

Extrait de la section commentaire du billet Don du gouvernement chilien: Qu�bec accueillera une statue repr�sentant Don Bernardo O'Higgins

Pour en savoir plus sur le Parc de l'Am�rique latine, allez faire un tour sur le site de la Commission de la Capitale nationale.

Je vous invite particuli�rement � visionner le clib anim� en 3 D sur ce qu'envisage la CCN pour ce Parc m�connu.

[Merci � MSP]

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Les jardins suspendue de New-York
Par Francis Vachon

Une structure de transport sur�lev� qui n'est plus utilis�e. Des citoyens qui militent pour sa destruction. Et une id�e originale : un jardin suspendu! Cela vous rappelle quelque chose?

A team of New York-based architects led by Field Operations and Diller, Scofidio & Renfro has been selected to design a master plan that would transform an abandoned section of elevated freight track into a public park that would weave its way north from the meatpacking district to Hell's Kitchen, two stories above the city. (...)

Property owners considered the line an urban blight, and only a few years ago they were lobbying for its demolition. Friends of the High Line defeated that effort, in part by convincing Mayor Michael R. Bloomberg and city planning officials that a revamped High Line could act as a spur to urban renewal. Eventually, the site was conceived as a public promenade, one that could be used to bind together the communities that lie beneath it.

Article complet du New-York Time

Non, je n'�tais pas fou avec les jardins suspendus de Qu�bec!

[Merci � Jean-Philippe Martin]

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Merci
Par Francis Vachon

Dans les 48 derni�res heures, il y a eu 70 commentaires. Quelque chose comme 9000 mots. L��quivalent d�environs 35 pages dans Word. Permettez-moi d��tre � la fois surpris, heureux, et fi�re.

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26 ao�t 2004

Revitalisation � l'�tude pour le boulevard Charest Ouest
Par Francis Vachon

Num�risation d'un article du journal l'Habitation [merci � Simon Bastien]

C'est plut�t flou comme nouvelle, mais il est bien de savoir qu'il se trame quelque chose. Par contre, je trouve les mesures avanc�es bien peu originales. A-t-on vraiment besoin d'engager une firme pour penser � densifier le secteur, et r�tablir la coh�sion?

Tant qu'� refaire une beaut� au coin... Pr�sentement, il y a 4 voies de circulation dans les deux sens, dont une qui sert au stationnement. Pourquoi ne pas retirer celle d�di�e au stationnement et en faire une voie r�serv�e � temps plein, et ainsi cr�er un circuit d'autobus rapide entre les centres d'achat et l'universit� Laval jusqu'� la premi�re avenue? Il serait possible de relier les deux p�les en 20 minutes, et m�me moin!

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25 ao�t 2004

Don du gouvernement chilien: Qu�bec accueillera une statue repr�sentant Don Bernardo O'Higgins
Par Francis Vachon

La Ville de Qu�bec et la Commission de la capitale nationale ont re�u aujourd�hui la confirmation du don d�une statue �questre repr�sentant Don Bernardo O�Higgins par le gouvernement Chilien. Cette statue sera install�e � Qu�bec en 2006, au parc de l�Am�rique-Latine o� elle c�toiera celle de Simon Bolivar. Son Excellence Monsieur Jos� Miguel Cruz, ambassadeur du Chili au Canada, en a fait l�annonce aujourd�hui, � l�h�tel de ville. � cette occasion, il a d�voil� une lithographie de la statue du h�ros de l�ind�pendance chilienne.

Don Bernardo O�Higgins vit de 1778 � 1842. Homme politique et militaire, il occupe le poste de � directeur supr�me � du pays de 1817 � 1823. Sous sa direction, en 1818, ann�e de la victoire historique qui chasse les Espagnols du sud du pays, le Chili proclame officiellement son ind�pendance. Parmi ses r�alisations, il faut mentionner l�instauration d�une marine officielle et l��tablissement de relations diplomatiques dans toute l�Am�rique.

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Qu�bec participera cette ann�e � la journ�e � En ville, sans ma voiture �
Par Francis Vachon

� l'occasion de la Semaine des transports collectifs et alternatifs, la Ville de Qu�bec participera, pour la premi�re fois, � la Journ�e internationale � En ville, sans ma voiture �.

Cette journ�e se d�roulera le 22 septembre prochain, entre 9 h et 15 h, dans un corridor qui relie la place D'Youville � la place d'Armes (la rue Saint-Jean, la c�te de la Fabrique, les rues des Jardins et De Buade, ainsi que dans certaines portions de rues limitrophes).

� La participation de la Ville � la Journ�e � En ville, sans ma voiture � vise � explorer les modes de transport alternatifs � l'auto en solo et � sensibiliser la population � la n�cessit� d'agir contre les nuisances g�n�r�es par l'accroissement de la circulation automobile en milieu urbain, a d�clar� M. Chatigny. Cette journ�e se veut une f�te � l'occasion de laquelle de nombreuses activit�s d'animation et de sensibilisation, organis�es avec la collaboration de plusieurs partenaires, se tiendront �.

Pour la conception et la planification des activit�s de cette journ�e, la Ville s'est associ�e �troitement au R�seau de transport de la Capitale et avec les organismes Acc�s Transport Viable, Vivre en ville et le Conseil r�gional de l'environnement. Ces organismes sont d'ailleurs les organisateurs, depuis plusieurs ann�es, de la Semaine des transports collectifs et alternatifs.

En prenant cette d�cision, la Ville se joint ainsi � plus de 1 500 villes, � travers le monde, et d�montre combien les enjeux li�s � l'environnement et notamment la r�duction des gaz � effet de serre font partie des priorit�s de l'administration municipale.

Autre texte sur sur Radio-Canada

Vous avez remarqu� l'horaire? de 9h � 15h... Il ne faudrait pas d�ranger les fonctionnaires qui arrivent en ville � 8h et repartent � 16h...

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D�but des travaux au palais Montcalm; Qu�bec sera dot�e d'ici 2006 d'une salle de concert de qualit� internationale
Par Francis Vachon
Le palais Montcalm deviendra la r�f�rence au Qu�bec sur le plan de la qualit� acoustique avec sa nouvelle salle de qualit� internationale. L'affirmation est de M. Alfred Martel, architecte � la Ville de Qu�bec, charg� de la surveillance des travaux de r�novation qui ont d�but� le 13 ao�t.
D�j�, le mur arri�re de l'�difice et le toit font partie des vestiges. Une pelle m�canique s'affaire � d�molir et � vider l'int�rieur de ce qui fut depuis 1932 une salle de spectacles.

La d�molition devrait �tre compl�t�e d'ici trois semaines. Apr�s quoi on s'affairera � creuser afin que les si�ges de l'actuel parterre se retrouvent quatre m�tres plus bas. C'�tait creuser, ou rehausser le toit. La premi�re option a �t� retenue parce qu'elle se r�v�le moins co�teuse.

Pour obtenir la qualit� acoustique recherch�e, il fallait donner plus de volume � la salle. Ce qui explique le creusage de quatre m�tres et un agrandissement de sept m�tres � l'arri�re de l'�difice actuel.

Des experts new-yorkais de la firme Jaffe Holden Acoustic surveilleront �galement les travaux de reconstruction. Leur mandat est de s'assurer que la qualit� acoustique promise soit atteinte.

Le chef acousticien de la firme est celui qui a supervis� les travaux de la r�put�e salle du Domaine Forget, dans Charlevoix. La m�me qualit� sonore doit �tre au moins atteinte, sinon d�pass�e au palais Montcalm.

Le son libre

Le d�fi est un peu plus grand � Qu�bec, parce que la future salle est implant�e en plein centre-ville, avec des autobus qui y circulent � l'avant et � l'arri�re. Il faut donc concevoir une salle o� il sera possible d'entendre le silence.

La nouvelle salle sera con�ue de fa�on � �liminer tous les obstacles pour le son. Aucune structure devant la sc�ne, donc pas de rideau. Les balcons seront situ�s � l'arri�re et sur les c�t�s, mais en retrait, toujours pour ne pas emp�cher le son de se balader librement.

Les boiseries qui orneront la salle cr�eront un parall�le avec le bois des instruments, de pr�ciser l'architecte. Avec une salle d'une telle qualit�, le nom de Qu�bec figurera d�sormais dans le r�seau international des salles de spectacles, d'ajouter M. Martel.

Le palais Montcalm deviendra la r�sidence permanente des Violons du Roy. La musique, et uniquement la musique, doit figurer � son horaire. Pas question de se lancer dans une concurrence avec le Grand Th��tre ou encore la salle Albert-Rousseau. A chaque salle sa vocation, de pr�ciser Jacques Perron, du service des communications de la Ville de Qu�bec.

Si tout se passe comme pr�vu, le nouveau palais Montcalm sera termin� en d�cembre 2005. Le co�t des r�novations doit s'�lever � 17 millions. Il faut ajouter 3 millions $ pour l'achat d'�quipement sc�nique et d'instruments de musique, comme un orgue m�canique, un orgue portatif, un piano de concert, un pianoforte, un clavecin et des timbales baroques.



25 ao�t 2004. Reproduit avec autorisation

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24 ao�t 2004

Transport en commun au Qu�bec : hors de Montr�al, point de salut?
Par Francis Vachon

Commentaire de Manu extrait du billet sur Nantes:

Pourquoi est-ce qu'on compare toujours avec des villes en France? Je trouve ces comparaisons tout � fait INVALIDES. Voyons d'o� je tire cette conclusion...

Il existe, parmi tant d'autres, une �norme diff�rence entre la France et le Qu�bec : la facilit� d'aller d'une PETITE ville � l'autre par les transports en communs. � moins d'�tre dans la vraie campagne profonde de la France, ou encore perdu dans les montagnes, un tr�s grand nombres de trains et plusieurs autobus relient non seulement les grand centres, mais aussi les petites villes. En effet, � bien des endroits, les petits centres urbains sont assez raproch�s pour qu'en arrivant � la limite d'un de ceux-ci (du point de vue de leur transport en commun) on arrive au d�but de l'autre. Tout est passablement connect�.

Ici, pas du tout. Vous avez de la famille � Trois-Rivi�res? Victoriaville? St-Georges-de-Bauce? St-Hyacinthe? Montmagny? � moins de dormir chez eux, il n'est pas facile et surtout tr�s co�teux (et long) de leur rendre visite par les transports "en commun". Et non seulement nos petites villes ne sont pas connect�es entre elles, mais elles sont loin l'une d'entre elles, ce qui d�favorise les connexions justement.

Et si on se contente de la banlieue? Voici un petit exemple, je demeure � Ste-Foy et mes parents � St-R�dempteur : petite municipalit� d'environ 7000 habitants sur 3.8km carr�s (plus dense que toute municipalit� dans les environs), qui a fusionn� avec L�vis, et qui se trouve � QUATRE minutes des ponts en auto, 12km de l'Univesit� Laval quand j'y allais, si �a peut vous servir de r�f�rence). En 10-12 minutes je peux faire le trajet en auto. En autobus, je devrai prendre un autobus du RTC, puis un autre des Autocars des Chutes pour un total de 60-90 minutes. Et � moins que j'y aille le JEUDI MIDI (o� je pourrai revenir le jeudi soir), il m'est impossible de revenir � Ste-Foy avant le LENDEMAIN. (bien s�r, dans l'autre sens, les gens peuvent partir le matin et rentrer le soir).

M�me chose pour mes amis qui demeurent encore plus pr�s des ponts sur la rive-sud. O� je veux en venir?

� moins de ne voyager que par aller-retour entre son domicile et le noyau urbain de Qu�bec ou du noyau urbain � un autre noyau urbain en province, on a absolument besoin d'une voiture. � un point tel que des alternatives bus/train/commun-auto/etc. pour le quotidien et les sorties de la ville une ou deux fois par semaine, par exemple, reviennent aussi cher qu'une bonne vieille auto usag�e (du moins, peut-�tre un peu moins ch�res, mais en gaspillant 10-20h par semaine, c'est la qualit� de vie qui en prend pour son rhume). Et si vous restez en dehors des quelques plus grandes villes du Qu�bec, vous n'avez tout simplement pas d'autre choix!

Par cons�quent, la plupart des gens ont une ou des voitures (partout sauf sur l'�le de Montr�al) et tant qu'� en avoir une, rien n'incite vraiment � utiliser le transport en commun. Peu de demande, donc peu de service. En France (incluant Nantes) le territoire �tait d�j� beaucoup plus dens�ment peupl� lorsque l'automobile fut invent�e, et les bouchons de circulations existent aujour'hui un peu partout, pas juste sur quelques coins de rues par ville. Bref, la situation est tr�s diff�rente, et puisqu'elle l'�tait aussi avant, la mentalit� n'�tait pas la m�me, et ne l'est toujours pas aujourd'hui. Le "r�ve am�ricain" il y a 50 ans �tait moins abordable et comprennais plus d'incov�nient qu'ici, d'autant plus qu'on pouvait d�j� depuis longtemps aller ailleurs qu'au centre de sa petite ville avec le transport en commun (urbain/interrubain), et � co�t plus raisonnable. Donc plus de demande, plus de service.

Autrement dit, il ne suffit pas de comparer le climant ou la densit� de population d'une ville. Il faut consid�rer les connexions interrurbaines, et l'histoire du dernier si�cle, tr�s tr�s grossi�rement r�sum�e ici, pour voir qu'ici on (on = en g�n�ral) favorisait, favorise, et favorisa encore longtemps l'auto beaucoup plus que le transport en commun.

C'est donc, � MON avis, SURTOUT une question de mentalit� qui a �volu�e depuis 100 ans (ajoutez d'autres consid�rations mineures comme le prix du carburant inf�rieur ici, ou encore attendre l'autobus sans abri � -25 un matin d'hiver, rien qui incite � d�laisser l'auto). Pensez pas que �a va changer sur 10 ni m�me 50 ans � Qu�bec. Toute comparaison avec une ville de France est par cons�quent pratiquement invalide. Un tramway � Qu�bec n'a aucune raison de mieux fonctionner que les autobus.

Je serai toutefois pr�t � discuter des comparaisons avec des villes nord-am�ricaines semblables � Qu�bec en termes d�mographiques, qui ont aussi connu une �volution semblable depuis une centaine d'ann�es. Si quelqu'un en conna�t (je ne m'y conna�t malheureusement pas vraiment), �a serait int�ressant de voir comment �a se passe dans ces villes l�. � tout hasard: Winnipeg, Edmonton, Baton Rouge (capitale de la Louisianne), Harrisburg (capitale de la Pennsylvanie), Augusta (capitale du Maine).

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Le contr�le de l'acc�s au chemin de la plage Saint-Laurent fait des m�contents
Par Francis Vachon
Les r�sidents du chemin de la plage Saint-Laurent, aux limites de Cap-Rouge et de St-Augustin, gardent jalousement l'acc�s � leur rue les fins de semaine. Cela irrite les passants qui avaient pris l'habitude de s'y promener. Mais le chemin de la plage Saint-Laurent est une rue priv�e.

Ce chemin appartient aux r�sidents du secteur et en tant que propri�taires de la rue, ils peuvent contr�ler l'acc�s � leur rue. Depuis le d�but du mois d'ao�t et jusqu'� la mi-octobre, un gardien de s�curit� est charg� d'effectuer ce contr�le.

Suite du texte et surtout reportage audio sur Radio-Canada

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23 ao�t 2004

Ailleur dans le monde: Nantes
Par Francis Vachon

Daniel Dufour et Yvan Dutil, deux lecteurs de longue date, m'ont tous deux aujourd'hui aiguill� sur un article du journal le Monde. On y rapporte la nomination de Grenoble et, surtout, de Nantes comme ville o� il fait bon vivre, selon un article du Time Europe. Pour Nantes, on dit

Wherever you go in Nantes, you can see what Ayrault and his city planners have achieved over the course of his 15-year tenure. Recycling and conservation programs have resulted in 1,000 hectares of greenery and 95 parks and squares around the Nantes area; 70% of all waste is recycled. There are 500 km of bicycling and walking paths, which often hug the banks of the Erdre River. Even the city center feels light and airy, with wide sidewalks and streets, and a skateboarding park near the heart of town. But Nantes' pride and joy is its transportation system, which includes a tramway network and a fleet of 155 buses that run on natural gas.

Daniel se questionne:

pourquoi est-ce si difficile de calculer que l'implantation d'un tramway � Qu�bec pourrait �tre une excellente plate-forme de d�veloppement �conomique et d'am�lioration de la qualit� de la vie quand, pendant ce temps-l�, un laconique "Et, bien s�r, le tramway." conclue de fa�on d�cisive un article du journal Le Monde au sujet de l'�lection de la ville de Nantes par le magazine Time Europe au titre de "Ville la plus agr�able d'Europe"?

Je r�pondrais que pour une population semblable, Nantes n'a s�rement pas le m�me �talement urbain que Qu�bec...

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V�lo en ville : Pas de mesures avant 2006
Par Francis Vachon
Pas de mesures avant 2006; La priorit� va � la Route verte, dit la ministre Boulet

Les cyclistes urbains vont devoir p�daler encore plusieurs kilom�tres avant que de r�elles mesures incitant l'utilisation du v�lo pour se rendre au boulot soient mises de l'avant. Tant � la Ville de Qu�bec qu'au minist�re des Transports, aucun plan d'am�nagement de voies r�serv�es en milieu urbain n'est � l'�tude.

La ministre des Transports, Julie Boulet, se dit "pr�occup�e" par le manque d'infrastructures pour les cyclistes en milieu urbain. Mais elle n'entend pas prendre le virage v�lo-boulot avant 2006. "Notre priorit� est � compl�ter la Route verte, qui traversera tout le Qu�bec en 2006", dit-elle en entrevue au SOLEIL.

Elle croit que d'autres �tapes doivent �tre franchies avant de rendre les centres-villes totalement ouverts aux cyclistes. "Il faut faire la promotion de l'activit� physique et de la pratique du v�lo avant d'investir dans les infrastructures", ajoute-t-elle, arguant que la collaboration du minist�re de la Sant� sera n�cessaire.

Pourtant, les demandes provenant de citoyens et d'organisations pour d�velopper les r�seaux cyclistes en milieu urbain sont nombreuses. Elles se comptent par centaines � la Ville de Qu�bec. Et davantage au minist�re des Transports. "Nous allons y r�pondre, assure la ministre Boulet. C'est une avenue compl�mentaire au volet r�cr�atif que nous sommes en train de d�velopper et �a r�pond aussi � plusieurs objectifs d'ordre environnemental et social."

Le minist�re des Transports se donne jusqu'en 2006 pour r�pondre aux demandes des villes qui souhaitent d�velopper de nouveaux tron�ons r�serv�s aux cyclistes. "On a un bon bout de chemin de fait. La Route verte est am�nag�e � 80 % et, � terme, elle aura une longueur de 4300 km. C'est sans compter les r�seaux secondaires qui sont am�nag�s par les villes", argue Mme Boulet.

Mais elle consent que les voies cyclistes en milieu urbain sont "souvent d�ficientes et pas assez nombreuses". "Il va falloir adopter le virage urbain dans les prochaines ann�es. Mais �a ne se fera pas sans efforts", pr�vient-elle. Ni sans argent. La cr�ation de la Route verte aura co�t�, en 10 ans, pr�s de 100 millions $ aux contribuables. En milieu urbain, il faudra am�nager des voies r�serv�es aux cyclistes, mais aussi de la signalisation ad�quate, des vestiaires et des enclos s�curitaires pour remiser les v�los.

Un m�trobus pour cyclistes ?

A Qu�bec, le principal d�fi est de pallier la distance et les obstacles naturels (relief accident�, climat, pr�sence de la rivi�re Saint-Charles et des autoroutes). Le directeur des transports � la Ville de Qu�bec croit que ces obstacles sont surmontables. La Ville envisage d'ailleurs de consolider le r�seau existant en reliant les tron�ons et en am�nageant des voies r�serv�es sur les routes principales, confirme Marc des Rivi�res. Tel un m�trobus pour v�lo. "Chaque ancienne municipalit� avait d�velopp� son r�seau sans tenir compte du voisin", plaide-t-il. Mais de telles voies ne seront pas accessibles avant deux, voire trois ans.

En r�alit�, la r�gion de Qu�bec offre des centaines de kilom�tres de pistes cyclables. Mais il s'agit d'un r�seau principalement d�velopp� en p�riph�rie des grands axes routiers. Peu de boulevards ou de routes nord-sud sont �quip�s de voies r�serv�es aux cyclistes. Une situation qui devrait changer, soutient la Ville. Mais ce n'est pas avant 2005 que la Ville de Qu�bec se dotera d'un plan directeur du r�seau des pistes cyclables. "Nous faisons entre-temps de petits projets", dit M. des Rivi�res. Parmi ces projets, le corridor du littoral, suivant la rive nord du Saint-Laurent, sera am�nag� "en priorit�".

Pour l'organisme Vivre en ville, il faudra faire davantage pour augmenter la proportion de travailleurs se rendant au boulot � v�lo, qui repr�sentent � peine 1 % de la population active de la r�gion. L'axe est-ouest dans la Haute-Ville de m�me que le lien entre la Basse-Ville et la Haute-Ville sont d�ficients, juge l'organisme.



Annie Lafrance, 21 ao�t 2004. Reproduit avec autorisation

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22 ao�t 2004

Voyage dans le temps : Proposition de d�veloppement du nouveau quartier Lebourgneuf
Par Francis Vachon

Vue a�rienne, vue rapproch�e, transport en commun

Je crois qu'on s'est perdu en chemin.

[Extrait de Lebourgneuf, concept d'organisation, 1974. Merci � Jean Caze]

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21 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: L'art lumineux du centre des congr�s
Par Francis Vachon

L'art lumineux du centre des congr�s

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20 ao�t 2004

Voyage dans le temps : Que faire avec la "Grande Place"?
Par Francis Vachon

Pr�sentation publique du projet de la Grande Place �labor� par la firme Citicom-Gagnon, sur l'emplacement actuel du jardin de St-Roch et de l'�lot Fleury. Juin 1988. (source: Jean Cazes)

Suites aux pressions populaires, projet modifi� de la Grande Place. 1988. (source: Noppen et Morisset, L'architecture de Saint-Roch, 2000)

Projet alternatif de la Grande Place pr�sent� par le Comit� de citoyens de la c�te d'Abraham. (source: Le Soleil, 10 mai 1988)

[Merci � Jean Caze pour la photo et les deux images]

Je vote pour le deuxi�me projet. Et vous?

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19 ao�t 2004

Voyage dans le temps: annnonce de la prolongation du mail St-Roch (1985)
Par Francis Vachon

Mail centre-ville: Du nouveau � l'est (La Gazette de Qu�bec, octobre 1985)

[Merci � David St-Pierre]

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Les bustes de Alexandre Pouchkine et �mile Nelligan prennent place dans la rue D'Auteuil
Par Francis Vachon

Le maire de Qu�bec, M. Jean-Paul L'Allier, le vice-gouverneur de Saint-P�tersbourg, M. Mikhail Osseevsky, ainsi que le directeur de la promotion et des communications de la Commission de la capitale nationale du Qu�bec, M. Denis Angers, ont d�voil� aujourd'hui les bustes de Alexandre Pouchkine et �mile Nelligan, rendant ainsi hommage � la litt�rature russe et qu�b�coise. Les deux bustes sont install�s dans la rue D'Auteuil, tout comme celui du po�te et humaniste vietnamien, Nguy�n Trai, inaugur� en 2001.

Les monuments d�di�s � Pouchkine et Nelligan comprennent, outre le buste de bronze, un po�me c�l�bre des auteurs et une gravure d'�poque repr�sentant les villes de Saint-P�tersbourg et de Qu�bec. Les bustes ont �t� r�alis�s par Gregory Pototsky, un sculpteur russe de renomm�e internationale. Cet artiste a �galement con�u un buste de �mile Nelligan, qui a �t� install�, en 2003, dans la place publique situ�e devant l'Acad�mie des arts et des lettres de l'Universit� de Saint-P�tersbourg, � l'occasion du tricentenaire de la ville.

Les villes de Saint-P�tersbourg et de Qu�bec sont unies par un pacte d'amiti�, depuis juin 2002. Cette entente a �t� sign�e par le maire de Qu�bec, M. Jean-Paul L'Allier, et le gouverneur de Saint-P�tersbourg � l'�poque, M. Valdimir Anatolievitch Yakovlev, � l'occasion d'une mission que ce dernier dirigeait � Qu�bec dans le but d'identifier des champs de collaboration potentielle entre les deux villes. Des possibilit�s d'�changes en mati�re de gestion municipale, pr�cis�ment sur la gestion du patrimoine urbain, de m�me que quelques pistes en mati�re de d�veloppement �conomique ont �t� identifi�es.

Cette installation s'inscrit dans les travaux de r�am�nagement de la rue D'Auteuil, qui d�buteront prochainement. Ces travaux, men�s par la Ville de Qu�bec et la Commission de la capitale nationale du Qu�bec, repr�sentent un investissement de 1,2 million $.

[Photos]

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18 ao�t 2004

Mais qu'ont-ils fait � � mon � bois� des Compagnons?
Par Francis Vachon

Le Bois� des Compagnons est une for�t urbaine prot�g�e. En son sein s'�tant une piste am�nag�e de pr�cis�ment 2 km. Elle est tr�s utilis�e et pris�e par les coureurs et les marcheurs. Auparavant, le sentier �tait recouvert d'une fine poussi�re de gravier. Splendide! Cependant, le gravier a r�cemment �t� recouvert de copeaux de bois.

Comme le personnage autrefois connu sous le nom de madame Qu�bec urbain aurait dit : Horreur!

L'id�e aurait pu �tre int�ressante, mais ils en ont tant mis que la marche y est devenue p�rilleuse et la course carr�ment dangereuse. Les pieds s'enfoncent dans les quelques pouces du nouveau rev�tement mou. La marche n'est plus une balade en for�t, mais une course � obstacles digne de Fort Boyard. Impossible de discuter tranquillement avec la personne qui nous accompagne. Il faut se concentrer pour ne pas tomber en raison du sol instable et �viter les tr�s nombreuses montagnes qui se forment un peu partout. (PS: je mesure 6 pieds)

Comme si ce n'�tait assez, l'humidit� qui demeure � travers les copeaux est tr�s d�plaisante pour ceux qui circulent en sandale et est un v�ritable nid � moustique.

Au secours!

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17 ao�t 2004

Encore plus de nouveaux commerces dans St-Roch!
Par Francis Vachon

Coin Du Pont et St-Joseph, une clinique de physioth�rapie vient d'ouvrir. L'ouest de la rue commence, elle aussi, � profiter de la manne. Un tatoueur et un antiquaire viennent d'ouvrir leur porte, alors que deux locaux ont �t� compl�ment r�nov� et attendent un locataire.

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Sc�ne urbaine: Dos anonyme
Par Francis Vachon

Dos anonyme

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Des nouveaux commerces tout pleins dans St-Roch!
Par Francis Vachon

La Bo�te � Lunch a ouvert il y a peu sur la rue Du Pont, entre St-Joseph et St-Fran�ois. Il s�agit d�un petit resto offrant des sous-marins, des libanais, ainsi que des salades pour vraiment pas cher.

Le resto �tant plut�t petit (profond, mais peu large), un autre local est disponible au Rez-de-chauss� de l'immeuble. On se serait inform� de sa disponibilit� dans le but d�ouvrir un magasin de linge. C�est assez vague comme information, mais c�est mieux que rien.

Au second �tage de l��difice, on travaille tr�s fort en ce moment � pr�parer l�arriv�e d�un magasin d�informatique.

L�immeuble situ� � gauche du b�timent, celui qui fait le coin Du Pont et St-Joseph, accueillerait tr�s bient�t une r�tisserie. Il s�agirait d�un ind�pendant.

On ajoute � cela l'ouverture prochaine d'un restaurant italien dans le mail.

Ouf!

[Source : Nicolas Trudel]

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16 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: F�te du quartier St-Roch III
Par Francis Vachon

F�te du quartier St-Roch III

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15 ao�t 2004

Le parc Sylvain Leli�vre est termin�
Par Francis Vachon

Limoilou, coin 4e et de la Canardi�re. C'est un tout petit parc, mais il est plut�t charmant.

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L'enseigne du Soleil est install�e
Par Francis Vachon

Depuis hier, Le Soleil est officiellement de retour dans St-Roch. Leur enseigne tr�ne maintenant sur les murs de l'ancien Syndicat.

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Sc�ne urbaine: F�te du quartier St-Roch II
Par Francis Vachon

F�te du quartier St-Roch II

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Bient�t sur St-Joseph: nouveau bar de chansonnier
Par Francis Vachon

Ils sont en pleine r�novation de l'int�rieur de l'ancien restaurant Le Gavroche, mais la nouvelle enseigne est d�j� install�e. On peut y lire "Le Bistro de l'Imp�rial � Bar � chanson."

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14 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: F�te du quartier St-Roch I
Par Francis Vachon

F�te du quartier St-Roch I

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13 ao�t 2004

Am�nagement d'un jeu d'eau au parc des Brumes
Par Francis Vachon

L�Arrondissement des Rivi�res a proc�d� aujourd�hui � l�inauguration d�un jeu d�eau au parc des Brumes.

Il s�agit l� d�un projet r�alis� avec une participation financi�re d�Hydro-Qu�bec, de 134 750 $, dans le cadre de son programme de mise en valeur de l�environnement. Cette r�alisation se veut la concr�tisation du projet retenu � la suite d�une consultation aupr�s des r�sidants du secteur.

Deux autres jeux d�eau ont aussi �t� am�nag�s � l��t� 2004 dans les parcs Pr�vert et J.-B.-Lafrance. Des sommes de 162 000 $ et de 200 000 $ ont �t� investies par la Ville dans ces projets inscrits au programme triennal d�immobilisations.

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Article du Devoir: Francis Vachon, chien de garde de l'urbanisme
Par Francis Vachon

Le Devoir du 13 ao�t 2004, par Fr�d�rique Doyon

Francis Vachon, chien de garde de l'urbanisme

Dans l'autre grande ville du Qu�bec, le blogue de Francis Vachon, plus sp�cifiquement port� sur l'urbanisme, s'est b�ti une jolie r�putation. � J'essaie de savoir ce qui va �tre construit et quel impact cela aura sur la ville �, d�crit-il. En deux ans, il s'est acquis des lecteurs issus des instances d�cisionnelles de la Ville, de la province, des milieux professionnels de l'urbanisme � travers le monde - et des Qu�b�cois expatri�s qui s'ennuient de leur ville. Une entente avec Le Soleil lui permet d�sormais d'afficher des articles du quotidien de la capitale en hyperliens sur son site. Avec deux � 2000 visiteurs par jour, il est l'un des blogues francophones les plus visit�s au monde, selon un site de statistiques sp�cialis� dans les carnets cr��s avec son ancien logiciel. Ses 60 000 visiteurs mensuels rivalisent avec les 75 000 de l'hebdomadaire Voir.

Pourtant, nul ant�c�dent ne destinait cet informaticien de formation et de profession � d�velopper une telle sp�cialit�. � Je suis un simple citoyen, indique-t-il. C'est totalement par hasard que j'ai lanc� ce carnet-l�. Mais j'avais un certain int�r�t pour la chose urbaine. A force de d�velopper le carnet, j'ai d�velopp� un int�r�t plus pr�cis pour l'urbanisme. �

Francis Vachon est aussi un internaute de la premi�re heure pour qui il �tait naturel de d�marrer un carnet � une �poque o� ce type de communication commen�ait � s'implanter. � Quand j'ai d�but�, c'�tait la mode de se partir un carnet. Tout le monde en lan�ait sur l'informatique ou sur sa vie personnelle. Je voulais faire autre chose. � C'est notamment lui qui a lanc�, l'automne dernier, le concept des � voyages dans le temps � qu'a repris Kate McDonnell (voir l'article principal). � Pour montrer l'�volution des lieux sur une p�riode de 100-150 ans �, explique-t-il. La r�ponse enthousiaste de ses visiteurs - qui lui envoyaient eux-m�mes des photos - l'a encourag� � continuer. Il a aussi greff� � sa page un forum o� il � laisse tout le monde s'exprimer sur le sujet de son choix : politique, arts et spectacles, �conomie, etc. �

Il planche au minimum une heure par jour sur son carnet. � J'essaie d'ajouter texte et photo chaque jour. Parfois, je pr�sente les projets de mani�re tr�s neutre, � la mani�re du journaliste, parfois, je pousse plus le c�t� analyse critique. � La qualit� de ses visiteurs exige une rigueur toujours plus grande de sa part. En �change, le fait qu'un blogue r�sulte d'une initiative sans but lucratif lui attire plus de sympathie et d'int�r�t. N'est-ce pas l� l'expression d�mocratique par excellence ? Le parfait �quilibre des forces du discours auquel aspire tout journaliste ?

Pr�cision pour Voir: Il s'agit de la version "Qu�bec" et non du site principal.

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11 ao�t 2004

Une place de France plus modeste; Le minist�re des Transports veut limiter la taille du futur espace public
Par Francis Vachon
Si la place de France se fait, elle pourrait perdre de l'ampleur. Le minist�re des Transports peaufine des sc�narios o� il dynamiterait seulement deux des quatre bretelles de l'autoroute Dufferin, limitant du coup la taille du nouvel espace public.

C'est ce que confirmait hier Isabelle Merizzi, attach�e de presse du ministre des Transports, Yvon Marcoux.

Dans le concept original, quatre bretelles - les deux jamais utilis�es et les deux qui relient Dufferin au quartier Saint-Roch - doivent �tre d�molies pour faire place � l'escalier et � l'espace public, qui prendra certainement la forme d'un jardin. La destruction des bretelles et le r�am�nagement co�teraient entre 25 et 30 millions $ au gouvernement du Qu�bec.

Une �tude sur la circulation a mis en lumi�re quelques probl�mes li�s � ce concept, notamment le fait que les automobilistes devraient passer par le secteur Des Capucins pour acc�der � Saint-Roch.

Ce constat fait, le minist�re des Transports a d�cid� de concevoir d'autres variantes o� il garderait les bretelles qui vont vers le boulevard Charest et la rue Saint-Vallier.

Le maintien des bretelles viendrait bien s�r limiter la taille de l'espace public disponible et modifier en profondeur l'allure du projet.

Pas de commentaire

Le ministre responsable de la Capitale nationale, Sam Hamad, qui supervisera les projets pour le 400e, n'a pas voulu faire de commentaire sur l'avancement du projet tant que les �tudes du minist�re des Transports ne sont pas compl�t�es. "On parle d'un projet fait avec l'argent public et on veut �tre prudents", disait son attach� de presse, Andr� M�nard.

Du c�t� des Fran�ais, le consul g�n�ral adjoint � Qu�bec, Fran�ois Pellerin, confirme qu'aucune d�cision ne sera prise tant que le gouvernement du Qu�bec n'aura pas pris position sur les d�tails du dossier. "Sur le principe, le projet reste int�ressant, mais la France n'est pas rendue du tout � d�terminer de plan pr�cis, ni de sommes d'argent", dit M. Pellerin.

Observateur de la sc�ne politique municipale, le consul g�n�ral adjoint a l'impression que les �lections municipales de novembre 2005 vont se poser comme ultime �ch�ance. "Peut-�tre qu'une course contre la montre va s'enclencher pour boucler le projet avant le d�part du maire L'Allier, soumet M. Pellerin. C'est son projet et il veut s�rement le mener � terme."

Isabelle Mathieu, 11 ao�t 2004. Reproduit avec autorisation

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10 ao�t 2004

Projet Gutenberg : d�but des travaux
Par Francis Vachon

Bernard Bastien m'envoie ce message :

Le chantier de construction des condos Le Gutenberg, au-dessus de l'ancienne gare d'autobus (Les Copies de la Capitale), a �t� entrepris lundi dernier. Les c�bles et conduites ont �t� rep�r�s sous le sol autour, la rue Ste-H�l�ne et le stationnement le long de l'�difice ont �t� cl�tur�s et seront compl�tement ferm�s sous peu. Toutes les fen�tres ont �t� placard�es � l'arri�re.

J'ai vraiment h�te de voir comment ils vont s'y prendre pour construire un stationnement sous l'�difice sans affecter sa structure ni emp�cher le bon fonctionnement des commerces du rez-de-chauss�e.

Enfin!

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09 ao�t 2004

Appel � tous : je cherche un d�cor
Par Francis Vachon

[Aucun lien avec l'urbanisme] Pour une prochaine session photo, j'ai besoin d'un d�cor naturel qui donne une ambiance gothique, glauque, voir m�me vampirique. Cela pourrait �tre une statue, une �glise, un cimeti�re, un mur... L'endroit doit avoir un certain �clairage nocturne, ne serait-ce qu'un lampadaire, car les photos seront prisent de nuit.

J'ai quelques id�es en t�te, mais j'aimerais profiter de vos suggestions. La section � commentaire � vous attend! [/aucun lien avec l'urbanisme]

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Fin du projet � Terrasses Maisonneuve �? Un nouveau projet serait annonc� mercredi
Par Francis Vachon

Dans les commentaires du billet pr�sentant le projet des Terrasses Maisonneuve, Fran�ois Maxime a ajout� ceci :

Un projet rempla�ant le projet TERRASSES MAISONNEUVE sera lanc� sous peu (probablement ce mercredi)... Il ne sera plus question, toutefois, d'appartements � louer, mais bien de condo de luxe. Le bureau des ventes sera situ� sur Ren�-L�vesque, en face du Izba Spa.

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Le Soleil dans St-Roch : C'est en cours
Par Francis Vachon

La renaissance de St-Roch franchit pr�sentement une nouvelle �tape avec le retour du journal le Soleil dans le quartier qui l'a accueilli si longtemps. L'administration, le service � la client�le (tirage et petites annonces) sont d�j� rendu au 410, Charest Est (l'ancien Syndicat).

La semaine prochaine ce sera au tour de la publicit�, la production et, bien s�r, des journalistes.

[Merci � � Bidou �]

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08 ao�t 2004

Tramway: prendre exemple sur Bordeaux
Par Francis Vachon

Les pros-tramway pour Qu�bec aiment prendre Bordeaux pour exemple. Il faudra aussi apprendre de leurs mauvaises exp�riences!

[Merci � �tienne Quirion]

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Sc�ne urbaine: Moteur!
Par Francis Vachon

Moteur!

[Photo: Andr� Voyer]

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05 ao�t 2004

Maison en rang�e du projet Rive-Gauche
Par Francis Vachon

J'ai miraculeusement retrouv� sur la carte-m�moire de mon appareil num�rique la photo des maisons en rang�e du projet Rive-Gauche. Voici.

C'est joli mais, question de faire plus urbain, j'aurais aim� un recul moins important par rapport � la rue pour forcer � cacher les voitures dans le garage et des groupes de maisons sup�rieurs � quatre.

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Les m�gas envahissent (aussi) les milieux urbains
Par Francis Vachon

Jusqu'� il y a peu de temps, le petit village dans la ville qu'est Vanier �tait desservi par le IGA du boulevard Hamel. Cette voie de circulation est loin d'�tre une rue attirante pour les pi�tons, mais l'�picerie avait r�ussi � se faire accueillante. Situ� en bordure de la route, ayant son entr� � l'avant et son (petit) stationnement sur le c�t�, elle invitait le passant � y entrer.

Ce n'est plus le cas. La petite �picerie de quartier � fait place � un m�ga IGA (Photo). Et bien s�r, on a recul� l'immeuble loin de la rue, question de faire place � l'immense stationnement. Le pi�ton n'y est plus le bienvenu.

C'est triste.

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Les anciennes villes effac�es des panneaux de signalisation d�s 2005; Seuls les noms de rues y seront mentionn�s... quand la Ville aura r�gl� le cas des doublons
Par Francis Vachon
D�s le d�but de 2005, le minist�re des Transports du Qu�bec (MTQ) commencera � changer les panneaux de signalisation � l'entr�e des villes nouvelles. Ceux-ci ne feront pas r�f�rence aux anciennes villes, seulement au nom des rues.

Le MTQ attendra toutefois que se r�gle un autre dossier sensible aux yeux des d�fusionnistes purs et durs, celui de l'harmonisation des noms de rues.

A Qu�bec, le comit� ex�cutif devra prendre une position "officielle" sur la question d'ici le mois de septembre, indique Denis de Belleval, le directeur g�n�ral de la Ville.

A l'origine, ce sont plus de 800 "doublons" qui devaient �tre modifi�s, pour des raisons de s�curit� - pour les appels du 9-1-1 - et de commodit� - pour la livraison du courrier et les annuaires t�l�phoniques.

Devant le toll� soulev� par la question dans la population, l'administration de Jean-Paul L'Allier avait suspendu les travaux du comit� de toponymie, le temps que se calme la temp�te. Le maire affirmait alors que "la toponymie, ce n'est pas une religion".

Pour en revenir � la nouvelle signalisation routi�re, il ne s'agit pas du premier d�lai dont souffre l'installation. Apr�s avoir tenu une s�rie de consultations � l'automne 2002, le minist�re pla�ait le projet sur la glace le printemps suivant, le temps que la population soit consult�e... sur la question des fusions. Les deux dossiers sont inextricablement li�s.

Maintenant que les r�f�rendums sont chose du pass�, on r�active les choses. Une fois les rues renomm�es, le MTQ installera la "supersignalisation autorouti�re".

Sur les autoroutes, � l'entr�e de la capitale, les panneaux indiqueront "Qu�bec" et le nom de la sortie qui correspond � la rue. Par exemple, sur la 40, "Qu�bec, sortie Jean-Gauvin". Pour les sorties subs�quentes, seul le nom de la rue appara�tra.

Le sc�nario qui s'applique � l'ensemble des villes nouvelles du Qu�bec comme Qu�bec, L�vis, Montr�al, Saguenay, etc. a �t� concoct� bien plus en fonction de crit�res techniques (s�curit� des automobilistes, compr�hension du message et efficacit� de l'acheminement) que politiques.

Mais les anciennes villes ne disparaissent pas compl�tement de la carte pour autant. Aux limites territoriales, un panneau install� sur le bord des art�res importantes indiquera, par exemple, "Qu�bec" et le nom de l'ancienne ville entre parenth�ses. Ce qui donnera "Qu�bec (Cap-Rouge)". Ces panneaux lat�raux seront d'une taille semblable aux panneaux bleus du minist�re du Tourisme qui annoncent les attraits touristiques.

Le changement dans les 12 villes nouvelles issues des fusions co�tera une quinzaine de millions de dollars au gouvernement du Qu�bec et s'�talera sur deux ou trois ans.

Le d�lai s'explique en raison des r�f�rences aux villes dont les noms ont chang� avec la fusion. Ainsi, les panneaux qui, � Montr�al, indiquent la direction d'Hull devront d�sormais indiquer Gatineau. Toutefois, on attendra que l'harmonisation des noms de rues � Montr�al soit termin�e avant de changer le panneau, question de ne pas r�p�ter l'op�ration chaque ann�e.

En ce moment, au moins deux villes ont compl�t� le travail d'harmonisation des rues, soit Gatineau et Saint-Hyacinthe.

Il ne reste plus qu'au Conseil des ministres � donner son aval, une formalit�, nous dit-on, qui devrait �tre ent�rin�e d�s la rentr�e, en septembre.



�ric Moreault 5 ao�t 2004. Reproduit avec autorisation

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04 ao�t 2004

D�veloppement Rive Gauche: le point
Par Francis Vachon

�tat du projet:

Termin� (il y en a deux identique un � c�t� de l'autre)
En construction (l� aussi, il y en a deux un � c�t� de l'autre)
En pr�-vente (tien! Il me rappele beaucoup un autre projet du m�me promoteur!)
Pour une raison �trange, ma cam�ra n'a pas gard� en m�moire les maisons de ville qui sont (tous?) compl�t�es.

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Sc�ne urbaine: Oh! Regarde les canards, papa!
Par Francis Vachon

Oh! Regarde les canards, papa!

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Il y a toujours des rats dans la St-Charles!
Par Francis Vachon

Ce gros sp�cimen nageait avec plaisir � travers les canards. Et il sourit en plus!

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03 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: Banc musical
Par Francis Vachon

Banc musical

[Photo: Andr� Voyer]

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02 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: La lectrice
Par Francis Vachon

La lectrice

[Photo: Andr� Voyer]

C'est fou comme la demoiselle semble avoir �t� la muse pour cette statue!

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Coups de coeur urbains
Par Francis Vachon

Note: De nombreuses photos de Bernard Bastien ont �t� ajout�es � ce billet

Qu�bec regorge d'�difices, neufs ou restaur�s, qui donnent � leur bout de rue, � leur quartier ou � la ville une beaut� et un souffle inspirants. Dans la foul�e de sa s�rie Qu�bec vu par... qui d�bute aujourd'hui, LE SOLEIL a demand� � trois amoureux de la ville de Qu�bec, � trois hommes qui l'ont arpent�e et qui connaissent ses recoins, ses tr�sors cach�s et ses petits miracles, de d�signer leurs trois b�timents pr�f�r�s. Pour �tablir leurs choix, nos experts devaient se baser sur des crit�res qui mettent en relief des r�alisations urbaines et r�centes. Vous constaterez que certains �difices sont loin de satisfaire � ces exigences. Qu'importe ! Apr�s tout, le but de cet exercice �tait avant tout d'�veiller les gens de Qu�bec � la beaut� de leur ville. Le r�sultat est int�ressant, surprenant, discutable parfois, mais � combien r�v�lateur de l'attachement que les membres de notre "jury" portent � leur ville.
MARTIN DUBOIS, CONSULTANT EN PATRIMOINE ET CHARG� DE COURS A L'�COLE D'ARCHITECTURE

1: Le stationnement Od�on, rue de la Chapelle, quartier Saint-Roch.

[Photo par Jean Caze]

"Je ne pouvais pas ne pas choisir une r�alisation du quartier Saint-Roch, quartier en pleine effervescence depuis une dizaine d'ann�es. Le probl�me �tait de choisir laquelle. J'ai arr�t� mon choix sur le stationnement Od�on, car j'estime que ce projet constituait un grand d�fi. Le vieux stationnement �tag� �tait tellement d�labr� que certains, dont j'�tais, l'estimaient irr�cup�rable. Les architectes ont non seulement r�ussi � le r�nover, mais ils lui ont donn� un nouveau look tr�s int�ressant en mariant des modules de ma�onnerie d'argile et des parois de lamelles translucides. Des oeuvres du sculpteur Florent Cousineau, tr�s actif dans le quartier, agr�mentent les fa�ades. Le soir venu, la lumi�re qui traverse diff�rents filtres donne un aspect fort int�ressant. Cette r�alisation d�montre qu'un stationnement, ce n'est pas n�cessairement laid."

R�alisation : Bernard et Cloutier, architectes, 2001-2002

2 : L'�cole de foresterie et de technologie du bois, Duchesnay

[Pr�sentation du b�timent sur le site de contracteur - EN]

"Ce centre de formation professionnelle, situ� en pleine nature pr�s de la station �cotouristique de Duchesnay, est � plusieurs �gards un projet bien int�gr� � son milieu. Les concepteurs ont tent� avec succ�s de cr�er un dialogue entre l'architecture et la nature environnante. D'abord, les mat�riaux choisis, le verre, le bois et la pierre, cr�ent un lien organique avec le site. L'omnipr�sence du verre g�n�re des jeux de r�flexion et de transparence, et les murs rev�tus de c�dre rouge rappellent � la fois la fonction du lieu et son implantation en pleine for�t. Malgr� les r�f�rences � l'environnement, les architectes ont voulu rappeler le caract�re industriel de l'activit� enseign�e en laissant apparents la structure m�tallique et les �quipements de m�caniques des b�timents."

R�alisation : R�gis C�t� et Associ�s, architectes / Onil Poulin, Jacques Villeneuve, architectes, 1999-2000

3 : L'�cole de cirque, 2e Avenue, Limoilou

[Photos (01 02) par Bernard Bastien]

"Il s'agit du recyclage de l'ancienne �glise Saint-Esprit de Limoilou en �cole de cirque. A premi�re vue, cette fonction semble incompatible avec le caract�re sacr� d'un lieu de culte, mais cette reconversion s'est finalement av�r�e un choix judicieux, en raison du grand espace et surtout de la grande hauteur qu'offrait l'int�rieur de l'�glise. Tout en int�grant des �l�ments contemporains aux couleurs ludiques, les concepteurs ont fait preuve d'une grande sensibilit� quant au respect de l'architecture existante, en s'assurant de la r�versibilit� des interventions. [Advenant] le d�part de l'�cole de cirque, l'�glise pourrait reprendre son aspect d'origine ou �tre reconvertie � d'autres fins. J'ai choisi cette r�alisation car elle ouvre la porte � l'inventivit� et � la cr�ativit� dans le recyclage des lieux de culte, principal d�fi de conservation architectural dans les prochaines ann�es, �tant donn� la grande quantit� d'�glises qui seront disponibles et la difficult� de leur trouver de nouvelles vocations compatibles."

R�alisation : ABCP, Architecture et Urbanisme, 2002

LOUIS-GUY LEMIEUX, JOURNALISTE ET ANCIEN CHRONIQUEUR URBAIN AU SOLEIL.

1: La galerie Rouje, rue Saint-Joseph, quartier Saint-Roch.

[Site web, Photo par Bernard Bastien]

"Prenez un �difice commercial � moiti� abandonn� dans un quartier clochardis� et faites-en une galerie d'art et un lieu de cr�ation ouvert � toutes les expressions artistiques. Gr�ce au jeu des couleurs, o� domine le rouge vif, et � celui des mat�riaux (verre et aluminium), Marie-Chantale Croft et �ric Pelletier ont fait d'une fa�ade d�sesp�r�ment �troite un lieu attirant. Le local tout en profondeur, sur deux �tages, permet expositions, installations multiples, lancements de disques et de livres, spectacles, pi�ces de th��tre, etc. La galerie Rouje est devenue, en trois ans d'existence, un endroit hot � Qu�bec."

R�alisation : Croft et Pelletier, architectes

2 : Le th��tre Capitole, place D'Youville.

"Construit en 1903, le th��tre Capitole fait partie des meubles de la Cit�. Tellement, qu'on le tient pour acquis. Un peu comme le Ch�teau Frontenac, dont il est un contemporain. On oublie qu'il a �t� laiss� � l'abandon, ouvert aux itin�rants et aux go�lands, hiver comme �t�, durant 10 ans, entre 1982 et 1992, et ce, dans l'indiff�rence g�n�rale. C'est un des scandales locaux, dans une ville qui n'en manque pas au point de vue du patrimoine b�ti. Les erreurs du pass� sont oubli�es devant les qualit�s de cette restauration exemplaire. Il faut souligner qu'il s'agit d'une r�alisation conjointe du priv� et du public. Aux yeux de

l'architecture et du design, ce th��tre a plus de valeur aujourd'hui qu'au moment de sa construction, il y a 100 ans. Un petit h�tel de 40 chambres et un restaurant-terrasse font partie int�grante de la restauration. De m�me que l'ajout d'une salle de type cabaret. Les chambres sont comme les loges du th��tre et les d�neurs ont l'impression de faire partie du spectacle. Il faut aussi voir le nouveau Capitole des hauteurs de la promenade des remparts : un m�lange r�ussi d'architecture contemporaine et ancienne."

R�alisation : Denis St-Louis et Associ�s, architectes; Bernard Serge Gagn� et Jean-Gilles Lemieux, architectes

3 : Les laboratoires AEterna, parc technologique, Sainte-Foy.

[Pr�sentation du b�timent sur le site de contracteur]


"On aimerait spontan�ment habiter cet �difice, tant ses proportions sont �quilibr�es, ses formes et ses volumes, harmonieux, et les mat�riaux, riches par leurs couleurs et leur texture. Il s'agit pourtant bel et bien d'un centre de recherche pharmaceutique. Le b�timent est constitu� de trois volumes (ou modules) qui en d�limitent les principales fonctions. Une publication de l'�cole d'architecture a d�j� soulign� qu'il s'agissait d'une architecture s'appuyant sur le mouvement. Le premier module, le plus impressionnant et imposant, est rev�tu de bois de teinte orang�e. Ses bandes de fen�tres donnent l'impression que le toit vole et que tout le b�timent est en l�vitation. Pourtant, l'ensemble est d'une solidit� � toute �preuve et r�pond aux besoins sp�cialis�s de l'entreprise."

R�alisation : Pierre Thibault, architecte, avec la collaboration de De Montigny, M�tivier, H�bert, Fortin, architectes

R�JEAN LEMOINE, HISTORIEN ET CHRONIQUEUR A "QU�BEC EXPRESS", A RADIO-CANADA

1 : Le th��tre Imp�rial, rue Saint-Joseph, quartier Saint-Roch.

[Photos (01 02) par Bernard Bastien]

"Mon premier coup de coeur va � la restauration du th��tre Imp�rial, de la rue Saint-Joseph. L'�difice construit en 1917 abritait l'un des premiers cin�mas parlants de Qu�bec. Au fil des ans, on a d�moli le cin�ma de Paris, ainsi que plusieurs cin�mas dans le quartier Saint-Sauveur. Mais l'Imp�rial est toujours l�, avec sa belle devanture en terracotta, m�me s'il a �t� n�glig� � l'�poque o� il s'appelait le Midi-Minuit. L'�difice est pass� de salle de cin�ma porno � quelque chose de tr�s important qui, � mes yeux, symbolise la revitalisation du quartier Saint-Roch."

R�alisation : Les architectes Plante et Julien

2: La coop�rative d'habitation de la rue Saint-Ambroise, quartier Saint-Sauveur.

[Photos (01 02) par Bernard Bastien]

"Cet �difice situ� sur la rue Saint-Ambroise � l'angle des R�collets, m�rite d'�tre connu. Il a �t� construit en 1915 par un marchand de tabac. Il a �t� transform� en coop�rative d'habitation � la fin des ann�es 70. Le b�timent a �t� enti�rement conserv�. Notamment, et surtout, le coin vitr� de la maison, qu'on appelle aussi logette, qui est d'architecture oriel monumental. Dans les ann�es 70-80, alors qu'on d�molissait tout � Qu�bec et que les gouvernements n'avaient de l'argent que pour construire des autoroutes, les coops d'habitation ont �t� les premi�res � faire du recyclage d'�difices. Dans leur cas, le recyclage a servi � loger des gens. C'est tout � leur honneur."

3 : L'�cole de rang num�ro deux, boulevard Saint-Jacques, quartier Neufch�tel, � Qu�bec.

[Photos (01 02 03) par Bernard Bastien]

"Je vais vous surprendre avec ce choix. Mais c'est dans ce quartier que l'on retrouve les derniers paysages agricoles de Qu�bec. Malheureusement, on a scrap� beaucoup de fermes et de maisons victoriennes, au nom de l'�talement urbain et de la construction d'autoroutes dans le secteur des M�andres. J'ai connu cette �cole il y a une trentaine d'ann�es, elle avait des bardeaux de c�dre et une toiture � la canadienne, elle �tait typique des ann�es 30. On l'a laiss�e aller, elle a �t� vandalis�e par des jeunes, elle a �t� incendi�e et elle est devenue un ramassis de vieux bois. Moi je dis qu'elle a �t� massacr�e � cause de l'inertie de politiciens qui n'ont aucune notion de ce qu'est le patrimoine. J'estime que le m�me travail d'�vang�lisation devrait �tre fait pour la protection du patrimoine de la banlieue. Cette �cole de rang est situ�e pr�s de l'un des plus beaux parcs de la r�gion, le parc Chauveau. C'est un atout dans le secteur et la Ville devrait travailler pour prot�ger cet ensemble. Mais elle ne pense qu'� rallonger l'autoroute Du Vallon."



Mich�le Laferri�re 30 juillet 2004. Reproduit avec autorisation

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Qu�bec vue par...; Marie Gignac s�duite par M�duse
Par Francis Vachon
Ils ont du flair. Du talent. Une vision. Pour cette nouvelle s�rie, Le Soleil a demand� � des personnalit�s publiques - artistes, �crivains, gens d'influence - de nous raconter un �difice qu'ils affectionnent plus particuli�rement.

"Je ne suis jamais all�e en Chine. Quand j'�tais petite, il y avait des maisons ici. C'�tait le quartier chinois. Aujourd'hui, c'est un stationnement. Plus tard, �a va peut-�tre devenir un parc, ou une gare, ou un cimeti�re." Extrait de la pi�ce de th��tre La Trilogie des dragons.

En �crivant La Trilogie des dragons avec Robert Lepage, Marie Gignac ne pouvait imaginer quelle proph�tie elle signerait. Le stationnement est devenu un parc, finalement. Le parc qui donnerait son essor au quartier Saint-Roch. C'est pour cette raison et pour bien d'autres encore que le complexe M�duse, juste en face, est l'�difice pr�f�r� de la com�dienne, une pure laine de Qu�bec.

De la rue Saint-R�al, qui surplombe la c�te d'Abraham, M�duse et le jardin Saint-Roch, Marie Gignac �tend les bras � la demande du photographe, comme pour embrasser cette portion de la ville qui n'a h�las plus rien de chinois. Mais La Trilogie des dragons a rappel� � nombre d'entre nous que Saint-Roch a bel et bien h�berg� un quartier chinois dans les ann�es 1930.

"Cette pi�ce a �t� d�terminante pour moi, raconte-t-elle. C'�tait la premi�re fois que je travaillais avec Robert Lepage et que je participais � une cr�ation. J'ai invent� un personnage de petite fille et je l'ai fait vieillir jusqu'� ses 65 ans. Cette pi�ce et ce personnage m'ont ouvert le monde."

Ces souvenirs remontent � la surface, alors qu'elle explique pourquoi M�duse la s�duit tant. "Plus je le regarde et plus je le trouve joli, �nonce-t-elle. Il est bien int�gr� � l'environnement." Elle salue "le geste architectural d'avoir recycl� toute ces petites maisons d�labr�es" et d'avoir r�ussi l'exploit de "faire du neuf avec du vieux". "On a assez d�truit � Qu�bec", laisse-t-elle tomber. M�duse, c'est la voie royale entre la haute et la basse ville, la locomotive qui a ouvert le chemin et encourag� la revitalisation de Saint-Roch. Et le plus beau, c'est qu'il appartient � des artistes ! "Ils se sont donn� des locaux et un destin, r�sume Marie Gignac. Ils peuvent aussi y faire de la recherche, ce qui est essentiel dans le domaine des arts."

M�duse abrite non seulement des ateliers d'artistes, mais aussi deux salles de spectacles. En 1999, la com�dienne a donn� dans l'une d'elles, le Studio In Vitro, son seul spectacle solo, Le Livret d'Isabelle, une adaptation th��trale du r�cit po�tique de Bernard Gilbert, Op�ra.

En sirotant un allong� sur la terrasse de l'Abraham-Martin, elle r�fl�chit tout haut : "C'est important qu'il y ait un caf� dans un tel endroit. �a favorise les �changes et �a sort les gens de leur isolement." Puis elle regarde le long escalier qui relie la c�te d'Abraham � la rue Saint-Vallier, aveuglant de lumi�re sous le soleil de midi. "Je le prends tous les jours pour aller travailler", mentionne celle qui vit pr�s des Plaines et qui bosse rue de la Couronne, au Carrefour de th��tre de Qu�bec.

Chemin faisant, elle observe chaque fois sur les toits de M�duse les C�nes d'Abraham, oeuvres des artistes Denis Farley et Pierre Fournier. "Boussoles folles devenues haut-parleurs", ces c�nes lui font penser � des "m�gaphones qui r�pandent la bonne nouvelle vers la basse-ville" et le jardin Saint-Roch, "le seul espace vert" du coin o� les artistes, les intellectuels, les clochards, les professeurs, les touristes et les marchands aiment se pr�lasser entre une m�duse et des dragons fant�mes.



Mich�le Laferri�re 30 juillet 2004. Reproduit avec autorisation


[Photos (01 02) par Bernard Bastien]

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01 ao�t 2004

Sc�ne urbaine: � l'assaut de la capitale
Par Francis Vachon

� l'assaut de la capitale

[Photo: G�rald Gobeil]

Les plaines d'Abraham revivent un affrontement militaire digne du 18e si�cle, en fin de semaine.

Pour une troisi�me ann�e, plus de 1000 figurants s'amusent � recr�er la bataille de Qu�bec de 1775. Cette bataille a �t� cruciale dans l'histoire de l'Am�rique du Nord : si les Britanniques n'avaient pas r�sist�, le Qu�bec aurait peut-�tre �t� un �tat am�ricain.

Les quelque 1000 participants b�n�voles proviennent majoritairement des �tats-Unis.

Rien n'a �videmment �t� n�glig� pour repr�senter la sc�ne le plus fid�lement possible. Les organisateurs ont mis plusieurs mois � pr�parer la bataille. Un sc�nario a �t� pr�par� et accept� par les deux clans, mais il laisse place � une certaine part d'improvisation.

Reportage vid�o de Radio-Canada

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Droit d'auteur concernant le mat�riel produit par Qu�bec urbain

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