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30 septembre 2004
Texte de Gilles Lamontagne, ancien conseiller municipal et maire de Qu�bec de 1962 � 1977
Le d�bat autour de la place de France qui aura anim� Qu�bec au cours des derniers mois aura au moins eu le m�rite de rappeler aux citoyens et citoyennes, et aux diff�rents gouvernements, l'urgence d'agir alors que nous sommes � trois ans du d�but des c�l�brations qui marqueront le 400e anniversaire de la fondation de Qu�bec.
Vous conviendrez que je suis rest� plut�t discret dans mes interventions publiques depuis que j'ai quitt� la politique active. Il faut dire que, pendant quelques ann�es, ma fonction de lieutenant-gouverneur m'imposait un devoir de r�serve qui limitait passablement mes actions et, ensuite, l'�loignement de la chose publique n'a fait que maintenir cette distance.Je n'en suis pas moins demeur� un observateur int�ress� de la sc�ne politique nationale et internationale.
Et puis, il y a aussi l'�ge : on se dit que ce n'est pas � 85 ans qu'on va pouvoir changer le monde, alors qu'au contraire, justement parce que l'on a acquis une certaine sagesse et une certaine exp�rience, on est parfois � m�me de jeter sur les �v�nements un regard plus juste, et d'�mettre des commentaires qui ne sont pas teint�s par nos int�r�ts personnels ou des faveurs � obtenir.
Division
Je dois avouer que j'�tais d��u de la tournure qu'avait prise le d�bat qui a entour� la r�alisation du projet de place de France et qui a d�chir� une partie de la population de Qu�bec. Ayant trop de respect pour les uns et pour les autres, et ne me m�lant surtout pas de juger ni du go�t ni des couleurs, je ne pouvais que constater la division qu'il engendrait et c'est pourquoi je me suis senti bien soulag� lorsque le maire Jean-Paul L'Allier a annonc� l'abandon de ce projet. Je veux saluer son courage, parce qu'il n'est jamais facile en politique de faire marche arri�re et d'abandonner un projet pour lequel on s'est autant investi.
Je reconnais avec enthousiasme la contribution de Jean-Paul L'Allier � l'embellissement de la ville, et je l'en f�licite. J'aurais probablement pr�f�r� qu'il choisisse une autre formule que celle de "r�parer les erreurs du pass�" pour cette op�ration
d'embellissement, car la plupart des projets que nous avons r�alis�s l'�taient � la demande de la population que nous servions et ils respectaient tout � fait les crit�res d'esth�tique et de modernisme qui �taient, j'en conviens, ceux d'une autre �poque.
Tous ceux et celles qui, � quelque �poque que ce soit, ont assum� une responsabilit� politique sur une communaut� l'ont toujours fait au mieux de leurs capacit�s, de leurs connaissances, de leurs comp�tences, dans le contexte et avec les moyens mis � leur disposition, dans le contexte de l'�poque dans laquelle ils ont v�cu et o� ils ont d� servir. A cette �poque qui fut la mienne, o� il fallait tout entreprendre, le b�ton �tait un mat�riau durable et peu co�teux.
Durable � tel point qu'il faudrait plusieurs millions de dollars pour d�truire les quelques bretelles de l'autoroute Dufferin dont les r�centes �tudes du minist�re des Transports du Qu�bec nous apprennent qu'elles pourraient encore servir au moins 10 ans. Peut-�tre pourrions-nous trouver un nouvel usage � ces bretelles et � l'espace sous-terrain qui avait �t� d�gag� mais jamais compl�t� par le gouvernement du Qu�bec, faute d'argent. Ne pourrions-nous pas am�nager cet espace pour en faire une sorte de gare pour accueillir les autocars touristiques, un espace perc� par des puits de lumi�re avec, en surface, le point de d�part d'une navette �cologique qui permettrait de r�duire la circulation automobile, d'am�liorer la qualit� de vie des r�sidants et r�sidantes du quartier et de pr�server pour quelques ann�es encore la beaut� de notre Vieux-Qu�bec.
Toujours aussi actif que mon �ge et ma condition physique me le permettent, il m'arrive r�guli�rement d'�tre spontan�ment arr�t� dans la rue ou dans les commerces que je fr�quente par des citoyens et citoyennes qui me livrent leur opinion et qui sollicitent la mienne concernant les F�tes du 400e. Je leur r�ponds toujours que je souhaiterais voir un projet utile, profitable � tout point de vue, mais aussi un projet mobilisateur qui rassemblerait tous les Qu�b�cois et Qu�b�coises, maintenant qu'ils sont citoyens et citoyennes de la m�me grande ville de Qu�bec.
Projet qui profitera � tous
Parmi les quelques projets �voqu�s pour souligner ce 400e, j'en trouve un seul qui puisse correspondre � ces attentes. Ce projet, c'est celui de la promenade Samuel-de-Champlain, un projet au nom pr�destin� qui pourrait aussi devenir la promenade du 400e ou celle des Fran�ais, comme le proposait r�cemment un de vos lecteurs.
Ce projet n�cessiterait un partenariat des trois paliers de gouvernement de m�me que de plusieurs organismes qui existent d�j� et qui ont un int�r�t dans sa r�alisation comme la Commission de la capitale nationale, la Commission des Champs de bataille nationaux, la Soci�t� portuaire de Qu�bec, etc. Ce parc lin�aire le long du fleuve pourrait, des extr�mes limites de Cap-Rouge jusqu'aux pieds de la chute Montmorency en passant par la baie de Beauport, servir de trait d'union � plusieurs anciennes villes devenues depuis de nouveaux arrondissements en les r�unissant autour d'un projet commun, soit celui de redonner le fleuve aux Qu�b�cois.
Il serait aussi possible de faire revivre la plage de Sillery qui a connu ses heures de gloire au d�but du si�cle pr�c�dent. Pas de monument, me dit-on, la France et Qu�bec ont suffisamment de monuments, certains ne sont m�me pas encore finis de payer. Avec les plaines d'Abraham, la Commission des Champs de bataille nationaux ne nous a-t-elle pas offert le plus beau monument qui soit, lors des F�tes du tricentenaire de Qu�bec ? Un monument dont tous les habitants de Qu�bec sont fiers, qu'ils fr�quentent r�guli�rement et dont ils continueront de profiter encore longtemps, j'esp�re.
Des f�tes populaires, des activit�s ponctuelles, je n'ai pas grande inqui�tude, il y en aura, j'en suis persuad�, soutenues
financi�rement par des organismes publics ou des entreprises priv�es en plus des projets de toutes sortes qui seront organis�s par la Soci�t� du 400e et les autres organismes responsables des F�tes. La pr�sence de quelqu'un comme Raymond Garneau � la pr�sidence de cette soci�t� du 400e est d'ailleurs un gage de succ�s, compte tenu de son exp�rience d'administrateur, de son prestige personnel et de son grand attachement pour la ville de Qu�bec.
L'intervention de l'honorable Jean Lapierre, la semaine derni�re, son ouverture quant � la r�alisation d'un projet de promenade le long du fleuve plus modeste que le premier soumis, est
encourageante, surtout qu'il estime qu'il serait r�alisable d'ici 2008. Je suis persuad� que ce projet, s'il recevait un appui enthousiaste de la part des Qu�b�cois et Qu�b�coises, pourrait m�me se poursuivre bien au del� de 2008, pour qu'il soit encore plus beau, plus grand, plus complet.
Une sorte de work in progress � la mani�re de Robert Lepage. Le ministre Lapierre s'est montr� ouvert � la discussion, il a lanc� une invitation aux gens de Qu�bec, il attend de conna�tre leur appui � ce projet rassembleur.
Je voudrais �tre un des premiers � y souscrire et je suis persuad� que nous serons nombreux � le faire.
Gilles Lamontagne
L'auteur est un ancien conseiller municipal et maire de Qu�bec de 1962 � 1977.
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La commission consultative sur le transport de la Ville de Qu�bec croit en l'avenir du transport en commun, mais manifeste un r�alisme prudent quant � son d�veloppement, comme le RTC d'ailleurs. On veut retrouver, dans 15 ans, la part de march� de 16 % d�tenue... en 1991.La commission, dans un rapport de consultation publique d�voil� hier, propose le train de mesures habituelles pour remonter la c�te : renforcer le r�seau M�trobus, acheter des autobus, r�clamer une contribution du f�d�ral et une hausse de celle du provincial, taxer l'essence, augmenter les droits per�us sur l'immatriculation, etc.
En fait, il faut commencer par l'am�lioration du service, estime le conseiller Carol St-Pierre, pr�sident de la commission. Et ce rattrapage sera nul si les syndicats du R�seau de transport de la Capitale (RTC) ne sont pas impliqu�s. "Les conflits de travail ont laiss� des traces" dans la fr�quentation du transport en commun.�a, et l'amour immod�r� des Nord-Am�ricains pour la bagnole : depuis 1994, pendant que la population s'accroissait de 18 000 personnes, c'est 27 000 autos de plus qui se retrouvaient sur les routes de Qu�bec.
Quoi qu'il en soit, la commission, en se basant sur ce qui fait en Europe, notamment � Copenhague et � Londres, ram�ne sur le tapis l'exploitation, en tout ou en partie, du r�seau par le priv�. L'hypoth�se est p�riodiquement �voqu�e, cette fois sous les nouveaux habits � la mode du partenariat public-priv� (PPP).
Mais cette proposition arrive � un bien mauvais moment : les n�gociations entre les diff�rents syndicats et le RTC se d�roulent dans un climat tendu o� les syndiqu�s menacent d'exercer leur droit de gr�ve si jamais les s�ances d'aujourd'hui et de demain ne se d�roulent pas � leur satisfaction.
Quant au tramway, la commission fait sien le credo des usagers : commen�ons par consolider le r�seau existant. Elle recommande donc le report du projet d'implantation.
Le rapport de consultation publique contient de nombreuses recommandations "qui se veulent une base de r�flexion incontournable en ce qui concerne l'avenir du transport en commun � Qu�bec", fait valoir M. St-Pierre. Il s'attend donc � ce que la Ville "nous donne des r�ponses, qu'elles soient positives ou n�gatives".
Le rapport complet sera bient�t publi� dans Internet � www. ville.quebec.qc.ca/fr/organisation/transport_commun.shtml
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Sur la rue St-Joseph: Peak Performance, collection mode et v�tement sportif Su�dois.
[Merci � Catheryne]
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L'urbanisme commence avec la localisation du stationnement.
Il s'agit d'une des trois r�gles d'une ville confortable [PDF extrait du livre City confort de David Sucher]
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29 septembre 2004
Les �tudiants de l'�cole d'architecture de l'Universit� Laval ont laiss� aller leur imagination, la fin de semaine derni�re, pour cr�er des projets ambitieux visant � transformer le visage des diff�rentes c�tes reliant la haute et la basse ville de Qu�bec.Sur la trentaine de projets pr�sent�s par les �tudiants, quelques-uns ont particuli�rement retenu l'attention du jury compos� de professeurs, d'architectes, d'�chevins et de journalistes.
Le premier prix a �t� attribu� au projet de revitalisation de la c�te de la Pente-Douce. Marie-Christine Surprenant, Marie-Gilles Gagnon, Marie-Christine Baillargeon, �tienne Bernier, Alexi Lemay et Olivier Boucher ont eu envie de s'attaquer � cette partie de la ville oubli�e et au potentiel inexploit�.Un belv�d�re actuellement offre actuellement une vue magnifique sur la ville, mais les �tudiants ont jug� qu'il �tait sous-utilis� et voulu rafra�chir ce lien qui d�bouche sur le parc des Braves. "Il y a aussi tout le c�t� social qui nous int�ressait, la coupure entre les gens des deux quartiers", a expliqu� Marie-Christine Surprenant. Les �tudiants ont eu totalement carte blanche pour cr�er des projets qui ne devaient pas tenir compte des aspects r�alistes ou financiers.
Les six acolytes ont entre autres imagin� un plan d'eau suspendu au-dessus du belv�d�re sur une longueur d'environ 250 m�tres.
"�a pourrait �tre faisable au niveau technique, a indiqu� Olivier Boucher, mais �a co�terait s�rement aussi cher que le projet de Place de France !"
Autres projets retenus
M�me si les projets �taient fantaisistes dans certains cas, la conseill�re municipale Odile Roy a indiqu� que les id�es des �tudiants allaient inspirer les professionnels de la Ville. "Ils ont r�ussi � attirer notre attention sur des parties oubli�es", a-t-elle indiqu�.
Les gagnants ont m�rit� un emploi d'�t� � la Ville de Qu�bec. Deux autres prix ont �t� attribu�s, soit au projet de r�am�nagement de la c�te Salaberry et de sa falaise ainsi qu'� celui, original, de transformer l'aqueduc de la c�te du m�me nom en tunnel pi�tonnier.
Le jury a aussi accord� des mentions � un projet de r�am�nager l'espace sous les bretelles de l'autoroute Dufferin, et � celui de revitaliser la pointe de Sainte-Foy et de Cap-Rouge.
Les projets seront expos�s au public � partir du 12 octobre, au Centre d'interpr�tation de la vie urbaine, sous l'h�tel de ville.
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Adieu, base de plein air de Sainte-Foy. Bienvenue au parc du lac Laberge, plus grand et plus accessible aux baigneurs, aux marcheurs et aux patineurs.Le plus grand parc naturel de la Ville, avec ses 135 hectares, pourrait changer d'allure au cours des prochaines ann�es, selon le plan directeur de la base de plein de Sainte-Foy pr�sent� r�cemment au comit� ex�cutif.
L'�quipe de travail qui a con�u le plan souhaite � la fois pr�server le c�t� naturel et mieux am�nager les sentiers et les b�timents de service. Le parc gagnerait au moins 33 hectares et offrirait plus d'activit�s.Apr�s avoir �tudi� la base de plein air sous toutes ses coutures, le comit�, form� de fonctionnaires de la Ville et de consultants externes, constate que "en raison de la d�su�tude des �quipements et de l'ampleur des espaces ouverts non am�nag�s � l'accueil, l'ambiance qui se d�gage de la base de plein air est peu attrayant". De plus, le parc est tr�s peu annonc�. L'acc�s pour les pi�tons et les cyclistes est ardu, et le R�seau de transport de la Capitale ne se rend pas dans ce secteur, situ� � l'angle des autoroutes F�lix-Leclerc et Duplessis.
Concernant la gestion de la base, l'�quipe de travail a constat� que les donn�es courantes associ�es aux revenus sont incompl�tes. Certains co�ts de location devraient �tre pr�cis�s ou ajust�s, et certains �quipements sont sous-utilis�s.
Au nombre des solutions, les concepteurs sugg�rent que la base soit renomm�e "parc du lac Laberge", un nom plus conforme � la nouvelle r�alit�, disent-ils.
On conseille aussi dans le plan directeur d'introduire le patin � glace l'hiver sur le lac Laberge, et d'agrandir la plage pour les baigneurs.
Une fois que les berges du lac auront �t� stabilis�es, on pourrait am�nager des sites de p�che.
La seule tourbi�re en milieu urbanis� de Qu�bec serait mise en valeur par des sentiers en bois sur pilotis. Plusieurs arbres seraient plant�s un peu partout dans le parc.
Les terrains de soccer et de baseball seraient relocalis�s pour laisser plus d'aires gazonn�es � vocation libre.
Pour rappeler l'histoire agricole du secteur, une serre et un jardin communautaire pour les r�sidants de l'arrondissement seraient implant�s. Ambitieux, les concepteurs en sont d�j� � imaginer une activit� de confection de confitures et de marinades avec les produits mara�chers, et un atelier de fumage de poisson !
Plus de 94 000 personnes visitent chaque ann�e la base de plein air de Sainte-Foy.
Maison de la faune ?
La F�d�ration qu�b�coise de la faune �tudie pr�sentement la possibilit� de d�m�nager ses bureaux de Charlesbourg � la base de plein air de Sainte-Foy. La FQF aurait souhait� avoir un terrain en bordure du lac Laberge, une option rejet�e par le comit� de travail de la Ville dans son �tude d'implantation.
La Ville de Qu�bec se dit toutefois pr�te � faire une place � la Maison de la faune sur l'ancien d�potoir � neige, situ� entre la base de plein air et le boulevard Hamel. "Ce serait un bon moyen d'utiliser cet espace", juge le conseiller municipal Jean-Marie Matte, membre du comit� ex�cutif. Si le projet se concr�tise, la Maison de la faune se trouverait du c�t� de L'Ancienne-Lorette.
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Une partie de la promenade Samuel-de-Champlain pourrait ne jamais voir le jour en raison d'un terrain contamin� que la p�troli�re Irving tarde � d�polluer, malgr� des avertissements r�p�t�s du minist�re de l'Environnement (MENV).La p�troli�re refuse maintenant de vendre une partie de ses terrains � la Commission de la capitale nationale (CCNQ) � cause du co�t excessif de la d�contamination, a r�v�l� la radio de Radio-Canada.
La CCNQ confirme que l'une des cinq stations de la promenade le long du fleuve, entre les c�tes Ross et � Gignac, ne pourra �tre construite si le terrain o� se dressait le d�p�t p�trolier n'est pas assaini.Un contrat de 1,73 million $ aurait fait de la CCNQ le nouveau propri�taire du terrain � condition que la p�troli�re le d�contamine. Une clause permettait toutefois � celle-ci de faire marche arri�re si elle jugeait les co�ts de d�pollution prohibitifs, ce qu'elle a fait.
Depuis 2002, Irving a bien proc�d� � de l'excavation sur le terrain, "mais le traitement du sol n'a jamais commenc�", affirme Christian Sasseville, porte-parole du MENV. "Des infractions ont �t� constat�es, poursuit-il. Comme il n'y a pas eu de correction, le dossier est maintenant sous enqu�te. Bien que les discussions se poursuivent avec Irving, il est clair pour nous que ce sol devra �tre d�pollu� et nous examinons nos recours l�gaux pour forcer Irving � d�contaminer."
Hydrocarbures
Le sol est souill� par divers hydrocarbures : essence, diesel, huile � chauffage, lubrifiants. Parmi les infractions reproch�es � la p�troli�re Irving, on trouve celle de ne pas avoir recouvert les amoncellements de terre pollu�e. "Il y a eu �mission de
contaminants, indique M. Sasseville. C'est parti dans l'atmosph�re. Ce qui avait � sortir est d�j� sorti. C'est malheureux et ce n'est pas correct."
Irving doit maintenant fournir au MENV une �tude de caract�risation de l'eau souterraine. Le minist�re veut savoir s'il y a des contaminants dans l'eau et, si oui, en quelle quantit�. "Selon les r�sultats, on aura peut-�tre d'autres exigences envers Irving", indique M. Sasseville.
La conseill�re municipale Odile Roy suit de pr�s les d�veloppements du dossier. D'une part, elle se demande si la p�troli�re ne cherche pas � obtenir une offre plus g�n�reuse de la CCNQ pour son terrain. "Il y a peut-�tre une n�gociation en cours", avance-t-elle. Elle dit aussi comprendre "l'inqui�tude et l'insatisfaction" des r�sidants du secteur qui ont vu "une d�t�rioration importante de leur environnement au cours des derniers mois".
Hier, LE SOLEIL n'a pas obtenu de retour d'appel de la p�troli�re Irving.
La semaine derni�re, le ministre f�d�ral responsable de Qu�bec, Jean Lapierre, a fait de la mise en valeur des berges du fleuve une priorit� pour Ottawa en vue des F�tes du 400e de Qu�bec.
Dans son site Internet (www. capitale.gouv.qc.ca), la CCNQ souligne que le projet devait "redonner vie" au terrain de la p�troli�re "par un subtil am�nagement de la for�t de majestueux pins blancs, par la cr�ation d'un marais sillonn� par une promenade sur pilotis et soumis au jeu des mar�es, par la v�g�talisation des berges enroch�es, par la formation d'une plage et par la restauration du quai Irving".
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28 septembre 2004
Merci � J�r�me Caron qui m'a aiguill� vers les plans et �l�vations des r�sidences �tudiantes de l'Universit�du Qu�bec, dans St-Roch. Voil� une construction... simpliste...
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27 septembre 2004
A l'�poque, les gens se d�finissaient urbains ou banlieusards. Les uns pr�f�raient le bitume, les conversations de paliers, les courses � pied. Les autres penchaient plut�t pour le gazon, le barbecue entre voisins et la voiture pour chaque course. Mais il s'agit l� du pass� car ces deux dimensions, autrefois distinctes, deviennent de plus en plus floues."La banlieue n'existe plus, il y a tellement de mod�les", dira Carole Despr�s, codirectrice du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (GIRBa) de l'Universit� Laval. Les gens qui habitent Beauport, Sainte-Foy, Sillery, la Rive-Sud sont tr�s diff�rents et s'y installent pour mille et une raisons, selon elle. "Il y a une mosa�que d'identit�s."
L'architecte Suzanne Bergeron ram�ne � l'ordre sur le d�bat. Avec les fusions municipales de janvier 2002, la banlieue a disparu avec ses banlieusards, laissant de chaque c�t� des ponts deux grandes villes, Qu�bec et L�vis. Et selon elle, il est pr�matur� de baptiser "nouvelle banlieue" la ceinture des MRC de la Jacques-Cartier, de l'�le d'Orl�ans et de la C�te-de-Beaupr�.Cette pr�cision apport�e, Mme Bergeron partage toutefois certaines observations sur la fa�on d'�lire domicile. "Contrairement � nos parents qui vivaient 30 ans au m�me endroit, qui gardait le m�me emploi toute leur vie, la jeune g�n�ration est plus flexible. Elle est amen�e � changer de travail et est �galement confront�e au ph�nom�ne du divorce." Bref, la r�gle, c'est qu'il n'y a plus de r�gle dans l'art de s'installer, croit-elle.
Fran�ois Des Rosiers, professeur � la facult� des sciences de l'administration � l'Universit� Laval et chercheur au Centre de recherche en am�nagement et d�veloppement (CRAD), parle pour sa part de cycle de vie. "Les go�ts et les besoins changent avec les ann�es."
Il donne l'exemple des baby-boomers, la masse dominante, qui d�ployaient temps et �nergie sur leurs maisons dans les ann�es 70. Des maisons assez �loign�es du centre, notamment � Cap-Rouge, Saint-Augustin, Lac-Beauport, Boischatel, Saint-Jean-Chrysostome, Saint-R�dempteur, o� la construction r�sidentielle a aussi �t� vigoureuse les deux d�cennies suivantes, rapporte une �tude de la Soci�t� canadienne d'hypoth�ques et de logement (SCHL).
Puis, avec le temps, plusieurs se sont rapproch�s, dans les quartiers mieux nantis, continue M. Des Rosiers. Aujourd'hui, apr�s avoir achet� deux ou trois maisons, ils veulent se retrouver dans plus petit, avoir moins d'entretien � faire et se rapprocher des services. "La formule condo dans les secteurs centraux r�pond � �a." Apr�s avoir d�velopp� la banlieue, les baby-boomers joueraient maintenant un r�le majeur dans la revitalisation du centre-ville, o� ils forment 36 % de la population, rel�ve la SCHL.
Les chercheurs du GIRBa mettent un b�mol � ce retour au centre-ville. Un sondage Internet auquel ont r�pondu pr�s de 200 r�sidants de l'ancienne banlieue de Qu�bec d�montre que seulement 10 % d'entre eux veulent revenir � la "ville". "Celle-ci sera-t-elle capable de les accueillir, car �a fait quand m�me beaucoup de monde ?" s'interroge la sociologue Andr�e Fortin, codirectrice du groupe.
Du vert SVP
Du c�t� des jeunes familles, les chercheurs remarquent une attirance pour la nature, la verdure. "Les jeunes m�nages ont toujours l'id�e que c'est bon pour les enfants", indique Mme Fortin. Ils recherchent aussi le confort et l'espace, ce qui les pousse vers le march� du neuf. "On dit � Qu�bec : "Je me fais construire". C'est le r�ve nord-am�ricain d'�tre propri�taire", analyse Carole Despr�s.
Tous ces crit�res les obligent � s'installer plus loin des grands centres. O� le prix des terrains est g�n�ralement moins cher, pr�cise M. Des Rosiers. Une �tude du CRAD sur la population de la ville de Qu�bec et de ses arrondissements r�v�le que les jeunes de 0 � 14 ans repr�sentaient en 2001 plus de 20 % de la population dans les arrondissements de la Haute-Saint-Charles et Laurentien. A l'oppos�, La Cit�, Sainte-Foy-Sillery et Limoilou se retrouvaient avec des proportions sous les 12 %.
En s'�loignant en p�riph�rie, les jeunes m�nages ne se projettent pas dans l'avenir et n'anticipent pas certains probl�mes, notamment celui du transport en commun quand les enfants grandissent et commencent � se promener, d�plore Mme Despr�s.
L'�quipe du GIRBa dirige ses travaux afin de d�montrer l'urgence de contr�ler l'�talement urbain et de rajeunir l'ancienne banlieue (comme Beauport, Sainte-Foy, Charlesbourg), d�j� pourvue d'un bon r�seau de transport en commun et de bons services.
Mme Despr�s souligne par ailleurs que certains jeunes choisissent de s'y installer dans le traditionnel bungalow, m�me si ce n'est pas la maison de leurs r�ves. Car l'attachement � ces vieux quartiers, tout de m�me centraux, n'est pas n�gligeable.
L'attachement
L'attachement est aussi tr�s fort chez les personnes plus �g�es. Parmi 173 propri�taires de bungalow de la r�gion interrog�s en 1999 par le GIRBa, dont les deux tiers �taient �g�s de 55 ans et plus, 80 % vivaient au m�me endroit depuis 30 ans et 80 % d�siraient vieillir chez eux.
"Advenant une perte d'autonomie, ils pr�f�reraient habiter une r�sidence avec services, mais toujours dans leur quartier. Et dans le cas d'une perte de permis de conduire, ce qui para�t
catastrophique pour eux, ils s'arrangeraient en prenant l'autobus, le taxi ou en demandant des lifts", explique S�bastien Lord, �tudiant au doctorat et membre du groupe. Apr�s v�rification, cinq ans plus tard, 8 sond�s sur 10 n'ont toujours pas d�m�nag�.
Selon une �tude de la SCHL, les personnes �g�es ont tendance � se localiser plus pr�s du centre. Les arrondissements La Cit� et Sainte-Foy-Sillery ont les plus fortes populations �g�es de plus de 65 ans.
L'ancienne ville de L�vis comprend �galement une forte proportion d'a�n�s sur la Rive-Sud. A noter, 18 % de la population de Qu�bec aura 65 ans et plus en 2011 et 25 % en 2021 selon la projection de l'Institut de la Statistique du Qu�bec.
Finalement, les personnes les plus accroch�es aux grands centres sont peut-�tre les gens seuls, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Toujours selon une �tude de la SCHL, plus d'un acheteur seul sur deux se tourne vers la copropri�t�, g�n�ralement dans les quartiers centraux. �l�ment important, une personne seule souhaite souvent habiter pr�s de son lieu de travail.
LES CHOIX DE QUATRE M�NAGES QU�B�COIS
Selon une �tude toute r�cente de L�ger Marketing pour l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Qu�bec (APCHQ), 37 % des Qu�b�cois pr�f�rent surtout les propri�t�s situ�es en banlieue, 24 %, celles proches de la ville, 22 % celles situ�es � la campagne, 12 %, celles en pleine ville et 5 % se soucient peu de la localisation.
Saint-Jean-Chrysostome
- Nom : Diane et Jean-Pierre
- �ge : 53 et 55 ans
- Enfants : trois grands enfants qui ne vivent plus � la maison
- Profession : femme au foyer et agronome
- Revenu du m�nage : entre 50 000 et 70 000 $
- Lieu de r�sidence (depuis combien de temps) : Saint-Jean-Chrysostome (L�vis), depuis 24 ans
- Raisons qui ont pouss� � s'installer � cet endroit : proximit� d'une �cole, de terrains de sport, de l'autoroute 20 qui permet d'aller partout. Eux qui arrivaient de Saint-Hyacinthe, la Rive-Nord ne les int�ressait pas.
- Projet de d�m�nagement : Aucun projet, "jusqu'� ce qu'on nous mette en foyer".
Qu�bec, quartier Saint-Jean-Baptiste
- Nom : Cl�o et St�phane
- �ge : 26 et 33 ans
- Enfants : en attente d'un troisi�me enfant
- Profession : pr�sidente du c.a. du Centre famille haute-ville et menuisier charpentier
- Revenu du m�nage : Entre 30 000 et 50 000 $
- Lieu de r�sidence (depuis combien de temps) : Qu�bec, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste depuis six ans, propri�taires depuis cinq ans
- Raisons qui ont pouss� � s'installer � cet endroit : le charme de ce quartier populaire, central et vivant. Pas toujours l'id�al avec des enfants, mais comme tout est tr�s pr�s, il est facile de faire des petites sorties agr�ables au parc, � la boulangerie, � la biblioth�que.
- Projet de d�m�nagement : avec un troisi�me enfant, ils envisagent d�m�nager pour trouver plus grand dans le quartier Montcalm ou Saint-Sacrement, un choix d�chirant. "On n'est pas des banlieusards", conclut Cl�o.
Qu�bec, quartier Montcalm
- Nom : Suzanne et Fran�ois
- �ge : 54 et 55 ans
- Enfants : deux grands enfants qui ne vivent plus � la maison
- Profession : psychologue et retrait�
- Revenu du m�nage : plus de 90 000 $
- Lieu de r�sidence (depuis combien de temps) : Qu�bec, dans le quartier Montcalm depuis 1999
- Raisons qui ont pouss� � s'installer � cet endroit : en d�m�nageant de Saint-Augustin � Qu�bec, ils se rapprochaient du travail, �courtaient le voyagement entre la banlieue et la ville et toute sa vie sociale, ils �vitaient d'acheter une troisi�me voiture pour les enfants grandissant.
- Projet de d�m�nagement : l� pour rester. "Je vais sortir de la maison les pieds devant", dit souvent Fran�ois.
L�vis, secteur Saint-Nicolas
- Nom : Chantal et Fr�d�ric
- �ge : 30 et 33 ans
- Enfants : un petit gar�on
- Profession : tous les deux ing�nieurs
- Revenu du m�nage : entre 70 000 $ et 90 000 $
- Lieu de r�sidence (depuis combien de temps) : L�vis, dans le secteur de Saint-Nicolas, depuis un peu plus d'un an
- Raisons qui ont pouss� � s'installer � cet endroit : quittant un logement � Sainte-Foy, ils recherchaient plus d'espace, ne voulaient pas de voisins coll�s, le tout dans un secteur jeune. Fr�d�ric vient aussi de Saint-Nicolas, ce qui a jou� dans leur d�cision.
- Projet de d�m�nagement : non.
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26 septembre 2004
Les Archives nationales du Qu�bec ont acquis en 1996 de Raoul Hunter 8 000 dessins, 200 aquarelles et 4 photographies. Les caricatures de Hunter documentent artistiquement l'ensemble des manifestations sociales, politiques et culturelles au quotidien depuis le d�but de la R�volution tranquille jusqu'aux accords rat�s du Lac Meech(...)
Nous vous pr�sentons une s�lection de caricatures ayant pour th�me la ville de Qu�bec
[Merci � Cl�ment Laberge]
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24 septembre 2004
La construction d'un Portail de la connaissance au co�t de 200 millions $ � l'Universit� Laval est all�e rejoindre la place de France, hier, au cimeti�re des projets pour le 400e de Qu�bec."Non, la r�ponse, c'est non, a tranch�, hier, le ministre f�d�ral responsable de la r�gion de Qu�bec, Jean Lapierre. J'ai �t� surpris, quand m�me, quand j'ai lu �a dans LE SOLEIL, samedi dernier. Une demande de 200 millions $ dans le journal..."
Le recteur Michel Pigeon a rendu public, samedi, le projet qu'il caressait pour les 400 ans de Qu�bec : un complexe moderne qui abrite diverses ressources de l'Universit� Laval et qui les rend accessibles � tous. Un pavillon bien garni en documentation et en �quipement informatique de pointe offrant � chacun la possibilit� de s'abreuver du savoir de l'institution. "Je r�ve que tout le monde dise "mon universit�"", a d�clar� M. Pigeon.Une initiative de 200 millions $ qui, dans une moindre mesure, pouvait �tre r�alis�e pour 80 ou 100 millions $. La proposition du recteur �tait qu'Ottawa assume l'enti�ret� de la facture. Selon lui, les premiers ministres Paul Martin et Jean Charest avaient accueilli favorablement le projet.
"Je consid�re que ce n'est pas dans notre domaine de juridiction, a oppos� le ministre Lapierre, hier. Nous, si on est pour faire des projets dans le cadre du 400e, on va les faire dans nos sph�res de comp�tence. (...) Jean-Paul L'Allier ne nous laisserait jamais nous m�ler de la juridiction des autres."
Le ministre a plut�t r�it�r� sa pr�f�rence pour la revitalisation des berges du fleuve et une nouvelle a�rogare � l'a�roport de Qu�bec.
Routes et s�curit�
Par ailleurs, M. Lapierre, ministre f�d�ral des Transports, rencontrait ses homologues provinciaux, hier, � Qu�bec. En outre, il a �t� convenu que 400 km suppl�mentaires de routes qu�b�coises seraient �ligibles � un financement partag� avec Ottawa � travers ses programmes f�d�raux d'infrastructures. En effet, seules les routes inscrites au r�seau national d'Ottawa peuvent �tre r�par�es avec des fonds f�d�raux. Au Qu�bec, 3300 km de routes font maintenant partie de ce r�seau.
Les ministres des Transports ont aussi convenu que la s�curit� aux douanes devait �tre accrue, sans pour autant nuire � la fluidit� du transport transfrontalier ou "tomber dans un �tat policier". "Avec le niveau d'�tat de guerre des Am�ricains, a soulign� le ministre Lapierre, s'il fallait qu'un attentat soit de source canadienne, je suis tr�s craintif pour la fermeture des fronti�res. Il ne peut pas passer un rayon de lumi�re entre nous et les Am�ricains en mati�re de s�curit� parce qu'il en va de notre commerce et de notre �conomie."
Les ministres des Transports ont aussi convenu qu'une partie des transferts de la taxe d'essence devrait �tre utilis�e pour le transport en commun.
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Vous avez vue johnny 5 (Coeur Circuit) se promener � Qu�bec ces dernier jours? Voil� l'explication!
Apr�s le retour du SOLEIL dans Saint-Roch, voil� que le p�re No�l, le vrai p�re No�l promet-on, revient dans son royaume, dans les anciens locaux occup�s par la compagnie Paquet, et � l'ann�e cette fois, avec son petit train, ses oursons, ses robots, ses jouets, sa mascotte, etc.Le nouveau magasin qui ouvrira juste � temps pour la p�riode des F�tes, s'appellera Benjo, une contraction des pr�noms des deux enfants des promoteur, Benjamin et Jos�phine... Campeau.
Benjo est un magasin de destination, a pr�cis� M. Jean Campeau. Ce n'est pas un cha�non de plus d'une cha�ne de magasins de jouets d'origine am�ricaine ou europ�enne. Benjo, c'est d'abord le r�ve de sa compagne Genevi�ve Marcon qui se r�alise. C'est aussi un investissement de 3 millions $ dans l'am�nagement du magasin et la r�novation des fa�ades. Un magasin de jouets unique, avec son monde des poup�es, sa maison des ours, son chantier de construction pour les enfants, l'atelier de Benjo et m�me le jardin des bonbons.Mme Marcon et M. Campeau r�alisent ainsi, � Qu�bec, une id�e qui a germ�e � New York alors qu'ils visitaient un des plus grands magasins de jouets au monde, dans Manhattan. Un conte de f�e avec piste de course g�ante, avions miniatures, th��tre de marionnettes, fabrique de toutous et de bijoux, laboratoire, librairie, cirque miniature, v�ritables robots, mascottes et f�erie. Une nouvelle attraction touristique dans Saint-Roch.
De plus, CFD me signale une autre ouverture prochaine et une rumeur pour St-Rock.
Peak Perfomance: magasin de v�tement (appartient � la Boutik Suisse (comme sur Maguire).Rumeur d'une bijouterie, et y'a au moins trois autres locaux en
am�nagement...
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Simulation du plan lumi�re de la CCNQ. Les images sont pr�sent� par Grapharchitecture
Le Dagobert
Grande-All�e
Grande-All�e (2)
Grande-All�e (3)
�glises Saint-F�lix de Cap-Rouge et Saint-Michel de Sillery
�glises Saint-F�lix de Cap-Rouge et Saint-Michel de Sillery (2)
�glises Saint-F�lix de Cap-Rouge et Saint-Michel de Sillery (3)
l�Anse de la chute
l�Anse de la chute (2)
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23 septembre 2004
Le ministre f�d�ral Jean Lapierre a identifi�, hier, le projet d'am�nagement de la baie de Beauport comme un des projets que le gouvernement f�d�ral pourrait r�aliser � l'occasion des f�tes du 400e anniversaire de Qu�bec en 2008."Dans notre domaine de juridiction, il y a plusieurs choses que l'on pourrait faire. Pourquoi on ne pourrait pas redonner le fleuve aux gens de Qu�bec ? Je verrais tr�s bien des familles en train de profiter de beaux espaces � la baie de Beauport", a-t-il sugg�r� devant un parterre de 200 gens d'affaires � un d�ner de la Chambre de commerce des entrepreneurs de Qu�bec.
"Le 400e devrait �tre une occasion pour les gens de Qu�bec de se r�approprier leur patrimoine fluvial", a ajout� le ministre responsable de la r�gion de Qu�bec dans le cabinet de Paul Martin.Ce projet attend depuis pr�s de deux ans une aide financi�re du gouvernement f�d�ral pour la r�alisation d'une �tude pour am�nager la baie de Beauport. Cette �tude co�terait environ 250 000 $. Les suites de l'�tude am�neront Ottawa � devoir d�bourser quelques millions de dollars suppl�mentaires pour am�nager les terrains qui sont la propri�t� du port de Qu�bec.
"Je ne le ferai pas sans un certain consensus", a averti celui qui animait, il y a quelques mois, le bulletin de nouvelles de fin de soir�e de TQS.
Le ministre des Transports a aussi �voqu� la possibilit� d'autres am�nagements aux abords du Saint-Laurent, soit au port de Qu�bec et ailleurs. Il n'a toutefois pas comment� le projet d'une promenade le long du fleuve et la transformation du boulevard Champlain, mais sans les �carter pour autant.
Le ministre Lapierre a �galement donn� les principaux crit�res de s�lection du gouvernement f�d�ral concernant les projets reli�s aux f�tes du 400e. "Les projets devront �tre viables, faisables � temps, utiles pour le plus grand nombre et accessibles, avec une responsabilit� fiscale et de transparence", a-t-il pr�cis�.
D'autre part, le ministre f�d�ral des Transports s'est montr� ouvert au projet de moderniser l'a�rogare de Qu�bec. Il est question d'investir environ 40 millions $ au cours des prochaines ann�es pour retaper l'a�rogare construite il y a pr�s de 50 ans. "Pour le 400e, �a va prendre une a�rogare pour recevoir du monde", a-t-il admis.
Hommage � Jean Charest
A titre de lieutenant du premier ministre Paul Martin au Qu�bec, le ministre Lapierre a rendu hommage � Jean Charest � la suite de l'entente la semaine derni�re entre Ottawa et les provinces sur la sant�.
"Il croit dans le pays. Il est all� chercher le maximum pour le Qu�bec. Il s'est assur� qu'on respecte la Constitution. Nous avons une bonne entente gagnant-gagnant".
Le ministre a aussi laiss� entendre que le Qu�bec recevra des centaines de millions de dollars de plus en p�r�quation avec la prochaine conf�rence f�d�rale-provinciale. "Il faut raffiner le syst�me pour �viter des fluctuations majeures d'une ann�e � l'autre", a-t-il dit.
De plus, il faut s'attendre � ce que le gouvernement f�d�ral verse des sommes importantes au Qu�bec pour le financement des services de garde. "Le Qu�bec a fait ses devoirs � cet �gard. Le Qu�bec est un mod�le pour les autres provinces. Ce sera un autre transfert direct en argent sonnant", a-t-il pr�dit.
La promesse faite aux municipalit�s de verser l'�quivalent de 5 cents le litre d'essence sera respect�e. A terme, M. Lapierre a parl� d'un montant de 2,5 milliards $, dont 600 millions $ pour les municipalit�s du Qu�bec. "�a se fera dans le respect de la Constitution. On n'ira pas donner un ch�que � tous les maires du Qu�bec."
Le ministre f�d�ral a �galement avanc� que des sommes seront allong�es au Qu�bec pour le financement des cong�s parentaux. "Il y a une ouverture pour que le Qu�bec puisse appliquer sa politique familiale, pour qu'il y ait de la flexibilit� et pour s'ouvrir aux travailleurs autonomes", a-t-il ajout�.
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22 septembre 2004
Si on ne peut emp�cher les automobilistes de prendre leur v�hicule pour aller au travail, autant les arr�ter � mi-parcours. Une id�e qui chemine � la Ville de Qu�bec consiste � inciter les conducteurs � se stationner en p�riph�rie pour ensuite utiliser le transport en commun jusqu'en ville."On n'a pas encore de projet d�finitif � mettre en place demain matin, mais je pense que ce serait assez facile � implanter", indique Ann Bourget, conseill�re municipale responsable des dossiers de l'environnement, au sujet de l'id�e dont la paternit� revient au maire Jean-Paul L'Allier.
En clair, le conducteur laisserait son auto dans un stationnement - centre commercial ou autres - pour y �tre cueilli par un autobus. Apr�s sa journ�e de travail, le transport en commun le laisserait au m�me endroit, d'o� il repartirait vers chez lui."Il faudrait certainement implanter ce syst�me sur le r�seau des m�trobus 800 et 801, fait valoir la conseill�re Bourget. On doit consolider ce type de mesures l� o� il y a le plus de population pour qu'on puisse acheminer le flot de travailleurs vers les lieux de travail, au centre-ville ou ailleurs."
Des incitatifs
Difficile de faire changer les habitudes des gens s'ils n'y voient pas d'avantages. Diverses mesures incitatives pourraient donc rendre plus all�chante l'id�e de laisser son auto � mi-chemin. Par exemple, indique Mme Bourget, un rabais sur la carte de transport ou un quotidien gratuit dans l'autobus chaque jour. La carotte plut�t que le b�ton. "On pourrait aussi envisager d'accumuler des cr�dits pour venir stationner au centre-ville en d'autres temps moins achaland�s, dit-elle. Les soirs de spectacles, par exemple. �a pourrait amener les gens � consommer plus de produits au centre-ville." Cela s'ajouterait � l'id�e d'une d�duction fiscale pour les usagers du transport en commun, tel que pr�n� par les maires des 10 plus grandes villes du Canada.
Outre des incitatifs financiers, les avantages du transport en commun comme tels doivent �tre mis en �vidence. "Avoir le temps de relaxer, d'�couter la radio ou de la musique avec un baladeur, le temps de lire, de faire sa liste d'�picerie, de d�connecter entre le boulot et la maison autrement que dans le stress du trafic", sont autant de bonnes raisons de prendre l'autobus, souligne Mme Bourget. C'est pourquoi la conseill�re municipale trouve qu'une seule journ�e sans auto, ce n'est pas assez pour prendre conscience des bons c�t�s du transport en commun. Au d�part, on passe trop de temps � s'adapter aux horaires et aux trajets pour savourer vraiment les avantages. "La premi�re journ�e, c'est emmerdant, admet-elle. Mais la deuxi�me journ�e, on s'ajuste, et la troisi�me, on apporte son livre ou son journal. L'id�al serait d'avoir une semaine sans auto." La proposition des stationnements doit faire partie d'un ensemble d'id�es visant � rendre le r�seau de transport de Qu�bec plus "convivial". "Il faut qu'on d�veloppe une vision transport que l'on n'a pas � la Ville de Qu�bec, analyse Mme Bourget. C'est en train de se travailler. La commission du transport doit nous d�poser un rapport � la suite de ses consultations publiques et le R�seau de transport de la Capitale (RTC) s'est donn� un plan de d�veloppement du transport en commun. C'est �a qu'il nous faut articuler."
"l'id�e dont la paternit� revient au maire Jean-Paul L'Allier". Est-ce que je viens de lire que J-P L'Allier � INVENT� les stationnements incitatifs?
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Fin 2005, ce sera fini les laissez-passer et les billets dans les autobus de Qu�bec. Des cartes � puce �lectronique rechargeables les remplaceront. En 2006, autre changement majeur : chacun des 425 bus en service sera muni d'un syst�me GPS pour qu'on puisse les suivre � la trace dans les rues de Qu�bec.Les projets se bousculent au R�seau de transport de la Capitale, sous la gouverne de Paul Shoiry. Entre 2008 et 2011, le RTC veut inaugurer deux nouvelles lignes de m�trobus et disposer d'une soixantaine d'autobus articul�s � 60 passagers. Le pdg doit d�poser ces derniers projets, demain, � son conseil d'administration.
Pr�sident de l'organisme depuis deux ans et demi, le conseiller municipal Shoiry est plut�t satisfait. "On sent que �a progresse, m�me s'il reste encore beaucoup � faire", disait-il en entrevue cette semaine. Tous ces projets visent � freiner l'explosion du parc automobile qui a progress� de fa�on importante dans les 10 derni�res ann�es. "Il faut am�liorer et augmenter notre offre de service, avec plus d'autobus, plus de d�parts et des fr�quences accrues, dit-il. Chaque autobus sur la route �quivaut � 40 autos en moins."La carte plastifi�e avec puce �lectronique, qui sera introduite d'ici un an, chassera les laissez-passer mensuels et les billets tels qu'on les conna�t. La carte sera rechargeable, contre argent comptant ou avec une carte de d�bit, dans les tabagies ou dans des machines install�es aux principales stations, comme cela se fait d�j� en Europe. Les usagers pourront se procurer ainsi, au choix, un passage, 10 passages, un abonnement journalier ou mensuel. Cette technologie donnera plus de latitude dans la tarification qui deviendra variable selon le moment de la journ�e (heure de pointe ou non) et de la semaine (tarif de semaine et de week-end).
Le pr�sident du RTC estime que cette carte � puce pourra �tre partag�e avec d'autres entreprises qui pourront y ajouter leur propre puce. Il imagine, par exemple, qu'on puisse acheter des billets de cin�ma de cette fa�on. Le projet s'autofinancera dans une proportion qui pourrait atteindre 90 %. Les r�seaux de transport en commun de Montr�al, de Laval et de Longueuil sont partenaires de Qu�bec dans ce projet. M. Shoiry ne cache pas qu'on �liminera ainsi les fraudes, sur lesquelles il reste discret, en faisant dispara�tre les faux billets et les faux laissez-passer.
En 2006, les bus seront tous reli�s � une centrale par un syst�me complexe d'aide � l'exploitation, qui comprend la technologie GPS. Actuellement, "on sait quand l'autobus part et quand il revient, mais on ne sait pas ce qui se passe dans la journ�e", r�sume le conseiller municipal.
Le GPS permettra de savoir, en temps r�el, o� l'autobus est rendu sur son trajet, s'il est en avance ou en retard et combien de passagers sont � bord. On pourra sugg�rer au chauffeur de faire un d�tour ou lui envoyer un autre v�hicule si le sien est trop plein. L'objectif est de s'ajuster rapidement aux probl�mes qui surviennent, soutient M. Shoiry, qu'il s'agisse de congestion, de travaux routiers ou d'un surcro�t inexpliqu� de l'achalandage entra�nant un retard � l'horaire. Le mat�riel n�cessaire, qui inclut des postes informatiques, des ordinateurs de bord, des GPS et des logiciels, est �valu� � 11 millions $. Le RTC est en appel d'offres pour ce projet.
Deux m�trobus
Voyons maintenant du c�t� des projets � moyen terme. L'une des deux lignes de m�trobus projet�es reliera Loretteville au centre-ville de Sainte-Foy, en desservant Les Saules au passage, tandis que l'autre transportera les passagers dans un axe est-ouest, entre Beauport et le secteur Lebourgneuf de Qu�bec.
Ces projets ne sont encore qu'au stade des �tudes sur la fr�quence des liens, la client�le � desservir et les meilleures routes � emprunter. Il est cependant certain, assure M. Shoiry, que la ligne rapide nord-sud "ne tuera pas le projet de prolongation de du Vallon", d�sir� par une majorit� de citoyens, reconna�t-il. Le RTC a plut�t demand� � �tre partie � la conception du projet avec le minist�re des Transports pour qu'on y int�gre tout de suite les infrastructures requises et une voie r�serv�e pour les autobus.
20 % de la flotte en 2011
Le financement n'est pas encore assur� pour ce projet. Pas plus qu'il n'est encore trouv� pour l'achat de 62 autobus articul�s. Tous les gouvernements (f�d�ral, provincial) seront sollicit�s, assure-t-il. Avec 600 000 passagers de plus par an aux heures de pointe, au cours des derni�res ann�es, l'entreprise doit imp�rativement "adapter son offre de service" en mettant de plus gros autobus sur les routes afin qu'ils soient moins bond�s et plus confortables, explique Paul Shoiry. En 2011, esp�re-t-il, les articul�s devraient constituer pr�s de 20 % de la flotte.
Les produits de trois fabricants sont actuellement � l'�tude. Les premi�res commandes seront pass�es en 2008 et s'�chelonneront sur trois ans. Ce projet est men� conjointement avec le service de transport montr�alais qui aurait besoin, lui, de 200 v�hicules du genre.
Pas de gratuit�
D'ici la mise en service de ces nouveaux bus, le RTC met la p�dale douce � son programme d'ententes avec les employeurs qui conna�t beaucoup de succ�s. Trop m�me, dira M. Shoiry, pour qui le programme est "victime de son succ�s" puisque le R�seau a du mal � r�pondre � la demande. L'Association canadienne du transport urbain a d�cern� au RTC un prix pour souligner le caract�re innovateur de ce programme.
Pas question, enfin, que le RTC imite le service de transport en commun de Sherbrooke qui offre le transport gratuit aux �tudiants universitaires. C'est l'Universit� de Sherbrooke qui a initi� et qui finance ce projet (qui lui co�tera plus de 850 000 $), rappelle d'ailleurs Paul Shoiry. Laval et le RTC ont un comit� conjoint qui a d�j� am�nag� deux stations chauff�es sur le campus ; on n'y discute pas actuellement de gratuit�, mais plut�t de la r�vision des parcours pour inclure le secteur nord-ouest o� ont �t� construits les derniers pavillons.
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A l'heure de pointe, � 8h le matin, le v�lo l'emporte haut la main, � Qu�bec, sur les autres modes de transport. Le trajet entre Sainte-Foy et la place D'Youville prend 12 minutes de moins � v�lo qu'en auto et sept de moins qu'en bus.De Beauport, le v�lo l'emporte sur le bus par cinq minutes et sur l'auto par dix minutes. L'auto demeure toutefois plus rapide que le v�lo ou le bus pour se rendre de L�vis � Qu�bec o� les horaires de bus sont moins flexibles. La course d�butait � 8h et le bus pour Qu�bec passait � 7h55... selon l'organisateur de cette course originale, Christian Savard.
Trois �quipes � v�lo, en bus et en auto partaient de Sainte-Foy, Beauport et L�vis pour se rendre � la place D'Youville, explique ce porte-parole de l'organisme Acc�s transports viables. Ce d�fi �tait lanc� � l'occasion de la semaine des transports alternatifs. On reprendra la course l'an prochain et le point d'arriv�e sera modifi� ; ce sera l'Universit� Laval.
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21 septembre 2004
Le projet directeur de la Ville de Qu�bec pr�voyait, dans les ann�es 90, un parc merveilleux pour remplacer le stationnement situ� face au Mus�e de la civilisation. Pluram avait dessin� des plans qui pr�voyaient deux �tages de garages souterrains, (on doublait le stationnement) et en surface, les croisi�ristes avaient une vue de la ville de Qu�bec vers le Ch�teau et cet espace vert invitant, avec une fontaine au centre, invitant les touristes vers la place Royale ou la rue Saint-Paul. Le parc pr�vu � la Pointe � Carcy, disparu avec le terminal de croisi�re, pourrait �tre remplac� par ce projet qui profiterait tant aux Qu�b�cois qu'aux touristes. La place de Paris am�nag�e sur le March�-Finlay est un v�ritable d�sastre avec son monument que je ne saurais qualifier pour ne pas manquer de respect � la France. Quand allons-nous mieux exploiter un espace naturel si exceptionnel ? Pourquoi ne pas terminer une fois pour toutes d'am�nager l'espace adjacent au fleuve et � la place Royale ? Merci enfin au maire Jean-Paul l'Allier pour tous les efforts d�ploy�s pour embellir notre ville !
Margot S. Fortier, "courrier du lecteur", 21 septembre 2004. Reproduit avec autorisation
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Le projet de restaurer une partie du couvent des Dominicains de la Grande All�e pour construire des maisons de ville ou condos haut de gamme dans un d�cor unique avance rapidement et s�rement.Le promoteur, l'Industrielle-Alliance, parle maintenant de 10 unit�s d'habitation au lieu de huit et pense pouvoir dire bient�t si le march� local re�oit bien ce projet immobilier sensible dans ce quartier si repr�sentatif de la haute ville de Qu�bec.
Selon le vice-pr�sident des placements immobiliers � l'Industrielle-Alliance, Claude Tessier, les co�ts de l'investissement et les prix � l'unit� des condos pourront �tre annonc�s d'ici une dizaine de jours.Rappelons que le projet a �t� bien accueilli par le conseil de quartier Montcalm et par le conseil de fabrique de la paroisse. Les p�res Dominicains ont sign�, cet �t�, une entente contractuelle avec l'Industrielle-Alliance.
Il reste � obtenir le feu vert de la Ville quant au zonage et au permis de construire, ce qui serait une simple formalit�, selon nos sources.
Le p�re Fran�ois Pouliot, prieur des Dominicains de Qu�bec, a d�j� d�clar� au SOLEIL que la vente d'une partie du couvent �tait la seule fa�on pour sa communaut� de continuer sa mission � Qu�bec.
"Les Dominicains de Qu�bec, pr�cisait le p�re Pouliot, connaissent des probl�mes financiers qui ont rendu n�cessaire cette vente". Il ajoute que l'�glise de la Grande All�e demeure plus vivante que jamais, de m�me que le centre communautaire et que sa communaut� continue de desservir les fid�les de la paroisse et de la ville.
Une restauration
Du c�t� de l'Industrielle-Alliance, on pr�cise qu'il s'agit bel et bien d'une restauration de l'enveloppe ext�rieure des b�timents. Le style d'inspiration n�o-gothique du clo�tre sera respect�, comme tout le reste. Le gros des travaux consistera � am�nager l'int�rieur des unit�s de logement selon le go�t des clients et � offrir les services connexes comme les garages.
"Notre premi�re pr�occupation, dit M. Tessier, est de conserver l'int�grit� architecturale de l'ensemble du domaine des Dominicains de la Grande All�e et de restaurer notre partie dans les r�gles de l'art".
Rappelons que le bras immobilier de l'Industrielle-Alliance a �t� partenaire dans le d�veloppement du Quartier Krieghoff, en haut de l'avenue Cartier et pr�s des Plaines. Ses architectes ont aussi sign�, entre autres, la rue du Campanile et l'�difice du minist�re du Revenu, rue Marly, � Sainte-Foy.
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La Ville de Qu�bec et la Commission de la capitale nationale du Qu�bec ont annonc� aujourd'hui les projets d'illumination des �glises de Saint-F�lix, � Cap-Rouge, et de Saint-Michel, � Sillery.
R�alis�s dans le cadre du plan lumi�re de la capitale, ces projets permettront de mettre en valeur ces deux joyaux du patrimoine religieux de la capitale.
�Nous avons r�cemment pr�sent� les actions visant � mettre en valeur les attraits du Vieux-Cap-Rouge, a expliqu� M. Chatigny. L'illumination de l'�glise de Saint-F�lix en �tait une et je suis heureux de la voir se concr�tiser. Ce geste am�liorera le charme particulier du secteur et le rendra plus convivial en soir�e.�
Pour l'�glise Saint-Michel, sa situation g�ographique exceptionnelle en fait un phare sur la falaise. �L'illumination de l'�glise Saint-Michel s'inscrit merveilleusement bien dans la continuit� de celle du cap Diamant, s'est enthousiasm� M. Boulanger.
Les fabriques des deux paroisses sont impliqu�es dans les projets qui n�cessitent un investissement total de 300 000 $.
Fiche technique du projet [PDF]
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20 septembre 2004
L'ann�e 2004, dans la r�gion de Qu�bec, est exceptionnelle en mati�re de mises en chantier de logements locatifs pour personnes retrait�es.La population vieillit, constate Jean-Fran�ois Dion, �conomiste et analyste de march� au bureau de Qu�bec de la Soci�t� canadienne d'hypoth�ques et de logement (SCHL), et les a�n�s, parce que seuls ou impatients de se lib�rer du fardeau de l'entretien d'une maison, veulent des logis neufs, agr�ables et s�rs.
On estime, en effet, � 2000 le nombre annuel de nouveaux retrait�s dans la r�gion de la Capitale-Nationale. Les promoteurs le savent et ne se g�nent pas pour mettre en chantier des logements pour eux.
En 2002, deux immeubles d'appartements pour personnes �g�es sont sortis des rangs. Soit le Parc des Compagnons et La Voli�re (328 logements � elle seule). En 2003, le Ch�teau de Bordeaux, � Sillery (163). En mai dernier, Le Jazz (206), pr�s de l'Universit� Laval.De janvier � ao�t seulement, pr�cise M. Dion, 489 mises en chantier de logements pour a�n�s ont eu lieu. "Ils prennent une part de 49 % de l'ensemble des mises en chantier de logements locatifs qui se chiffrent � 992."
L'an pass�, excluant le Ch�teau de Bordeaux dont les logements ne sont pas r�pertori�s parce qu'am�nag�s dans un ancien immeuble institutionnel, le d�compte n'�tait que de 224 sur 1362 (16,5 %).
Dans un horizon imm�diat, 156 nouvelles "unit�s" devraient �tre mises en oeuvre � Charlesbourg. En novembre, en l'occurrence. C'est le Saint-Fran�ois qui sera �lev� juste � c�t� du couvent des Soeurs de Saint-Fran�ois d'Assise, 60e Rue Est.
Le Saint-Fran�ois
"Vue imprenable sur Qu�bec, b�ton, ascenseurs, g�n�ratrice d'appoint, entr�e contr�l�e �lectroniquement, syst�me d'appel d'urgence, buanderie, jardin, espaces de stationnement int�rieurs et ext�rieurs, loisirs organis�s, billard, chapelle, cin� maison", promet la r�clame.
Pour les personnes qui ont des difficult�s d'autonomie, on d�nombrera 59 appartements avec service de gestion des m�dicaments et des di�tes. Quelques-uns, enfin, pour personnes posthospitalis�es.
"Nous visons sp�cialement les 60 � 65 ans qui, du reste, pourront continuer � vivre dans le bel immeuble lorsqu'ils seront en perte de capacit�s", note un porte-parole du promoteur, soit Groupe Immobilier �gina, men� par Gilles Cossette et Marin Parent (Construction Dinamo) en partenariat.
Architecte : Groupe Moreau & Beaudoin. Le Saint-Fran�ois donnera lieu � une mise de fonds de 14 millions $. Renseignements : 626-7575, 692-3001.
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Le projet de la place de France que caressait le maire L'Allier afin de souligner le 400e de Qu�bec est � peine enterr� que l'Universit� Laval propose le sien, dont le financement proviendrait d'Ottawa. Ce qui porte provisoirement le nom de Portail de la connaissance serait un complexe moderne, sis � l'entr�e du campus sur le boulevard Laurier, r�unissant toutes les ressources de l'institution afin de les rendre accessibles aux citoyens.
"Nous voulons mat�rialiser l'id�e que l'on d�veloppe la connaissance et qu'on ne la transmet pas uniquement pour les �tudiants, mais pour toute la population, indique le recteur Michel Pigeon. (...) La communaut� universitaire est pr�te � fonctionner en mode d'ouverture. Bye-bye la tour d'ivoire !"�a faisait pr�s d'un an et demi que l'Universit� Laval planchait sur son projet, qui aurait re�u l'appui du maire Jean-Paul L'Allier. Le Portail repr�senterait un investissement de 200 millions $ s'il voyait le jour dans son enti�ret� et un montant variant entre 80 et 100 millions $ dans une version plus modeste, qui ne rapatrierait pas l'ensemble de ses outils dans un m�me lieu. La facture, plus sal�e que celle de l'improbable place de France, serait enti�rement pay�e par le gouvernement f�d�ral, constituant ainsi le pr�sent d'Ottawa pour l'anniversaire de la ville. Loin de s'arr�ter � l'importance de la somme, le recteur y voit un investissement � long terme, comparable � ce que les plaines d'Abraham ont repr�sent� pour le 300e. Il rappelle au passage que 2008 ne soulignera pas uniquement l'anniversaire de Qu�bec, mais aussi celui de l'arriv�e de la francophonie sur le continent.
"Si le gouvernement f�d�ral veut que son h�ritage soit quelque chose de structurant pour tout un si�cle, l'axe de la connaissance est ce qu'il y a de mieux", insiste M. Pigeon.
Au dire du recteur, les premiers ministres f�d�ral et provincial, Paul Martin et Jean Charest, auraient accueilli l'id�e de fa�on positive.
Carrefour du savoir
Bien que le Portail demeure encore � l'�tat d'�bauche, on s'attend � ce qu'il prenne l'allure d'un carrefour du savoir. Le b�timent d'une superficie de 45 000 � 50 000 m�tres carr�s (une dimension similaire au pavillon Charles-De Koninck) logerait � l'entr�e actuelle du campus de l'UL, sur le boulevard Laurier. Dans sa version compl�te, il serait constitu� � 60 % de ses ressources documentaires, r�pertori�es selon quatre axes : les sciences biologiques et de la sant�, les sciences humaines et sociales, les sciences naturelles et le g�nie, ainsi que les arts et les lettres. Puisqu'on veut en faire un lieu de son temps, les utilisateurs pourront fouiller les sujets selon une logique arborescente, apparent�e � celle des r�seaux informatiques. Outre la documentation, le public aura acc�s � un personnel qualifi�, � un �quipement moderne r�guli�rement mis � jour et pourra assister � des d�bats.
"Je r�ve que ce soit un lieu o� les gens aient le go�t de venir, je r�ve que tout le monde dise "mon universit�"", confie M. Pigeon.
Or voil�, le boulevard Laurier n'est pas le lieu le plus ais�ment accessible aux pi�tons. Qui plus est, il est relativement �loign� du centre-ville. Le Portail risque donc d'attirer une client�le motiv�e plut�t que le passant curieux. Malgr� tout, le recteur et son �quipe sont persuad�s que l'emplacement demeure le bon, notamment parce qu'il est dans l'axe du trajet M�trobus, ainsi que dans celui de l'�ventuel tramway, s'il voit le jour. Cinq cents espaces de stationnement seront aussi pr�vus.
"Le campus est une place logique, soutient Michel H�roux, directeur des relations gouvernementales � l'Universit� Laval, qui suit le dossier de pr�s. On ne cache pas cependant que d'un point de vue mon�taire, on sauve le co�t d'acquisition d'un terrain."
M. H�roux indique qu'un r�am�nagement du boulevard Laurier pourrait �tre envisag�, afin qu'il ne prenne plus l'allure d'une
mini-autoroute. Quant au look du b�timent, un concours d'envergure internationale devrait avoir lieu, question d'assurer une architecture de go�t, qui s'harmonisera au campus et �vitera l'apparence discutable de certains pavillons.
"Nous lan�ons l'id�e sur la place publique pour que tous les acteurs se parlent et r�fl�chissent, affirme le recteur Pigeon. (...) Plus il y aura d'id�es dans le panier, plus il y aura de chances qu'on se retrouve avec une bonne id�e pour la r�gion."
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Hier, il y avait � D�couverte un reportage sur une nouvelle mani�re de lutter contre la polution et le smog:
La diminution du couvert forestier, l'expansion des villes sur les terres agricoles, l'am�nagement de magasins � grande surface et de terrains de stationnement sont autant d��l�ments qui contribuent � l�effet �lot thermique urbain.Ce ph�nom�ne, qui fait augmenter la temp�rature des villes de 6�C � 10�C, repr�sente une plus grande consommation d'�nergie, ainsi qu'une augmentation du smog et des risques pour la sant�.
La solution, selon certains chercheurs canadiens, serait d�am�nager des espaces verts sur nos toits. De la Colombie-Britannique � l'Ontario, des scientifiques se penchent sur cette option, � la fois �cologique et �conomique.
Le reportage n'est pas (pour le moment?) sur le site de Radio-Canada, mais ils nous proposent deux hyperliens:
Toits verts pour des villes en sant�
Lignes directrices de conception de toits verts [PDF]
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18 septembre 2004
Selon le Journal de Qu�bec du 17 septembre:
Le march� aux puces Chez Dan de la rue Soumande, r�cemment devenue la propri�t� de First Capital, change de vocation pour devenir des halles d'alimentation avec, comme locataire principal, Fruiterie 440, en provenance de Montr�al. (...) les travaux sont en cours � l'int�rieur de l'immeuble qui accueillera diff�rents types de commerces reli�s au milieu de l'alimentation. Tous les locaux doivent �tre livr�s pour le 1er octobre pour permettre aux locataires de s'installer et commencer leurs activit�s au cours du mois de novembre. Au moment o� ces locataires am�nageront leurs locaux, First Capital en profitera pour tout refaire l'ext�rieur du b�timent. � Nous voulons que tout soit pr�t pour la p�riode du temps des F�tes �. (...) Il est question que d'autres Fruiteries 440 ouvrent �ventuellement leurs portes � Saintes-Foy, Beauport et L�vis. (...) Il a �galement sign� des baux de location pour une p�tisserie-boulangerie et une charcuterie-fromagerie. Il lui reste � compl�ter le tout avec une boucherie-poissonnerie et un petit restaurant.(...) [De plus], la fa�ade [du Carrefour Soumande] sera r�nov�e au cours de 2005.
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17 septembre 2004
Convaincre les automobilistes, et non pas partir en guerre contre eux, est l'objectif de la Semaine des transports collectifs et alternatifs qui se tient � compter de lundi. Il faut �tre capable de modifier les habitudes de transport sans que le couperet tombe, de dire Ann Bourget.
Convaincre les automobilistes, et non pas partir en guerre contre eux, est l'objectif de la Semaine des transports collectifs et alternatifs qui se tient � compter de lundi. Il faut �tre capable de modifier les habitudes de transport sans que le couperet tombe, de dire Ann Bourget.Le couperet dont parle la conseill�re municipale responsable des dossiers de l'environnement pourrait �tre par exemple une taxe sur le stationnement. Pas question pour l'instant, mais ce sujet devra faire partie un jour de la r�flexion sur les modes de d�placement � Qu�bec, dit-elle.
Pour l'instant, la Ville de Qu�bec prend d'autres moyens pour limiter les d�placements en auto, comme l'adoucissement des r�gles sur le nombre de cases de stationnement. Ce sera le cas au futur �difice de la SSQ, actuellement en construction sur le boulevard Laurier.
L'ancien r�glement de Sainte-Foy pr�voyait une case de stationnement par 40 m�tres carr�s. Qu�bec a permis une case par 55 m�tres carr�s. En �change, la SSQ construira un abribus chauff� pour permettre � ses employ�s d'utiliser le transport en commun en tout confort.
Mettre un frein � l'�talement urbain est une autre mesure qui limitera les d�placements en automobile, de pr�ciser la conseill�re municipale.
Le mercredi 22 septembre sera la journ�e la plus importante de cette semaine. Qu�bec participera pour la premi�re fois � la journ�e internationale "En ville sans ma voiture".
La Ville et l'organisme Acc�s transports viables esp�rent convaincre les gens de d�laisser l'auto et de se rendre au travail en autobus, � pied ou � v�lo. Ce jour-l�, la population est invit�e � ce qui se veut une f�te urbaine dans les rues du Vieux-Qu�bec ferm�es � la circulation. Il s'agit surtout de la rue Saint-Jean � partir de la place D'Youville, et de la c�te de la Fabrique.
Les rues seront ferm�es de 10 h � 15 h, donc en dehors des heures de pointe, encore une fois pour ne pas offenser les automobilistes. Dans plusieurs villes europ�ennes, la journ�e sans voiture est devenue une tradition et les heures de fermeture des rues sont beaucoup plus longues. Qu�bec y viendra, selon Ann Bourget.
Les rues ferm�es permettront d'am�nager des stands pour faire d�couvrir des v�hicules hybrides moins polluants, obtenir de l'information sur les services du R�seau de transport de la Capitale et pour faire l'essai d'un v�lo �lectrique.
La semaine de sensibilisation commencera par une course
"v�l-auto-bus". Il s'agit d'une course entre un v�lo, une voiture et un autobus pour entrer au centre-ville � l'heure de pointe. Il y aura en fait trois courses, dont les points de d�part seront Beauport, Sainte-Foy et L�vis. Qui arrivera le premier � la place D'Youville ?
Cette semaine du transport alternatif est aussi une belle occasion de discuter du projet de doter Qu�bec d'un tramway. Deux experts en d�battront � compter de 17 h, jeudi prochain, au centre Lucien-Borne.
La semaine se terminera par une randonn�e, le dimanche 26, qui conduira les cyclistes sur les deux rives du fleuve, sur une distance de 31 km. L'activit� est gratuite, mais l'inscription est obligatoire, au 648-1242.
L'automobile prend de plus en plus de place � Qu�bec, qui en 10 ans a vu le nombre de v�hicules immatricul�s passer de 210 000 � 240 000. Pendant la m�me p�riode, la part des transports collectifs est pass�e de 12 � 7 %. Le R�seau de transport de la Capitale a tout de m�me enregistr� une hausse de son achalandage, qui a atteint 38,8 millions de passages en 2003, comparativement � 32,7 millions en 1995.
Jean a d�j� r�agit dans le forum
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La Ville de Qu�bec abandonne l'id�e d'�liminer ses 800 doublons de noms de rue. Aucun citoyen ne changera donc d'adresse, du moins pas d'ici plusieurs ann�es.Oubliez les rue Ren�-Gabriel-Belleau et c�te George-Benson-Hall. LE SOLEIL a appris que, apr�s avoir travaill� durant deux ans � l'harmonisation des noms de rue, l'administration L'Allier recule et remettra l'�pineux dossier entre les mains du prochain conseil municipal.
Pour �viter toute confusion, les citoyens continueront donc d'utiliser le nom de leur ancienne ville (Saint-�mile, Val-B�lair, etc.) dans leur adresse, m�me si Qu�bec est devenu le nom officiel pour tout le territoire.
Selon nos informations, la d�cision �mane directement du maire de Qu�bec, Jean-Paul L'Allier. Postes Canada et Bell en ont �t� inform�s la semaine derni�re."C'est un dossier complexe au sujet duquel beaucoup de citoyens ont une hypersensibilit�, explique Jacques Joli-Coeur, le conseiller municipal pr�sident du Comit� de toponymie. On ne cherche pas les irritants", ajoute-t-il, en pr�cisant que l'�lection pr�vue dans un an constitue l'un des �l�ments qui a pes� dans la balance.
L'op�ration toponymie, dont le co�t �tait �valu� au d�part � environ un million de dollars - dont 600 000 $ en plaques de rue - , n'a pas co�t� tr�s cher jusqu'� maintenant, selon la Ville.
Quand m�me, au moins quatre fonctionnaires ont travaill� � temps plein durant un an � faire des recherches et � monter un syst�me pour d�terminer quelles rues devaient changer de nom.
Une s�rie de soir�es de consultation, souvent tr�s houleuses, ont permis aux citoyens d'exprimer leur m�contentement. Certains ajouteront que ces consultations ont aussi fouett� l'ardeur des troupes d�fusionnistes !
Au total, 922 voies de circulation �taient touch�es par les changements. Les modifications auraient concern� plus de 27 000 adresses r�sidentielles et 1890 adresses commerciales et institutionnelles.
Un �l�ment central de toute la d�marche d'harmonisation �tait l'am�lioration du service 9-1-1. En rayant sept des huit rues des �rables, on s'assurait en effet d'une plus grande fiabilit� dans l'envoi des ambulances, des camions incendie et des v�hicules de police.
Le directeur adjoint aux affaires administratives de la police, Michel Racine, n'�tait pas au courant de la d�cision de
l'administration lorsqu'il a �t� contact� hier par LE SOLEIL. Il n'a pas voulu commenter dans l'imm�diat.
"Le service 9-1-1 reste moins performant qu'il pourrait l'�tre, conc�de le conseiller Jacques Joli-Coeur. Il leur est toujours possible de faire des ajouts dans leur banque de donn�es, mais ils devront le faire � la mitaine."
Postes Canada est satisfaite de la d�cision de la Ville, qui lui �vite plusieurs co�ts suppl�mentaires. "Pour nous, il n'y a pas d'ajustement � faire, indique Line Brien, porte-parole de Postes Canada. Les gens vont pouvoir continuer � �crire le nom de leur ancienne ville et il n'y a pas de probl�me avec nos lecteurs optiques."
Du c�t� de Bell Canada, on affirme que rien ne changera dans les bottins ni dans les bases de donn�es. "On va reprendre le projet avec la nouvelle �quipe", dit France Poulin, du service des communications.
La d�cision de la Ville de Qu�bec diff�re de celle prise par les villes de Gatineau, Saint-Hyacinthe et Saint-Jean-sur-Richelieu, qui ont d�j� compl�t� l'harmonisation des noms de rue. Ce sera chose faite � Trois-Rivi�res d�s lundi.
L'harmonisation des noms de rue se fera un jour ou l'autre, nous dit-on � la Ville de Qu�bec, probablement lorsque les fronti�res des anciennes municipalit�s se seront un peu estomp�es dans l'esprit des gens. En attendant, les deux tiers des citoyens n'ont pas d'adresse � Qu�bec...
Eh bien! Il semble que nous allons continuer de parler, pour la m�me rue, de 1ere avenue/Isaac-B�dard/Henri-Bourassa/Du Jardin/Notre-Dame ou de Rochette/80e Rue/St-Joseph/Bastien/Des �tudiants!
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16 septembre 2004
Vous avez vu la colonne de droite? Maintenant, vos commentaires dans des � vieux � billets ne passeront pas inaper�us. Merci � Dale.
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Parlant de la rue Sault-au-Matelot, je ne vois avait pas montr� son nouveau look, termin� cet �t�. Voici qui est corrig�.
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15 septembre 2004
Tout juste apr�s le dossier � congestion � du Soleil, le Devoir publie un article fort � propos: Automobile : perte de contr�le aux �tats-Unis.
Bien que ciblant nos voisins du sud, plusieurs probl�me et piste de solution peuvent s'appliquer � Qu�bec.
Extrait :
Dans plusieurs cas, la recherche de fluidit� para�t relever davantage du mythe que de la r�alit�, car d'autres �tudes ont d�montr� par le pass� que chaque nouveau corridor routier, con�u pour d�congestionner, engendrait une demande suppl�mentaire de la part des gens et des entreprises qui en profitent pour s'�loigner des centres. Il en r�sulte que chaque ajout routier provoque indirectement une augmentation de la circulation, qui contribue � son tour � la congestion g�n�rale : comme si le rem�de �tait, en r�alit�, la source du probl�me.(...)
Les auteurs de cette �tude texane notent que les transports en commun sont mieux organis�s l� o� le seuil de saturation en routes et autoroutes est pratiquement atteint. Mais dans leurs propositions, ils penchent surtout vers des solutions susceptibles d'am�liorer la fluidit� du syst�me routier. Ils privil�gient pour leur part la solution des voies r�serv�es aux transports collectifs comme les autobus, les taxis et le covoiturage, dont on peut, disent-ils, am�liorer l'efficacit� gr�ce � Internet [???] afin de d�nicher les solutions optimales pour chacun. L'efficacit� de ces voies r�serv�es est telle, pr�cise leur bilan, qu'elle offre au syst�me routier de 19 grandes villes fort congestionn�es un r�pit de 10 � 15 ans avant la saturation totale. Pr�sentement, dans les grandes villes am�ricaines o� cette mesure est syst�matique, les voies r�serv�es transportent jusqu'au tiers de tous les usagers des r�seaux routiers en p�riode de pointe.
[Merci � Yvan Dutil]
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14 septembre 2004
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13 septembre 2004
Le site Internet de la Ville de Qu�bec pr�sente, � compter d'aujourd'hui, la version virtuelle de l'exposition Je clique sur Qu�bec!, qui se d�roule au Mus�e national des beaux-arts du Qu�bec, jusqu'au 7 novembre prochain.
Les internautes pourront appr�cier le talent et la cr�ativit� des jeunes en visitant la version virtuelle de Je clique sur Qu�bec!, qui regroupe 80 photographies prises par des �l�ves de 5 �coles secondaires de Qu�bec, soit Fran�ois-Bourrin, de Rochebelle, Roger-Comtois, la polyvalente de Charlesbourg et le Petit S�minaire de Qu�bec. Appareil photo � la main, les �l�ves ont explor� les arrondissements historiques de Sillery et du Vieux-Qu�bec � la recherche d'images illustrant le mieux leur patrimoine. Toutes ces images, en plus de photographies des jeunes en action, sont pr�sent�es dans le site Internet.
L'exposition Je clique sur Qu�bec! d�coule de l'Exp�rience photographique du patrimoine, volet qu�b�cois de l'Exp�rience photographique internationale des monuments. Ce concours a �t� lanc� en Catalogne, en 1976, et r�unit aujourd'hui plus de 25 pays.
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2 textes d'opinions pour finir le dossier.
Diff�rente des autres villes, la circulation de la r�gion de Qu�bec ? A certains �gards, oui. Nos heures de pointe sont, par exemple, beaucoup plus tol�rables que celles que vivent les automobilistes montr�alais. On compte par ailleurs, ici, un plus grand nombre de kilom�tres de route pour chaque v�hicule en circulation. Qu�bec a �galement la particularit� d'�tre historique : une bonne partie de son centre-ville a �t� construite avant l'av�nement de l'automobile, ce qui nous vaut aujourd'hui bon nombre de rues �troites et sinueuses, aussi jolies soient-elles.Comme si ce n'�tait pas assez, la ville est g�ographiquement particuli�re, avec sa haute et sa basse ville et, d'un point de vue climatique, Dame Nature qui lui r�serve des hivers souvent tr�s neigeux. Mais cela dit, Qu�bec vit les m�mes enjeux circulationnels que les autres villes de son calibre et la vie d'automobiliste et d'usager de la route est, chez nous, ni mieux ni pire qu'ailleurs.
Ici comme partout ailleurs, pour une majorit� de citoyens, on part de loin pour se rendre au travail le matin... et le soir, le retour est loin vers la maison. Quatre autoroutes dans l'axe nord-sud, incluant le futur prolongement de du Vallon, projet qui a re�u r�cemment l'aval du BAPE, plusieurs art�res d'importance dans l'axe est-ouest, deux ponts et un service de traverse fluviale suffisent � peine � une demande toujours croissante.
Si le transport en commun s'av�re acceptable en zone urbaine dens�ment peupl�e et sur certains trajets, il peine ailleurs � assurer un service � la hauteur pour tous les citoyens. Si l'�talement doit aujourd'hui �tre apprivois� de toute urgence, il faut bien se faire � l'id�e : on ne pourra jamais revenir en arri�re. Et dans un tel contexte, l'automobile compte parmi les solutions : la propri�t� partag�e des v�hicules, le covoiturage, les stationnements incitatifs encourageant le transport en commun, etc., voil� des choses qui sont appel�es � �tre plus pr�sentes dans le quotidien des automobilistes au cours des prochaines d�cennies. A Qu�bec comme ailleurs.
M�me si on parvient un jour � endiguer l'�talement urbain, il faudra tout de m�me vivre avec notre r�seau actuel. Mais parlons-en, de ce r�seau dont on n�glige l'entretien depuis des ann�es. Comme les automobilistes de partout au Qu�bec, ceux de la r�gion de la capitale ont bien raison de se plaindre, la suspension de leurs v�hicules aussi. De leurs poches sont pr�lev�es, chaque ann�e et bien malgr� eux, des sommes faramineuses qui sont loin d'�tre retourn�es sur la route pour son entretien. Ann�e apr�s ann�e, la situation se d�grade.
La popularit� croissante d'Info Nids-de-poule, programme saisonnier mis en place par CAA-Qu�bec qui a pour but de permettre la d�nonciation des trous sournois qui affectent chaque printemps nos routes, montre bien le ras-le-bol des automobilistes � ce sujet : un s�rieux rattrapage est urgent, pour la r�fection et l'entretien des routes. Notre s�curit� en d�pend, tout comme la sant� de l'�conomie. A Qu�bec comme ailleurs.
Avec les cal�ches en plus toutefois, les routes d'ici sont emprunt�es par des autos, des camions, des motos, des cyclistes, des pi�tons, des patineurs � roues align�es et parfois m�me par des trottinettes ! Les automobilistes ont bien s�r un mea culpa � faire, les infractions sont encore nombreuses et les policiers n'h�sitent d'ailleurs surtout pas � les rappeler � l'ordre. Des efforts devraient cependant �tre �galement d�ploy�s aupr�s des autres usagers de la route pour qu'eux aussi respectent les r�gles du jeu.
Les interventions de ce c�t� sont pour le moment timides, voire inexistantes. Particuli�rement au centre-ville, le partage de la route consiste trop souvent � vivre avec des pi�tons qui traversent impun�ment la voie, avec des camions stationn�s t�m�rairement pour les livraisons, des patineurs qui surgissent, etc. Tous les usagers de la route ont � faire leurs devoirs. A Qu�bec comme ailleurs.
Quand un m�me boulevard affiche deux ou trois limites maximales de vitesse, quand il faut �tudier pendant pr�s de 10 minutes la signalisation affich�e pour savoir si on peut se stationner, quand un feu pour pi�tons condamne la circulation dans toutes les directions alors qu'elle pourrait �tre maintenue dans un sens sans danger, les automobilistes ont bien raison d'�tre irrit�s. La liste des exemples pourrait s'allonger. Et on parle l� d'anomalies qui, au bout du compte, si elles �taient r�gl�es, permettraient une circulation plus fluide et plus s�re. Il suffit de rouler un peu partout pour voir qu'on pourrait faire mieux... � Qu�bec comme ailleurs.
Oui, la r�alit� des usagers de la route et des automobilistes de la r�gion a quelque chose de commun avec celle que vivent la plupart des gens dans les agglom�rations semblables � la n�tre. Ce qu'il y de surprenant, par contre, c'est que cette r�alit�, m�me si elle a beaucoup �volu� depuis la naissance de CAA-Qu�bec en 1904, est encore assez pr�s de ce que recherchaient les premiers membres de l'association : concilier mobilit� et s�curit�.
A l'�poque, tout �tait � faire, � revendiquer, � construire. On a aujourd'hui un r�seau routier impressionnant, sauf qu'il tombe en d�su�tude. Notre Code de la s�curit� routi�re est complet, mais on en n�glige encore trop l'application. Les voitures n'ont jamais �t� aussi s�curitaires, sauf que le comportement de ceux qui les conduisent reste parfois � revoir.
Jamais la s�curit� routi�re n'a �t� aussi omnipr�sente dans les m�dias comme dans nos vies et, pourtant, qui peut se vanter de ne jamais avoir travers� la rue au mauvais endroit ? Des changements de mentalit� sont encore � souhaiter... et toujours possibles. Il n'y a pas si longtemps, on croyait par exemple les Qu�b�cois incapables d'adopter, eux aussi, le virage � droite aux feux rouges...
Les automobilistes se plaignent-ils pour rien ?; Pour l'entretien routier, non, mais pour le reste...
Les automobilistes se plaignent-ils pour rien ? Il n'y pas de r�ponses toutes faites ni faciles � cette question. J'essaierai d'y r�pondre du point de vue de l'automobiliste, de l'usager des transports collectifs, du pi�ton, du voyageur � l'�tranger que je suis � l'occasion et, finalement, comme scientifique.L'automobiliste n'a pas raison de se plaindre du point de vue de la place que l'automobile occupe dans l'ensemble des modes de transport, bien au contraire. Ainsi, par exemple, dans la r�gion du Montr�al m�tropolitain, la part de l'automobile conducteur par rapport � tous les modes, y compris les d�placements � pied, �tait de 55 %.
On observe une proportion encore plus grande dans la r�gion du Qu�bec m�tropolitain, avec 61 % du total des d�placements, et cela parce qu'elle est moins dense et donc plus motoris�e, faute d'une infrastructure en transports collectifs aussi denses qu'� Montr�al. Par ailleurs, la part de l'automobile a beaucoup augment� au cours des derni�res ann�es au d�triment des transports collectifs : par exemple, dans la r�gion m�tropolitaine de Montr�al, selon les donn�es des enqu�tes m�nages Origine-Destination disponibles, la part de l'auto-conducteur �tait de 40 % en 1982 et elle a progress� r�guli�rement depuis lors ; celle des transports collectifs �tait de l'ordre de 23 % en 1982 et n'atteignait que 13,5 % en 1998.
Dans la r�gion Qu�bec m�tro, on observe des tendances analogues : la part des transports collectifs est pass�e de 12 % en 1991 � seulement 7 % en 2001. A noter que cette diminution en parts relatives des transports collectifs s'accompagne g�n�ralement d'une baisse aussi de l'achalandage, ce qui met les transports collectifs dans une position tr�s vuln�rable. On devrait s'attendre � ce que les taux actuels soient encore plus d�favorables aux transports collectifs.
Ce ph�nom�ne est d� � plusieurs facteurs, notamment � un ph�nom�ne de richesse et d'acc�s facile � l'automobile. Compar� � de nombreux pays du Nord, et m�me du Sud, le co�t du v�hicule, des assurances, de la vignette, du stationnement, du combustible est nettement plus faible ici, au Qu�bec. Un examen des statistiques sur l'usage de l'automobile pour les conducteurs au Qu�bec nous montrerait que d�s que les jeunes ont atteint l'�ge de conduire, la plupart d'entre eux se motorisent et d�laissent les transports collectifs, qui se destinent alors principalement aux �coliers et � certaines client�les captives.
A ce premier facteur s'ajoute un facteur de g�n�ration qui accentue la motorisation. Ainsi, les g�n�rations futures qui ont eu acc�s � l'automobile depuis leur jeunesse continueront de conduire � des �ges tr�s avanc�s. Bien que la marche � pied reprenne de l'importance avec le vieillissement, c'est le mode auto-conducteur qui dominera jusqu'� la fin du cycle de vie.
�talement urbain
Enfin, la tendance g�n�rale � l'�talement urbain augmente le besoin de l'automobile, lequel se manifeste par l'acquisition d'une seconde et parfois d'une troisi�me automobile de la part des m�nages et par une augmentation des distances parcourues. En 1998, dans la r�gion du Montr�al m�tropolitain, 32,5 % des m�nages avaient deux autos ou plus. En banlieue, ce taux �tait nettement plus �lev� (53,2 % dans la couronne Nord). Dans la Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec, en 2001, ce taux �tait de 41 % en moyenne et nettement plus �lev� en p�riph�rie. L'impact n�gatif sur l'environnement en est d'autant accentu�.
Compte tenu de cette tendance, les transports collectifs n'arrivent pas � maintenir leurs client�les et leur rentabilit� en est affect�e. On se retrouve donc dans une situation de d�ficits chroniques des transports collectifs avec, souvent, un mauvais entretien des infrastructures et une baisse de service, ce qui � son tour a un effet n�gatif sur l'achalandage. C'est, � mon avis, davantage l'usager des transports collectifs qui aurait raison de se plaindre. Ce pourrait �tre d'ailleurs de plus en plus le cas dans un proche avenir avec le vieillissement de la population. De nombreuses personnes �g�es, tout comme les jeunes, sont souvent captives des transports collectifs, mais ont souvent de la difficult� � les emprunter faute d'une offre suffisamment conviviale et accessible.
Le pi�ton
Et que dire du pi�ton ? Tout d'abord, rappelons que l'usager des transports collectifs est aussi un pi�ton et que si l'on veut rendre attractif le transport en commun, cela doit s'accompagner de mesures qui lui sont favorables. Ces mesures devraient, � mon avis, �tre ax�es sur la s�curit�. Inutile de faire de longues �tudes pour se rendre compte, au moins dans le cas de la r�gion du Grand Montr�al, que le marquage des aires d�limit�es aux pi�tons aux intersections laisse souvent � d�sirer, parce que mal entretenu et tr�s souvent d�lav�.
Ceci contraste avec de nombreuses villes du Nord, o� la plupart des villes moyennes, comme c'est le cas en France ainsi qu'� Paris, ont un niveau de qualit� d'entretien de l'espace urbain nettement sup�rieur au n�tre, et cela sans parler du Japon, qui pourrait aussi nous servir d'exemple. Le pi�ton pourrait aussi se plaindre que l'automobiliste est peu respectueux du pi�ton aux intersections s'il se compare � ses voisins de l'Ontario. Une �tude faite r�cemment par l'INRS sur la comparaison des comportements des automobilistes face aux pi�tons, � Toronto en comparaison avec Montr�al, corrobore ces affirmations. On pourrait aussi se comparer au Japon, o�, m�me dans des m�ga-agglom�rations de plus de 10 millions, le pi�ton se sent en parfaite s�curit� gr�ce � un entretien de la signalisation urbaine impeccable et � une autodiscipline des conducteurs, lesquels sont respectueux des pi�tons.
Se comparer aux meilleurs
Je crois qu'il est grand temps, ici au Qu�bec, d'arr�ter de se p�mer en disant que nous sommes les meilleurs et que tout va bien. Bien qu'il puisse �tre r�confortant de se comparer aux pires, il vaudrait mieux se comparer aux meilleurs. A mon humble avis, en comparaison avec beaucoup de grandes villes du monde riche ou d�velopp�, nous perdons du terrain sur le plan de l'entretien de notre r�seau routier, de la signalisation, de la propret�, bref de la qualit� de vie urbaine. De ce c�t�, l'automobiliste a raison de se plaindre mais il pourrait aussi se plaindre, de lui-m�me car les autres usagers des diff�rents modes, � savoir les pi�tons et les usagers des transports collectifs, sont beaucoup plus vuln�rables, en partie � cause du comportement au volant souvent d�linquant des Qu�b�cois.
Note de l'auteur : Les enqu�tes m�nages transport
Origine-Destination sont une source privil�gi�e pour �tudier la mobilit� urbaine. De nombreuses statistiques sont disponibles dans le Web, notamment dans le site : www1.mtq.gouv.qc.ca/fr/services/documentation/statistiques/enquetes/index.asp
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Une partie du march� du Vieux-Port s'�tait d�plac�e � Saint-Sacrement, hier, dans le stationnement de la caisse populaire Bellevue. Malgr� le temps maussade, le projet-pilote qui vise � instaurer un march� public dans le secteur sur une base hebdomadaire, a �t� un succ�s.
"On est d�j� en mesure de dire qu'il y aura un march� l'an prochain, mais il y aura d'abord des �tudes pour d�terminer l'emplacement id�al, pour approcher les producteurs, etc., affirme H�l�ne Boutin, pr�sidente de l'Association des gens d'affaires du quartier Saint-Sacrement. Je veux que �a se fasse, la r�ponse est l�."Vrai que les gens r�pondaient � l'appel, tant�t pour d�guster le bl� d'Inde qu'on offrait, tant�t pour faire maquiller leurs enfants, mais le plus souvent pour mettre la main sur les produits de la ferme. C'est d'ailleurs tout juste si la productrice Francine Fortier, de Saint-Lambert, suffisait � la demande avec ses sept commis.
"C'est une tr�s bonne id�e d'instaurer �a, dit Marc Marin, venu en famille. Nous sommes forc�s d'aller au Vieux-Port ou � Sainte-Foy si nous voulons des fruits et l�gumes frais..."
De son c�t�, Christine Gigu�re n'a pas h�sit� � aller voir les organisateurs pour les prier de garder l'activit� bien vivante.
"Je suis tr�s contente, j'esp�re que �a va se refaire. S'il y avait un march� r�guli�rement, je viendrais toujours !"
L'�ventuel march� devrait �tre plus imposant que celui d'hier, question d'accueillir plus de producteurs et davantage de clients.
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2 articles dans le Soleil dans la deuxi�me d'une s�rie de trois sur le th�me de la circulation � Qu�bec
Pont Pierre-Laporte; Une septi�me voie envisag�e
Le minist�re des Transports envisage la possibilit� d'am�nager une septi�me voie de circulation pour diminuer la congestion sur le pont Pierre-Laporte. Une id�e, si elle fait son chemin, qui plaira s�rement aux 114 000 conducteurs qui s'y disputent quotidiennement chaque pouce de bitume."Nous croyons qu'il y a l'espace suffisant pour une voie suppl�mentaire. Le probl�me est de savoir si la structure supporterait l'ajout", confirme Sonia Fontaine, de Transports Qu�bec Chaudi�re-Appalaches.
Le minist�re se tournerait probablement du c�t� des Am�ricains, qui ont d�velopp� une expertise dans le domaine des ponts suspendus. "Nous ferions faire une �tude de soufflerie, c'est-�-dire �valuer l'impact de la pouss�e des vents afin de v�rifier si les modifications apport�es � la structure sont techniquement faisables", explique Mme Fontaine. Et c'est probablement la firme de New York qui a con�u le pont dans les ann�es 70 qui recevrait ce mandat. Du moins retournerait-on la consulter.
Mais avant m�me d'en arriver l�, une �tude d'un autre type devrait �tre r�alis�e. "La premi�re �tape est de dresser un portrait pr�cis de la circulation sur les ponts et dans l'axe des ponts et d'�valuer l'�volution du flot de v�hicules � long terme."
Mme Fontaine insiste sur le fait que la probl�matique de congestion sur le pont doit �tre prise dans l'ensemble des probl�mes de circulation dans les r�gions de Qu�bec et de Chaudi�re-Appalaches. "Il ne faut pas regarder �a en pi�ces d�tach�es. Si on ajoute une voie au pont, nous devons nous assurer de ne pas cr�er d'effet d'entonnoir plus loin parce qu'il manquera une voie sur une autoroute quelconque."
A savoir quand sera enclench� ce projet et combien il co�terait, Mme Fontaine souligne que l'id�e est encore � l'�tat embryonnaire et que rien n'assure une r�alisation � moyen ou m�me � long terme.
Les travers de l'�ge; A 40 ans, le r�seau routier devient fragile
Quarante ans apr�s sa construction, le r�seau routier se ferait-il d�j� vieux ? Certains tron�ons ne semblent plus r�pondre ad�quatement aux besoins des automobilistes.Par exemple, plusieurs se plaignent de l'absence de ce qu'on appelle des voies de desserte (de service) � l'autoroute F�lix-Leclerc (de la Capitale), ainsi que le grand nombre et la proximit� des �changeurs sur cette autoroute.
"Il manque effectivement d'axes de circulation en parall�le � F�lix-Leclerc, comme pour d'autres autoroutes de la r�gion", estime Daniel Houle, ing�nieur � Transports Qu�bec.
C'est ce qui explique, � certains �gards, la fragilit� du r�seau, selon plusieurs experts consult�s. S'il y a un accident sur F�lix-Leclerc, les gens peuvent toujours se sortir du p�trin en empruntant une des nombreuses sorties, mais ils tombent imm�diatement sur le r�seau local et doivent se faufiler d'une petite rue � l'autre jusqu'au boulot.
Entr�es, sorties
Autre probl�me, pour se rendre d'un point A � un point B situ� � peine deux ou trois kilom�tres plus loin, les automobilistes s'engagent sur l'autoroute et la quittent aussit�t � la sortie suivante.
A l'�poque de la construction de cette voie rapide, toutes les villes voulaient leur entr�e et leur sortie, rappelle le conseiller municipal de Cap-Rouge, Normand Chatigny, responsable des infrastructures. "Ce qui nous a donn� un trop grand nombre d'entr�es et de sorties entre Laurentien et Pierre-Bertrand", ajoute-t-il.
"Voil� donc une partie de la solution", direz-vous : am�nager des voies de desserte. Malheureusement, il y a loin de la coupe aux l�vres. "Il y a 30 ans, il manquait une route et on la construisait. Aujourd'hui, c'est compliqu�. La trame urbaine est plus dense. Il faut tenir compte des expropriations et des r�gles environnementales tr�s strictes � respecter", ajoute M. Houle.
Les co�ts �lev�s de construction sont aussi pris en compte. C'est connu, les routes souffrent de sous-financement. Le gouvernement devrait investir beaucoup plus que les 62,7 millions $ allou�s au budget cette ann�e dans la capitale et en p�riph�rie. Et c'est ainsi dans toutes les r�gions.
C'est donc pour ces raisons de natures technique et financi�re que les Qu�b�cois devront probablement vivre encore longtemps avec la fameuse bretelle d'acc�s qui m�ne � l'autoroute du Vallon Nord via l'autoroute Charest Ouest. "On voudrait bien la modifier, mais il faudrait refaire l'�changeur qui traverse du Vallon et tenir compte de la pr�sence du chemin de fer � proximit�", explique l'ing�nieur.
Sans dire qu'il s'agit ici, comme � d'autres endroits, d'erreurs de conception, M. Houle avoue que le minist�re ne "referait pas aujourd'hui bien des choses qui ont �t� faites par le pass�".
Au minist�re, les mots sont choisis pour qualifier le r�seau. Ainsi, les personnes rencontr�es parlent d'un r�seau autoroutier mature et non "vieux ou �g�". Tout de m�me, force est d'admettre que certaines infrastructures arrivent au bout de leur vie utile. A l'�poque, avec la qualit� des mat�riaux disponibles, on parlait d'une dur�e de vie d'une quarantaine d'ann�es. Aujourd'hui, c'est plut�t 75 ans.
Le chroniqueur de circulation Gaby Drolet conna�t bien les probl�mes de congestion de la capitale. Par le fait m�me, il a son id�e sur ce qui devrait �tre fait en priorit� pour am�liorer la situation. "Oubliez le projet de prolongement de l'autoroute du Vallon. Il a, entre autres, des implications environnementales trop grandes. Les gens sont all�s se construire dans le clos, qu'ils vivent avec. Il faudrait plut�t am�nager une voie suppl�mentaire dans les deux sens sur l'autoroute Henri-IV pour contrer l'effet d'entonnoir qui se cr�e dans ce secteur", croit-il.
Consolider et r�parer
Avec son objectif de densification du territoire, la Ville de Qu�bec n'entend pas �tendre son r�seau routier, mais plut�t le consolider.
Ce qui voudrait dire privil�gier des projets comme la prolongation de l'avenue Saint-David ou de la mont�e Mendell, cette voie qui pourrait relier le boulevard de la Chaudi�re et du Versant-Nord � Cap-Rouge.
La d�congestion de certaines art�res passe aussi, dit la Ville, par la refonte de carrefours achaland�s comme celui de Lebourgneuf-Pierre-Bertrand ou Henri-IV et Industrielle.
Mais en m�me temps qu'elle doit consolider, la Ville doit aussi r�parer toujours davantage ses 2500 km de rues, soit l'�quivalent de la distance qui la s�pare de Winnipeg, au Manitoba.
Comme le pavage a une vie utile qui varie de 15 � 30 ans et que 60 % de la ville a grandi apr�s 1950, on peut comprendre que plusieurs rues, si elles n'ont pas �t� refaites, sont dans un piteux �tat.
Pour garder son pavage en �tat, la Ville devrait investir 26,5 millions $ par ann�e, alors que le budget allou� � la r�fection n'est que de 12 millions $.
R�sultat, le taux de d�su�tude des rues de Qu�bec est de 21 %- il faudrait refaire 21 % du kilom�trage de rues chaque ann�e - , alors qu'une ville canadienne en bon �tat a un taux de d�su�tude de 10 %. Dans ses travaux de r�fection, la Ville de Qu�bec va au plus urgent et au plus achaland�. Les art�res re�oivent donc 70 % du budget et les rues locales, 30 %.
LA CIRCULATION A QU�BEC VUE PAR NOS LECTEURS
Vos r�ponses, qu'en pensez-vous?
Qu'est-ce qui vous fait rager dans la circulation ?
N�gligence
Deux voies de circulation seulement sur Pierre-Bertrand (direction nord et sud) entre Lebourgneuf et des Tournelles, c'est insuffisant compte tenu de la densit� de la circulation. L'accotement en gravelle dans ce secteur est toujours plein de nids-de-poules. La Ville est tr�s n�gligente concernant l'entretien de cette art�re.
Pierre Fournier, Qu�bec
Trois voies sur du Vallon
L'autoroute du Vallon en direction Nord est r�guli�rement le th��tre d'accrochages ou d'accidents avec bless�s � la bretelle qui donne acc�s � du Vallon en provenance de Charest. Il faudrait r�am�nager tout le secteur pour donner trois voies sur du Vallon dans les deux sens.
Beno�t Arsenault, Charlesbourg
Route mal foutue
La route du Pont, � Saint-Nicolas, pr�s de l'autoroute 20, est tellement mal foutue que l'heure de pointe y est toujours un enfer. Essayez d'aller � la SAQ en arrivant de la 20 et d'en ressortir en tournant � gauche.
J�r�me Bilodeau, L�vis
Entr�e et sortie
Concernant les intersections dangereuses, l'autoroute Charest Est et Henri-IV Sud, ainsi que Charest Est et du Vallon Sud ; deux endroits o� nous retrouvons une entr�e d'autoroute et une sortie d'autoroute au m�me endroit. Je ne sais pas o� l'ing�nieur avait la t�te...
Christian Courchesne, Sainte-Foy
Salet�s de VUS
Qu'est-ce qui me fait rager dans la circulation ? La pr�sence de plus en plus grande des v�hicules utilitaires sport qui, en plus d'�tre une menace par leur poids, augmentent la consommation de carburant et la pollution. Un autre danger provient du sentiment de sup�riorit� que semblent d�velopper plusieurs conducteurs de ces v�hicules.
Marc-Andr� Roberge, Sainte-Foy
Moi, moi, moi
A voir le nombre de grosses cylindr�es, de roulottes et de motoris�s longs comme un bloc � appartements, je ne peux qu'en venir � la conclusion que le message �colo n'a pas pass� pour plusieurs. Bref, c'est le me, myself and I. Plus on parle de changements climatiques, de pollution de l'air et de pollution par le bruit, plus les gens ach�tent des grosses cylindr�es et plus il y a de motos qui p�taradent.
Jean Langlois, Qu�bec
Jean-Talon inachev�e
Je suis exasp�r� par les routes inachev�es, mal �labor�es qui contraignent la circulation ou qui ne m�nent nulle part, par exemple le boulevard Jean-Talon. Originalement, il devait permettre le lien d'est en ouest au nord de Qu�bec ; il donne toujours dans un cul-de-sac.
Roger Maltais, Qu�bec
Lignes r�clam�es
Les lignes blanches et jaunes sur l'asphalte sont bien absentes, il me semble. Elles sont pourtant tr�s utiles...
Jacqueline Savoie, L'Ancienne-Lorette
Entonnoir laurentien
L'autoroute Laurentienne se transforme en entonnoir entre le boulevard de la Capitale et la sortie de la rue Soumande. On fait arriver la circulation issue de la Capitale et celle de Laurentienne sur deux voies ; c'est un grave probl�me de conception � l'origine qui occasionne des bouchons quotidiens. Trois ou quatre voies sur moins d'un kilom�tre r�gleraient le probl�me.
Marcel Gilbert, Lac-Saint-Charles
Dangereux Champlain
Le boulevard Champlain est en tr�s mauvais �tat (surtout en se rapprochant du Vieux-Port) ; la chauss�e est remplie de trous et de d�nivellations. C'est dangereux en auto, en moto et � v�lo.
Bernard Vidal
Route de d�molition
Faites un tour sur le boulevard Laurier entre les ponts et du Vallon : catastrophique, on d�molit nos autos et c'est en plus l'entr�e de la ville. Les touristes doivent rire de nous. Les bordures de rue sont d�sagr�g�es, il n'y a pas de trottoir � plusieurs endroits, on a l'air fou. Il y avait une chicane avant les fusions sur qui allait payer. Maintenant, le probl�me ne se pose plus.
Denys Aubert, Cap-Rouge
PARC AUTOMOBILE EN CHIFFRES
- Le nombre de v�hicules neufs vendus ou lou�s dans la capitale nationale et sur la Rive-Sud (L�vis) est pass� de 29 976 en 1996 � 47 320 en 2002. Ces deux r�gions comptent 57 concessionnaires automobiles.
- Le nombre de v�hicules par m�nage est de 1,10 sur le territoire de la ville de Qu�bec.
- Le territoire de la ville de Qu�bec compte 169 stations-services et d�panneurs avec essence.
Nombre de v�hicules de promenade (capitale nationale en 2002)
Automobiles et camions l�gers (promenade) : 244 525
*V�hicules commerciaux : 42 195
Motocyclettes : 6 863
Cyclomoteurs : 1 051
Total : 294 634
*A L�vis, en 2002, il y avait 70 374 v�hicules de promenade en circulation et 10 159 v�hicules institutionnels, professionnels et commerciaux : automobiles, autobus, poids lourds, tracteurs, etc.
Malgr� la mise au rancart de plus de 100 000 v�hicules par ann�e � Qu�bec, le nombre d'automobiles a augment� de pr�s de 9 % depuis 1998, suivant ainsi la tendance provinciale. Au Qu�bec, en 2003, il y avait 5 063 449 v�hicules en circulation.
Sources : Concessionnaires automobiles INFOGRAPHIE LE SOLEIL de Qu�bec, SAAQ et Ville de Qu�bec
CHANTIERS A VENIR
Qu�bec compte 2500 km de rues et 103 km d'autoroutes (703 km de voies circulables incluant les bretelles)
Les grands chantiers � venir avec les ann�es projet�es :
- Boulevard Champlain (entre rue Champlain et des Sapeurs): 2004
- Secteur d'Estimauville-Sainte-Anne: 2005
- Boulevard Laurier pr�s des ponts: 2006
- Boulevard Charest : Marie-de- l'Incarnation � Langelier (� d�terminer)
- Grande All�e : entre le Concorde et des �rables : 2005 et 2006
- Chemin Saint-Louis, de Holland � la Place M�rici : 2005 et 2006
- Trait-Carr� � Charlesbourg : 2005
- C�te du Palais : 2006
- Avenue des H�tels : 2005
- Charest entre Langelier et Anna : 2005
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6 articles dans le Soleil dans la premi�re d'une s�rie de trois sur le th�me de la circulation � Qu�bec
Ronger ses freins; Les automobilistes en arrachent de plus en plus
Il est 8 h 15. Anne-Lise Mercier quitte sa petite maison voisine de l'ancien h�tel de ville, dans le Vieux-Beauport. Si tout va bien, la conductrice sera rendue au travail rue des Oblats dans une quinzaine de minutes. A moins que le trafic dans Saint-Roch, un incendie ou un accident sur l'autoroute ne viennent brouiller son horaire.La voix feutr�e et le sourire doux, la directrice de l'organisme de soutien � la famille Le Petit R�pit, n'est pas du genre � se faire un ulc�re avec le trafic.
Mais elle remarque que ses d�placements sont devenus plus probl�matiques qu'avant. "C'est clair qu'il y a plus de gens sur la route et, en plus, les gens conduisent davantage pour eux-m�mes", observe Anne-Lise Mercier. Il va arriver fr�quemment, par exemple, qu'elle doive attendre deux et m�me trois feux verts pour franchir le coin de l'�glise et Charest dans Saint-Roch, parce que l'intersection est d�j� plus que pleine.
Qu�bec n'est ni New York, ni Toronto, ni Montr�al. Mais � son �chelle, la Vieille Capitale vit de plus en plus de probl�mes de trafic, beaucoup trop pour une ville de seulement 500 000 habitants, disent plusieurs observateurs interrog�s par LE SOLEIL.
Chanceuse, Mme Mercier a gagn� quelques minutes depuis le d�m�nagement de son bureau. Auparavant, elle devait emprunter la Capitale. C'est l� que passent chaque jour le plus de v�hicules, en moyenne 143 000.
En ville, les point chauds sont connus. Outre la travers�e des ponts, ils s'appellent Henri-IV entre Hamel et Charest, du Vallon Nord � la hauteur de F�lix-Leclerc, Charest et Saint-Sacrement. Et ce n'est qu'un d�but...
"Les Montr�alais peuvent encore rire de nous, mais pas autant qu'avant", dit Marc Des Rivi�res, directeur de la division des transports de la Ville de Qu�bec.
L'heure de pointe, o� la circulation est au plus dense, s'�tire souvent entre 30 et 45 minutes alors qu'il y a 10 ans, les automobilistes de Qu�bec pouvaient s'en tirer en 15 minutes.
Il y a 27 000 voitures de plus qu'il y a 10 ans � Qu�bec alors que la population n'a augment� que de 18 000 personnes. On n'a qu'� se rendre dans le stationnement de l'Universit� Laval ou celui des c�geps pour constater le nombre toujours croissant d'�tudiants qui poss�dent un v�hicule.
N'en doutez pas, Qu�bec est encore et toujours un oasis pour l'automobile. A preuve, la superficie totale des stationnements �quivaut � plus de 30 fois les Plaines d'Abraham !
Et si le R�seau de transport de la Capitale a connu une l�g�re hausse d'achalandage depuis deux ans, l'autobus ne fait pas le poids pour concurrencer la voiture.
En fait, selon les enqu�tes du minist�re des Transports et du R�seau de transport de la Capitale, les d�placements motoris�s ont augment� de 8,6% en cinq ans sur le territoire de l'agglom�ration de Qu�bec, tandis que la population n'augmentait dans le m�me temps que de 4,5% (1 444 000 d�placements - sur une p�riode de 24 heures - en 1996 pour 1 569 000 en 2001).
Les gens de L�vis constatent tous les jours la hausse du trafic: le nombre de v�hicules traversant les ponts chaque matin a augment� de 8 % en cinq ans.
7 h 20. Bertrand Huot, agent de relations humaines au c�gep L�vis-Lauzon, part de Breakeyville � destination de L�vis. Il constate une bonne congestion � l'approche de l'entr�e de l'autoroute 20 � Saint-Jean-Chrysostome. "C'est bloqu� de plus en plus loin avec les ann�es", observe-t-il.
Le minist�re des Transports du Qu�bec pr�voit qu'en 2011, plus des deux tiers du r�seau autoroutier du territoire de la Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec sera congestionn� ou pr�s de la congestion � la p�riode de pointe du matin.
La longueur des trajets aura alors augment� de 9% et leur dur�e de 13%.
Une des raisons �voqu�es est le fait que "le r�seau, planifi� dans les ann�es 1970, est rendu � maturit� et que le nombre croissant de v�hicules fait en sorte que le niveau de saturation de certains axes est maintenant atteint", �crit la CMQ dans sa vision strat�gique de d�veloppement.
Mais ne nous emballons pas ; selon une �tude de l'Universit� Laval, les trajets pour aller au travail sont encore deux fois moins long � Qu�bec que dans les grandes r�gions m�tropolitaines d'Am�rique du Nord.
Si les autoroutes arrivent pr�s de la saturation, certaines art�res locales de Qu�bec d�bordent �galement, comme le boulevard Laurier et l'autoroute Charest, o� 40 000 v�hicules passent tous les jours, et comme la 1�re Avenue dans Limoilou, Quatre-Bourgeois et tout le carrefour Honor�-Mercier, pr�s du Parlement.
"Le probl�me, c'est qu'on est tr�s limit� dans les am�nagements qu'on peut faire et que faire des acquisitions de terrain co�te tr�s cher, r�sume Marc Des Rivi�res. Est-ce qu'on doit faire de gros investissements pour les probl�mes de trafic qui durent 10 heures sur une semaine de 168 heures ?"
Qu�bec n'a aucun axe est-ouest performant au nord de l'autoroute de la Capitale qui relierait les anciennes villes. Le r�seau routier n'a pas suivi le d�veloppement rapide du quartier Lebourgneuf, ce qui rend la circulation tr�s difficile entre Pierre-Bertrand et l'autoroute Laurentienne. De plus, Qu�bec manque d'axes nord-sud du c�t� de Sainte-Foy et de Beauport.
Et le r�seau est � ce point fragile qu'il suffit que les pompiers activent leurs feux de pr�emption sur le chemin Sainte-Foy, un beau mercredi matin, pour bloquer compl�tement cette art�re, la c�te Salaberry et un bout du boulevard Charest !
La circulation � Qu�bec vue par nos lecteurs; Vos r�ponses
Qu'en pensez-vous?Qu'est-ce qui vous fait rager dans la circulation ?
Ronger ses freins
J'habite � Neufch�tel, aux limites de Loretteville, entre le boulevard L'Ormi�re et le boulevard Saint-Jacques. Depuis pr�s de 30 ans, on nous promet le prolongement de l'autoroute Du Vallon, et �a tra�ne toujours, on n'ose plus y croire. Mais tous les jours, on doit emprunter L'Ormi�re ou Saint-Jacques pour acc�der � La Capitale. Alors, on fait la queue et on ronge ses freins - litt�ralement, car c'est tellement dense comme trafic que l'on a toujours les pieds sur les p�dales de transmission et de frein. Du d�but septembre � la mi-mai, pour me rendre � Limoilou � mon travail, �a me prend souvent entre 40 et 50 minutes.
Catherine Jean, Qu�bec
Trait�s comme des �pais
Je trouve ridicules tous ces arr�ts (les quatre stops) install�s aux coins des rues dans les villes. Il est clair que le but est de ralentir le trafic. Je pense que la situation est plus dangereuse car les gens, soit ne font pas l'arr�t, soit ils acc�l�rent fortement entre les arr�ts. Quand on traite les gens comme des �pais, ils agissent comme des �pais. Les arr�ts ne devraient pas servir � ralentir. Ce sont les limites de vitesse qui jouent ce r�le.
Denis Ricard, Saint-Augustin-de-Desmaures
Privil�ges abusifs
Qu�bec est la seule ville que je connaisse o� la municipalit� accepte d'installer des feux de circulation qui ne donnent acc�s qu'� des propri�t�s priv�es. �a devrait �tre tout simplement ill�gal. On accorde ainsi � certains commerces un privil�ge abusif et on p�nalise la circulation publique au profit de quelques propri�taires.
Paul Cadrin, Sainte-Foy
Et la pollution ?
Depuis l'installation d'un feu de circulation au d�but de la bretelle d'acc�s au pont Pierre-Laporte par le boulevard Champlain, il se cr�e une file de v�hicules jusqu'au bas de la c�te Champlain, ce qui n'arrivait pratiquement pas auparavant. Nombreux arr�ts et d�parts toujours en mont�e ne sont pas des points favorables pour la r�duction de la consommation d'essence et de la pollution, d'autant plus qu'il y a plusieurs v�hicules poids lourds.
No�l McFadden, Saint-�tienne
Panneau manquant
A Lac-Beauport, pourquoi n'y a-t-il aucun panneau qui indique la direction de Sainte-Brigitte-de-Laval au coin de la route qui y m�ne ? Alors qu'il y en a un � Sainte-Brigitte qui indique la direction de Lac-Beauport ? Sont-ils en chicane ?
Jean-Marie Girardville, Sainte-Foy
Plan d'urbanisme � revoir
Je me demande pourquoi toutes nos autoroutes sont bouch�es. Au nombre que nous sommes, je crois que le plan d'urbanisme laisse � d�sirer et la signalisation abusive n'aide pas non plus.
S�bastien Malenfant, Qu�bec
Pas � Toronto
Ce que l'on vit � Qu�bec (peut-�tre ailleurs aussi, mais commen�ons par nettoyer notre cour), c'est une frustration d'incapacit� de rouler de fa�on continue avec un minimum d'arr�ts. Nous ne sommes pas � Montr�al ni � Toronto, nous sommes seulement � Qu�bec. Pourquoi la direction de la Ville ne met pas l'effort n�cessaire � instaurer une circulation de qualit� dans son sens g�n�ral au lieu d'emmerder le quotidien des citoyens ?
Richard Moisan, Qu�bec
Les endroits les plus congestionn�s
La travers�e des ponts de Qu�bec et Pierre-Laporte
- Henri-IV Sud et Nord, entre les boulevards Hamel et Charest
- Autoroute Laurentienne, � la hauteur de la 80e Rue
- Autoroute du Vallon Nord, � la hauteur de l'autoroute F�lix-Leclerc (autoroute de la Capitale)
- Autoroute F�lix-Leclerc, entre le boulevard Pierre-Bertrand et la 1ere Avenue
- Boulevard Charest et c�te Saint- Sacrement
- Chemin des Quatre-Bourgeois, entre l'autoroute du Vallon et la route de l'�glise
- Coin boulevard Ren�-L�vesque et autoroute Dufferin-Montmorency
- Grande All�e, du Coll�ge M�rici au Loews Le Concorde
- Coin boulevard Henri-Bourassa et 80e Rue
- Boulevard de l'Ormi�re, entre le boulevard de L'Auvergne et le boulevard Chauveau
Cette liste a �t� dress�e � partir des propos et commentaires de policiers, de sp�cialistes de la circulation et de lettres de lecteurs.
L'autobus sur la voie de garage; Peu fr�quent� par les Qu�b�cois, le R�seau de transport de la Capitale perd de l'argent chaque fois que la congestion routi�re augmente
L'autobus n'est pas (encore ?) une solution aux probl�mes de trafic � Qu�bec. Pire, l'augmentation de la congestion routi�re fait perdre beaucoup d'argent chaque ann�e au R�seau de transport de la Capitale (RTC)...Dans un monde id�al, une majorit� de travailleurs quitteraient la banlieue chaque matin � bord d'autobus express ultraconfortables qui rouleraient sur des voies r�serv�es. Ils arriveraient au centre-ville en 20 minutes et n'auraient aucun probl�me de stationnement.
Dans la vraie vie de Qu�bec, les travailleurs sont toujours plus nombreux � choisir la voiture, quitte � la laisser dormir toute la journ�e dans un stationnement, car l'autobus n'est pas encore assez rapide ni pratique pour eux.
Ils ont probablement raison : selon une �tude du Centre de recherche en am�nagement et d�veloppement (CRAD) de l'Universit� Laval, aller au travail en autobus prend quatre fois plus de temps qu'en auto (45 minutes contre 11 minutes en moyenne en 1996).
Depuis au moins quatre ans, les gestionnaires du RTC constatent une plus grande congestion sur le r�seau et doivent rajouter des heures aux parcours des chauffeurs puisqu'ils ne sont plus capables de faire le m�me trajet dans le m�me temps. "�a co�te toujours plus cher au RTC pour offrir le m�me service", r�sume Ginette Millord, directrice de l'exploitation.
Ainsi, ajouter une seule minute sur tous les voyages des M�trobus 800 et 801 signifie des co�ts suppl�mentaires de 200 000 $ par ann�e !
Denis L�vesque, chauffeur d'autobus du RTC, mesure quotidiennement l'impact de l'augmentation du trafic. "Lorsque je conduisais l'express sur de la Capitale, j'�tais r�guli�rement en retard � cause du trafic", dit-il.
Voies r�serv�es
Le probl�me, juge-t-il, c'est que sur beaucoup de trajets, l'autobus est aussi coinc� dans le trafic que n'importe quelle auto. D'o� la demande du RTC d'avoir de nouvelles voies r�serv�es au transport en commun et au covoiturage.
Le minist�re des Transports a accept� qu'une voie r�serv�e fasse son apparition � court terme sur l'autoroute Du Vallon, entre Lebourgneuf et le chemin Sainte-Foy, mais il a toutefois repouss� aux calendes grecques une voie r�serv�e sur Laurentienne et sur la portion ouest de Charest.
Le RTC note que les clients demandent du service toujours plus t�t et toujours plus tard. "Avec l'horaire de quatre jours, les gens compressent leur semaine et font de plus longues journ�es", explique Corinne Thomas, chef de la planification des services.
L'autobus remplit une mission essentielle, plaide le RTC, car 65 000 clients le prennent matin et soir. "Si du jour au lendemain on enlevait tous les autobus, on a calcul� qu'il y aurait 45 000 v�hicules de plus chaque jour sur les routes de la r�gion", fait remarquer Corinne Thomas.
Ginette Milord r�ve du jour o� les d�cideurs et les citoyens en g�n�ral r�aliseront que l'autobus peut �tre une solution int�ressante aux probl�mes de fluidit�. "Il ne faut pas oublier qu'avec une voiture, on d�place en moyenne 1,3 occupant, alors qu'un autobus permet le d�placement, en moyenne, de 40 personnes, rappelle Mme Milord. Plus il y a de circulation, plus il y a de rage au volant, plus il y a d'�missions de gaz � effet de serre et moins on a de qualit� de vie."
"Qu�bec peut �tre une ville de transport en commun, mais il y a des efforts � faire et ce sont des efforts politiques", insiste Denis L�vesque.
Le chauffeur r�sidant de Neufch�tel, qui roule tous les jours l'�quivalent de la dur�e du trajet Qu�bec - Old Orchard, est convaincu que si l'autobus avait une voie pour rouler avec des feux de circulation adapt�s au transport en commun, "on n'aurait pas de probl�me d'horaire".
En bref
Y'a rien l� !Habitu�s � vivre dans la circulation 12 heures par jour, les chauffeurs de taxi de Qu�bec semblent plut�t zen. "A 9 h, c'est fini et � 17 h30, c'est fini", r�sume Daniel Genest. "Y'a rien l� !", ajoute son coll�gue Pierre Lirette, en tirant sur son petit cigare. Ce qui aide, ajoute Genest, c'est qu'on n'est pas une grosse population. "Mais les gens finissent tous � la m�me heure", note-t-il. Malgr� tout, s'ils avaient le choix, les chauffeurs de taxi se tiendraient loin du Vieux-Qu�bec, de l'angle Cartier-Ren�-L�vesque, de l'autoroute Dufferin sur la colline parlementaire et de Henri-IV direction sud. Les voies r�serv�es ne leur plaisent pas tant que �a parce que, disent-ils, ils se retrouvent coinc�s derri�re les autobus ou � la merci d'un conducteur qui surgit subitement devant eux. Pire encore, les cyclistes embourbent ces voies r�serv�es. "Ils ne respectent rien, ils d�vient de leur voie pour �viter les trous, d�crit Michel Vachon. Ils prennent le corridor parce que �a va plus vite que de prendre la piste cyclable." S'ils trouvent le r�seau routier plut�t correct, les chauffeurs de taxi trouvent l'autoroute Henri-IV "tr�s mal faite" avec ses sorties et ses entr�es tr�s rapproch�es et l'autoroute Du Vallon plut�t dangereuse parce que "tortilleuse".
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Imaginez des feux de circulation assez intelligents pour d�tecter les autobus en retard et rester au vert le temps de le laisser passer. Ce sc�nario de science-fiction est pr�sentement � l'essai sur la 1�re Avenue dans Limoilou, entre la 4e Rue et la 18e Rue. En collaboration avec le RTC, la Ville de Qu�bec a install� six d�tecteurs sur huit feux. Lorsqu'un autobus passe, le d�tecteur le reconna�t, gr�ce � une plaquette �lectronique install�e sur le v�hicule. Si l'autobus appara�t en retard sur son horaire, le feu restera au vert cinq secondes de plus, le temps de permettre � l'autobus de passer. "�a va augmenter l'attente de cinq secondes pour les gens qui arrivent sur la rue transversale, mais en contrepartie, �a fait un gros gain de temps pour l'autobus en retard", explique Guy Carignan, premier technicien � la division des feux de circulation. Si le projet- pilote est concluant, des d�tecteurs pourraient �tre install�s � plusieurs carrefours de la ville.
Genivar passe le trafic au peigne fin
La t�l�portation � la Star Trek appartient encore � la science-fiction. Il faut donc utiliser des moyens de transport plus lents et terre � terre pour se transporter d'un endroit � l'autre. Cela n'emp�che pas les sp�cialistes de la gestion automobile d'employer la haute technologie disponible pour r�duire les temps de d�placement.Genivar, firme de g�nie-conseil qui poss�de des bureaux � Qu�bec, a mis au point un syst�me informatis� qui mesure, gr�ce � un ordinateur de bord, la position, la vitesse, la longueur des files d'attente et les temps de parcours de v�hicules t�moins lanc�s sur les art�res de la capitale. Des capteurs reli�s � l'odom�tre et le positionnement par satellite sont les deux m�thodes utilis�es pour enregistrer les renseignements.
Apr�s Montr�al, Qu�bec fait actuellement l'objet d'une �tude d�but�e en 2003. Les v�hicules t�moins sillonnent les art�res de Qu�bec : autoroute F�lix-Leclerc (de la Capitale), du Vallon, Henri IV et les autres, cinq jours semaine, 12 mois l'an, notamment en p�riode de pointe.
"Avant, nous utilisions des chronom�tres. C'�tait une m�thode beaucoup moins pr�cise. Maintenant, nous sommes capables de cibler avec exactitude les portions d'autoroutes qui sont congestionn�es et �tablir un taux de retard", explique Michel Robitaille, ing�nieur et directeur du d�partement de circulation de Genivar. Par exemple, une des donn�es enregistr�es un certain matin � 7 h 30 d�montre qu'il s'�tait form� une file de v�hicules de 2 km en � peine cinq minutes sur l'autoroute 40 direction est � l'approche de la bretelle Jean-Gauvin.
Ces donn�es servent ensuite au minist�re des Transports pour mieux "calibrer le mod�le du r�seau routier et �valuer la pertinence d'effectuer des travaux sur les tron�ons probl�matiques", conclut l'ing�nieur.
La notion de congestion dans l'�tude en cours tient compte d'une vitesse moyenne de roulement de moins de 25 km/h sur l'autoroute et de moins de 15 km/h en milieu urbain.
Ces feux qui enflamment...
Vous trouvez qu'il y a trop de feux de circulation � Qu�bec ? Vous n'avez pas fini de ronger votre frein : la Ville compte en ajouter quelques-uns bient�t..."�a, c'est mon arbre de No�l pr�f�r� !" Andr� Denis, 57 ans, un jeune retrait� de la Garde c�ti�re, peut vous parler durant des heures des feux et de ce qu'il appelle les "aberrations de la circulation".
Son exemple favori, c'est l'intersection Henri-Bourassa et de la Canardi�re. Le r�sidant de Beauport a fait le d�compte, sous les yeux de la journaliste du SOLEIL, de tous les voyants lumineux install�s par la Ville � ce carrefour tr�s fr�quent�. "Il y en a 85 ! s'exclame Andr� Denis. Ils ont d� passer un mois � installer �a ! Tu ne vois jamais �a m�me dans une grosse ville o� il y a beaucoup de monde", ajoute celui qui s'est rendu jusqu'au Panama en voiture.
Vous ne r�ussirez jamais � faire admettre � Marc Des Rivi�res, directeur de la division des transports, qu'il y a trop de feux � Qu�bec. "Quand je fais de la signalisation, je suis tenu de suivre les codes du minist�re des Transports", r�p�te M. Des Rivi�res.
Pour une intersection comme Henri-Bourassa et de la Canardi�re, qui compte un grand nombre de voies, un petit feu ne suffirait pas, ajoute-t-il. "Et comme le virage � gauche en double est permis, �a me force � doubler mon �quipement", explique M. Des Rivi�res.
La Ville dit installer un feu � une intersection seulement lorsque la congestion devient trop intense pour �tre contr�l�e par quatre panneaux d'arr�t. La pr�sence d'une �cole, d'un h�pital, d'une r�sidence pour personnes �g�es ajoute aussi des motifs.
Le conseiller municipal responsable des infrastructures, Normand Chatigny, sait qu'il y a � Qu�bec plusieurs "feux politiques" et "stops politiques", install�s pour calmer de petits groupes de citoyens.
Lorsqu'il �tait maire de Cap-Rouge, M. Chatigny a d�j� re�u l'appel d'un p�re de famille qui lui demandait de retirer un arr�t � une intersection. "Je lui ai demand� pourquoi et il m'a r�pondu : "Mes enfants sont rendus grands.""
La Ville planifie d'installer prochainement des nouveaux feux aux intersections Soumande-Chabot, Marais-Godin,
Saint-Vallier-Dorchester. Et pariez un petit 2 $ sur le carrefour Bouvier-Des Replats qui, avec ses 15 000 v�hicules par jour, devient de plus en plus difficile � traverser.
Chaque fois que la Ville d�cide d'installer un feu � un carrefour, il lui en co�te environ 75 000 $.
Pas synchro
Qu'y a-t-il de pire qu'un feu de circulation ? R�ponse : deux feux de circulation non synchronis�s !
Une des plaintes les plus fr�quentes qui �choue sur le bureau de Beno�t Gu�rard, surintendant responsable de la signalisation lumineuse, concerne �videmment la synchronisation des feux de circulation. "On n'a pas tout synchronis� la ville, rappelle Beno�t Gu�rard. On passe d'un r�seau de synchronisation � un autre, d'une ancienne ville � l'autre et m�me � l'int�rieur d'un m�me territoire."
En th�orie, toute la ville de Qu�bec pourrait �tre reli�e par un m�me r�seau de synchronisation. Si les payeurs de taxes sont pr�ts � y mettre le prix...
"�a co�terait tr�s cher simplement de faire courir les fils et de les enfouir parce que tout simplement, la distance est tr�s grande", dit M. Gu�rard.
Dans le contexte budg�taire actuel, la Ville de Qu�bec se contente de faire des projets de synchronisation lorsqu'elle doit ouvrir une rue pour r�parer l'aqueduc, les �gouts ou l'asphalte.
Bien que plusieurs automobilistes ont l'impression d'attendre des heures au feu rouge, il est techniquement impossible d'y passer plus de deux minutes, � moins que le passage d'un camion-incendie ait d�r�gl� le cycle. Par exemple, de minuit � six heures du matin, les cycles de synchronisation sont de 80 secondes : le feu tombe au rouge pour vous, les automobilistes des autres voies passent, les pi�tons passent, vous passez et au bout de 80 secondes, le feu est revenu au rouge.
"Notre cycle le plus long est de 120 secondes et on l'a programm� sur Honor�-Mercier et sur Laurier � cause du gros flot de circulation", explique Guy Carignan, premier technicien � la coordination des feux de circulation.
Malgr� tous les efforts des techniciens � la circulation, certains carrefours restent probl�matiques, comme celui de Charest et la c�te Saint-Sacrement, o� se rencontrent deux art�res principales. "�a fait trois fois qu'on fait des changements, soupire Guy Carignan. On donne autant de temps de passage aux deux art�res, mais �a reste difficile."
Feux pour pi�tons
Andr� Denis, comme plusieurs automobilistes, peste souvent contre les feux pour pi�tons qui bloquent simultan�ment toutes les voies. "C'est tellement frustrant de rester au coin � regarder les poteaux de lumi�re parce que le pi�ton n'est plus l�, il est pass� sur la rouge apr�s avoir appuy� sur le piton !", dit le r�sidant de Beauport.
Les gens de la Ville de Qu�bec ne voient pas les choses du m�me oeil, puisque, rappelle Marc Des Rivi�res, les feux pour pi�tons ne viennent que sur demande.
"Quand ils sont automobilistes, les gens veulent circuler n'importe o� sans entrave, mais quand ils sont pi�tons ou cyclistes, ils veulent �tre prot�g�s avec la ceinture et les bretelles", constate Marc Des Rivi�res.
Feux de circulation
Nombre de carrefours avec feux :
Qu�bec : 715
Montr�al : 2284carrefours avec feux pour pi�tons
Qu�bec : 505
Montr�al : 990kilom�tres de rue
Qu�bec : 2500
Montr�al : 4700
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D�saffect�e depuis la fusion de Montmorency � Beauport, la caserne de l'avenue Ruel est devenu hier le centre de loisirs Odilon-Blanchette, du nom de l'ancien cur� de la paroisse. Plut�t que d'en faire un stationnement, l'ancienne Ville de Beauport, comme la nouvelle Ville de Qu�bec, a d�cid� d'y injecter plus de 500 000 $, d'abord pour refaire tout le rev�tement ext�rieur, ensuite pour r�am�nager les locaux au profit des organismes du milieu. Re-Fa-Vie (Ressources familiales la Vieille caserne de Montmorency), dont la pr�sidente Manon Vermette accompagne le conseiller Langlois et son coll�gue Carol Saint-Pierre, se voue au service des familles en offrant une cuisine collective, un comptoir d'�change de v�tements, un caf�-rencontre et des ateliers de stimulation parents-enfants (deux � quatre ans). L'objectif premier est d'aider les familles � sortir de leur isolement.11 septembre 2004. Reproduit avec autorisation
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Le projet est sur les planches � dessin depuis maintenant six ans. S'il voit le jour, le Centre aquatique international viendra se greffer � l'�cole Wilbrod-Bherer et offrira une gamme d'installations permettant la tenue de comp�titions de niveau international et une foule d'activit�s familiales. Un projet �valu� � 38 millions $.
L'id�e a germ� sur le bord de la piscine Wilbrod-Bherer, en 1998. Ren� Saillant, architecte et nageur, s'y entra�nait avec des amis qui d�ploraient le manque d'infrastructures aquatiques � Qu�bec : "Ils m'ont dit : "Pourquoi tu nous dessinerais pas une piscine ?" Et j'ai pris la suggestion au s�rieux."Depuis, l'id�e a fait son bout de chemin et en a s�duit plusieurs, � commencer par les repr�sentants des f�d�rations de sports aquatiques de la r�gion. Le conseil d'administration du Centre aquatique international de Qu�bec (CAIQ) a �t� officiellement cr�� en mars 2003 pour faire la promotion du projet. Il est pr�sid� par Jocelyne Carrier, l'entra�neure-chef du club de nage synchronis�e de Qu�bec.
Manque d'infrastructures
Selon les promoteurs, le centre r�pond � un besoin criant. "Pr�sentement, il est absolument impossible de recevoir des comp�titions internationales aquatiques � Qu�bec puisque les infrastructures n'existent pas" d�plore Louis Bonenfant, membre du conseil d'administration du CAIQ et directeur adjoint de Sports internationaux de Qu�bec. Les bassins de dimensions olympiques (50 m�tres) de l'�cole Wilbrod-Bherer et du PEPS de l'Universit� Laval ne sont pas conformes. "Et puisque le PEPS appartient � la communaut� �tudiante, le bassin ne sera jamais une piscine publique", rappelle-t-il. L'�cole Wilbrod-Bherer, situ�e dans le parc Victoria, a donc �t� choisie en raison de son accessibilit� et des installations existantes.
En plus des retomb�es �conomiques li�es � la tenue d'�v�nements internationaux, un tel complexe stimulerait aussi l'engouement pour les sports nautiques.
"Il faut changer la culture sportive au Canada, soutient Claude Lavoie, de l'Association de natation des Am�riques, qui si�ge aussi au c.a. Les jeunes peuvent difficilement s'int�resser aux sports s'ils ne voient pas de comp�titions et s'ils n'ont pas de mod�les."
C'est pourquoi le projet est destin� � la fois � l'�lite sportive et � la population en g�n�ral.
Financement
Une �tude de faisabilit�, financ�e par le minist�re qu�b�cois de la Sant�, la Ville de Qu�bec et le Conseil r�gional de concertation et de d�veloppement de Qu�bec (CRCDQ), est pr�sentement en cours. Les r�sultats seront pr�sent�s dans les prochaines semaines aux partenaires. Reste � d�finir un plan de financement.
La commission scolaire (CS) de la Capitale, � qui appartient l'�cole Wilbrod-Bherer, est favorable au projet - dont un volet comprend la relocalisation de l'�cole de m�canique pour faire place � un centre de gymnastique.
Mais Jean-Pierre Blanchet, directeur des services des ressources mat�rielles, rappelle que la CS "n'a pas les moyens d'investir dans le projet" m�me s'il s'arrime bien au volet sport-�tudes de l'institution.
La Ville de Qu�bec, de son c�t�, attend les conclusions de l'�tude de faisabilit� avant de se prononcer. "Le projet nous int�resse, c'est certain", indique Yan Dubord, attach� de presse de la conseill�re Guylaine No�l, qui est responsable des dossiers sports et loisirs. Mais il est encore trop t�t pour confirmer la participation financi�re de la Ville, selon M. Dubord.
Les gouvernements Charest et Martin seront aussi approch�s. Pour l'instant, il n'est pas question de solliciter les investisseurs priv�s. "Mais on n'aura peut-�tre pas le choix", laisse tomber Ren� Saillant en rappelant que peu importe le financement, le centre doit demeurer accessible.
"Les pouvoirs publics doivent comprendre qu'il faut investir pour d�velopper le sport amateur. Il ne faut pas le voir comme une d�pense. C'est avant tout un projet de soci�t�", plaide M. Lavoie, qui esp�re que les Jeux olympiques d'Ath�nes auront servi � ouvrir le d�bat. Reste � voir si la volont� politique sera au rendez-vous.
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10 septembre 2004
[Photo Jean Cazes]
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Les ouvriers ont maintenant compl�t� le d�mant�lement de la tour qui portait les coupoles pour les faisceaux micro-ondes, sur l'�difice au coin de Honor�-Mercier et de Richelieu. Cette tour, qui dominait le paysage du coin de Dufferin et de la C�te D'Abraham, avait �t� passablement d�garnie depuis plusieurs mois et ils l'ont finalement compl�tement enlev�, au d�but de la semaine je crois. L'�difice de Bell reprend une allure plus "normale" maintenant...L'av�nement de la fibre optique a ses bons c�t�s... On voit ce genre d'op�rations un peu partout, sur les �quipement de Bell et d'Hydro-Qu�bec notamment.
[Merci � Bernard Bastien]
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[Le] Le projet de 20 millions, baptis� Ph�nix, sonsiste � installer une salle ultramoderne et amovible de 1800 places aux abords du bassin LouiseFix� sur le sol plut�t que creus�e, cette salle sera faite de structures d'acier et d"aluminium. Elle sera d�montable et relativement facile � d�placer. On pr�voit y accueillir, de trois � six mois par ann�e, un spectacle r�sidant portant sur la nordicit� qu�b�coise et visible par l'auditoire sur 360 degr�s.
(...)
Une entente de principe a �t� conclue avec les autorit�s portuaires en vue de l'utilisation d'un vaste terrain, occup� pr�sentement par un stationnement, et situ� dans ce que l'on appelle "la t�te du bassin". Un bail de cinq ans avec une option de cinq ann�e additionnelles a �t� conc�d� aux promoteurs.
Une salle de spectacle dans le vieux-port, c'est bien. Mais deux, c'est... trop?
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09 septembre 2004
Les travaux de prolongement de l'autoroute Du Vallon s'amorceront le printemps prochain. C'est l'engagement que prend le premier ministre Jean Charest aupr�s de la Coalition pro Du Vallon.
Suite du texte sur Radio-Canada
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08 septembre 2004
Qu�bec, c�te � c�te
Du jeudi soir 24 au lundi matin 27 septembre 2004, vous �tes invit�s � vous joindre aux �tudiants et �tudiantes de l'�cole d'architecture de l'Universit� Laval pour d�couvrir, proposer et r�aliser en �quipe, un projet d'am�nagement sur l'une des 33 c�tes (des rues, des routes des autoroutes ou des escaliers) s�lectionn�es pour vos projets dans la falaise du plateau de Qu�bec-Sainte-Foy et dans le coteau de Beauport.
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Dimanche prochain, 12 septembre, aura lieu dans la stationnement de la caisse pop Bellevue, chemin Sainte-Foy, dans le quartier St-Sacrement, un march� frais public. Ce march� semble organis� par le march� du Vieux-Port. Il s'agirait d'un projet pilote visant � d�terminer si l'affluence serait suffisante pour installer dans ce coin un march� hebdomadaire d�s l'�t� 2005. Int�ressant.
C'est un courriel de Pascal Soucy
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Yvan Dutil me mentionne que le terrain devant accueillir les r�sidences de l'Universit� du Qu�bec dans St-Roch a �t� cl�tur� hier et que ce matin les pelles m�caniques ont commenc� � creuser le sol
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06 septembre 2004
L'�uvre du photographe montr�alais Edgar Gari�py (1881-1956)1 constitue une source remarquable d'images sur le Qu�bec de la premi�re moiti� du XXe si�cle. Les quelque 1150 clich�s s�lectionn�s pour l'exposition �De la campagne � la ville� permettent de poser un regard riche et vari� sur une soci�t� en transition du monde rural vers le monde urbain.
La ville de Montr�al offre sur son site web une impressionnante collection de photo historique de Qu�bec (La Cit�, Beauport, Charlesbourg, Laurentien, Limoilou, Sainte-Foy - Sillery) et de partout en province.
[Merci � G�rald Gobeil et St�phane Hardy]
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La Conf�d�ration des associations d'�tudiants et d'�tudiantes de l'Universit� Laval (CADEUL) a annonc� le 19 ao�t qu'elle rendra publique cet automne une �tude sur les besoins de la communaut� universitaire en h�bergement. Les travaux de recherche, qui ont d�but� en mars dernier avec l'appui financier du Fonds Jeunesse Qu�bec, s'additionneront aux diverses recommandations de la CADEUL portant sur l'am�nagement du campus pr�sent�es � la Commission d'am�nagement de l'Universit� Laval (CAMUL) lors des audiences publiques de janvier 2004.
Suite du texte sur au fils des �v�nements
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Je voudrais savoir ce qui se r�alise pr�s des �changeurs pour se rendre sur l'autoroute laurentienne situ� le long de le rue Soumande en face du Zellers de place fleurs de lys. il y a pr�sentement de la machinerie. Il y a �galement pr�s de l� un immense trou dans lequel ou retrouve un d�but de fondation de b�ton.
Il s'agit d'un bassin de r�tention pour la rivi�re St-Charles. Plus de d�tails sur ces bassins dans un ancien billet.
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Nous avions une simulation 3D vid�o gr�ce � un reportage de Radio-Canada, voici maintenant qu'Andr� Voyer me fournit deux images du futur centre d'oncologie de l'H�tel Dieu.
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03 septembre 2004
Madame et messieurs : Li�ge urbain!
� nouveau papa: que d'�motion!
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02 septembre 2004
Acc�s transports viables, le Conseil r�gional de l�environnement (CRE), Vivre en Ville et les AmiEs de la Terre de Qu�bec sont plut�t satisfaits des conclusions du rapport du BAPE sur le prolongement de l�autoroute du Vallon. � Le BAPE a donn� au ministre de l�Environnement tous les motifs pour qu�il puisse faire une recommandation n�gative au Conseil des ministres concernant le projet. �videmment, nous aurions pr�f�r� que le BAPE refuse cat�goriquement le projet, mais nous consid�rons que les conditions �mises sont autant d�arguments que pourra utiliser le ministre pour rejeter le projet tel que pr�sent�, notamment en ce qui concerne la mise en place de mesures pour r�duire l�utilisation de l�automobile et d�velopper le transport collectif �, mentionne Alexandre Turgeon, directeur g�n�ral du Conseil r�gional de l�environnement.
Selon ces groupes environnementaux, le BAPE est loin d�avoir fait un ch�que en blanc � la Ville de Qu�bec et au minist�re des Transports pour prolonger cette autoroute. Le rapport du BAPE est clair, notamment en ce qui concerne la question des transports : � [�] la commission est d�avis que le prolongement de l�axe du Vallon atteindrait pleinement les objectifs du promoteur, [�] et serait acceptable dans la mesure o� il est accompagn� de moyens concrets et efficaces pour r�duire l�utilisation de l�automobile �. � Ce que nous dis le BAPE, c�est que le prolongement de du Vallon n�est pas acceptable, � moins de mettre en place pr�alablement une v�ritable strat�gie favorisant les transports collectifs et alternatifs au d�triment de l�automobile et pour l�instant, cette condition est loin d��tre remplie � Qu�bec � ajoute M. Turgeon.
� En fait, le BAPE s�est rendu � nos arguments et le r�p�te � plusieurs reprises dans son rapport : � court terme, le prolongement de du Vallon va rendre la circulation plus fluide dans le secteur Lebourgneuf, mais � moyen terme, la congestion sera de retour. Si nous construisons du Vallon sans l�associer � des mesures pour r�duire la d�pendance des gens � l�automobile, il va toujours y avoir plus d�autos dans ce secteur. Est-ce vraiment ce que nous voulons quand nous connaissons toutes les cons�quences sur l�environnement et sur la sant� publique que cela implique? � rench�rit J�r�me Vaillancourt, directeur g�n�ral de Vivre en Ville.
Aujourd�hui, la balle est dans le camp des promoteurs, c�est-�-dire la Ville de Qu�bec et le minist�re des Transports. � Si les promoteurs tiennent � prolonger du Vallon tout en respectant les conclusions du rapport du BAPE, ils doivent mettre en place, autant pour le secteur Lebourgneuf que pour l�ensemble de l�agglom�ration, un v�ritable plan visant la r�duction de la circulation automobile et une augmentation importante de l�utilisation des transports collectifs et alternatifs �, souligne Pascal Lalibert�, pr�sident d�Acc�s transports viables.
Les recommandations du BAPE sont une occasion de revoir l�ensemble du dossier pour le placer sur de nouvelles bases. Il faut maintenant donner aux transports collectifs les v�ritables moyens de jouer leur r�le. Par la suite, on �valuera la pertinence de cr�er un nouvel axe routier dans le secteur. Une chose est certaine, il faut revoir la configuration propos�e, car la construction dans Lebourgneuf d�une quasi-autoroute o� circuleront 40 000 v�hicules est incompatible avec un d�veloppement durable. Il est temps de faire un choix, l�auto ou les transports viables. Les conclusions du BAPE nous permettent encore de faire ce choix, c�est aux d�cideurs de saisir cette occasion.
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L'�glise Saint-Jean-Baptiste de Qu�bec, un joyau du patrimoine religieux et monument historique, pourrait �tre vendue rapidement... si le nouveau propri�taire peut �tre exempt� de taxes fonci�res.�cras�e par le co�t des r�novations et d'entretien requis par le b�timent �g� de plus de 100 ans, la fabrique paroissiale jongle depuis un an avec l'id�e de s'en d�partir au profit d'un autre propri�taire, qui serait plus en mesure d'en tirer de meilleurs revenus.
La fabrique esp�re prendre une d�cision "le plus t�t possible", mais le projet bute sur l'�pineuse question des taxes fonci�res municipales et scolaires. L'�glise catholique en est exempt�e en vertu de la loi, ce qui n'est pas pour un propri�taire priv� ou m�me un organisme communautaire.Une �tude de prospection, compl�t�e en juin dernier, identifie qu'avec quelques transformations r�versibles, le b�timent pourrait �tre int�ressant pour un nouveau propri�taire ou gestionnaire. Ainsi, le rez-de-chauss�e pourrait accueillir des activit�s culturelles et un caf�-terrasse serait am�nageable sur le parvis en �t� ; des espaces � bureaux et des locaux communautaires plus fonctionnels pourraient �tre am�nag�s dans le sous-sol. A l'ext�rieur du b�timent, en bordure de la rue Saint-Jean, il y aurait de la place pour des boutiquiers, surtout durant la belle saison.
Quel que soit l'acheteur, la paroisse veut conserver une chapelle pour la c�l�bration de la messe dominicale. La pratique du culte ne n�cessitera plus jamais une capacit� de 2000 places, peut-on lire dans l'�tude pr�par�e par la firme GID. A peine 5 % des r�sidants pratiquent dans cette paroisse, selon le cur� Paul Lortie.
Pour le pr�sident de la fabrique, Michel Auclair, il est �vident que ce n'est pas � la fabrique de jouer un r�le de gestionnaire de l'immeuble. "Notre fonction premi�re, ce n'est pas de faire l'entretien mais de r�pandre l'�vangile". dit-il en entrevue. La fabrique n'�carte cependant pas l'id�e de demeurer partenaire du nouveau propri�taire.
Le minist�re de la Culture, la Commission de la capitale et la Ville de Qu�bec ont contribu� � l'�tude en collaboration avec la fabrique et les services dioc�sains. Contrairement � la fabrique et au dioc�se, le minist�re n'a pas encore pris position sur les recommandations de ce rapport. On en examine prudemment les cons�quences, car l'�glise Saint-Jean Baptiste n'est pas le seul lieu de culte dont une fabrique cherche actuellement � se d�partir.
D'importants travaux de r�novation, estim�s � trois millions de dollars, sont encore requis avant un transfert de propri�t�. Depuis 1995, l'�glise Saint-Jean Baptiste a �t� l'objet de gros travaux qui ont n�cessit� des investissements de cinq millions de dollars.
Selon le rapport GID, des travaux suppl�mentaires de reconversion du b�timent, qui le rendraient plus rentable, co�teront entre 700 000 $ et 1,4 million $. Un nouvel acc�s au sous-sol, du c�t� sud-ouest, constituerait l'intervention la plus lourde. Le rapport GID mentionne aussi que, sur le march� immobilier, le "prix" d'une �glise oscille actuellement entre 250 000 $ et 300 000 $. C'est le prix qu'a pay� l'�cole du cirque pour l'�glise Saint-Esprit dans Limoilou. Ce b�timent a perdu plus de la moiti� de la valeur inscrite aux livres lorsqu'il �tait un lieu de culte.
Mais avant toute chose, "il faut que le gouvernement clarifie la question de la fiscalit� pour encourager d'autres organismes � devenir propri�taires d'ensembles patrimoniaux", soutient R�mi Gagnon, responsable des fabriques � l'archidioc�se de Qu�bec. Ces organismes peuvent actuellement demander une exemption des taxes fonci�res, dit-il en entrevue, mais rien n'est acquis d'avance ; les requ�tes sont trait�es au m�rite, cas par cas. A titre de repr�sentant de l'archidioc�se, M. Gagnon faisait partie du comit� qui a planch� sur l'avenir de l'�glise Saint-Jean Baptiste.
Un nouveau comit�, r�unissant des membres de la fabrique, des repr�sentants du minist�re de la Culture et des Communications et de la Ville de Qu�bec, doit se r�unir � la fin septembre pour discuter de zonage, de fiscalit� et de taxation.
"On peut tenir encore un certain temps avec nos r�serves, mais elles vont fondre", dit M. Auclair. Le temps presse bien que, selon lui, il ne soit pas question que l'�glise ferme brutalement ses portes. En attendant que l'option de la vente se concr�tise, le cur�, Paul Lortie, esp�re qu'une aide gouvernementale sera disponible pour assumer les frais de chauffage et d'�clairage qui atteignent 100 000 $ par an.
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Rien que pour d�gager l'espace n�cessaire � la place de France, avant m�me qu'un banc de parc ou une marche ne soit construit, le gouvernement estime qu'il lui en co�tera 50 millions $."On avait d�j� parl� de 25 � 30 millions $, mais on a d�gag� un consensus avec la Ville de Qu�bec sur la fa�on d'am�nager le plan routier de mani�re � maintenir la s�curit� et la fluidit� du trafic, et c'est 35 � 40 millions $", a indiqu�, hier, le ministre des Transports, Yvon Marcoux.
A cette somme, le gouvernement ajoute la valeur des structures qu'il devrait d�molir, soit 10 millions $. Cette facture, insiste le ministre, n'inclut pas la construction de l'escalier ou du parc public pr�vus au projet. Il faudrait alors ajouter les deux millions fournis par la ville et la participation anticip�e de la France, estim�e par certains � quelque 13 millions $. Rappelons qu'au d�part, lorsque l'id�e a abouti sur la place publique, on parlait d'un projet de 25 millions $. M. Marcoux ainsi que Sam Hamad, ministre responsable de la capitale nationale, ont rencontr� hier le maire Jean-Paul L'Allier pour s'entendre sur des "questions techniques" avant de faire �tat de leur conclusion au premier ministre. Les deux repr�sentants du gouvernement Charest assurent qu'aucune d�cision n'est prise, mais on ne les sent pas d'un enthousiasme d�bordant. Sans l'initiative du maire L'Allier, la d�molition des deux bretelles qui meurent dans la falaise n'auraient "pas fait partie des priorit�s", admet le ministre Marcoux. "Avant de d�molir, on va b�tir", a ajout� son coll�gue responsable de la capitale nationale, qui croit qu'une r�ponse finale sera donn�e "d'ici quelques semaines". "L'investissement de 50 millions $ n'est pr�vu dans aucun budget, souligne le ministre Hamad. C'est � nous de juger o� on veut investir notre argent pour le 400e de Qu�bec. (...) Il faut voir les priorit�s, et il faut travailler dans le cadre des finances publiques qui sont serr�es." L'estimation de 50 millions $ ne concerne pas seulement la d�molition des deux bretelles inutilis�es. "Il y a �galement la d�molition et le r�am�nagement de deux autres bretelles, qui arrivent sur Saint-Vallier plut�t que sur le boulevard Charest", indique le ministre des Transports, Yvon Marcoux.Plus t�t en apr�s-midi, le consul g�n�ral de France, Fran�ois Alabrune, a rencontr� le premier ministre Jean Charest. La discussion a port� sur les F�tes du 400e et le projet de place de France a �videmment �t� �voqu�. "Nous attendons, du c�t� fran�ais, le r�sultat des contacts entre le gouvernement du Qu�bec et les autorit�s municipales, a indiqu� le consul g�n�ral. Nous souhaitons que la France soit pr�sente dans cette c�l�bration, sous une forme qui reste � d�terminer." M. Alabrune n'a pas voulu se compromettre sur la somme que l'Hexagone pourrait investir, pr�f�rant attendre de "savoir quel projet aura la pr�f�rence" du gouvernement. Le premier ministre Charest "m'a sembl� tr�s conscient de la n�cessit� de tenir compte des �ch�anciers" serr�s, a assur� M. Alabrune. En novembre, une �quipe de quatre experts fran�ais venu �valuer le projet l'avait jug� int�ressant et r�alisable, mais consid�rait qu'il n�cessitait un "investissement consid�rable" et que l'�ch�ancier �tait "tendu". Le maire Jean-Paul L'Allier ne s'est pas adress� aux m�dias, hier. Il doit le faire ce matin, au pied de la falaise, � l'endroit m�me o� le projet doit voir le jour.
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Le ministre de l'Environnement, Thomas Mulcair, doit rendre public aujourd'hui le rapport du BAPE qui donne son aval au prolongement de l'autoroute Du Vallon.Le Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE) " permet de faire Du Vallon sans probl�me et ne soul�ve pas de questionnement important ", a indiqu� une source pr�s du dossier, hier, au SOLEIL. La protection du parc de l'Escarpement, " il ny a pas de probl�me avec �a, et il y a quelques petites recommandations pour la rivi�re Du Berger, mais rien de majeur ".
Tel que pr�vu, les travaux qui doivent prolonger l'autoroute vers le nord jusqu'au boulevard Bastien d�buteront en 2005 pour �tre compl�t�s au printemps 2007. Le nouveau boulevard urbain � quatre voies avec une bande centrale s�tendra sur 4,2 kilom�tres et sa construction doit seffectuer au co�t de 37 millions $. Le BAPE donne ainsi le feu vert � la r�alisation dun des principaux engagements �lectoraux des d�put�s lib�raux de la r�gion, dont Sarah Perreault, d�put�e de Chauveau, qui en avait fait une priorit�. Ce projet est en gestation depuis une trentaine dann�es d�j�. Plusieurs groupes �cologiques ont d�j� d�nonc� le prolongement de lautoroute Du Vallon disant quil favoriserait l�talement urbain, la nuisance sonore et quil repr�sente une menace pour le bois� de lEscarpement.De leur c�t�, des groupes de citoyens sympathiques au projet ont fait valoir que la nouvelle route rendrait leur quartier moins passant, donc plus s�curitaire pour les enfants, quelle faciliterait et encouragerait le transport en commun et quelle mettrait fin aux bouchons de circulation. Une �tude dimpact du groupeconseil HBA, command�e par le MTQ et la Ville a d�j� conclu que la prolongation de Du Vallon est le meilleur sc�nario pour d�sengorger les axes qui descendent du nord et pour d�velopper le quartier Lebourgneuf.
Le communiqu� de presse de BAPE pr�cise que "Le rapport d�enqu�te et d�audience publique sur le projet de prolongement de l�axe du Vallon est maintenant disponible. Vous pouvez le consulter dans les centres de documentation du BAPE, dans les centres de consultation ouverts dans le milieu vis� de m�me que dans le site Internet du BAPE � l�adresse suivante : www.bape.gouv.qc.ca. Vous pouvez �galement en faire la demande au bureau du BAPE, soit en communiquant par courriel � l�adresse suivante : communication@bape.gouv.qc.ca, soit en composant le (418) 643-7447 ou, sans frais, le 1 800 463-4732."
La discution � d�j� d�but� dans le forum
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