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Archive des billets publi�s en janvier 2005

31 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Au Carnaval de Qu�bec (3): Vous avez froid m'sieur Garneau?
Par Francis Vachon

Au Carnaval de Qu�bec (3): Vous avez froid m'sieur Garneau?

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Proposition d'un projet de prestige pour le 400e de Qu�bec; La mise en valeur des vestiges du ch�teau Saint-Louis sous la terrasse Dufferin
Par Francis Vachon
Restaurer et mettre en valeur les vestiges du fort et du ch�teau Saint-Louis, sous l'actuelle terrasse Dufferin, pour en faire un mus�e d'histoire et d'arch�ologie et un centre d'interpr�tation de l'histoire locale � la fine pointe de la technologie.

C'est le beau projet ambitieux de l'architecte Michel Dallaire, de la firme du m�me nom, et d'Yves Durand, un concepteur de projets multim�dias qui jouit maintenant d'une r�putation internationale.

A leurs yeux, ce projet, �valu� sommairement � 25 millions $, devrait repr�senter le legs majeur du gouvernement f�d�ral dans le cadre du 400e anniversaire de fondation de la ville de Qu�bec.

Construit en 1620, par Champlain, le fort Saint-Louis devient un ch�teau et la r�sidence officielle du gouvernement de la Nouvelle-France, en 1646. Le compte de Frontenac fera reconstruite le fort et le ch�teau entre 1692 et 1700. Restaur� apr�s la conqu�te anglaise, le ch�teau est d�truit par les flammes en 1834.

Il faudra attendre 1985 et 1986 avant que Parcs Canada n'entreprenne des fouilles arch�ologiques sous la terrasse Dufferin et ne mette au jour des vestiges impressionnants et remarquablement bien conserv�s du fort et du ch�teau, deux t�moins essentiels de la naissance de la ville, du pays et de la pr�sence fran�aise en Am�rique.

Les arch�ologues ont mis au jour, notamment, une monumentale glaci�re, contemporaine de Frontenac, qui aurait pu suffire aux besoins du Ch�teau Frontenac d'aujourd'hui, ou presque.

Le projet Dallaire-Durand souligne que "sous la promenade Dufferin se profile une immense et exceptionnelle esplanade atteignant plus de 10 m�tres de hauteur par endroit et abritant des vestiges des r�gimes fran�ais et anglais".

Les promoteurs proposent de mettre en valeur les vestiges de l'�poque et de recr�er virtuellement les grands �v�nements de l'histoire et de la vie au quotidien des gens durant ces ann�es souvent h�ro�ques.

La firme Michel Dallaire et associ�s a d�velopp�, entre autres, depuis 1984, une expertise dans la restauration et la mise en valeur du patrimoine architectural. Quant � la compagnie Exp�rience Internationale, elle con�oit et produit "cl�s en main" des projets multim�dias et mus�aux. Parmi ses plus r�centes r�alisations, un mus�e d'histoire et d'arch�ologie, � Li�ge, en Belgique, et une mise en valeur de la maison natale de Benjamin Franklin, � Boston. Exp�rience Internationale travaillerait actuellement sur un mus�e Charlie Chaplin, � Vevey, en Suisse.

La r�ponse du f�d�ral

La promenade Dufferin et les vestiges du ch�teau Saint-Louis sont la propri�t� du gouvernement f�d�ral, comme plusieurs des plus riches sites historiques de la couronne patrimoniale du Vieux-Qu�bec.

Le commissaire d�l�gu� d'Ottawa aux comm�morations du 400e de Qu�bec, Andr� Juneau, est bien au courant du projet d'un mus�e de prestige sous la terrasse Dufferin. Il le trouve int�ressant. Mais il s'en lave les mains. "C'est Parcs Canada, dit-il, qui m�ne le jeu dans ce domaine."

De son c�t�, le directeur de Parcs Canada, � Qu�bec, Jean Desautels, n'y va pas par quatre chemin: "Il serait bien surprenant qu'un projet priv� sur des terres f�d�rales ait la moindre chance de r�ussir. Nous avons nos propres projets de mise en valeur du site arch�ologique de la terrasse Dufferin, mais, pour le moment, nous n'avons aucun budget pour d�marrer quoi que ce soit."

M. Desautels pr�cise : "Quand le gouvernement canadien aura annonc� les sommes d'argent qu'il compte investir dans le 400e anniversaire de fondation de la ville de Qu�bec, nous ferons des appels d'offres pour des projets pr�cis et les firmes priv�es sp�cialis�es pourront se mettre sur les rangs".



Louis-Guy Lemieux, 29 janvier 2005. Reproduit avec autorisation

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30 janvier 2005

Les candidats � la chefferie du RMQ
Par Francis Vachon

Cl�ment nous pr�sente ses premi�res impressions

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Sc�ne urbaine: Au Carnaval de Qu�bec (2): Concours de sculpture sur neige
Par Francis Vachon

Au Carnaval de Qu�bec (2): Concours de sculpture sur neige

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Notre photographe �chappe � la mort!
Par Francis Vachon

Francis Vachon, photographe �m�rite du populaire site web Qu�bec urbain, a pass� proche de la mort par noyade et hypothermie aujourd'hui. En pleine s�ance photos � la chute Montmorency pour ses c�l�bres Sc�nes urbaines, la couche de neige et de glace a soudainement c�d� sous le poids de ses 225 livres et l'eau glac�e de la rivi�re lui a mont� jusqu'au genou droit. Prenant appuis sur son autre jambe pour se tirer hors de ce mauvais pas, la glace a de nouveau c�d� et la jambe gauche se retrouva �galement � l'eau. Heureusement, la temp�rature cl�mente l'a sauv� d'une hypothermie certaine. En entrevue � Qu�bec urbain, Vachon a d�clar� que � mourir pour mon carnet aurait �t� une noble et heureuse mort �. Heureusement, il a pu revenir avec quelques images.

***

Bon, �a va, j'ai l�g�rement exag�r�. N'emp�che que je peux vous confirmer : la rivi�re Montmorency est frette en cal*** en hiver, surtout lorsque tu es � 5 minutes de ta voiture, et � 30 minutes de la maison! Plus de peur que de mal.

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29 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Au Carnaval de Qu�bec (1): les grandes langues de la Grande Vir�e
Par Francis Vachon

Au Carnaval de Qu�bec (1): les grandes langues de la Grande Vir�e

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28 janvier 2005

Des oeuvres publiques... Mais priv�?
Par Francis Vachon

� Chicago, il est interdit aux photographes d'immortaliser la sculpture Cloud Gate dans le Millennium Park. L'oeuvre, r�alis�e par l'artiste Anish Kapoor et pay�e par la ville 270 millions de dollars (!!), est prot�g�e par � copyright �. Ceux qui sortent leur appareils photo se font demander leur permis de photographier par des agents de s�curit�.

Selon le directeur du parc, � Le droit d'auteur pour les am�liorations artistiques du Millennium Parc est poss�d� par les artistes qui les ont cr��s. Donc, toute personne voulant reproduire ces oeuvres, particuli�rement dans un but commercial, doit avoir la permission de l'artiste � (The copyrights for the enhancements in Millennium Park are owned by the artist who created them. As such, anyone reproducing the works, especially for commercial purposes, needs the permission of that artist.)

L'histoire compl�te [ang]
Quand est-il � Qu�bec?

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Sc�ne urbaine: Gardien de la voie maritime
Par Francis Vachon

Gardien de la voie maritime

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27 janvier 2005

Faut-il �clairer la ville tous azimuts ?
Par Francis Vachon
A la suite de la mise en lumi�re r�cente de nombreux monuments et �difices dans la capitale nationale, dont les �glises Saint-Michel de Sillery et Saint-F�lix de Cap-Rouge, des questions se posent. Faut-il vraiment d�guiser nos �glises en ic�nes touristiques porteuses d'une modernit� de pacotille ? Faut-il vraiment faire le d�ballage complet de nos monuments religieux ou institutionnels en les trafiquant pour en faire un produit gonfl� artificiellement par des kilowatts de lumi�re ? Est-ce bien utile pour les r�sidants-contribuables de mettre en valeur une culture du "m'as-tu-vu" en gratifiant de nombreux �difices gouvernementaux, commerciaux, touristiques, religieux d'une pluie de paillettes pour cr�er de toutes pi�ces dans notre ville un tel tapage lumineux et une pollution en plus ? En avons-nous besoin ? Au fait, pour qui et pourquoi un tel d�ploiement, voire un acharnement � �clairer tous azimuts la nuit sans avoir auparavant jaug� les cons�quences d'un tel "vaste programme de mise en lumi�re" ?
Aujourd'hui, il est convenu par plusieurs de souligner la pollution visuelle croissante occasionn�e par le trop-plein de lumi�re dans notre cit�. Faisons une distinction entre l'�clairage public urbain de nos rues et l'�clairage d�coratif ajout� sur les monuments � des fins touristiques. L'un est redevable au citoyen-contribuable pour son confort, l'autre est destin� au visiteur pour �ventuellement l'�blouir !

Disons que l'�clairage public des rues est parfois assez d�cevant. Les lampadaires dont la t�te est enfouie ou camoufl�e dans le feuillage des arbres n'�clairent pas toujours le bon endroit, c'est-�-dire le sol, le trottoir. A cela s'ajoute le luminaire � boule qui �chappe une partie de son intensit� vers le ciel. S'agissant d'un service public, il serait de bon aloi que la boule de verre soit couverte par un chapeau opaque, r�fl�chissant ainsi la lumi�re vers le sol, car la population vieillissante demande plus de s�curit� par un �clairage plus clair et dirig� vers le bas.

La mise en lumi�re

Il faut faire une s�rieuse r�flexion quant au bien-fond� des plans lumi�re qui couvrent une grande partie de la plan�te. Comme pour l'�mission Tout le monde en parle, c'est une pratique emprunt�e � d'autres qui ont fait croire que c'est �a la modernit� ! Je pense tout le contraire.

Si l'on peut comprendre que, dans certaines r�gions du monde, l'horaire journalier habituel s'�tend fort tard, ce n'est pas le cas dans l'univers qu�b�cois, alors que les gens rentrent chez eux vers 18 h ou 19 h. La magie de l'illumination n'est donc pas utile aux citoyens. Elle devient coutumi�re et on ne la remarque plus. Illuminer la ville, les clochers, les toitures, les fa�ades des monuments comme une veill�e de No�l � longueur d'ann�e n'est pas une solution acceptable. Il faut donc se rabattre sur le touriste qui vient d'ailleurs o� la mode est aussi � l'illumination et qui ne voit rien de sp�cial dans la n�tre.

L'architecture d�form�e

Les structures construites, oeuvres d'art ou constructions plus modestes, se d�ploient de toute �ternit� sous une lumi�re naturelle qui, du haut, se projette vers le bas. Jamais le contraire. Le Corbusier nous a appris que "l'architecture est le jeu savant et correct des volumes dans la lumi�re". C'est le jeu des ombres port�es sur les b�timents qui fa�onne le grain des fa�ades, expose les reliefs, fait ressortir les creux en cr�ant par des pleins et des vides une composition architecturale, le soleil en �tant la source. Il projette sa lumi�re d'en haut.

Or, que voit-on dans les illuminations spectaculaires ? Rien d'autre que le d�ferlement des flux lumineux projet�s du bas vers le haut, ce qui est une erreur grossi�re. La lecture de l'architecture est d�form�e, d�figur�e par cette pratique. Elle est donc � repenser avec autant d'empressement qu'� certains endroits, l'orgie lumineuse est color�e, ce qui a pour r�sultat que notre ville disneylandis�e se rapproche de Las Vegas, comme l'ont exprim� des touristes en regardant la falaise, les fortifications et le ch�teau-h�tel au sommet. Le gadget lumineux est � son apog�e.

Le respect du ciel nocturne

Bien que le ph�nom�ne de l'�clairage dit architectural soit mondial, la concertation a commenc� � se mettre en place en France, en Suisse, en Italie et en R�publique tch�que, entre autres. On peut voir des exemples fort subtils � l'�tranger par l'�clairage d'un d�tail d'architecture. On peut faire appel � plus de sensibilit� dans le choix de l'�clairage, de son intensit�, de sa luminosit�, de sa brillance. On peut �tre plus d�licat en montrant avec raffinement un attrait particulier du patrimoine monumental, quel qu'il soit. A Qu�bec, la mise en lumi�re du clocheton-lanterne central du S�minaire est en soi une valeur ajout�e pour autant que le concepteur fasse l'effort de ne pas projeter les faisceaux lumineux vers la vo�te c�leste.

Des r�flexions comme celles-ci se font ailleurs. En Suisse, c'est le Canton des Grisons, pourtant le moins touch� par la pollution lumineuse, qui a �t� le premier � prendre des mesures politiques. Le d�put� Marco Biancotti a d�pos� un postulat au Grand Conseil qui stipule que "30 % des lumi�res nocturnes sont inutiles et que ce sont des architectes qui abusent des halog�nes pour promouvoir leurs oeuvres".

A Toronto, une association locale a lanc� le chiffre de 10 000 pertes annuelles de volatiles et a propos� la seule solution envisageable, ne plus illuminer les �difices en hauteur, surtout pendant les p�riodes de migration. C'est aussi ce que veut faire Chicago, qui n�gocie avec les administrateurs d'immeubles pour tenter de r�duire, voire d'�teindre les lumi�res, � partir de crit�res environnementaux.

En France, l'Acad�mie des sciences �tudie ce ph�nom�ne depuis 1984. Puis, le commandant Jacques-Yves Cousteau et l'astrophysicien Hubert Reeves lancent cet appel, rapport� par le magazine Astronomie : "La vie sur terre est r�gl�e par l'alternance du jour et de la nuit ; or, en quelques dizaines d'ann�es, cet �quilibre a �t� rompu par la prolif�ration anarchique d'un �clairage trop agressif et mal dispos�."

Corriger le tir

Nous pensons que si l'on veut vraiment cr�er de toutes pi�ces un d�cor de lumi�re, il faudrait le faire avec beaucoup plus de modestie, une plus grande retenue qui favoriserait l'intelligence par des touches lumineuses bien cibl�es sur les fa�ades et que l'on proc�de � la r�v�lation douce et discr�te des d�tails d'architecture souvent invisibles. Mais, de gr�ce, cessons d'�clairer le ciel et d'illuminer nos monuments du bas vers le haut !

Faisons, si vraiment cette pratique s'impose comme �tant un outil de d�veloppement �conomique ou culturel, un effort gigantesque pour respecter la nuit, qui est un patrimoine universel de l'humanit�.

Qu�bec est une sculpture urbaine g�ante, on en convient, sa mise en valeur doit respecter les m�mes exigences que pour une architecture. Il n'en va pas ainsi � la porte Kent. L'�clairage est si violent et d'une luminosit� si puissante que la belle pierre grise qui, par son appareillage et sa tonalit� douce, donne � la porte son int�r�t, a �t� d�tourn�e dans une blancheur � faire peur. La pierre est devenue telle une p�te dentifrice. D�sastreux.

Le projet d'illumination, s'il doit se poursuivre, doit �tre am�lior�, repens�, modifi�, imagin� dans la vision de la qualit� d'un art public, repris avec des mains de velours, recompos� avec la profondeur d'une vision urbanistique pour ne pas d�naturer la ville et �tre redessin� avec le doigt� d'un pianiste de grand talent. Qu�bec vaut bien un autre effort.

La strat�gie de la mise en forme respectueuse de quatre si�cles d'histoire, de patience et de volont� pour faire de la petite bourgade une si belle ville s'emploiera � faire appel � la subtilit�, � la surprise, mais surtout � la douceur du traitement en respectant le ciel nocturne. C'est une question d'environnement.

Qu�bec n'est pas n'importe quelle ville, elle et un lieu mythique par la grandeur de son histoire et de son rayonnement, mais elle reste myst�rieuse par le dessin de ses rues, de ses places, de ses c�tes. Exag�rons � peine, elle est une "cit�" au sens o� l'entendait saint Augustin en parlant de la cit� de Dieu. Ville unique, elle doit se recentrer, situer ses enjeux, faire appel � ses valeurs humanistes, rejeter le go�t commercial trop facile de "l'attrape-touriste" et revoir son plan lumi�re.

Marcel Junius

Ancien pr�sident du Conseil consultatif de l'environnement, l'auteur est r�cipiendaire du prix G�rard-Morisset 2003 pour le patrimoine. Il habite Qu�bec.



27 janvier 2005. Reproduit avec autorisation

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La Commission de la capitale nationale �largit ses horizons; La CCNQ peaufine des projets pour les arrondissements de la ville
Par Francis Vachon
Apr�s avoir concentr� la majeure partie de ses actions autour du parlement, la Commission de la capitale nationale (CCNQ) se tourne maintenant vers tous les arrondissements de la nouvelle ville.
"On a une pr�occupation d'�tre plus pr�sent dans les arrondissements, c'est certain, a indiqu� au SOLEIL le pr�sident de la CCNQ, Pierre Boulanger, hier. On est intervenu beaucoup sur la colline parlementaire depuis 10 ans et �a s'imposait parce qu'il s'agit du lieu symbolique par excellence de la capitale. Maintenant qu'on a fait � peu pr�s ce qu'il y avait � faire, on veut consolider et bonifier notre pr�sence dans les arrondissements."

Cette volont� s'est exprim�e notamment � travers la mise en lumi�re des �glises Saint-F�lix-de-Valois de Cap-Rouge et Saint-Michel � Sillery, ainsi que par le projet de revalorisation du Trait Carr� � Charlesbourg. D'autres initiatives sont � pr�voir aux quatre coins de la ville, a assur� M. Boulanger. Le pr�sident de la CCNQ �tait interrog� dans le cadre d'une s�ance de la Commission de l'am�nagement du territoire, hier, o� les d�put�s �taient unanimes � saluer la qualit� des r�alisations de la Commission.

L'ann�e 2005 sera d�terminante pour la r�alisation de la promenade Samuel-de-Champlain, un projet de plusieurs dizaines de millions $ d'am�nagement du littoral. "On est encore dans les temps, mais c'est certain que l'ann�e 2005 est cruciale, a indiqu� M. Boulanger. Si le gouvernement ne nous donne pas de signal cette ann�e, �a va devenir difficile de la r�aliser dans l'ensemble" pour les F�tes du 400e.

Le pr�sident de la CCNQ s'attend � ce que des sommes soient annonc�es dans le prochain budget du gouvernement Charest, peut-�tre m�me avant.

Mais le financement de la CCNQ continue d'inqui�ter la porte-parole de l'opposition officielle pour la capitale nationale, Agn�s Maltais. Les r�ductions de budget et les compressions auxquelles a d� faire face la Commission sont un signe d'abandon du gouvernement, dit-elle. "Les budgets d'immobilisations ont �t� coup�s de plus de la moiti�, d�nonce Mme Maltais. Ce sont des outils de d�veloppement qu'on n'a plus. Il n'y a � peu pr�s plus de projets dans les cartons. C'est la fin des grands travaux d'am�nagement pour la CCNQ, des ouvrages qui faisaient la fiert� de tout le monde."

La d�put�e de Taschereau s'est aussi d�sol� que la CCNQ n'ait pas �t� consult�e pour la r�daction de deux projets de loi qui touchent � la r�partition de l'effectif gouvernemental. "Il n'y a plus de demande d'avis � la CCNQ, on ne respecte plus son importance, soutient Mme Maltais. Son r�le conseil a �t� abandonn�. C'est majeur."

Pour sa part, M. Boulanger estime que la Commission s'est acquitt�e de son devoir en s'assurant que les projets de loi n'allaient pas occasionner de pertes d'emplois dans la capitale. "Les ministres n'ont pas � nous demander de permission, affirme-t-il. D�s qu'on a eu des indications que quelque chose se passait, on est all� aux nouvelles. J'ai eu l'assurance qu'il n'y aurait pas de d�m�nagement de si�ges sociaux � court ou � moyen terme."



Simon Boivin, 26 janvier 2005. Reproduit avec autorisation

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26 janvier 2005

La r�alisation de la promenade Samuel-de-Champlain toujours possible
Par Francis Vachon
Selon le pr�sident de la Commission de la capitale nationale, Pierre Boulanger, la promenade Samuel-de-Champlain peut �tre r�alis�e pour les f�tes du 400e anniversaire de la Ville de Qu�bec, en 2008.

Cette promenade doit redonner le fleuve aux Qu�b�cois et faire revivre la plage du Foulon. M. Boulanger affirme que ce projet demeure bel et bien vivant, m�me s'il admet qu'il sera peut-�tre plus

Suite du texte et reportage audio sur Radio-Canada

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Projet d'habitations dans le quartier Saint-Roch
Par Francis Vachon
La Soci�t� du Pont, qui a d� abandonner un projet de 10 millions de dollars pour la construction d'un immeuble � bureaux de sept �tages � l'angle du boulevard Charest et de la rue Dorchester, a d'autres projets sur la table � dessin.

Le premier projet est tomb� � l'eau parce que les promoteurs, d�j� propri�taires d'une bonne partie du terrain, n'ont jamais r�ussi � mettre la main sur deux propri�t�s voisines. Un repr�sentant des promoteurs, Richard Thibault, explique que s'il n'est pas possible d'acqu�rir les deux immeubles voisins, un projet d'habitation pourrait voir le jour.

Suite du texte et reportage audio sur Radio-Canada

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25 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Tous les sens aux aguets
Par Francis Vachon

Tous les sens aux aguets

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24 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Rue Petit-Champlain
Par Francis Vachon

Rue Petit-Champlain

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23 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Riviere Jacques-Cartier
Par Francis Vachon

Riviere Jacques-Cartier

[Photo Andr� Girard]

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Ann Bourget sur le web
Par Francis Vachon

Depuis le d�but de Qu�bec Urbain, j'essaie de mettre de c�t� le c�t� � politique �, m�me s'il est parfois li� de tr�s pr�s � l'urbanisme. Avec la campagne municipale qui approche, je vais essayer de continuer dans cette voix.

Je ne pourrais cependant passer sous silence l'initiative de la candidate � l'investiture du Renouveau municipal de Qu�bec, Ann Bourget, qui a mis en ligne son carnet web. Voil� un outil qui permet une incroyable proximit� et interactivit� avec les citoyens. Bravo!

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22 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Koss� �a?
Par Francis Vachon

Koss� �a?

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21 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Escalade sur glace � la chute Montmorency (3): Toujours plus haut!
Par Francis Vachon

Escalade sur glace � la chute Montmorency (3): Toujours plus haut!

[Photo Pierre B�dard]

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Une portion importante de la 1re Avenue sera r�am�nag�e en 2005
Par Francis Vachon

Le conseil d�arrondissement de Limoilou a adopt� hier, � l�occasion de sa s�ance r�guli�re de janvier, le concept d�am�nagement de la 1re Avenue propos� par la Ville de Qu�bec. Ainsi, d�s cette ann�e, une premi�re phase de travaux, touchant la portion, sise entre la rue des Pins et la rue de la Colombi�re, de cette importante art�re sera r�alis�e.

Cette d�cision du conseil d�arrondissement fait suite � une recommandation favorable du conseil de quartier de Lairet qui a men� r�cemment une consultation publique � ce propos. Le conseil de quartier a �galement recommand� qu�une somme de 450 000 $ soit puis�e au budget du Plan directeur du quartier de Lairet afin de concr�tiser le projet de r�am�nagement de la 1re Avenue.

Le concept adopt� pr�voit que les trottoirs soient �largis et que des gonflements soient am�nag�s aux intersections des rues lat�rales. De plus, des feux de circulation seront ajout�s � l�intersection de la rue des Saules. � cette intersection ainsi qu�� celle de la rue des Peupliers, il est pr�vu que la chauss�e soit marqu�e � l�aide de pav�s d�une couleur contrastante. Ces interventions auront pour effets d�am�liorer la s�curit� et de r�duire la vitesse de la circulation. Le concept pr�voit �galement l�am�lioration de l��clairage et l�implantation de fosses pour arbres et arbustes dans les gonflements de trottoirs et aux autres sections de trottoirs qui le permettent.

Le co�t des travaux de cette premi�re phase d�am�nagement de la 1re Avenue est estim� � 1 450 000 $. Outre la somme r�serv�e au budget du Plan directeur du quartier de Lairet, la Ville de Qu�bec versera la somme de 1 M $ provenant du Programme de d�penses en immobilisations 2005-2007.

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20 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Escalade sur glace � la chute Montmorency (2): Premiers coups de pioche sur la paroi
Par Francis Vachon

Escalade sur glace � la chute Montmorency (2): Premiers coups de pioche sur la paroi

[Photo Pierre B�dard]

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Julie Lemieux & Normand Provencher sur l'agora
Par Francis Vachon

Deux textes d'opinions dans le Soleil de ce matin concernant la fin de l'Agora.

Normand Provencher: Vieux-Port, prise deux

Il est toujours tristounet d'apprendre la disparition d'une salle de cin�ma. Je me rappelle encore de la fermeture du Cartier, le vrai, l'original, pas son petit fr�re jumeau, dans le fond du club vid�o.

J'en parlais encore hier � ma psy, bien �tendu sur son canap� trois couleurs, et elle m'a fait comprendre que je ne m'en �tais jamais vraiment remis. Elle est forte, ma psy, mais heureusement, moins chiante que celle de Rumeurs.

Pour passer au travers une bonne fois pour toutes, elle m'a conseill� de louer pour la 15e fois Cin�ma Paradiso et de faire jouer au ralenti la s�quence de la d�molition du cin�ma, avec les yeux de Jacques Perrin qui roulent dans l'eau, l'explosion, la poussi�re, l'idiot du village qui se parle tout seul. Rien de mieux, dit-on, qu'un traumatisme pour gu�rir d'un autre.

Ce n'est pas le cas avec la fermeture du Th��tre Imax. J'ai beau me forcer, penser � des choses tristes comme la fois o� Bambi a perdu et retrouv� sa maman, je ne suis pas capable de pleurer sa disparition. Les cin�mas de banlieue, � proximit� des centres commerciaux et des power center, n'ont jamais �t� ma tasse de th�. Sans le Clap, toutefois, allez savoir si la vie vaudrait la peine d'�tre v�cue, pas s�r. N'emp�che, en cherchant un peu, disons que je vais peut-�tre m'ennuyer des lunettes 3D qui me donnaient un petit look � la Elton John. Pour �tre honn�te avec vous, ma premi�re r�action � la fermeture d'Imax en a �t� une de soulagement, dans le sens de : on l'a �chapp� belle. Car � l'�poque, si la Ville de Qu�bec avait �cout� le promoteur, le Vieux-Port serait aujourd'hui pris avec une belle grosse coquille vide. Montr�al a son stade olympique. Qu�bec aurait eu son Th��tre Imax. Que voulez-vous, on a les coquilles vides qu'on m�rite.

Petit retour en arri�re, si vous le voulez bien, histoire de mieux comprendre ce que vous avez �vit� et qui vous emp�che aujourd'hui de chialer contre.

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A l'origine, il y a de cela une douzaine d'ann�es, les promoteurs d'Imax voyaient le Vieux-Port dans leur soupe comme lieu de construction de leur cin�ma grand format. Pendant des mois, le dossier avait donn� lieu � un magistral cr�page de chignon comme on les aime � Qu�bec.

Jean-Paul L'Allier et le Renouveau municipal comptaient parmi les d�fenseurs de la pr�sence d'Imax dans le Vieux-Port. Si on a souvent lou� son sens visionnaire, cette fois, le maire aurait eu besoin de lunettes � double foyer.

La majorit� des citoyens du Vieux-Qu�bec s'�tait oppos�e, avec raison, � la construction d'une b�tisse et d'un stationnement en �tages de 350 places. La pr�sence d'un cin�ma � �cran g�ant aurait contribu� davantage � saccager le coup d'oeil sur le fleuve, dans un coin de la ville dont le d�veloppement donne dans l'improvisation depuis trop longtemps.

Comme si personne n'avait tir� de le�ons de la construction des Terrasses du Vieux-Port, cet ensemble de condos � l'architecture douteuse, qui a permis � une poign�e de privil�gi�s de s'offrir une vue imprenable sur le fleuve, au d�triment de la vocation publique des lieux.

Le Th��tre Imax, s'il avait �t� construit au Vieux-Port plut�t qu'aux Galeries de la Capitale, aurait-il �vit� la faillite ? Pas certain. On peut m�me penser que les Qu�b�cois auraient �t� moins dispos�s � s'y rendre, compte tenu de la congestion automobile dans le secteur. Quant aux touristes, moins nombreux � Qu�bec au cours des derni�res ann�es, rien ne dit qu'ils auraient permis de faire la diff�rence.

Quand on vous dit qu'on l'a �chapp� belle.

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Ironie du sort, l'annonce de la fermeture du Th��tre Imax arrive au m�me moment o� s'amorce un autre d�bat dans le Vieux-Port, celui de la disparition de l'Agora et sa transformation possible en parc pour les F�tes du 400e. Le patron du port, Ross Gaudreault, et le maire L'Allier souhaitent que cette aire de spectacles en plein air disparaisse. Patrice Demers, de Genex Communications, locataire de l'Agora, compte pour sa part se battre jusqu'en cour s'il le faut, afin de continuer � pr�senter des concerts rock dans le Vieux-Port. L'occasion est belle pour d�terminer l'avenir du Vieux-Port. Si la construction des Terrasses a �t� une erreur magistrale, il suffit de savoir maintenant si l'on veut continuer dans cette veine, � faire du d�veloppement urbain en pi�ces d�tach�es, � la petite semaine, de concert avec les int�r�ts de l'entreprise priv�e, plut�t que d'avoir une vision globale, ax�e sur la sauvegarde du patrimoine et la qui�tude des lieux.

Si c'est cette seconde solution que les Qu�b�cois d�sirent, le d�bat est clos. L'Agora n'a pas davantage sa place dans le Vieux-Port que pouvait l'avoir Imax � l'�poque. Le bord du fleuve, dans un endroit patrimonial consacr� par l'Unesco, n'est pas plus un endroit pour assister � des spectacles rock que pour pr�senter des films sur un �cran haut de sept �tages.

Imax a fini par le comprendre, a d�m�nag� en banlieue et, sauf erreur, personne n'a d�chir� sa chemise sur la place publique. De la m�me fa�on, rien ne permet de croire que des spectacles rock ne pourraient pas �tre pr�sent�s ailleurs, avec autant de succ�s, � Expo-Cit� par exemple.

Il y en aura pour dire que ce nouveau d�bat - les fans de musique rock c. les amoureux de la qui�tude - ne fait que confirmer Qu�bec dans sa r�putation de gros village. Regardez ailleurs, les parcs publics et les plans d'eau ont toujours contribu� � la qualit� de vie urbaine. Pourquoi en serait-il autrement � Qu�bec ?



Normand Provencher, 20 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

Julie Lemieux: Illogismes et Agoraphobie

Les illogismes de Qu�bec m'ont toujours un peu �tonn�e. Je n'ai pas l'intention de tous les �num�rer, mais disons que les bretelles d'autoroute qui aboutissent dans un mur et qui devront �tre r�par�es si on s'ent�te � les conserver remportent � mes yeux la palme des aberrations. La piste cyclable qui s'arr�te o� commence la plage Jacques-Cartier pourrait aussi faire partie de ce palmar�s, tout comme la construction d'un Taj Mahal � c�t� du Canadian Tire de Sainte-Foy. Et vient de s'ajouter � cette liste la d�molition probable de l'Agora du Vieux-Port, qui sort tout juste d'une cure de rajeunissement.

Expliquez-moi, parce que je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi on d�cide une ann�e qu'il vaut la peine d'investir un demi-million de dollars dans la r�fection de l'Agora, et qu'on en vient six mois plus tard � la conclusion qu'il faut raser cette sc�ne ext�rieure fra�chement r�nov�e pour la transformer en parc urbain. Il me semble que la moindre des choses, lorsqu'on prend une d�cision, c'est d'�valuer ses cons�quences � long terme, c'est de se projeter dans l'avenir, c'est de mesurer ses avantages et ses inconv�nients. Une r�flexion qui, de toute �vidence, n'a pas �t� faite par le Port de Qu�bec au sujet de la "chirurgie obligatoire" de l'Agora, comme on l'a surnomm�e l'an dernier.

Ce projet qui semblait si urgent il y a 12 mois serait subitement devenu inutile, d�plac�, inad�quat. D�sormais, il serait plut�t urgent de construire un parc urbain qui accueillerait les festivit�s du 400e de Qu�bec. Au diable les 500 000 $ qui ont �t� investis pour agrandir la sc�ne et lui permettre de r�pondre aux "normes internationales". L'Agora n'a plus sa place dans le Vieux-Port. Elle d�range avec ses spectacles heavy metal, avec ses foules bigarr�es, avec ses productions plus imposantes qui �taient pourtant souhait�es par les propri�taires l'an dernier. Il faut donc d�molir pour mieux reconstruire. Qu'est-ce qui s'est pass� en 12 mois pour qu'on change de discours, pour qu'on tombe ainsi dans les contradictions ?

Les citoyens, les commerces se sont plaints. Voil� ce qui est arriv�. Je suis convaincue que le Caf� du Monde a bien du mal � convaincre ses clients de se laisser bercer par du heavy metal en mangeant du saumon fum�. Je suis aussi convaincue que les citoyens qui ont pay� au moins 200 000 $ pour s'acheter un condo dans le Vieux-Port ou sur les berges de L�vis n'ont pas envie de se faire casser les oreilles plusieurs fois par �t�. Je les comprends, sauf qu'ils savaient tr�s bien qu'ils s'installaient tout pr�s d'une sc�ne ext�rieure et que par d�finition, �a fait du bruit. L'Agora est au m�me endroit depuis 20 ans. Impossible de ne pas l'avoir remarqu�e...

Impossible, aussi, de ne pas avoir allum� lorsque Genex a pris le contr�le du site. Les administrateurs du Port de Qu�bec auraient peut-�tre d� syntoniser CHOI pendant quelques minutes avant de signer un bail avec Patrice Demers. Ils auraient compris que la client�le cible de l'Agora n'aurait pas grand-chose � voir avec Isabelle Boulay.

�a me d�passe qu'on prenne des d�cisions, qu'on signe un bail avec quelqu'un, qu'on r�nove une sc�ne � coups de centaines de milliers de dollars et qu'on r�alise quelques mois plus tard que ce n'�tait pas une bonne id�e. Transformer le site, r�silier le bail... �a ne se fera pas gratuitement. Il faudra encore une fois d�penser au m�me endroit. Et pendant ce temps, des bretelles d'autoroute sans issue se cherchent une identit� � quelques kilom�tres de l�.

Pour �tre tout � fait honn�te, je pense que c'est vrai que ce coin du Vieux-Port n'est pas exploit� � son plein potentiel, qu'une sc�ne ext�rieure avec billetterie n'est pas n�cessairement le meilleur service � rendre � cet endroit bucolique. Mais je pense aussi qu'on aurait peut-�tre d� s'en rendre compte avant de d�penser des fonds publics pour la r�fection d'un truc qu'on veut maintenant jeter aux vidanges. Ah non, c'est vrai. On dit que �a peut se vendre... A qui et � quel prix ? Belle illusion. Je doute fort que les acheteurs se pr�cipiteront aux portillons.

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Chose certaine, il faut � tout le moins esp�rer que la fermeture de l'Agora sera compens�e par l'ouverture d'une autre salle de spectacles de grande capacit� dans le Vieux-Port, comme le projet Ph�nix. Et que Qu�bec se dotera d'une sc�ne ext�rieure dans un coin plus isol� de la ville, si cela existe encore... Une capitale ne peut se permettre de rejeter la musique et les productions � grande �chelle de sa porte d'entr�e touristique et a l'obligation de pr�senter des spectacles en plein air pendant tout l'�t�. D�j� qu'il ne dure que quelques semaines par ann�e. Si on rase l'Agora pour ne jamais le remplacer, on ajoutera un autre illogisme � la liste, qui commence dr�lement � s'allonger.



Julie Lemieux, 20 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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19 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Escalade sur glace � la chute Montmorency (1): pr�paration
Par Francis Vachon

Escalade sur glace � la chute Montmorency (1): pr�paration

[Photo Pierre B�dard]

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Des villes marchables
Par Francis Vachon
What we are finding is the original streets, the original cores of our cities, pre-auto, were dynamite. It was the right pattern. When you go to Europe, Mexico, Australia, New Zealand, that�s the way it is: A grid pattern, a village design, really is the wave of the future. People say increasing density adds more traffic. It doesn�t. It gives more people the ability to live without a car, by enabling services and stores to locate so close to them that most of the time they don�t need a car. (...)

Everybody believes that if you add a lot of people to a place you add a lot of car trips. But there�s good and bad density. If you just build a bunch of tower buildings and you don�t build a village and you don�t have the services there, then sure, everybody in that tower is going to have to get in their car and drive somewhere else. That�s bad density.

If instead you build a true village and you get a really good, pleasant assembly of buildings at the street, you can walk down the block and have a choice of eight or ten restaurants. You go more than two or three block and you will bump into a grocery store. You�re going to bump into a druggist. In a really well laid-out town you�ll find the hardware store, beauticians. Whatever you need is within five or ten blocks.

[Extrait d'une entrevue avec Dan Burden, directeur et fondateur de l'organisme Walkable Communities]

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18 janvier 2005

Les activit�s r�cr�otouristiques pourraient relancer le secteur Maizerets-Giffard
Par Francis Vachon
La Ville de Qu�bec doit miser notamment sur le d�veloppement r�cr�otouristique pour relancer le secteur en difficult�s de Maizerets-Giffard. C'est ce que r�v�le une �tude command�e par le Centre local de d�veloppement et la Ville de Qu�bec.

Selon cette �tude, le secteur est mal en point, mais la Ville peut n�anmoins miser sur certains atouts pour le relancer, dont la baie de Beauport, le domaine Maizerets et la ferme � la ville SMA.

Suite du texte et reportage audio sur Radio-Canada

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Sc�ne urbaine: La rue Sault au matelot
Par Francis Vachon

Ruelle de chez nous: La rue Sault au matelot

[Photo Pierre B�dard]

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La fin presque officielle de l�Agora
Par Francis Vachon

Suite � l�article du Journal de Qu�bec aujourd�hui annon�ant la fermeture de l�Agora, Ross Gaudreault s�est d�fendu ce matin sur les ondes de CHOI FM d�avoir un plan officiel pour l�Agora. � Ce n�est qu�un projet, rien n�est officiel. �

Cependant, Genex communication, locataire de l�Agora de Qu�bec, a re�u plus tard dans la journ�e un avis de l�administration du port de Qu�bec les avertissant de la fin de l�entente les liants. En vertu de cette entente, seul un changement de vocation des lieux rendait possible la fin pr�matur�e du contrat. Il semble donc que le lifting de la Pointe-�-Carcy aura lieu. Pr�cision que c�est le port de Qu�bec qui a pay� 500000$ pour les am�liorations apport�es l�an pass� � cette salle de concert.

Mise � jour: Reportage audio de Radio-Canada confirmant cette nouvelle.

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Noms de rue; L'Allier fait volte-face et s'attaque aux doublons
Par Francis Vachon
Le maire Jean-Paul L'Allier fait volte-face et souhaite maintenant r�gler le dossier des doublons de noms de rue avant de partir.

Le maire avait d�cid� en septembre de laisser le dossier des changements des 800 noms de rue � la prochaine administration. Mais apr�s avoir regard� attentivement le volumineux rapport sur la toponymie, le maire a pr�f�r� refaire la r�flexion et ramener le sujet au conseil municipal dans deux semaines.

"L'aspect de la s�curit� ne m'�tait pas apparu aussi clairement jusque-l�, a dit Jean-Paul L'Allier hier soir, lors d'un point de presse. On ne jouera pas avec la s�curit� des gens sous pr�texte de garder la nostalgie de M. Shoiry pour des choses qui n'existent plus."

Au total, 922 voies de circulation sont touch�es par les changements. L'�limination des 800 doublons concerne plus de 27 000 adresses r�sidentielles et 1890 adresses commerciales et institutionnelles.

Parmi les arguments invoqu�s, la direction du 9-1-1 plaide que la disparition de sept des huit rues de l'�glise, par exemple, am�liorera la fiabilit� de la r�ponse des services d'urgence, surtout dans le cas des appels faits � partir d'un cellulaire.

D'apr�s les rapports de consultation publique, 700 des 800 changements de noms de rue ne posaient pas probl�me. Des centaines de cas restent tr�s irritants pour les citoyens concern�s.

Le maire L'Allier se demande si ce n'est pas � lui de porter sur ses �paules le courroux populaire. "Est-ce que ce serait correct pour moi de laisser une patate chaude � mon successeur ? s'interroge le maire. Qui est-ce qui les a commenc�es, les fusions ? Dans la mesure o� c'est dans l'int�r�t de la s�curit�, je vais finir mon travail." La fusion �tant r�elle et confirm�e par les r�f�rendums, l'harmonisation des noms des rues et des villes est obligatoire, croit le maire. "A un moment ou � un autre, �a devra se faire, dit Jean-Paul L'Allier. On ne pourra pas dans 10 ans avoir des entreprises de Qu�bec qui ont encore des adresses � Beauport, � Charlesbourg."

Shoiry outr�

Le chef de l'opposition et candidat � la mairie Paul Shoiry �tait tr�s m�content de voir le dossier ressurgir, � l'aube de la campagne �lectorale. "C'est totalement inacceptable d'aller � l'encontre de la volont� des citoyens dans ce dossier-l�, dit M. Shoiry. J'ai l'impression que �a va susciter �norm�ment de grogne chez les citoyens."

Le conseiller de Sillery estime que des moyens technologiques permettent de r�pondre aux imp�ratifs de s�curit�. Des moyens beaucoup plus simples que de changer les plaques des noms de rue, ajoute-t-il.

"De toute fa�on, c'est un faux d�bat ! Ce n'est pas l'endroit o� les pompiers doivent aller qui pose probl�me, c'est le temps de r�ponse, fait remarquer Paul Shoiry. Il n'y a rien qui garantit que parce qu'on va changer un nom de rue, les gens vont arriver plus rapidement."

La candidate � la direction du RMQ Ann Bourget est d'accord avec les changements dans la mesure o� l'on commence par harmoniser les cas d�j� accept�s par les citoyens et que pour les plus litigieux, on trouve des arrangements. Son adversaire au RMQ Claude Larose se dit pr�t � agir sans h�siter si la s�curit� des gens peut �tre compromise.

1 million $

La Ville de Qu�bec avait �valu� au d�part que toute l'op�ration de toponymie co�terait environ 1 million $. Les travaux du comit� ont dur� deux ans et ont �t� suspendus le temps des consultations sur les d�fusions.

Les villes de Gatineau, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-sur-Richelieu et Trois-Rivi�res ont d�j� compl�t� l'harmonisation des noms de rue.


Isabelle Mathieu, 18 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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17 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Ce n'est pas fini
Par Francis Vachon

Ce n'est pas fini

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Fin d�une �poque dans Limoilou
Par Francis Vachon

Jean Caze m'�crit:

Difficile maintenant de ne pas �prouver une certaine compassion envers ces vieilles dames qui avaient le don d�en irriter plus d�un dans la file d�une caisse pendant qu�elles comptaient leurs petits sous pour leur ration de billets de loterie. Une fa�on pour elles de rompre l�ennui? la solitude? L�humour de Fernand et les sourires du personnel du M�tro de la 4e Avenue leur manqueront profond�ment, comme � bien d�autres r�sidents du secteur, moi le premier.

Avec la disparition de cette chaleureuse �picerie familiale, c�est un peu l��me du quartier qui s�envole�

Voil�! Le Loblaw G�ant au coin Henri-Bourassa et de l'A40 � fini de tuer ce petit commerce de quartier. Les gens du quartier n'ont qu'� prendre leur voiture, maintenant!

SVP: Ne tuez pas votre ville: cessez d'acheter un prix

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16 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Un h�lico au Jardin St-Roch
Par Francis Vachon

Un h�lico au Jardin St-Roch

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15 janvier 2005

Sc�ne urbaine: L'�glise St-Roch
Par Francis Vachon

L'�glise St-Roch

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Les condos le cinqui�me Bourgeois.
Par Francis Vachon

Ce sera au coin de Quatre-Bourgeois et de la rue Valentin, � la pointe de Ste-Foy. Bonne chance lors de votre navigation dans leur site web qui gagnera certainement un prix dans la cat�gorie � Comment faire un site web qui fera fuir les clients �. PS: Il vous faut cliquer sur les quatre rectangles en haut du num�ro de t�l�phone. Une fois cela fait, c'est normal s'il ne se passe rien pendant de nombreuses secondes.

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14 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Auberge St-Antoine
Par Francis Vachon

Auberge St-Antoine

[Photo Pierre B�dard]

Je pense que cela vaut la peine d'ajouter la "le�on de photo" qui �tait jointe au courriel:

Pour faire cette photo j'en ai pris deux avec la balance des blancs diff�rente pour chaque photos, une avec la balance des blancs sur "auto" et l'autre sur "tungst�ne". J'ai ensuite d�tour� la toiture de la photo prise avec la balance des blancs sur "tungst�ne" que j'ai copi� puis coll� sur l'autre photo prise avec la balance des blancs sur "auto". Le r�sultat final donne l'impression que les toitures sont �clair�es par une belle lune bleu.

Bravo!

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13 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Lointaine banlieue
Par Francis Vachon

Lointaine banlieue

[Photo Pierre B�dard]

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12 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Peinture
Par Francis Vachon

Peinture

[Photo Pierre B�dard]

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Le projet Ph�nix en passe de se r�aliser; Qu�bec d�pose une offre de 2,5 millions $ aux promoteurs du projet de 20 millions $
Par Francis Vachon
La construction dans le Vieux-Port d'une salle de spectacle ultramoderne au co�t de 20 millions $ est en voie de se concr�tiser pour les F�tes du 400e. Une r�cente proposition d'Investissement Qu�bec a redonn� des ailes aux promoteurs du projet.

Alors que, le mois pass�, la r�alisation de la salle paraissait compromise, il semble maintenant que tout roule comme sur des roulettes. "�a va tr�s bien, a indiqu�, hier, l'un des promoteurs du groupe Shanuk, Laurent Gaudreau. On a une proposition (d'investissement du gouvernement) et je pense qu'on aura finalis� les d�tails d'ici un mois. On aura atteint notre objectif pour Qu�bec."

L'attente d'une confirmation du gouvernement du Qu�bec freinait l'avancement du dossier. Or, juste avant les F�tes, Investissement Qu�bec a d�pos� une proposition. Chose qui a �t� confirm�e par deux sources gouvernementales. Moins g�n�reuse qu'esp�r�e, l'offre de 2,5 millions $ est n�anmoins suffisante pour aller de l'avant. "�a va �tre suffisant", indique M. Gaudreau, qui estime � plus de 75 % les chances que le projet soit men� � terme. "Une �valuation conservatrice", ajoute-t-il.

Le principal partenaire financier de l'initiative est le Fonds de solidarit� de la FTQ. Une contribution d'Ottawa est aussi attendue. Le Mouvement Desjardins est de la partie, mais sa participation prendra la forme d'une garantie de pr�t.

La salle de 1800 places et de 20 000 pieds carr�s devrait donc �tre termin�e en 2007. En forme de tipi support� par une structure d'acier et d'aluminium, l'endroit s'inscrira dans cette "nouvelle tendance qui fait appel � un site "multisensoriel"", souligne M. Gaudreau. Le spectateur sera englob� par des projections � 360 degr�s. "On tente d'int�grer le spectateur pour qu'il vive un moment d'�motion et qu'il fasse partie de l'�v�nement", affirme le promoteur. L'installation amovible doit �tre �rig�e � la t�te du bassin Louise.

Ce concept de salle de spectacle attire d�j� certaines autres villes, dont Bruxelles, en Belgique, qui ont d�j� manifest� leur intention d'en obtenir une. "On veut que Qu�bec ait la premi�re salle, poursuit M. Gaudreau. C'est s�r que si on n'avait pas eu les offres qu'on vient d'avoir, on aurait pens� (� ce qu'une autre ville d�croche la primeur). Mais on veut g�ter Qu�bec dans un secteur o� elle a �t� n�glig�e depuis... Depuis tout le temps."

La production des structures sera r�alis� par diff�rentes entreprises de la r�gion, gr�ce � des fournisseurs en majorit� du Qu�bec. Une fabrication qu�b�coise �tait d'ailleurs une condition sine qua non du Fonds de solidarit� de la FTQ. "Ce sera g�n�rateur d'�conomie, fait valoir M. Gaudreau. On n'est pas toujours conscient de toute l'expertise qu'on a chez nous. A Las Vegas, il y a environ 40 % du savoir-faire dans le domaine du spectacle qui est qu�b�cois."

En outre, le groupe de promoteurs veut aussi cr�er des spectacles � Qu�bec qui deviendront ensuite des produits exportables dans les salles du m�me genre � travers le monde.

"On parle de 200 emplois, souligne Guy Gionet, responsable du projet � la FTQ. Mais cela peut exploser si tout fonctionne bien et que les ventes de salles sont au rendez-vous."



Simon Boivin, 12 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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11 janvier 2005

Passerelles entre les centres commerciaux � Sainte-Foy : le projet est relanc�
Par Francis Vachon
L'am�nagement de passerelles pour relier les trois centres commerciaux du boulevard Laurier dans le secteur Sainte-Foy fait l'objet de discussions depuis une vingtaine d'ann�es.

Selon le propri�taire du centre d'achat Place de la Cit�, Jules Dallaire, ces passerelles seraient d�sormais n�cessaires.

Suite du texte et reportage audio sur Radio-Canada

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Quoi faire � Qu�bec?
Par Francis Vachon

Facile: Consultez La Vie � Qu�bec!

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Normand Provencher: L'exemple de Winnipeg
Par Francis Vachon
On a longtemps ri de Winnipeg. Dans les ann�es 70, St�phane Venne faisait chanter � Pierre Lalonde que les nuits �taient longues dans la capitale du Manitoba, que l�-bas, la terre �tait plate, pas ronde, plate comme la vie. La toune, m�morable, disait aussi qu'� Winnipeg, les filles �taient noires, brunes et blondes, mais Lalonde n'en avait pas envie, tant pis pour lui.
M�me si � peu pr�s personne n'avait mis les pieds � Winnipeg moi le premier, la chanson a fini par faire son chemin dans l'imaginaire collectif. La preuve, une trentaine d'ann�es plus tard, je suis l� � vous en parler. Va-t-on se souvenir de Saskatchewan, des Trois Accords, en 2035 ? Pas certain.

Toujours est-il que Winnipeg a longtemps partag� un point commun avec Qu�bec, et ce n'�taient pas les filles noires, brunes et blondes d'une nuit sans fin. A l'�poque de l'Association mondiale de hockey, puis, pendant quelques ann�es dans la Ligue nationale, les deux villes poss�daient une �quipe de hockey professionnel de premier plan.

La suite, tout le monde la conna�t. Les Nordiques ont d�m�nag� au Colorado, il y aura bient�t 10 ans, et les Jets sont pass�s des plaines de l'Ouest au d�sert de l'Arizona, en devenant les Coyotes de Phoenix. Faudrait envoyer St�phane Venne et Pierre Lalonde voir de quoi elles ont l'air, les nuits � Phoenix...

Winnipeg et Qu�bec ont perdu leur club de la LNH et c'est bien dommage, mais la premi�re pourrait causer une �tonnante surprise, dans un avenir rapproch�, en obtenant une nouvelle franchise, sous l'impulsion d'un jeune maire dynamique, qui ne semble pas avoir les deux pieds dans la m�me bottine, et d'hommes d'affaires d�termin�s � ce que �a bouge dans leur ville. Et on fait quoi pendant ce temps � Qu�bec ? Rien, on attend le Messie, on cherche � savoir qui se cache sous la peluche de Bonhomme Carnaval. Parfois, la nuit, on se compte chanceux de ne pas habiter Winnipeg.

Je vous parle de Winnipeg, car la ville a sensiblement le m�me profil que Qu�bec. Une population de 620 000 personnes, un taux de ch�mage de 5,2 %, un budget annuel de 970 millions $. Pourquoi alors la LNH pourrait-elle rena�tre l�-bas et pas ici ? Tout simplement parce que les autorit�s locales ont d�cid� que le v�tuste Winnipeg Arena, th��tre des exploits de Bobby Hull, Anders Hedberg et compagnie, n'�tait plus de son temps. L'automne dernier, la Ville a inaugur� un complexe sportif dernier cri au centre-ville, le True North Entertainment Complex. Un amphith��tre de 125 millions $, d'une capacit� de 15 000 spectateurs, qui peut accueillir autant des matchs de hockey que des concerts rock.

Avec pareille carte ma�tresse dans son jeu, Winnipeg a d�cid� qu'il n'�tait pas impensable de faire revivre le hockey professionnel majeur. On lorgne les clubs de la LNH en difficult�s financi�res. Et avec un lock-out qui s'�ternise, ils seront un bon paquet dans peu de temps, � Columbus, Nashville, Tampa Bay et Anaheim. Dans ces villes, � peu pr�s personne ne s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de hockey depuis cinq mois. Rien � voir avec la passion qui anime des villes comme Winnipeg et Qu�bec.

Lorsque le conflit prendra fin, car il faudra bien en voir la fin un jour, la donne pourrait �tre compl�tement diff�rente, surtout si la Ligue et les joueurs s'entendent sur un contr�le des d�penses et un partage des revenus. Rien ne dit que la LNH ne pourrait pas alors faire un retour dans des petits march�s canadiens qu'elle a d�sert�s, particuli�rement avec un dollar canadien qui continue � prendre du pic par rapport � la devise am�ricaine.

Winnipeg figure en bonne position car elle a fait exactement ce qu'il fallait faire dans les circonstances, soit construire d'abord un �difice moderne, adapt� aux nouvelles r�alit�s du sport et du divertissement, ensuite enclencher le lobbying. L'inverse ne fonctionne pas. Une ville doit oublier l'id�e d'obtenir une concession de sport majeur si elle n'a pas des �quipements de premier plan. C'est le cas � Qu�bec. Le Colis�e Pepsi est un amphith��tre d'une autre �poque, compl�tement d�pass�.

L'un des instigateurs de la naissance des Nordiques, Marius Fortier, a sign� une lettre ouverte �loquente � ce sujet, hier, dans le courrier des lecteurs du SOLEIL. Son fils Jean est cosignataire du texte.

En gros, Fortier p�re et fils demandent aux gens de Qu�bec de renouer avec le r�ve, comme au d�but des ann�es 70, � l'�poque de l'Association mondiale de hockey. Personne ne croyait alors � ce projet et pourtant...

Ce projet rassembleur est la construction d'un amphith��tre de 22 000 � 25 000 si�ges, capable de r�pondre aux standards du sport et du divertissement. Un amphith��tre qui permettrait � la Ville de Qu�bec de r�ver au retour du hockey professionnel, plut�t que d'avoir � se contenter de sous-produits.

On parle de hockey professionnel, mais il manque aussi � Qu�bec son lot d'infrastructures pour d'autres disciplines. La popularit� croissante du Rouge et Or de l'Universit� Laval fait r�ver � la venue d'une �quipe de la Ligue canadienne de football. Fort bien, mais il est o� ce stade qui servirait � la fois au football et au soccer, un autre sport en pleine expansion ?

L'anneau de glace Ga�tan-Boucher n'est �galement plus ce qu'il �tait. Oubliez les comp�titions d'envergure. Si Ga�tan Boucher avait 20 ans de moins et qu'il s'entra�nait pour les Jeux olympiques de Turin, c'est � Calgary qu'il devrait s'exiler afin de viser une m�daille. Il ne pourrait le faire � Qu�bec.

La construction d'un nouvel amphith��tre � Qu�bec est loin de faire l'unanimit�. Plusieurs diront que le Colis�e Pepsi fait parfaitement l'affaire pour le hockey de la Ligue junior majeur, le Tournoi pee-wee et les shows de Metallica. Mais pour le reste, rendons-nous � l'�vidence, Qu�bec n'est plus dans les ligues majeures.

Il y aura �lections municipales en novembre, d'ici l� une campagne �lectorale. Pour celui qui aspire � chausser les souliers de Jean-Paul L'Allie, ce sera le moment de conna�tre sa vision d'avenir de la ville. A-t-il des plans pour faire de Qu�bec une ville qui pourrait retrouver une fiert� sportive ? Aura-t-il suffisamment d'ascendant pour convaincre la communaut� d'affaires et l'entreprise priv�e de faire front commun avec lui ? Compte-t-il faire partie de la parade ou continuer � la regarder sur le trottoir ?

Et � la cl�, l'ultime question : en viendrons-nous � regretter de ne pas habiter Winnipeg ?



Normand Provencher, 11 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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10 janvier 2005

Tout petit, tout petit la plan�te!
Par Francis Vachon

Il y a quelques jours, j'ai achet� pour 80 $ de photos historiques sur Ebay. Elles me serviront bien s�r pour des voyages dans le temps. Comme le vendeur est de Qu�bec est poss�de une impressionnante collection de photo, nous convenons que j'irai r�cup�rer mes photos, et les payer, directement chez lui. Comme �a, je pourrai regarder pour d'autres achats. Et qui est donc le vendeur? Jocelyn Paquet, coauteur du livre m'ayant inspir� l'id�e des voyages dans le temps: Qu�bec, les images t�moignent.

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Une rue sans signalisation ni trottoir ?
Par Francis Vachon
Sur Exhibition Road, dans le quartier chic de Kensington, � l'ouest de Londres, les panneaux de circulation, feux de circulation, et m�me les trottoirs seront enlev�s provisoirement, pour inciter les automobilistes � conduire de mani�re responsable et � tenir compte des pi�tons. Cet "espace partag�" sera le premier du genre en Grande-Bretagne. Il est calqu� sur un mod�le import� des Pays-Bas, o� cette tentative d'autor�gulation a �t� test�e dans plusieurs villes, et o� certaines rues et m�me certains carrefours ont �t� d�pouill�s des "accessoires" de la route. La limite de vitesse sur Exhibition Road sera de 30 km/h, et les automobilistes ne seront pas prioritaires sur les pi�tons, qui pourront traverser � n'importe quel endroit dans la rue. La Grande-Bretagne est le pays d'Europe o� le taux d'accidents de la route mortels est le plus bas.

AFP, 10 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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Le corridor
Par Francis Vachon
Qu'on aime ou pas, Qu�bec est une ville de magasineux. Des magasineux de centres commerciaux, surtout. C'est que c'est pratique, ces ramassis de magasins, avec le stationnement, le chauffage et pas de gadoue. Mais il y a dans la ville, quelque part, un centre d'achats mal aim�.

Je pourrais bien faire durer le suspense en faisant une inutile �num�ration de ces temples de la consommation, fort pratiques au demeurant, diss�min�s aux quatre coins de la ville. Je pourrais vous donner des indices, concocter une devinette, une charade. J'irai droit au but. Je donne votre langue au chat.

Place Qu�bec.

Vous ne savez peut-�tre m�me pas il est o�, le vilain petit canard des centres commerciaux. Il est en plein centre-ville, avenue Honor�-Mercier, entre Ren�-L�vesque et Saint-Joachim. L'endroit a tout d'un vrai centre commercial : chauff�, un stationnement - payant - en dessous, des boutiques, une halte-bouffe et tout. Et presque personne dedans, sauf les midis de semaine quand le ventre des travailleurs du coin crie famine.

Pour une raison que je n'arrive pas � saisir - je ne demande qu'� �tancher cette soif de savoir - , �a ne se bouscule � peu pr�s jamais au portillon des n�goces qui y ont pignon sur corridor. Au mieux, les travailleurs affam�s ou rassasi�s butinent autour des pr�sentoirs que les commer�ants installent � l'ext�rieur de leur boutique, pour app�ter les rares passants, comme des p�cheurs d�sesp�r�s sur un lac en manque de poissons.

Pour avoir une meilleure id�e de l'ampleur du mal qui gruge Place Qu�bec, j'y suis pass�e le 23 d�cembre, le jour national du magasinage. J'ai fait quelques boutiques. Pas de bousculades. Pas de courses folles. Pas d'embouteillages. Je me suis sentie comme � l'urgence de Jeffrey Hale ces temps-ci, quand les urgences d�bordent de tous bords tous c�t�s partout. Comme si l'�pid�mie du magasinage ne s'�tait pas rendue jusque-l�.

Pour une fille comme moi qui n'aime pas le magasinage, Place Qu�bec pourrait �tre un paradis. Sauf que �a ne fait pas rouler l'�conomie, des gens comme �a. Si vous aviez tous cette aversion pour le shopping, comme disent nos cousins fran�ais, il y aurait de l'�cho et des locaux � louer � Place Laurier.

Ce n'est pas �a qui manque � Place Qu�bec, les locaux � louer. De plus en plus. M�me le Laura Secord a ferm� boutique r�cemment, sans m�me attendre la Saint-Valentin, apr�s des ann�es � se dire que �a allait passer. Mais �a ne passe pas.

�a empire.

Depuis la quinzaine d'ann�es que j'habite le quartier Saint-Jean-Baptiste, il s'en est ouvert et ferm�, des boutiques. Et il s'en ferme de plus en plus. Tellement que je me surprends � parier avec moi-m�me combien de temps dureront ceux qui y tentent encore leur chance, envers et contre tous.

Contrairement � Laura Secord, je veux croire qu'il n'est pas trop tard pour Place Qu�bec. Pour autant que quelqu'un se donne la peine de faire quelque chose pour conjurer le mauvais sort, pour juguler l'h�morragie.

Pas besoin de tout mettre � terre pour �a. Un bon pinceau, quelques d�corateurs cr�atifs et �a serait d�j� �a de gagn�. Et aussi changer les grandes enseignes qui indiquent encore la d�funte autoroute Dufferin, avenue Honor�-Mercier de son nouveau nom, et qui conduisent toujours au cin�ma, mort depuis belle lurette.

J'ai d'ailleurs surpris des quidams entre No�l et le jour de l'An, des touristes j'imagine, qui se demandaient bien � quoi rimait tout �a, cherchant le cinoche en vain, en suivant les vieilles affiches datant des ann�es disco.

Combien de fois on a parl� de le faire revivre, le cin�ma. Mort-n� chaque fois. Vous voyez bien qu'il y a quelque chose qui cloche, un centre d'achats qui se meurt et un cin�ma incapable de rena�tre de ses cendres dans une ville dont les habitants n'en ont que pour le shopping et pour les vues.

En fait, c'est de volont� qu'il manque surtout pour ressusciter l'endroit. Je ne vois pas autre chose. On fait des miracles partout autour et l�, rien. Si on a fait revivre Saint-Roch, vous ne me ferez pas croire qu'on ne peut rien pour un centre commercial, dans la capitale mondiale du magasinage.



Myl�ne Moisan, 9 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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09 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Cheveux
Par Francis Vachon

Cheveux

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08 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Journ�e portes-ouvertes
Par Francis Vachon

Journ�e portes-ouvertes

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07 janvier 2005

Un lifting pour la Pointe-�-Carcy
Par Francis Vachon

En plus d'ajouter deux nouveaux quais � la baie de Beauport, le port de Qu�bec pourrait r�am�nager le secteur de la Pointe-�-Carcy. � Quand on a vu que 35000 personnes s'�taient d�plac�es pour venir voir le Queen Mary, on s'est dit qu'il fallait donner une autre vocation � Pointe-�-Carcy �, a d�clar� Ross Gaudreault au Journal de Qu�bec. � On veut que �a devienne un endroit familial. � M�me l'Agora, malgr� les am�nagements r�cents, pourrait �tre relocalis� ailleurs. Un budget de 60 millions serait disponible pour l'am�nagement de la Pointe-�-Carcy, de la baie de Beauport et de l'anse Brown.

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Sc�ne urbaine: Gros oeil
Par Francis Vachon

Gros oeil

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06 janvier 2005

Les r�solutions du nouvel an.. des villes!
Par Francis Vachon
So, for all the mayors who want to make better places, and for the citizens who want to help, I offer the following five city design resolutions for the New Year

[Merci � Jean-Thomas Lortie]

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Sc�ne urbaine: Au port de Qu�bec (4)
Par Francis Vachon

Au port de Qu�bec (4)

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Minneapolis et le commerce local
Par Francis Vachon

Si vous ne vouler pas tuer votre ville, cessez d'acheter un prix. Minneapolis semble l'avoir compris.

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Le port de Qu�bec en voie de supplanter Montr�al; Deux quais de 125 M $ seraient �rig�s dans la baie de Beauport en 2008
Par Francis Vachon
Le port de Qu�bec chauffe Montr�al de pr�s pour ce qui est du tonnage des marchandises au point o� le pr�sident-directeur g�n�ral, Ross Gaudreault, envisage maintenant de construire � court terme deux nouveaux quais dans la baie de Beauport. Des installations qui co�teraient au bas mot 125 millions $ et qui viendraient renforcer la position de Qu�bec comme porte d'entr�e des Grands Lacs.
Pour M. Gaudreault, 2004 aura �t� l'ann�e de tous les records. En conf�rence de presse, le pdg a indiqu� que 22 millions de tonnes de marchandises avaient transit� par le port de Qu�bec en 2004 contre 23 millions � Montr�al. "Si tout roule comme pr�vu, a-t-il ajout�, nous pourrions m�me les d�passer, l'an prochain."

Le bilan d'hier r�v�le aussi que 72 000 croisi�ristes ont fait escale dans la capitale. Et 2005 promet d'�tre encore plus excitante, a d�clar� M. Gaudreault, parce que Qu�bec deviendra le point de d�part et d'arriv�e des passagers.

Retour du titan

Des compagnies de croisi�res auraient conclu des ententes en ce sens. Dans la m�me veine, le Queen Mary 2, qui avait attir� � son arriv�e 35 000 personnes sur les quais de la Pointe-�-Carcy, sera de retour cet �t�.

Avec des revenus d'exploitation de 15 millions $, l'administration portuaire de Qu�bec (APQ) veut devenir le premier port du Saint-Laurent, d'o� le projet d'agrandir dans la baie de Beauport aux alentours de 2008. Un projet de deux quais qui appara�t d�j� dans le plan d'am�nagement propos� � la Ville de Qu�bec, l'an dernier. Des installations qui, au dire de M. Gaudreault, ne mettraient pas en p�ril les activit�s r�cr�otouristiques de la baie. Pas plus selon lui que le projet de port m�thanier de Gaz M�tro envisag� � Beaumont. Selon le pdg, il est impensable de rejeter aussi facilement un investissement qui fr�le le milliard de dollars. "Il y a encore beaucoup de bons sites � consid�rer, dit-il. Et personnellement, j'invite Gaz M�tro � poursuivre ses efforts."

Comme Halifax ?

Le port de Qu�bec, qui a termin� l'ann�e avec un b�n�fice net de 2,5 millions $, voudrait en 2005 am�liorer sa situation de port de desserte pour les Grands Lacs. "Notre objectif est d'accentuer les transbordements de vrac solide et liquide, souligne d'ailleurs M. Gaudreault.

Au menu figure aussi le d�marchage aupr�s des compagnies de croisi�res. Le pdg voudrait attirer d'ici quelques ann�es de 150 000 � 200 000 croisi�ristes � la Pointe-�-Carcy. Si Halifax l'a fait, pourquoi pas nous ? lance-t-il.

En t�te des priorit�s, M. Gaudreault mentionne aussi les F�tes du 400e. "Nous serons tr�s pr�sents pour cet �v�nement, dit-il, dans les sites sous notre juridiction dont la baie de Beauport, l'anse Brown, la Pointe-�-Carcy et le bassin Louise."

Depuis 10 ans, le port de Qu�bec a investi 150 millions $ dans ses installations. Aujourd'hui, les autorit�s r�clament davantage de support d'Ottawa pour continuer leur expansion. M. Gaudreault a rappel� que le port de Qu�bec engendre des retomb�es �conomiques de 350 millions $ pour la r�gion et g�n�re quelque 650 emplois directs et indirects. Des atouts dont profitent les deux gouvernements, conclut-il.

Canne � pommeau d'or

Comme chaque ann�e, les autorit�s portuaires ont d�cern� la canne � pommeau d'or au premier navire � mouiller dans les eaux du port de Qu�bec. C'est le Federal Kushiro battant pavillon panam�en qui a m�rit� le troph�e en accostant le 2 janvier � 19 h 38. En provenance d'Australie, le bateau hauturier de 190 m�tres de longueur s'est amarr� au quai 53 et est reparti le lendemain apr�s une courte c�r�monie de remise du prix.



Lise Fournier, 6 janvier 2004. Reproduit avec autorisation

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05 janvier 2005

Le b�ton en hiver?
Par Francis Vachon

Pertinente question de Bernard Bastien:

comment �a se fait qu'on peut couler des coffrages de b�ton expos�s aux quatre vents � une temp�rature de -15? Comment �a fait pour ne pas geler et faire du b�ton de qualit�? Le chantier du Gutenberg monte ses �tages tranquillement, tout en b�ton, et �a m'intrigue.

Y'a un architecte ou un "gars de la construction" dans la salle?

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R�sidence de l'ENAP sur le "fast forward"
Par Francis Vachon
Les r�sidences pour �tudiants derri�re l'ENAP vont se construire tr�s rapidement. Les fondations sont termin�es, et ils construisent actuellement le premier �tage. C'est en pr�-fabriqu�! La charpente est en bois, en pans de murs pr�-assembl�s, ils ont d�j� mont� la moiti� d'un �tage du complexe depuis hier.

[Bernard Bastien]

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Sc�ne urbaine: Au port de Qu�bec (3)
Par Francis Vachon

Au port de Qu�bec (3)

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Forum sur l'avenir de la baie de Beauport
Par Francis Vachon

Le regroupement �Acc�s Saint-Laurent Beauport� organise, le 21 janvier 2005, un forum dont le th�me sera �Ensemble, redonnons-nous notre fleuve!�. Cet �v�nement, qui a pour but de donner la parole aux citoyens et aux organismes du milieu, aura lieu � l��cole nationale d�administration publique (ENAP) et r�unira un grand nombre d�intervenants int�ress�es par le d�veloppement de la Baie de Beauport en pr�vision du 400e anniversaire de la ville de Qu�bec.

Parmi les repr�sentants des trois paliers de gouvernements qui ont d�j� confirm� leur participation active, mentionnons messieurs Jean Lapierre, ministre des Transports du Canada et responsable du Qu�bec, Michel Despr�s, ministre du Travail et d�put� du comt� de Jean-Lesage (Qu�bec) et Jean-Paul L�Allier, maire de la ville de Qu�bec. Plusieurs autres �lus et intervenants locaux des milieux environnementaux, �conomiques et sociocommunautaires prendront aussi la parole lors de l��v�nement.

Le forum sera l�occasion de r�fl�chir aux types d�interventions et d�investissements souhaitables pour assurer, douze (12) mois par ann�e, une meilleure accessibilit� au site de la Baie de Beauport ainsi qu�� une gamme �largie d�activit�s r�cr�atives sur le site m�me. Comme l�a d�montr� l�exp�rience r�cente, diff�rentes activit�s de loisir peuvent en effet coexister, en harmonie, avec les activit�s de voile pratiqu�es aux battures de Beauport depuis plusieurs ann�es.

Les participants sont invit�s � venir pr�senter leur vision du d�veloppement du site de la Baie de Beauport et surtout, la contribution qu�ils peuvent apporter � la r�alisation d�un projet commun de d�veloppement r�cr�otouristique. Outre les intervenants politiques du milieu, plusieurs groupes environnementaux et socio-communautaires pr�senteront leurs travaux, r�alis�s ou � venir, dans le secteur. De m�me, on pr�sentera plusieurs mod�les d�intervention en r�am�nagement de littoraux ayant �t� r�alis�s ailleurs au Qu�bec, au Canada et dans le monde. Enfin, on essaiera d��valuer l�impact du d�veloppement de la Baie de Beauport sur le secteur urbain environnant, qui est en difficult�s �conomiques depuis de nombreuses ann�es.

La population de Qu�bec esp�re retrouver acc�s � son fleuve depuis de nombreuses ann�es. Par l�organisation de ce forum, Acc�s Saint-Laurent Beauport esp�re contribuer � la concertation des nombreux intervenants oeuvrant dans le secteur de la Baie de Beauport afin de redonner un acc�s de qualit� � ce qui est actuellement la seule plage sur le Saint-Laurent � Qu�bec. Un tel am�nagement pourrait �tre la premi�re pi�ce d�un � plan vert et bleu � qui mettra en valeur les espaces verts et les plans d�eau de la r�gion. De tels plans existent ailleurs au Qu�bec et au Canada ; il est temps que la r�gion de Qu�bec se dote d�un tel outil de d�veloppement.

On peut obtenir un formulaire d�inscription et une copie de la programmation pr�liminaire du forum � Ensemble, redonnons-nous notre fleuve ! � en �crivant � l�adresse de courriel indiqu�e ci-dessous. C�est un rendez-vous � ne pas manquer, le 21 janvier prochain, � l�auditorium de l��cole nationale d�administration publique de Qu�bec.

La r�alisation de cet �v�nement est rendue possible gr�ce au soutien financier de nos partenaires majeurs que sont la Chambre de commerce de Qu�bec et le Centre local de d�veloppement de Qu�bec. Nos autres partenaires sont : Communaut� m�tropolitaine de Qu�bec, Conf�rence r�gionale des �lus, Michel Despr�s, Commission de la Capitale nationale, ville de Qu�bec, Association nautique de la Baie de Beauport.

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04 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Au port de Qu�bec (2)
Par Francis Vachon

Au port de Qu�bec (2)

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L'attrait de la ville; "On quitte maintenant la banlieue... pour Qu�bec !"
Par Francis Vachon
Un renversement discret mais lourd de sens s'est produit � Qu�bec au cours des ann�es 1990. Pour la premi�re fois depuis au moins 50 ans, la mobilit� r�sidentielle entre la ville et la banlieue s'est sold�e � l'avantage de la premi�re : entre 1991 et 2001, un plus grand nombre de personnes ont quitt� les six arrondissements p�riph�riques pour se relocaliser dans La Cit� et Limoilou, que l'inverse. La ville attire de nouveau !
Cette renaissance urbaine n'est pas limit�e � Qu�bec. La plupart des villes nord-am�ricaines voient rena�tre certains de leurs quartiers centraux. L'�conomie du savoir et de la culture constitue sans doute le premier moteur de ce nouvel �lan, comme l'illustre le quartier Saint-Roch. Plus que d'autres, les activit�s li�es au savoir et � la culture ont tendance � s'agglom�rer, de pr�f�rence dans des lieux ayant un certain cachet.

Personnes seules

D'autres facteurs contribuent � rendre attrayante la vie urbaine. Les m�nages non familiaux, souvent compos�s d'une seule personne, continuent d'augmenter. Plusieurs de ces m�nages pr�f�rent la proximit� aux "lumi�res de la ville", quitte � se contenter d'un espace r�sidentiel moindre. De plus, la formule du condominium, qui permet d'�tre propri�taire, favorise ce choix.

L'augmentation de la participation des femmes � la main-d'oeuvre nourrit �galement la renaissance urbaine. M�me si de nombreuses femmes au travail et m�res de jeunes enfants vivent en banlieue, en g�n�ral les travailleuses vivent plus pr�s du centre des villes que les travailleurs. Les Yuppies et les Dinks (Double Income No Kids) animent le coeur de la cit�.

Cette nouvelle vigueur des quartiers centraux face aux banlieues se d�veloppe alors m�me que celles-ci se densifient et acqui�rent des traits urbains. Il en va ainsi � Qu�bec des corridors du m�trobus qui m�nent � Sainte-Foy, Charlesbourg et Beauport. La vie urbaine s'implante en banlieue.

Par ailleurs, une ville est d'autant plus dynamique et attrayante que sa r�gion l'est aussi. Qu�bec vit en interd�pendance avec les petits p�les urbains qui forment avec elle une "ville-r�gion" de plus d'un million de personnes. Par exemple, le nombre de r�sidants de Qu�bec qui travaillent � Sainte-Marie de Beauce augmente plus vite que le nombre de r�sidants de Sainte-Marie qui travaillent � Qu�bec.

Cependant, le moteur m�me du renouveau urbain fait, qu'en toute logique, les tr�s grandes villes jouissent d'avantages comparatifs sup�rieurs � ceux des plus petites. Au Qu�bec, l'attrait de Montr�al pour les industries culturelles est grand, d'autant plus qu'en ce domaine, la croissance nourrit la croissance. Aussi, les couples o� les deux conjoints sont tr�s scolaris�s ont de meilleures chances de trouver des emplois � leur mesure dans une tr�s grande ville.

Rester attrayante

Pour rester attrayante, une ville comme Qu�bec doit compenser sa petite taille par d'habiles strat�gies. Elle doit cultiver ses compl�mentarit�s avec les tr�s belles r�gions qui l'entourent. Ses employeurs doivent se concerter pour aider les conjoints scolaris�s � se trouver chacun un emploi. La beaut� du site d'une ville et la richesse de son patrimoine constituent des attraits majeurs. Cependant, ces "richesses naturelles" ne suffisent plus. Les attraits d'une ville, � l'�re de l'�conomie du savoir et de la cr�ativit�, passent d'abord par la qualit� de ses ressources humaines.

Professeur d'am�nagement et de g�ographie � l'Universit� Laval



Paul Villeneuve, 28 d�cembre 2004. Reproduit avec autorisation

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03 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Au port de Qu�bec (1)
Par Francis Vachon

Au port de Qu�bec (1)

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02 janvier 2005

Sc�ne urbaine: Rue St-Pierre
Par Francis Vachon

Rue St-Pierre


[Photo par Gilles N�ron]

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Agrandissement probable de l'ancien �difice de la Sun Life
Par Francis Vachon

Le 871 Chemin St-Louis, anciennement l'�difice Sun Life, devrait �tre agrandi � moyen terme (des demandes de soumission serait envoy� au printemps 2005). On ajouterait 55000 pieds carr�s sur 2 �tages ainsi que deux niveaux de stationnement souterrain. On n�gocierait avec un cabinet d'avocats, des notaires et une compagnie d'assurances comme nouveau locataire.

Source : Le journal L'indicateur des projets au Qu�bec

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Nouvelle r�sidence pour personne �g�e dans St-Sauveur
Par Francis Vachon

Le journal L'indicateur des projets au Qu�bec annonce qu'une r�sidence pour personne �g�e sera bient�t construite sur la rue Gamelin (perpendiculaire � St-Vallier � la hauteur du cimeti�re St-Charles). Le b�timent aura 3 �tages.

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Droit d'auteur concernant le mat�riel produit par Qu�bec urbain

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