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Qui est le prochain?
31 mars 2005
Le R�seau de transport de la capitale (RTC), qui a d�pos� jeudi matin son plan strat�gique pour les 10 prochaines ann�es, entend apporter d'importantes am�liorations au transport en commun de la capitale.Dans son plan de d�veloppement, le RTC recommande un investissement de 220 millions de dollars, afin d'accro�tre et d'am�liorer les services d'ici 2015.
Suite du texte reportage vid�o sur Radio-Canada
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30 mars 2005
Le spam est rendu partout. Pas juste dans vos courriel. Vous avez remarquez qu�il y a parfois des comments-spam qui se glisse dans les commentaires. �a, c�est ceux qui ont pass� entre les griffes de MT-Blacklist qui r�ussi � en attraper plusieurs. Mais ceux qui n�ont pas �t� rep�r�s, je dois les effacer manuellement. M�me chose pour les Pings (seul les carnetistes comprendront ce terme). Je suis d�ailleurs en train d��diter les 800 billets un par un pour � fermer � les pings. Une belle fonctionnalit� que je suis oblig� de supprimer�
Dimanche, alors que je n�avais VRAIMENT rien d�autre � faire, j�ai d� passer un bon deux heures � supprimer une attaque massive de 120 comment spam et 176 ping spam. Et c�est rendu que m�me mes statistiques mes statistiques ne sont plus utilisables, compl�tement fauss� par les referrer spam!
Y'a des jours, j'ai vraiment le go�t de toute calisser �a l�!
In a perfect world... spammers would get caught, go to jail, and share a cell with many men who have enlarged their penisses, taken Viagra and are looking for a new relationship
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29 mars 2005
Voici trois photos de la construction du Gutenberg, gracieuset� de Bernard Bastien
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A la fois banlieue "dortoir", porte d'entr�e et p�le �conomique majeur, l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery empile les fonctions. Pas �tonnant que le PDAD lui r�serve une liste assez longue de projets, que les Fid�ens et les Sillerois pourront commenter ce soir.
A tout seigneur, tout honneur : commen�ons par l'art�re-reine de l'endroit, le boulevard Laurier. Le souhait de la Ville est d'en densifier les abords, plus particuli�rement le quartier Saint-Denys, � l'arri�re des centres commerciaux. L'endroit, d�j� bien pourvu en services divers et en transport en commun, pourrait tr�s bien h�berger une population plus grande, d'autant plus que des milliers d'emplois se trouvent � proximit�, signale le document du PDAD.Ce dernier insiste �galement sur la n�cessit� de rendre le boulevard plus accueillant pour les pi�tons. L'agrandissement des Ailes de la mode, dont les vitrines sont plus proches de la rue, est un exemple qui devrait �tre suivi ailleurs, juge Denis Jean, urbaniste � la Ville de Qu�bec. Cela aurait en outre l'avantage d'embellir cette "porte d'entr�e" emprunt�e par des milliers de visiteurs, o� les stationnements prennent beaucoup de place � l'heure actuelle.
Si le boulevard Laurier est le vestibule de Qu�bec, le secteur des ponts et ses �changeurs en sont donc l'ingrat perron de b�ton. Ici encore, le PDAD propose d'apporter non seulement de nouveaux ornements, "mais aussi de la construction pour border cette entr�e de ville", dit M. Jean. La compagnie Irving aurait de grands terrains inoccup�s, non loin de la rue des H�tels, qui pourraient servir � cet effet.
Littoral ouest
L'am�nagement des abords du Saint-Laurent sera aussi � l'ordre du jour. On sait d�j� que l'est de la ville devrait, si tout se d�roule comme pr�vu, avoir ses fen�tres sur le fleuve pour 2008, gracieuset� d'Ottawa. Dans l'ouest, c'est plut�t vers le provincial que se tourne la Ville, explique Odile Roy, conseill�re municipale en charge de l'am�nagement du territoire.
C'est en effet du minist�re des Transports du Qu�bec que rel�ve le boulevard Champlain. De plus, poursuit Mme Roy, la Commission de la Capitale-Nationale, cr�ature du provincial, "s'est constitu� une r�serve de terrains le long du littoral ouest" en vue d'y installer des �quipements collectifs.
La Ville, qui esp�re non seulement am�nager le littoral, mais encore le haut de la falaise, travaille elle aussi en ce sens. "Nous, on demande dans nos n�gociations avec les promoteurs de garder une bande de 50 m�tres sur le haut de la falaise. Des gens s'y prom�nent d�j�", fait remarquer Fernand Martin, directeur du service d'am�nagement de Qu�bec.
Ce dernier croit en outre que la plage Jacques-Cartier devrait, � plus ou moins long terme, �tre reli�e au reste de la ville, possiblement par un passage sous les ponts.
Une cit� dans la ville
Le PDAD sugg�re enfin de mieux int�grer le campus de l'Universit� Laval au tissu urbain. "Notre objectif, dit M. Martin, est de faire en sorte que le campus devienne davantage un quartier dans la ville (plut�t qu'une cit�)."
L'Universit� elle-m�me, qui a amorc� sa r�flexion sur le sujet, semble abonder dans le m�me sens. En plus de r�organiser certains points d'entr�e, des projets de plus grande envergure pourraient voir le jour. Il est ainsi question de construire, du c�t� de la rue Myrand, un secteur r�sidentiel � l'intention des �tudiants qui vivent en couple. La nouvelle rue joindrait Myrand et accueillerait �galement des commerces.
"C'est comme �a qu'on tisse des liens, qu'on en fait vraiment un quartier mieux reli� � la ville", plaide M. Martin.
L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD), pr�sentement soumis � une s�rie de consultations publiques, peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Sainte-Foy-Sillery.
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C�est au c�ur de la vie de quartier du Campanile, � l�intersection de la rue Laudance et de la rue du Campanile � Sainte-Foy, que la R�sidence du Campanile accueillera en f�vrier 2006 les retrait�s autonomes.
La mise en chantier de la R�sidence du Campanile a d�but� en ao�t dernier. Con�u par les architectes Gamache et Martin, membres de Groupe Gerpatec, l��difice de b�ton sera dot� d�une architecture contemporaine et les fa�ades seront recouvertes de briques anciennes. Sis sur un terrain de 60,000 pieds carr�s, l�immeuble abritera 118 appartements (studios, 3 �, 4 �) et deux �tages de stationnement int�rieur. Il comportera 5 �tages de 27 000 pieds carr�s chacun. Les appartements, dont la superficie variera entre 416 et 1119 pieds carr�s, se d�clineront en plusieurs options diff�rentes.
Par ailleurs, en plus des aires communes, soulignons que des espaces ont �t� pr�vus au rez-de-chauss�e pour l�am�nagement de futurs commerces qui viendraient compl�ter l�offre de la rue.
Le bureau de location de la R�sidence du Campanile est situ� au 3700 Campanile, bureau 104
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25 mars 2005
Voici le plan d'am�nagement du campus de l'Universit� Laval [PDF]
[Merci � Yvan Dutil]
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24 mars 2005
23 mars 2005
Un nouveau projet d'habitation qui comptera 90 unit�s se vendant un peu moins de 250 000 $ chacune est pr�sentement en construction sur le boulevard Nelson, presque � l'intersection du boulevard Pie XII � Sainte-Foy ; les Armoiries Nelson. Les ouvriers viennent tout juste de couler les fondations de six maisons de ville qui seront pr�tes d�s le d�but de l'�t�. Derri�re cependant, on en construira 84 autres de tous les mod�les. (...) Au printemps, on am�nagera les terrains situ�s dans le bois�, derri�re l'actuelle construction et les 84 autres unit�s d'habitation pourraient �tre compl�t�es d�s l'automne. (...)
Pierre Champagne, 23 mars 2005. Reproduit avec autorisation
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Un stationnement int�rieur et 42 logements-ateliers seront �rig�s, d'ici un an, � m�me la falaise en face de l'ancien �difice du SOLEIL, � la jonction de la c�te d'Abraham et des rues Arago et Saint-Vallier, dans Saint-Roch. Le stationnement sera dot� d'une toiture et d'une fa�ade v�g�tales qui mettront le quartier � l'heure du d�veloppement durable.
Sur papier, on dirait une construction am�nag�e dans le roc. Des artistes troglodytes et des automobiles se la partageront. Le volet stationnement de ce projet baptis� La Falaise apprivois�e rev�t une grande importance, puisque le propri�taire du futur immeuble, CDTI, avait besoin de plus d'espaces.Au fil de rencontres avec la Ville de Qu�bec et le comit� de citoyens, il a �t� convenu que le stationnement int�rieur de quelque 200 places serait jumel� � un �difice dont les 42 lofts-ateliers seraient offerts en location � des artistes. Chacun aura son balcon, avec vue sur le roc ou sur la rue Arago, et b�n�ficiera d'une cour int�rieure.
Cette "oeuvre d'int�gration" a �t� pilot�e "main dans la main" par Florent Cousineau, qui en signe la conception artistique, et par l'architecte Pierre Martin, du Groupe Gerpatec. Pour le mener � bien, Cousineau s'est port� acqu�reur de la b�tisse d�labr�e qui avait jadis h�berg� l'organisme Point de rep�re, � l'extr�mit� est de la rue Arago. La semaine derni�re, une pelle m�canique l'a ras�e, r�v�lant un terrain � la configuration biscornue.
Vue sur un "champ urbain"
En tout respect de la trame urbaine, l'�difice comptera quatre �tages. Les r�sidants de la rue Saint-R�al, en haut de l'escalier du Faubourg, ne perdront pas leur vue sur les Laurentides et la basse ville. Mieux, leur horizon sera enrichi du "champ urbain" constitu� par le toit du stationnement. Ils n'y auront pas acc�s, mais Florent Cousineau veut le recouvrir de gramin�es et y disposer des oeuvres lumineuses de b�ton. Le bl�, l'orge et l'avoine "animeront" aussi la fa�ade du stationnement, tout en courbe sous l'acier corten. "L'oxydation naturelle lui donnera la m�me couleur de rouille que le sol de la Gasp�sie, fait observer Florent Cousineau. L'oeuvre de Charles Daudelin, � la place de la Gare, est du m�me mat�riau.
"Ne joue pas qui veut dans la falaise, a constat� l'artiste. La Ville ne voulait pas d'un stationnement visible. La permission particuli�re que nous avons eue demandait une haute performance artistique." Il n'y aura aucun syst�me de ventilation sur le toit. L'air circulera � tous les �tages du stationnement par des ouvertures en forme de meurtri�res qui lui donneront l'allure d'une maison troglodytique. Et si, un jour, les automobiles �taient bannies du centre-ville, il sera possible de "transformer le stationnement en autre chose", pr�cise Pierre Martin.
Florent Cousineau a le sentiment de boucler la boucle dans Saint-Roch avec La Falaise apprivois�e. Les artistes occuperont pleinement "Soucha", comme il se pla�t � d�signer cette section du quartier au sud du boulevard Charest. Ils vivent et travaillent d�j� aux Ateliers du coin, de la falaise, du roulement � billes, de la cour. Ils �tudient � l'�cole des arts visuels de l'Universit� Laval et � l'�cole des m�tiers d'arts. Ils magasinent chez Omer Deserres. Ils fr�quentent la Chambre blanche et M�duse, la coop�rative par laquelle tout est arriv� dans Saint-Roch.
Le projet est �valu� � 8,5 millions $. La portion du stationnement est financ�e en totalit� par CDTI. Florent Cousineau d�crit sa Falaise apprivois�e comme une oeuvre d'archi-sculpture, d'archi-texture ou d'archi-nature. Il r�ve du jour o� la falaise aura repris ses droits, par la gr�ce de la v�g�tation qui recouvrira en entier l'acier, la brique et la pierre du stationnement �tag�.
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22 mars 2005
Num�risation d'un article du Journal de l'habitation
[Merci � Simon Bastien]
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21 mars 2005
Dans St-Roch, tout juste en face de l'�difice Le Soleil, les pelles-m�caniques s'affairent pour le projet de la falaise apprivois� (quel nom �trange!).
Plus au nord, des bulldozeurs pr�parent le terrain sur l'avenue Chauveau pour le prolongement de l'autoroute Du Vallon. Cette fois, c'est bien vrai!
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18 mars 2005
Mon ordinateur personnel est en r�paration, alors pas de mise � jour de la fin de semaine. Que le Dieu des blogger fasses que les spammeurs de commentaires se tiendront tranquille!
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17 mars 2005
Fort du nouvel appui du Conseil d'arrondissement La Cit�, le Comit� populaire Saint-Jean-Baptiste est revenu � la charge � l'h�tel de Ville de Qu�bec, hier, avec son projet de Coop�rative d'habitation L'Escalier sur le site de l'�lot Berthelot. Emportant avec eux un escabeau pour illustrer qu'il ne manque qu'une marche � monter avant la r�alisation de la Coop, le Comit� et les adeptes du projet n'ont toutefois pas re�u la r�ponse esp�r�e de la part du conseiller � l'Habitation, Claude Larose.
"On est d��us, admet V�ronique Laflamme, du Comit� populaire Saint-Jean-Baptiste. Il nous avait promis une r�ponse en f�vrier, et il nous a r�p�t� hier ce qu'il nous dit depuis plusieurs mois, soit qu'il attend les analyses de tous les projets soumis avant de nous faire part de la d�cision de la Ville."Claude Larose confirme que trois hypoth�ses sont sur la table, soit la Coop L'Escalier, une coop�rative � capitalisation et un projet locatif priv�.
Alors que le Comit� populaire Saint-Jean-Baptiste assure que son projet est le seul qui soit viable, M. Larose dit pr�f�rer attendre le r�sultat des analyses command�es � des fonctionnaires du Service de d�veloppement �conomique pour "pouvoir s'appuyer sur des chiffres". Il ajoute que la proposition de la Coop est �tudi�e s�rieusement et que la d�cision de la Ville devrait �tre connue "d'ici quelques semaines".
En attendant, le projet stagne, fait remarquer V�ronique Laflamme. "Tant qu'on ne sait pas si la Ville nous r�serve le terrain, on ne peut pas engager d'architectes et on ne peut pas r�aliser les plans de l'habitation." Le Comit� esp�re toujours pouvoir livrer les logements pour juillet 2006.
Beaucoup d'appuis
Le Comit� populaire Saint-Jean-Baptiste n'est pas seul dans cette bataille. Le Front d'action populaire en r�am�nagement urbain, l'Association des gens d'affaires du Faubourg, les d�put�es Agn�s Maltais (Parti qu�b�cois) et Christiane Gagnon (Bloc qu�b�cois) et la conseill�re de quartier, Lynda Cloutier, sont aussi convaincus de la n�cessit� de b�tir des logements sociaux.
D�j� pr�s d'une quarantaine de m�nages ont signifi� qu'ils �taient pr�ts � aller vivre dans la Coop si le projet de 45 unit�s abordables voyait le jour.
La Coop L'Escalier a vu le jour apr�s que le groupe Casot eut renonc� l'automne dernier � son projet de condos de luxe. Le projet global comprend 75 unit�s de logement social, si on inclut les 30 unit�s de la Coop�rative du Sommet, pr�vues depuis 2002, et qui attendent toujours d'�tre r�alis�es.
L'�lot Berthelot est un des derniers espaces vacants du quartier pour la construction de logements abordables. Il est l'objet de luttes depuis au moins 30 ans.
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16 mars 2005
Ma protection anti-spam dans les commentaires a fait du z�le aujourd'hui. Tous les commentaires �taient rejet�. D�sol�, c'est maintenant corrig�.
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15 mars 2005
Sous la plume de Mme Anne-Marie Voisard, LE SOLEIL publiait la fin de semaine derni�re, � l'instigation de M. Jean Soulard, (Merci M. Soulard !) quelques articles sur le Vieux-Qu�bec et ses probl�mes.S'il est trop t�t pour faire le bilan du plus long r�gne de maire de Qu�bec, celui de Jean-Paul L'Allier, quelques faits m�ritent d'�tre rappel�s. Sans doute influenc� par l'inscription du Vieux-Qu�bec � la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, M. L'Allier s'est montr� g�n�reux, visionnaire, amoureux de la culture, ardent d�fenseur du r�le de capitale de Qu�bec.
Sous ses deux premiers mandats, des gains importants ont donc �t� obtenus par les r�sidants de ce quartier : protection de l'habitation, expansion des vignettes de stationnement pour les r�sidants, consultation syst�matique des citoyens, plan directeur du Vieux-Qu�bec basse-ville, m�canismes de suivi de l'action de la Ville, embellissement ind�niable du quartier (m�me si cet effort vise surtout � accro�tre la dur�e de s�jour des touristes dans notre quartier).Une r�glementation sur les "couettes et caf�" a �t� adopt�e, de m�me qu'un moratoire (quota) sur le nombre de restaurants. Soulignons que ces gains ont �t� obtenus gr�ce � l'�coute, � la compr�hension et aux d�marches de nos deux �lus successifs de l'�poque, Mme Marie Leclerc et M. Andr� Marier.
Les r�sidants, qui s'estiment les premiers gardiens de ce site incomparable, r�vaient enfin de pouvoir y vivre comme les citadins de Sillery, des pancartes "Quartier r�sidentiel - Ralentissez" informant les automobilistes du caract�re r�sidentiel de la rue, le bruit �tant supportable et la circulation de transit d�finitivement �cart�e, notamment celle des autocars touristiques. Ils r�vaient d'avoir les services de proximit� appropri�s � un quartier r�sidentiel, de voir des familles s'installer � l'int�rieur des murs, incit�es en cela par une politique d'habitation dynamique. Ils r�vaient de civiliser la circulation lourde ou celle de transit. En un mot, ils r�vaient que leurs pr�occupations soient prises en compte, malgr� le d�veloppement touristique mercantile.
Force est de constater qu'avec l'implantation de la nouvelle ville - �largissement que nous avons applaudi ! - le r�ve se transforme en cauchemar avec chaque matin, la m�me question, "Partir ou rester l� ?" :
- Le moratoire sur l'implantation des h�tels ayant �t� lev�, tout espace libre ou vacant risque de se transformer r�solument en h�tel ;
- l'espace vou� au r�sidentiel est dangereusement grignot� par le laxisme de la Ville qui laisse l'h�tellerie ill�gale agir en termiti�re dans tous les coins du Vieux-Qu�bec. Il suffit de consulter Internet ! ;
- les services de proximit� se comptent sur les doigts d'une main, pas m�me un d�p�t de nettoyeur dans le Vieux-Qu�bec. Pourtant, les commerces de t-shirts prolif�rent. A quand un contingentement de ce type de commerces ? ;
- la r�glementation sur le bruit �tait pr�te � �tre adopt�e... � la veille du Sommet des Am�riques, de m�me que celle sur les camions de livraison. Attend-on que tous les r�sidants deviennent sourds pour agir ? ;
- la pr�sence des amuseurs publics devait �tre civilis�e : on attend encore ;
- un plan de circulation avait �t� promis pour dissuader la "promenade en char" dans nos rues, rien non plus de ce c�t� ;
- le plan directeur d'urbanisme du Vieux-Qu�bec haute-ville devait �tre initi� sous ce mandat ;
- en 2005, - promesse �lectorale ferme, trois fois r�p�t�e ! - les autocars touristiques devaient �tre bannis du Vieux-Qu�bec, sauf pour d�poser � des d�barcad�res choisis les voyageurs attendus dans les h�tels. La derni�re r�union du comit� devant faire avancer ce dossier date de "l'ancienne ville" ! Pourtant les autorit�s municipales avaient cherch� et re�u l'appui du Comit� des citoyens du Vieux-Qu�bec dans l'acquisition d'un pouvoir de r�glementation sur les d�placements des fameux autocars, pouvoir obtenu du gouvernement, mais jamais utilis� en plus de cinq ans ! ;
- la navette centre-ville qui devait d�sengorger le quartier et relier des sites de premier int�r�t existe... uniquement sur papier glac�. On avait pourtant promis un plan B, si jamais le f�d�ral ne choisissait pas Qu�bec pour son projet pilote !
En 1990, dans un m�moire intitul� La rue pour tous et la vie de quartier, le CCVQ affirmait : "Laisser les autocars de croisi�res et les gros autobus de tours de ville d�valer les rues �troites, obstruer la vue par leurs silhouettes agglutin�es et massives en stationnement, infester l'air des bruits et des gaz de leurs moteurs... c'est compromettre gravement le caract�re et l'atmosph�re du Vieux-Qu�bec".Comme le note si bien LE SOLEIL, le ratio habitants/visiteurs est de 1/760 dans le Vieux-Qu�bec, alors qu'il n'est que de 1/94 � Venise, pourtant la ville la plus visit�e au monde, et, faut-il le souligner, � pied ! Et le tourisme durable... �a n'existe que pour les pays du tiers-monde !
Enfin, rappelons que sur un �t� moyen de 90 jours (mi-juin � mi-septembre), il y a au moins 83 jours d'activit�s de toutes sortes (Grand rire Bleue, Festival d'�t�, F�tes de la Nouvelle-France, etc.), dont 61 jours avec au moins une activit�.
S'ajoutent � cela 21 prestations musicales au kiosque de place D'Youville, dont 15 en soir�e. S'ajoute � cela l'achalandage occasionn� par les expositions du Centre d'interpr�tation de la vie urbaine, du Centre d'interpr�tation de place Royale, de l'Ilot des Palais, du Mus�e de l'Am�rique fran�aise, du Mus�e de la civilisation, du Mus�e naval de Qu�bec. S'ajoute � cela l'achalandage occasionn� par le march� du Vieux-Port, les artisans de la cath�drale, la Compagnie Franche de la marine, les visites guid�es de l'h�tel de ville, les vendeurs artisans, les amuseurs publics. C'est beaucoup pour un seul quartier pas plus grand en superficie que Place Laurier et son stationnement !
Volont� politique
La volont� politique n�cessaire pour r�gler tous ces dossiers a fait d�faut, notamment au cours du dernier mandat. Esp�rons que M. le maire profitera des quelques mois qui lui restent pour remplir toutes ses promesses et pour faire la preuve, d'abord aux r�sidants du Vieux-Qu�bec, que leurs pr�occupations, tant de fois r�p�t�es, seront enfin prises en consid�ration dans le d�veloppement de leur quartier ! Il n'a rien � y perdre et pourra ainsi lib�rer son �ventuel successeur de d�cisions difficiles � prendre... Car, un autre mandat ne pourra �tre obtenu en r�p�tant les m�mes promesses, les citoyens du Vieux-Qu�bec sont de plus en plus sceptiques !
Malheureusement, de plus en plus de r�sidants quittent le quartier et certains vendent � des non-r�sidants, notamment des Am�ricains. D'ailleurs, le journal LE SOLEIL a d�j� soulev� cette probl�matique. Seule une population r�sidante peut �viter que le Vieux-Qu�bec ne devienne un Disneyland du nord ! Peut-on les aider � rester ?
*On peut consulter les documents produits sur les sujets �voqu�s en visitant le site du Comit� des citoyens du Vieux-Qu�bec � l'adresse http://membres.lycos.fr/citoyenvieuxqueb.
L'auteur est un ancien vice-pr�sident du Comit� des citoyens du Vieux-Qu�bec/Cap-Blanc* et du comit� consultatif de la Ville de Qu�bec pour ce quartier. R�sidant du Vieux-Qu�bec, il �crit � titre personnel.
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L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD), pr�sentement soumis � une s�rie de consultations publiques, peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Beauport.
Avec le renouvellement de la premi�re couronne de banlieues de Qu�bec, le sort de la baie de Beauport et le manque d'axes routiers nord-sud dans l'est de la ville seront les principaux enjeux sur lesquels les Beauportois seront appel�s � se prononcer, ce soir, lors de la consultation publique sur le PDAD qui se tiendra dans leur arrondissement.Comme dans Charlesbourg, le sud de Beauport vieillit. Construit en bonne partie avant 1965, le parc immobilier a besoin de retouches, mais surtout de jeunes familles pour l'habiter. Les pionniers de banlieue qui s'y sont install�s dans les ann�es 50 et 60 h�sitent souvent � quitter la demeure o� ils ont �lev� leur famille.
La Ville examine diverses fa�ons de soutenir des projets d'"habitations multig�n�rationnelles", qui permettraient aux quartiers grisonnants de la premi�re couronne de banlieues de renouveler leur population.
Mais des chantiers autrement plus spectaculaires s'ouvriront vraisemblablement dans cette partie de la ville au cours des prochaines ann�es. Le r�am�nagement de la baie de Beauport, intimement li� aux c�l�brations du 400e anniversaire de Qu�bec, sera sans doute l'objet de plusieurs remarques, ce soir, voire d'�pres discussions.
Plusieurs, en effet, reluquent les battures de Beauport pour des raisons que tous ne jugent pas conciliables. D'un c�t�, le Port de Qu�bec, qui projette de construire deux nouveaux quais sur la pointe ouest de la baie afin d'accueillir un trafic fluvial en hausse. De l'autre, des associations comme Acc�s Saint-Laurent, qui craignent de devoir sacrifier une partie de la plage.
Au milieu : l'administration L'Allier. Pour la conseill�re Odile Roy, responsable de l'am�nagement urbain, "le plus beau d�fi de ce projet, c'est de concilier des usages industriels avec des usages r�cr�otouristiques. Il faudra voir ce qu'il est possible de faire". Pour l'heure, souligne-t-elle, le f�d�ral n'a pas encore annonc� la taille qu'aura son "cadeau d'anniversaire", qui devrait financer le r�am�nagement de ce bout de littoral. Quand on en saura plus long sur son implication, dit Mme Roy, "on pourra travailler avec des plans plus concrets".
Rues manquantes
La Ville compte �galement sur le r�am�nagement de la baie de Beauport pour servir de d�clencheur pour la revitalisation du secteur d'Estimauville, aujourd'hui en piteux �tat.
L'arrondissement Beauport manque par ailleurs d'axes routiers pour drainer la circulation nord-sud. A l'heure actuelle, des quartiers r�sidentiels endurent matin et soir un transit qui a peu � voir avec l'id�al de tranquillit� souvent associ� � la banlieue.
Ce probl�me est "peut-�tre l'h�ritage des ann�es 40, 50 et 60, avance Mme Roy. C'est � l'�poque du d�veloppement de la premi�re couronne que les autoroutes ont remplac� des parties de notre r�seau routier" - les rues dites collectrices, notamment, qui doivent mener les flots de voitures vers les autoroutes.
A cet �gard, le PDAD �voque deux projets. Le prolongement du boulevard Saint-David, qui est d'ailleurs d�j� au budget du Programme triennal d'immobilisation. Reste � d�finir un trac� qui se r�v�le compliqu�, puisqu'il "demande une partie de concession sur la zone agricole permanente", admet la conseill�re du Vieux-Limoilou.
L'autre projet, l'extension de Fran�ois-de-Laval, est plus hypoth�tique. "On n'a pas encore toutes les d�monstrations que c'est n�cessaire, dit Mme Roy. On est en train de v�rifier �a. C'est aussi assez compliqu� comme trac�, parce que, � droite, il y a une carri�re et un secteur au fort potentiel arch�ologique", soit l'ancien campement de Montcalm.
Le PDAD traite aussi de la conversion d'anciennes carri�res et sabli�res, que l'on trouve surtout dans le nord de Beauport. La revitalisation de l'avenue Royale est aussi � l'ordre du jour.
Enfin, l'avenir du terrain de l'ex-cimenterie de Beauport animera sans doute quelques �changes. Plusieurs citoyens se sont object�s aux plans que r�servait la Ville � cet emplacement, en raison de la hauteur des immeubles projet�s et de l'�ventuelle obstruction de la vue sur le fleuve. Un r�f�rendum pourrait se tenir sur la question, mais sa date n'a pas encore �t� d�termin�e parce qu'"on a repris le dialogue avec les citoyens et le promoteur pour essayer d'en arriver � une solution, dit Mme Roy. La question difficile l�-dedans, c'est que ce qu'on proposait, c'�tait d�j� moins haut et moins dense que le r�glement de zonage en vigueur. Alors, c'�tait difficile pour nous d'aller beaucoup en bas de �a, mais j'ai bon espoir qu'on s'entende".
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Ok, je vous l'accorde, la situation n'a rien � voir avec ce qui se passe ailleurs, dans les grandes villes du monde, mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire une petite mont�e de lait. Qu�bec n'est pas Montr�al, Los Angeles ou Rio de Janeiro, et ne le sera jamais, tant mieux ou tant pis, c'est selon, mais rien ne nous emp�che de d�plorer la place de plus en plus grande que prend l'automobile dans la vie urbaine de la capitale.
Ici comme ailleurs, vous l'avez remarqu� comme moi, le nombre de v�hicules augmente de fa�on exponentielle. Suffit de se promener dans les banlieues pour observer que chaque maison ou presque compte deux automobiles, quand ce n'est pas une troisi�me pour l'ado qui fr�quente le c�gep ou l'universit�. A plusieurs endroits, au centre-ville par exemple, la gestion du stationnement est devenue un v�ritable casse-t�te.Plus que jamais, la notion de libert� est associ�e � la possibilit� de pouvoir sauter dans sa bagnole n'importe quand afin de se rendre n'importe o�. Le but est l�gitime et bien de son temps, mais il a des cons�quences sociales et environnementales dont on commence � payer le prix.
Devant la prolif�ration des v�hicules, les autres moyens de transport ont du mal � garder la route. Les irr�ductibles du transport en commun sont presque consid�r�s comme une esp�ce en voie d'extinction. Les adeptes du v�lo ont, pour leur part, l'impression d'�tre de trop. Par la plus belle des ironies, les automobilistes leur disent d'aller jouer dans le trafic, ce qu'ils ne peuvent faire puisqu'ils y sont d�j�.
Le printemps sera bient�t l�, all�luia, jouez hautbois et r�sonnez musettes. Or, devinez ce qui se passera lors de la premi�re fin de semaine de beau temps ? La Grande All�e, le Vieux-Qu�bec, les environs de l'Assembl�e nationale et le Vieux-Port seront litt�ralement pris d'assaut par les automobilistes. Tout le monde sera � la recherche du Saint-Graal, c'est-�-dire une place de stationnement, sans parcom�tre si possible, juste en face de la terrasse o� l'on d�sire prendre un verre. Pas question de marcher ou de prendre l'autobus apr�s avoir laiss� son v�hicule plus loin, dans un endroit moins achaland�, no way, notre bi�re, c'est en auto qu'on ira la prendre, ma ch�rie, et pas d'une autre fa�on.
Sur la question de la circulation automobile au centre-ville, pardonnez-moi, mais je suis une sorte d'int�griste. Par exemple, durant certaines fins de semaine de la belle saison, je serais pour l'interdiction de la circulation automobile dans tout le Vieux-Qu�bec, sauf pour les r�sidants, les livreurs et les navettes de touristes.
Imaginez le plaisir de d�ambuler en toute qui�tude, dans les petites rues, sans avoir � se taper le bruit de moteurs ni respirer l'odeur des pots d'�chappement, surtout ceux des autocars.
Loin de faire fuir les visiteurs, comme le craignent les commer�ants, cette mesure pourrait contribuer � les attirer. A Londres, la catastrophe appr�hend�e n'a jamais eu lieu lorsque les autorit�s ont d�cid� de faire payer les automobilistes pour l'acc�s au centre-ville ; pourquoi en serait-il autrement � Qu�bec ? Paris a aussi l'intention de restreindre, voire d'interdire les automobilistes dans certains coins de la ville. Avec un peu de volont� politique et de l'organisation, tout est possible.
Soyons r�aliste, le bonheur est peut-�tre dans le pr�, il n'est pas n�cessairement dans l'interdiction totale de l'automobile. N'emp�che, il reste du chemin � faire pour g�rer de fa�on plus efficace la circulation. Prenez seulement les autoroutes, il y a des trucs qui d�passent l'entendement. Comme l'acc�s de l'autoroute du Vallon, direction nord, via le boulevard Charest Ouest. Aux heures de pointe, le bouchon s'�tire � n'en plus finir. Il va falloir que les ing�nieurs du minist�re des Transports trouvent un moyen de corriger et vite cette aberration.
En ville, ici et l�, la gestion du trafic routier et des feux de circulation n'est gu�re plus rose. Un effort a �t� accompli avec la circulation synchronis�e des feux sur le boulevard Laurier, mais il demeure des endroits o� les automobilistes s'arrachent litt�ralement les cheveux.
Si vous empruntez l'avenue Holland, direction nord, le feu de circulation reste au vert le temps d'un clignement de paupi�re, � l'intersection du boulevard Ren�-L�vesque. A peine deux ou trois automobiles ont le temps de passer que le feu retombe au rouge. Le matin ou en fin de journ�e, il faut apporter de quoi lire pour passer le temps, car on en a pour un bon moment � avancer � pas de tortue.
Ce n'est pas le seul endroit en ville qui cause probl�me. Les automobilistes qui empruntent l'avenue Belv�d�re passeront au compte-gouttes sur le feu de circulation de Ren�-L�vesque et chemin Sainte-Foy. Ne parlons m�me pas du feu de circulation le plus long en ville, celui � l'angle de route de l'�glise et Hochelaga, dans l'arrondissement Sainte-Foy. In-ter-mi-na-ble.
Un expert de Seattle, interrog� dans le cahier Auto de La Presse, hier, expliquait que l'usage des feux de circulation synchronis�s aux endroits appropri�s, selon les heures de la journ�e, pouvait r�duire la dur�e du trafic de 25 %. "Pour une circulation plus fluide et plus rapide, ce ne sont pas seulement quelques art�res principales qui ont besoin de feux synchronis�s, mais toutes", soutient John Niles.
Il serait grand temps que la Ville commence � s'occuper du probl�me, avant qu'il ne devienne un v�ritable bourbier. Qu�bec n'est pas Montr�al, Los Angeles ou Rio de Janeiro, ce n'est pas une raison pour attendre que �a se g�che davantage.
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Une piste cyclable reliant l'Universit� Laval au Vieux-Qu�bec, au prix de un million de dollars, est ce que propose l'organisation Univert V�lo comme projet rassembleur du 400e anniversaire de fondation de la ville de Qu�bec.
Voil� une "infrastructure qui serait � la fois utile et qui serait tourn�e vers l'avenir", plaide une porte-parole d'Univert V�lo, V�ronique Bouchard. Une telle piste cyclable, dit-elle, serait un symbole d'unification de la nouvelle grande ville fusionn�e, tout en collant parfaitement aux nouvelles pr�occupations de d�veloppement durable et aux objectifs du Protocole de Kyoto sur la r�duction de la pollution automobile.Le trac� de ce projet de piste cyclable urbaine sera d�voil� aujourd'hui, lors d'un 5 � 7 tenu au Pub de l'Universit� Laval. La cin�aste Marianne Gravel y lancera son film Les Cyclistes polaires, tandis que Pascal Lalibert�, de Vivre en Ville, y prononcera une conf�rence intitul�e Mettez du v�lo dans votre ville !
Univert V�lo estime que son id�e serait la solution de rechange id�ale � tous ces projets d'envergure plus ou moins morts dans l'oeuf, trois ans avant les f�tes du 400e anniversaire de Qu�bec, qui auront lieu en 2008. Il nomme Place de France, �valu�e � 25 millions $, le Portail des connaissances de l'Universit� Laval, encore quatre fois plus cher, ainsi que le d�part du Tour cycliste de France, dont le co�t n'a pas eu le temps d'�tre �valu� avant que le projet passe aux oubliettes.
Patrick Howe, porte-parole de l'organisme provincial V�lo-Qu�bec, applaudit tr�s fort l'initiative d'Univert V�lo. "En plus de relier deux p�les importants de Qu�bec, a-t-il d�clar� au SOLEIL hier, cette piste cyclable irait tout � fait dans le sens du concept V�lo-Boulot dont nous faisons ardemment la promotion � Montr�al, depuis quelques ann�es. Le v�lo ballade, c'est excellent. Mais nous devons maintenant le positionner comme moyen de transport, � l'instar de l'Europe."
Sur une distance de huit kilom�tres ou moins, le v�lo est le moyen de transport le plus rapide en ville, fait valoir M. Howe. En plus, dit-il, de ne pas polluer, de prendre peu d'espace sur la route, de garder son passager en grande forme, et d'ainsi contribuer � un meilleur rendement au travail.
"Nous travaillons tr�s fort � combattre les id�es re�ues antiv�lo, poursuit le porte-parole de V�lo Qu�bec. Les id�es du genre : �a fait suer, c'est nul sous la pluie, il n'y a pas de stationnement prot�g�. Il n'y a aucune raison valable, notamment, d'interdire les stationnements int�rieurs aux v�los, d'autant plus qu'ils prennent peu de place."
M. Howe se dit renvers� de voir que de nouveaux quartiers r�sidentiels sont encore construits d'abord et avant tout pour les besoins de l'automobile. Certaines rues n'ont m�me pas de trottoir, donne-t-il en exemple. "Si on ne se pr�occupe m�me pas des pi�tons, comment voulez-vous qu'on se pr�occupe des cyclistes ?"
Ces questions seront largement d�battues le 23 mars, � Montr�al, lors d'un colloque organis� par l'Association qu�b�coise du transport et des routes, sous le th�me Le V�lo au coeur de la ville.
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14 mars 2005
L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD), pr�sentement soumis � une s�rie de consultations publiques, peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Charlesbourg.
La banlieue n'a plus 20 ans. En fait, en faisant remonter sa naissance �, disons, 1950, cela lui en donne 55. En certains endroits, comme au sud de Charlesbourg, elle commence � porter son �ge. C'est une des grandes questions qui attendent les citoyens de l'arrondissement, ce soir, lors de la consultation publique sur le PDAD : comment renouveler sa population ?Un grande partie des personnes �g�es de Charlesbourg sont concentr�es au sud de l'arrondissement. "Ce sont deux villes, dit la conseill�re municipale Odile Roy, charg�e de l'am�nagement urbain, � propos de Beauport et Charlesbourg, qui ont eu un boom important dans les ann�es 50 et 60. C'�tait la naissance des banlieues, nos premi�res banlieues appel�es "premi�re couronne". (...) Le d�fi sera de requalifier cette banlieue. Ce sont des milieux de vie extr�mement attrayants, (...) mais il faut travailler un peu pour qu'ils demeurent attrayants pour les jeunes familles."
Vieillir chez soi
Les personnes �g�es pr�f�rent souvent vieillir chez elles, remarque Mme Roy, "et pour �a, il faut les aider". Une solution envisag�e est l'"habitat interg�n�rationnel", o� une maison unifamiliale est r�am�nag�e pour loger une famille nucl�aire et un ou des grands-parents. La Ville examine en ce moment des fa�ons de soutenir ce genre d'initiative.
"Il faut aussi s'assurer que les �coles ne ferment pas, ajoute Mme Roy, puisque ces quartiers deviendraient alors moins int�ressants pour les jeunes familles."
Sans un effort de la part des autorit�s, poursuit-elle, "je pense que ces quartiers-l� vont passer par un cycle (de d�clin). (...) Ce n'est pas encore un drame, mais si on ne fait rien, on va se retrouver avec d'autres morceaux de ville qui p�riclitent, comme les quartiers centraux dans les ann�es 80."
Vers des rues commerciales
On retrouve peu de rues commerciales � proprement parler, dans Charlesbourg. Contrairement � Cartier ou � la 3e Avenue, fait remarquer Mme Roy, les "noyaux commerciaux" de l'arrondissement sont plus dilu�s. Le PDAD visera � rassembler les commerces dans des lieux plus circonscrits.
Parlant de rues, celles de Charlesbourg, comme en beaucoup d'autres endroits, ont �t� "d�velopp�es sur un patron tout-�-l'auto", estime Mme Roy. Peu de ces art�res, bien que tr�s larges, sont munies de trottoirs. "C'est souvent dans ce temps-l� que les parents se plaignent de la circulation de transit." L'opportunit� de changer cet �tat de fait sera � l'ordre du jour, ce soir.
La pression d'eau trop faible dans le nord de Charlesbourg, par ailleurs, pourrait elle aussi refaire surface. L'usine de traitement des eaux qui dessert le secteur devrait �tre refaite bient�t, mais cela ne r�glera pas ce probl�me de d�bit. D'ici � ce qu'une solution soit mise en oeuvre, le d�veloppement r�sidentiel sera "diff�r�" (lire : gel�) dans plusieurs parties de l'arrondissement.
Signalons finalement les efforts d�ploy�s pour venir en aide au zoo, lui aussi dans le nord de Charlesbourg.
Un golf et un h�tel sont d�j� en construction dans les environs. La Ville esp�re cr�er une "masse critique", selon l'expression de Mme Roy, qui y am�nerait un plus grand achalandage. "C'est aussi un �quipement �ducatif important, au m�me titre que les mus�es."
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13 mars 2005
Il est finalement temps de lever le voile sur mon projet qui m�emp�chait d��tre tr�s pr�sent sur Qu�bec urbain ces derniers temps.
Voil� : je change de vie.
Pour que Qu�bec urbain ne meure pas lors de mon d�part du Qu�bec, j�ai besoin de vous.
J�ai d�cid� de demeurer � �diteur � de Qu�bec urbain. Je n�y �crirais pratiquement plus (sauf pendant mon retour au Qu�bec cet �t�), mais je vais ouvrir mon carnet � une �quipe de collaborateurs qui auront acc�s � la page d�administration et qui pourront ainsi �crire directement en page principale.
Int�ress�? Envoyez-moi un courriel (voir colonne de gauche). Si vous �crivez sous un pseudonyme dans les commentaires ou sur le forum, pr�cisez-le-moi, que je vous jauge un peu. Dites-moi qui vous �tes, quelles sont vos motivations, quels sont les sujets qui vous tiennent � c�ur et que vous risquez d�aborder. Avez-vous l�intention d�avoir un style journalistique? �ditorialiste? Chroniqualiste? (On va dire que ce mot existe, OK?). N�ayez pas peur : aucune connaissance en programmation de page web n�est n�cessaire.
Si votre candidature est accept�e, je vous contacterai en vous expliquant comment tout cela fonctionne.
J�aurai �galement besoin d�un afflux massif de photos pour les sc�nes urbaines. Envoyez-moi cela par courriel (toujours via la colonne de gauche). La r�gle de base : une photo prise � Qu�bec et repr�sentant le th�me tr�s large de � la vie � Qu�bec. �
Je ne sais pas combien de temps libre j�aurai l�-bas, alors simplifiez-moi la vie au maximum. Votre photo doit �tre d�une dimension maximum de 800 pixels de haut et de large. Joignez-y une vignette d�environs 200 pixels. Pr�cisez-moi le nom ou le pseudonyme qui doit recevoir le cr�dit photo.
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10 mars 2005
L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD), pr�sentement soumis � une s�rie de consultations publiques, peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Haute-Saint-Charles.
Le nord de la Ville ne manque pas d'espace, mais ses r�seaux d'aqueduc et d'�gout sont au bout du rouleau. Ils peuvent supporter environ 1000 nouveaux logements. Apr�s quoi le robinet pourrait se fermer. La question est : o� les construire ? Dans l'arrondissement Haute-Saint-Charles, dont les citoyens pourront dire ce soir ce que leur inspire le projet de PDAD, plusieurs esp�rent faire partie de la r�ponse.Le secteur saurait bien quoi faire de quelques maisons de plus. On y retrouve plusieurs rues inachev�es qu'il vaudrait mieux boucler, selon Denis Jean, du Service d'am�nagement du territoire. Le probl�me est nettement moins criant qu'� Val-B�lair, mais les culs-de-sac peuvent poser des probl�mes de circulation automobile et de qualit� de l'eau.
La capacit� maximale de l'usine de traitement des eaux us�es a toutefois presque atteint son d�bit maximal, et la Ville juge que dans de larges pans de Haute-Saint-Charles, le d�veloppement r�sidentiel demandera plus d'investissements municipaux qu'il ne rapportera de taxe fonci�re - � moins de gonfler le compte de taxes des r�sidants du secteur, selon le principe de l'utilisateur-payeur. Ces bouts de territoire sont les fameuses "zones rouges" identifi�es au PDAD.
A ce hol� sur la construction r�sidentielle s'ajoute la possibilit� de resserrer davantage la protection du lac Saint-Charles, principale source d'eau potable de Qu�bec. "On veut s'assurer que la qualit� de l'eau reste bonne, dit M. Jean. Il faut donc que les marais du nord, qui servent de filtre, soient prot�g�s. Comme les berges." Cela se faisait bien s�r d�j�, admet-il, mais la r�glementation pourrait �tre renforc�e.
Ces restrictions sont loin de plaire au conseiller du district Lac-Saint-Charles, Jean-Claude Bolduc. Celui-ci, membre de l'opposition officielle, estime que son coin de ville est trait� "in�quitablement" et craint que "si on bloque le d�veloppement dans le nord de Qu�bec, l'�talement urbain va aller encore plus loin", dans des municipalit�s comme Stoneham ou Lac-Delage.
La conseill�re Odile Roy, du Renouveau municipal, ne partage pas cette inqui�tude. Elle souligne que la Ville n'a, depuis trois ans, ouvert aucun nouveau d�veloppement dans ces "zones rouges", et que malgr� tout, � l'�chelle r�gionale, Qu�bec n'a pas perdu de terrain dans le march� de la construction r�sidentielle. L'agglom�ration aurait, au contraire, gagn� des parts de march� en 2002 et 2003, avant d'en perdre un peu en 2004.
Carri�res et sabli�res
On retrouve quelques carri�res et sabli�res dans le nord de l'arrondissement. La loi oblige les propri�taires � restaurer leurs sites d'extraction une fois l'exploitation termin�e. Une question importante sera donc celle de savoir quoi en faire.
"Un autre des enjeux, c'est qu'il y a des gens qui veulent ouvrir de nouvelles carri�res et sabli�res ou en agrandir d'autres, dit Fernand Martin, directeur du Service d'am�nagement. La population du coin est tr�s nerveuse en cette mati�re. (...La Ville) pr�conise un statu quo", soit une sorte de moratoire limitant les activit�s d'extraction � celles qui sont d�j� lanc�es.
Le projet de Plan directeur propose aussi de mettre en valeur les secteurs forestiers du nord de l'arrondissement, de d�velopper le potentiel r�cr�otouristique de la Saint-Charles et de la chute Kabir Kouba, et de revitaliser la rue Racine.
Enfin, le transport en commun devrait �galement �tre l'objet de quelques remarques, ce soir. En effet, la ligne m�trobus de Charlesbourg passe trop � l'est pour desservir directement l'arrondissement, tandis que le trajet projet� pour Du Vallon passera trop � l'ouest. Les fa�ons de rabattre la population de la Haute-Saint-Charles sur les parcours principaux figureront donc � l'ordre du jour.
La consultation publique pour la Haute-Saint-Charles a lieu aujourd'hui � 19 h, au bureau d'arrondissement (305, rue Racine, Loretteville).
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Dans notre formidable soci�t�, o� le consensus se fait aussi rare que le Canadien � la t�l�, tout le monde s'entend ce matin sur au moins une chose : on en a jusque-l� de l'hiver. Pas jusqu'ici, ni jusque-l�, regardez bien ma main, jusque-l�, vous comprenez ?
Alors, en ce lendemain de poudrerie haute et de sacrage intempestif contre la charrue, je le proclame haut et fort : vivement le retour des beaux jours, des effluves de lilas, des petites robes fleuries, des pieds tout nus dans les sandales, du bruit de la balle de tennis renvoy�e avec dext�rit� en plein sur la ligne - tiens mon maudit - et du verre de ros� sur la terrasse, en fin d'apr�s-midi, avec les lunettes de soleil sur le bout du nez, � se dire que la vie vaut quand m�me la peine d'�tre v�cue, han mon Roger, on va-tu jouer au golf demain ?S'il est un autre plaisir de la belle saison, m�connu celui-l�, c'est s'�tendre dans l'herbe ou sur une chaise longue afin de contempler le ciel. Si mes g�lules d'om�ga-3 font leur travail et que ma m�moire est bonne, Roch Carrier posait d'ailleurs cette question pataphysique dans La C�leste bicyclette : quand avez-vous regard� le ciel pour la derni�re fois ? Regarder le ciel pour vrai, bande de nonos, pas d'un air inquiet, par la fen�tre, le matin, en faisant son noeud de cravate et en se demandant il est o� mon parapluie. Regarder le ciel de cette fa�on, �a ne compte pas, vaut mieux alors regarder la fille de la m�t�o.
Approchez, je vais vous faire une confidence. Moi, je fixe le ciel chaque fois que j'aper�ois la tra�n�e blanche d'un gros avion. Chaque fois, je me demande d'o� il vient, o� il s'en va, si les passagers ont aim� le film et s'ils ont la chance d'avoir dans le cockpit un pilote aussi bon que Robert Pich�, au cas o� un morceau de la carlingue se d�tacherait. Je ne veux pas vous faire peur, mais �a arrive, je l'ai lu dans le journal et Yvan Miville-Desch�nes l'a expliqu� l'autre soir � la t�l�.
De quoi parlait-on encore ? Ah oui, le ciel. Toujours est-il que le ciel, je le regarde longuement lorsqu'un avion passe, mais on est encore loin du plaisir de l'observer pendant une nuit sans lune, lorsqu'il y a plein d'�toiles et qu'on se demande s'il y a une forme quelconque d'intelligence l�-haut et si oui, ressemble-t-elle � Anne-Marie Losique.
Rien ne peut rivaliser avec ce petit plaisir de la belle saison, pas m�me le miniputt extr�me et le sarclage de radis. Or, en pleine ville, ce privil�ge est de plus en plus rare, sinon inexistant, avec cette manie qu'on a de tout illuminer, de tout �clairer, comme si la noirceur �tait devenue une ennemie et tous les �difices de Qu�bec, des belles de nuit.
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La mise en lumi�re, c'est le nouveau dada de la Commission de la capitale nationale. Il y a trois semaines, l'organisme a fait savoir qu'elle avait dans ses cartons un plan pour �clairer pas moins de 70 endroits, sur les deux rives du fleuve, au cours du prochain quart de si�cle. Pas 10, ni 40, 70 ! Courez chez R�no-D�pot pendant qu'il est encore temps, les amis, car bient�t les ampoules et les gros spots de jardin vont se vendre sur le march� noir � des prix de fou. On va passer rapidement sur l'�clairage du pont de Qu�bec. On a encore frais � la m�moire la chicane avec ce sp�cialiste fran�ais qui avait mis au point un syst�me de lumi�res qui devaient changer de couleur au gr� des mar�es. En bout de ligne, le projet s'est morpionn� et Qu�bec s'est retrouv� avec un pont � moiti� �clair�, une b�n�diction du ciel, finalement, lorsqu'on lui regarde l'allure. Au cours des derni�res ann�es, la Commission a illumin� plein de trucs � Qu�bec. Dans le lot, il faut le reconna�tre, il y en a qui ont de la gueule. Le Mus�e national des beaux-arts, par exemple. C'est pas m�lant, �a donne presque le go�t d'y aller. Lorsque vous marchez sur les Plaines, le coup d'oeil est renversant, surtout si vous �tes couch� sur le dos, � essayer de voir les �toiles et que vous ne pouvez pas, cibole, parce qu'il fait trop clair.
Il y a aussi les falaises du cap Diamant, la porte Saint-Jean et la porte Saint-Louis. C'est vrai, je dois l'avouer, c'est beau. Avec une belle petite neige qui tombe - pas une belle petite neige de mars, bien entendu, vous aurez compris... - il n'y a rien de mieux pour faire craquer les touristes en voyage de noces et faire vendre des cartes postales.
Dans sa volont� de transformer Qu�bec en une Ville lumi�re, la Commission a l'intention d'�clairer des �difices et des endroits qui m�riteraient de rester dans l'obscurit�. A quoi bon d�penser quelques milliers de dollars pour voir la nuit le PEPS et les tours jumelles, sur le campus de l'Universit� Laval ? A-t-on vraiment envie de les voir, s�rieux ? Est-il vraiment n�cessaire d'illuminer l'affreux bunker, sur Grande All�e, ou le pont de l'�le d'Orl�ans ? Vu de la Rive-Sud, le Vieux-Qu�bec ressemblera-t-il bient�t � la raffinerie Ultramar ?
Trop c'est comme pas assez. On �claire ceci, on �claire cela, on �claire � hue et � dia, et on se retrouve avec une ville o� tout le monde sera bient�t forc� de porter des lunettes noires la nuit, tellement tout sera illumin�, tout donnera dans l'�blouissement rococo. Que la lumi�re soit, tel pourrait �tre la devise de la nouvelle grande ville de Qu�bec.
En plus, s'il faut faire des kilom�tres et des kilom�tres pour fuir toute cette lumi�re urbaine et pouvoir observer tranquille les �toiles, je ne marche pas.
Rendons le ciel de la nuit aux gens de Qu�bec, vive l'illumination pond�r�e, vive la noirceur strat�gique, vive les �toiles visibles au coeur de la ville.
Mais avant tout, vive le printemps avec du gros soleil...
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09 mars 2005
L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD), pr�sentement soumis � une s�rie de consultations publiques, peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Limoilou.
l'arrondissement Limoilou forme une sorte de gruy�re urbain. Un grand vide nomm� D'Estimauville. Et quelques zones industrielles plus ou moins bien int�gr�es aux quartiers r�sidentiels. Pour un grande partie de ses r�sidants, l'enjeu est donc de savoir comment ces trous seront bouch�s ou r�am�nag�s.Les parcs industriels de la Canardi�re et du Colis�e risquent d'en prendre pour leur rhume, ce soir, lors de la consultation publique dans Limoilou. Alors que la plupart des parcs industriels se trouvent relativement � l'�cart des zones habit�es, ceux-l� se situent tout � c�t� des quartiers r�sidentiels. Avec tout ce que cela peut impliquer en termes de bruits, d'odeurs et de circulation. "Alors, comment est-ce qu'on peut r�ussir � faire cohabiter tout �a ? demande Denis Jean, du Service d'am�nagement du territoire de la Ville. (...) A partir du moment o� on assure la p�rennit� d'un secteur industriel, �a pose la question de savoir si on doit contr�ler ses usages."
La solution pourrait donc passer par un changement de vocation de ces deux parcs, que l'on axerait davantage sur le savoir et la technologie, deux domaines habituellement moins "d�rangeants" que la production industrielle, au sens traditionnel. Il est �galement question d'�tablir des "zones tampon" constitu�es de commerces entre les parcs et la population.
Les Limoulois des environs de l'incin�rateur vivent avec des probl�mes semblables de poussi�re et de camionnage. D'apr�s Fernand Martin, du Service d'am�nagement, un nouveau filtre pourrait �tre install� pour diminuer le premier irritant.
Les changements de vocation de plusieurs �difices sont un autre sujet qui devrait faire jaser, ce soir. La construction de grandes �coles primaires a la cote au sein des commissions scolaires, qui pr�f�rent cette avenue � la r�fection de plusieurs petits �tablissements. Cependant, les conseillers municipaux interrog�s par LE SOLEIL sont pratiquement tous d�termin�s � se battre pour conserver leurs �coles de quartier, et disent avoir l'appui des comit�s de parents.
La version pr�liminaire du Plan directeur �voque par ailleurs la possibilit� d'�tablir un nouveau parcours M�trobus entre Henri-Bourassa et Belv�d�re, de m�me que la transformation de Laurentien en boulevard urbain, de Wilfrid-Hamel jusqu'� la rue du Prince-�douard.
La revitalisation du secteur D'Estimauville, enfin, est un dossier d�j� connu. D'apr�s le projet de PDAD, l'endroit "se caract�rise aujourd'hui par la pr�dominance du r�seau routier, par un tissu industriel et commercial affaibli (et) par une v�g�tation quasi inexistante", notamment parce que la construction de l'autoroute Dufferin-Montmorency a conduit les automobilistes � contourner ces parages.
La Ville tente en ce moment de susciter des projets de construction r�sidentielle dans le secteur, o� elle aimerait aussi voir s'installer des immeubles � bureaux. Elle a d�j� acquis les Galeries Sainte-Anne au co�t de 4 millions $ et serait en pourparlers avec des promoteurs.
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Le Conseil des arts et des lettres du Qu�bec (CALQ) a d�cern� une bourse de carri�re de 60 000 $, hier, � Montr�al, � l'architecte de Qu�bec Jacques Plante. Pendant deux ans, il �laborera un projet de "lieu de th��tre inusit�" qui pourrait se concr�tiser dans le tunnel de l'autoroute Dufferin-Montmorency, � temps pour le 400e anniversaire de la ville.
En 1979, alors qu'il terminait son bac en architecture � l'Universit� Laval, Jacques Plante s'int�ressait d�j� � cette bretelle sans issue de l'autoroute, puisqu'il avait d�pos� un travail de fin d'�tudes sur ce singulier tunnel. L'automne dernier, il y a emmen� ses propres �tudiants en architecture, qui ont �t� "assomm�s" par la beaut� du lieu : un espace de 500 pieds de longueur, haut de deux �tages, avec la falaise � nu en guise de paroi."L'endroit est th��tral en lui-m�me", a-t-il comment� au SOLEIL, la semaine derni�re, alors que l'attribution de sa bourse n'�tait pas encore officiellement annonc�e.
A 50 ans, Jacques Plante �prouve le d�sir "se renouveler". Cette bourse lui donnera l'occasion "d'explorer de nouvelles avenues". Au cours des deux prochaines ann�es, il se rendra ainsi � New York et � Londres pour collaborer � diverses r�alisations sc�nographiques. Il visitera aussi des lieux de spectacle inusit�s, tels ce th��tre, en Su�de, lov� au coeur d'une carri�re de pierre et d�pourvu de technologie lourde.
Pour son projet de cr�ation, il s'inspirera du "th��tre total" de l'architecte allemand Walter Gropius, qui avait imagin�, en 1920, une salle de spectacle flexible, dont la sc�ne se d�pla�ait en mouvements automatiques. "Il n'y avait pas de barri�re entre les acteurs et les spectateurs, explique-t-il. Je veux comprendre le principe, pour l'exp�rimenter ensuite avec mes �tudiants."
Jacques Plante estime que nos salles de spectacle sont "fig�es". "Mais avant de penser � les adapter, il faudrait comprendre la technique avec laquelle on se sent pris, tr�s souvent", constate celui qui a con�u la plupart des th��tres de Qu�bec : la Bord�e, l'Imp�rial, le P�riscope, la Caserne de Robert Lepage. Avec le consortium M.U.S.E., il participe �galement � la r�fection du Palais Montcalm.
Jacques Plante se sent tr�s honor� de recevoir cette bourse que le CALQ remet � un architecte pour la premi�re fois. "Les candidats �taient de gros calibre", fait-il observer. Tous les deux ans depuis 1998, l'organisme offre des bourses de carri�re � des cr�ateurs qui exercent leur art depuis au moins 20 ans. Cette ann�e, outre Jacques Plante, les laur�ats sont les �crivaines Denise Desautels et Suzanne Jacob et l'artiste en arts visuels Gilles Mihalcean.
Ils n'ont pas l'obligation d'aboutir � des r�sultats tangibles au terme de leurs deux ann�es de recherche. Mais il est clair que l'architecte de Qu�bec aimerait arriver avec une proposition marquante. Un spectacle unique pr�sent� dans le tunnel de l'autoroute pour le 400e de Qu�bec ? Une salle permanente am�nag�e dans ce souterrain inutile de la ville ? Un th��tre pour les Gros Becs ? Une sc�ne � la Citadelle o� Lysistrada pourrait �tre jou� ? Jacques Plante est � la recherche du meilleur "lieu trouv�" en ville.
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Le conseiller de Champigny, Henry Jenkins, entend s'opposer farouchement � la r�alisation de la mont�e Mendel, qui relierait le boulevard Chaudi�re � Versant-Nord. Selon lui, elle ne ferait que transformer les probl�mes d'engorgement automobile des Carougeois en un probl�me de circulation trop dense dans l'ouest du plateau de Sainte-Foy.
"Si (un tel projet) avait d�j� �t� exclu par l'ancienne ville de Sainte-Foy, c'est parce qu'il y avait d�j� bien assez de circulation de transit dans le secteur, dit M. Jenkins."Je vais m'y objecter, en tant qu'�lu, parce que �a va affecter des gens � c�t�", a-t-il ajout�.
Si un changement de zonage est requis par le projet, selon M. Jenkins, il faudra s'attendre � ce que les citoyens concern�s demandent un r�f�rendum. Sinon, il compte en r�clamer un lui-m�me.
"Je comprends leur point de vue, poursuit l'�chevin au sujet des automobilistes de Cap-Rouge. Ils sont un peu loin de l'autoroute et ils doivent s'y rendre par de petites rues r�sidentielles. Mais l'id�al, ce serait la construction d'une troisi�me voie sur l'autoroute F�lix-Leclerc, entre Jean-Gauvin et Henri IV."
La conseill�re du Renouveau municipal, Odile Roy, r�plique que la mont�e Mendel n'a pas �t� imagin�e uniquement pour rem�dier � des probl�mes de bouchon de circulation.
Mme Roy, responsable de l'am�nagement urbain, explique qu'"il y a des barri�res naturelles sur le territoire, comme des rivi�res et des falaises, qui s�parent des quartiers les uns des autres. Et ce manque de lien prive les citoyens d'un acc�s facile � certains �quipements collectifs", dit-elle.
De plus, un grand nombre de gens pourraient avoir besoin de ce lien routier, dit la conseill�re du Vieux-Limoilou, puisque le potentiel de d�veloppement r�sidentiel du secteur Chaudi�re est de plusieurs centaines de maisons.
Consultation r�ussie
Mme Roy faisait ces commentaires en marge de la consultation publique tenue hier, dans l'arrondissement Laurentien, au sujet du Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement (PDAD) propos� par la Ville.
Les remarques qui y ont �t� exprim�es sont trop nombreuses et vari�es pour �tre consign�es ici. Soulignons cependant que plusieurs r�sidants de L'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin, deux municipalit�s bient�t d�fusionn�es, se sont dits contre le fait que le PDAD inclut leur ville.
Les embouteillages et la conservation des milieux naturels sont des pr�occupations qui sont �galement revenues � quelques reprises.
Plusieurs promoteurs ont profit� de l'occasion pour souligner qu'� leur sens, la Ville impose trop de contraintes � l'ouverture de nouvelles rues, surtout dans Val-B�lair, lieu pour lequel ils aimeraient que Qu�bec adopte un plan de d�veloppement cibl�.
Tous les citoyens interrog�s par LE SOLEIL se sont dits satisfaits de la fa�on dont s'est d�roul�e la consultation. Celle-ci fut toutefois victime de son propre succ�s, puisque les locaux dans lesquels elle se tenait furent rapidement bond�s.
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08 mars 2005
La commission de r�am�nagement de l'Universit� Laval fait 107 recommandations pour am�liorer la vie sur le campus. Des rues pi�tonni�res, de grandes places publiques de verdure et un meilleur acc�s au r�seau routier sont notamment pr�vus.
Suite du texte sur Radio-Canada
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L'adoption d'un plan d'urbanisme est un exercice important pour une municipalit�. Le "plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement" (PDAD) que propose Qu�bec � ses citoyens peut avoir de grandes cons�quences dans la vie de ses habitants. Voici, � grands traits, quels sont les plans de la Ville pour l'arrondissement Laurentien.
Les citoyens de Laurentien, arrondissement quelque peu �clat�, risquent de ne pas tous parler le m�me langage, demain soir, lorsqu'ils seront appel�s � s'exprimer au sujet du PDAD.Ceux de Val-B�lair jaseront sans doute d'approvisionnement en eau ; leurs voisins de Cap-Rouge voudront savoir ce qu'il adviendra du secteur Chaudi�re ; et les Augustinois, bient�t d�fusionn�s, se demanderont bien ce que la ville-centre vient encore faire dans leurs plates-bandes.
"On ne peut pas tout faire en m�me temps, dit Denis Jean, du Service d'am�nagement de Qu�bec. Alors, on va poser la question de savoir s'il y a un secteur qui devrait �tre prioris�."
Commen�ons donc par Val-B�lair, o� les besoins semblent, justement, les plus urgents. Nombre de rues y ont �t� ouvertes, dans le pass�, sans avoir �t� "boucl�es". Tant de culs-de-sac posent probl�me pour la circulation automobile, le transport scolaire et la qualit� de l'eau potable.
La solution logique serait donc, a priori, d'en compl�ter le d�veloppement. Mais voil�, explique Fernand Martin, lui aussi du Service d'am�nagement, "le probl�me auquel on se heurte, c'est la disponibilit� de l'eau. �a co�te tr�s cher. Ne serait-ce que pour corriger les probl�mes de s�curit� (de l'approvisionnement), �a co�terait 11 millions $, sans m�me permettre de construire une seule nouvelle maison".
De bonnes discussions sont � pr�voir, car les �lus d'autres districts du nord, dont les r�seaux d'aqueduc et d'�gout sont aussi plus ou moins satur�s, aimeraient bien voir ces investissements r�alis�s dans leur propre cour.
Cap-Rouge
Dans Cap-Rouge, le principal enjeu en est un de transport. Transport en commun, d'abord, car le PDAD �voque de nouveaux trajets "pour desservir des bouts de territoire comme Gaudarville et le secteur Chaudi�re", dit M. Martin. "Entre un m�trobus et le service qu'ils ont maintenant, poursuit-il, on pense qu'il est possible d'apporter des am�liorations."
Il est aussi question de d�senclaver le quartier Champigny, dont les habitants doivent sortir soit par l'autoroute, soit par la c�te de Cap-Rouge. Relier le boulevard Chaudi�re � Versant Nord est une possibilit� abord�e par le PDAD.
Saint-Augustin
La protection du Vieux Cap-Rouge, du campus Notre-Dame-de-Foy et du lac Saint-Augustin, �touff� par son faible d�bit et par la pr�sence humaine, seront �galement � l'ordre du jour.
Mais le conseiller de Saint-Augustin, Marcel Corriveau, s'insurge d�j� contre le fait que le plan directeur de la ville-centre restreigne le d�veloppement de son secteur, qui regagnera son ind�pendance en 2006.
Selon M. Corriveau, si l'actuelle proposition de PDAD �tait appliqu�e telle quelle, la future ville de Saint-Augustin ne disposerait plus que d'environ 250 terrains sur lesquels construire. "�a veut dire deux ou trois ann�es de d�veloppement, dit-il, alors que le PDAD dure 20 ans."
La ville reconstitu�e aurait gros � y perdre. Au cours des trois derni�res ann�es, estime M. Corriveau, son parc immobilier s'est enrichi de 100 millions $, � raison de 40 millions $ en d�veloppement commercial et industriel, et de 20 millions $ par ann�e dans le r�sidentiel.
L'aspirant maire de Saint-Augustin tente donc de faire exclure le territoire de la ville du plan directeur. Il a d�j� �crit au minist�re des Affaires municipales � cet effet.
* Une consultation publique au sujet du PDAD aura lieu demain � 19 h, au point de service de L'Ancienne-Lorette (1575, rue Turmel).
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Lib�rer le Vieux-Qu�bec de la pollution engendr�e par les moteurs de tout acabit pour le rendre aux pi�tons, c'est le r�ve des �cologistes. Aussi de ceux qui subissent jour apr�s jour l'encombrement des rues, les mauvaises odeurs et le bruit. Mais on est loin du compte. Tr�s loin.En 1989, lorsque Jean-Paul L'Allier s'est fait �lire pour la premi�re fois � la mairie, sa campagne a port� en partie l�-dessus. "Il voulait donner des rues pi�tonnes", se souvient Francine Lortie, la pr�sidente de la Chambre de commerce et d'industrie du Qu�bec m�tropolitain.
Seize ans plus tard, au moment o� il s'appr�te � partir, et apr�s moult �tudes et m�moires, force est de reconna�tre que si les choses avancent, ce n'est qu'� pas de tortue. Outre les rues Sainte-Anne et du Tr�sor, en haute ville, et les secteurs du Petit-Champlain, place Royale et Sault-au-Matelot, en basse ville, les endroits r�serv�s aux marcheurs restent rares.L'avenir aux minibus
Marc des Rivi�res, directeur de la Division du transport � la Ville, fait valoir que la Grande All�e, voie royale d'entr�e pour le Vieux-Qu�bec, est devenue beaucoup plus accueillante depuis les travaux d'il y a deux ans. Le trottoir et la chauss�e sont d�sormais au m�me niveau. Des bornes, qui peuvent �tre d�plac�es, s�parent les voitures des pi�tons. Au besoin, comme c'est arriv� � quelques occasions l'�t� dernier, on peut fermer compl�tement la rue. Si bien que les badauds ont rempli la place. Les terrasses des commer�ants d�bordaient.
Pour r�gler une fois pour toutes le probl�me de circulation, unanimement, tous s'accordent � dire que des autobus de petit gabarit s'imposent. Ces autobus, on les veut hybrides, fonctionnant � l'�lectricit� et au diesel. C'est le seul espoir de voir sortir les mastodontes qui prom�nent les touristes dans les rues �troites, et bloquent ici et l� le passage, notamment � la place d'Armes.
Mais il y a si longtemps qu'on en parle qu'avec un peu d'imagination, on a l'impression de les voir, ces minibus, monter et descendre les c�tes. Dot�s "de 20 places assises et d'environ 10 places debout", ils serviraient tant aux visiteurs qu'aux travailleurs, �tudiants et r�sidants du quartier. C'est ce que propose le document Gestion int�gr�e des d�placements dans le Vieux-Qu�bec, sorti en 2003. �labor� par la Ville en partenariat avec le R�seau de transport de la Capitale (RTC), le projet inclut un plan d�taill� de financement.
Pour huit v�hicules, y compris les frais d'exploitation, les co�ts auraient �t� de 11 millions $. Mais l'ensemble du projet, avec l'am�nagement d'une gare pour les touristes et d'une "zone d'ambiance" destin�e aux pi�tons et cyclistes, devait atteindre 17,4 millions $. Les trois ordres de gouvernement (municipal, provincial, f�d�ral) auraient partag� les co�ts.
Attraits de Qu�bec
Le conditionnel s'impose, puisque la Ville s'est heurt�e au refus d'Ottawa. Huit projets sur 15, � l'�chelle du pays, furent retenus, mais pas celui de Qu�bec, "parce qu'il n'est pas exportable". Ce � quoi Normand Chatigny, le conseiller responsable du transport, r�pond : "C'est le Vieux-Qu�bec qui n'est pas exportable." Le caract�re historique, la g�ographie en font un lieu unique. Ce n'est pas pour rien que la capitale, malgr� sa taille, constitue la cinqui�me destination des touristes internationaux au Canada, apr�s Toronto, Vancouver, Montr�al, Niagara, mais avant Victoria et Ottawa.
Forc�ment, pour les 4600 citoyens qui habitent intra muros, en plus des 20 000 travailleurs et �tudiants qui y passent quotidiennement, �a d�range. Les autocars, en particulier, sont source de d�sagr�ment. Pr�sents � longueur d'ann�e, ils affluent d�s la mi-mai � un rythme moyen de 300 par jour. Leur nombre, lors de certains �v�nements, peut s'�lever jusqu'� 700.
Pierre Labrie, directeur de l'Office du tourisme et des congr�s de Qu�bec, est d'avis qu'"il ne faut d'aucune fa�on fermer le Vieux-Qu�bec aux autocars de tourisme". D'apr�s lui, il y a "tr�s peu d'accrochages, sauf en p�riodes de pointe". Il a mentionn� la venue des navires de croisi�res. Impossible d'oublier les embouteillages lors du passage du Queen Mary 2, l'automne dernier, lequel a co�ncid� avec la journ�e sans voiture. Des rues de la haute ville avaient �t� ferm�es, si bien que tout le trafic s'est ru� dans le bas de la ville.
Comme plusieurs, Pierre Labrie mentionne le rapport Jean, d'o� origine le projet de minibus. Il ne dit pas cependant que Denis Jean, pr�sident du Groupe de travail sur les autobus touristiques et auteur de ce rapport d�pos� en 1999, recommandait du m�me coup, pour 2005, "l'interdiction de circuler � l'intention des autobus qui se destinent aux sites et aux attraits touristiques ainsi qu'aux restaurants et aux �tablissements commerciaux". L'accueil, � commencer par celui de l'Office du tourisme et des congr�s, fut mauvais. La Chambre de commerce et d'industrie ne voulait pas qu'on touche � la Charte de Qu�bec, un pr�alable � tout changement de r�glementation.
Les ann�es ont pass�. Francine Lortie remarque que les �manations de gaz carbonique ont baiss� en intensit�. "On peut le confirmer ; le gaz montait dans les fen�tres." Une �thique, selon ce qu'elle observe, s'est d�velopp�e. "Les gens sont plus conscientis�s ; ils ferment les moteurs." Reste qu'en haute saison, des r�partiteurs exercent une surveillance. Ce sont des �tudiants que la Ville embauche. Ils sont autoris�s � donner des avis d'infraction.
L'exp�rience a d�montr� que l'autodiscipline ne suffit pas. Marc des Rivi�res rappelle une commission parlementaire, en 1996, au cours de laquelle "on a convenu de mesures � caract�re volontaire". L'objectif �tait de r�duire de 31 % le nombre d'autocars qui franchissaient les murs. En 1995, on en a compt� 45 152. En 1997, il y en a eu 44 637, soit 1 % de moins. D'o� la d�cision de former un groupe de travail, qui a donn� lieu au rapport Jean. Et, par la suite, au plan de Gestion int�gr�e des d�placements dans le Vieux-Qu�bec. "Un super beau projet", dit Francine Lortie, avant de demander : "Qui est-ce qui va payer ?" Elle prend aussi en consid�ration "les marchands qui ne vivent que sur cette circulation", celle des autobus touristiques.
Le projet de Gestion int�gr�e pr�voit limiter leurs all�es et venues au seul d�barquement des passagers avec bagages devant leur h�tel. Les tours de ville seraient, quant � eux, r�serv�s aux transporteurs locaux qui d�tiennent un permis municipal.
Le coeur et l'espoir
Mais pour aller de l'avant, une solution de rechange s'impose. Ce sont les minibus hybrides, que Normand Chatigny ne d�sesp�re pas les voir remplacer les gros autobus. "C'est le coeur. �a fait partie des priorit�s", dit-il, en pr�cisant que le projet est aujourd'hui plus modeste. De 17,4 millions $, on l'a ramen� � 10 ou 11 millions $. "On peut commencer avec moins d'autobus, poursuit le conseiller, qui a rencontr� r�cemment la ministre des Transports, Julie Boulet, et re�u un accueil positif. "A Qu�bec, on a compris ce qu'Ottawa n'a pas compris."
Dans son Plan directeur d'am�nagement et de d�veloppement, rendu public en f�vrier, la Ville r�affirme sa volont� d'agir. En plus des minibus �cologiques, le Plan mentionne l'implantation d'un tramway dans les axes du M�trobus.
Mais de l� � ce que les pi�tons d�ambulent � leur guise, on peut longtemps r�ver. Chaque jour, 24 000 automobiles p�n�trent dans le Vieux-Qu�bec. Et ce n'est pas demain qu'on va les stopper.
- "C'est bon, c'est excellent. Il faut les (politiciens) mettre au pied du mur. C'est leur boulot de prendre des d�cisions. Questionner les �lus, c'est important. Un de ceux-l� va �tre �lu. Conservez les r�ponses... m�me s'ils ne se compromettent pas."
Jean Soulard
DES ASPIRANTS A LA MAIRIE SE PRONONCENT
Devrait-on fermer les rues du Vieux-Qu�bec aux v�hicules motoris�s ? LE SOLEIL a pos� la question aux principaux aspirants ou candidats � la mairie.
R�gis Labeaume
L'ancien pr�sident du Festival d'�t� laisserait aux autos le droit de circuler. Mais pour le reste, c'est-�-dire les autocars et les camions, il croit qu'au point de vue touristique, on y gagnerait � les tenir hors les murs. Il a visit� des villes europ�ennes o� la circulation est r�glement�e en ce sens, et l'impression, a-t-il constat�, diff�re totalement. Il s'assurerait toutefois que les marchands sont d'accord. Le projet d'autobus hybrides l'int�resse. Il croit qu'il y aurait moyen de le r�aliser � meilleur co�t, en commen�ant "� plus petite �chelle".
Claude Larose
"Il faut y aller progressivement, offrir aux utilisateurs et r�sidants une fa�on diff�rente de se d�placer." Claude Larose souhaite une "alternative � l'auto". Il la voit dans les navettes, qu'on pourrait utiliser notamment pour monter les c�tes. �a aiderait � convaincre les touristes et autres citoyens de venir � pied dans le Vieux-Qu�bec. En 1996-1997, alors qu'il �tait pr�sident de la Soci�t� de transport (devenue le R�seau), "j'ai fait venir des petits autobus �lectriques", rappelle M. Larose. Ils furent utilis�s quelques jours � Expo-Qu�bec et dans la vieille ville. On a r�alis� qu'ils n'�taient pas adapt�s � l'hiver, ni aux fortes pentes qui s�parent la haute et la basse ville. Les minibus hybrides pourraient donc �tre la solution. "C'est un projet qui me tient � coeur", dit l'ex-pr�sident.
Ann Bourget
Rendre le Vieux-Qu�bec aux pi�tons, "�a peut �tre un objectif � long terme". Ann Bourget est "contre la m�thode coup-de-poing". Elle mise sur l'appui de la population. Ce qui ne l'emp�che pas de penser qu'il faut du courage politique. De la m�me fa�on qu'on a "d�cid� de reconstruire Saint-Roch", il faudra aussi offrir "un service de navettes gratuit". C'est la seule fa�on de limiter la circulation dans les rues du Vieux-Qu�bec, croit celle qui fut responsable de la journ�e sans auto. La congestion qui s'est ensuivie ne tient pas � la visite du Queen Mary 2, mais au fait, dit-elle, que les gens ont pris quand m�me leur voiture. "�'aurait �t� la journ�e la mieux r�ussie", s'ils avaient utilis� les transports en commun. "Un autobus, c'est 40 autos de moins."
Hugo L�pine
Pas tr�s chaud � l'id�e de r�server le Vieux-Qu�bec aux pi�tons, l'actuel directeur de la Maison Lauberivi�re se soucie plut�t de le rendre accessible au plus grand nombre. Il trouve que, dans les faits, "les gens n'ont pas vraiment le choix de stationner � l'ext�rieur des murs". Les tarifs sont prohibitifs. Certains �vitent les restaurants pour cette raison. De m�me quand vient le temps de faire des emplettes. Hugo L�pine se pr�occupe des commer�ants. D'accord pour un syst�me de transport adapt� (style navettes). "�a pourrait �tre int�ressant, mais si �a occasionne des co�ts suppl�mentaires, �a l'est moins ; les gens ne mettront pas cet argent dans l'�conomie." Cela dit, le candidat penche du c�t� "environnemental". Il souhaite le d�veloppement de nouvelles formes d'�nergie. Des moteurs moins polluants.
Paul Shoiry
Un minibus pourvu d'un moteur enti�rement �lectrique, c'est ce que vise l'ex-pr�sident du R�seau de transport de la capitale (RTC), pour qui "le diesel n'est pas l'id�al". Paul Shoiry d�plore toutefois que ce type de v�hicule ne soit pas encore � point. Une firme de l'Ontario le fabrique. "Il fonctionne ; je l'ai essay�." Mais il n'est pas adapt� � la rigueur de notre climat ni aux d�nivellations du territoire. Un deuxi�me prototype doit �tre construit, mais le gouvernement f�d�ral a coup� les subventions. Le candidat mise sur le r�cent budget de Ralph Goodale pour que des fonds facilitent la recherche de nouvelles sources d'�nergie. Les objectifs du Protocole de Kyoto vont dans ce sens. "Il faut solliciter Ottawa", dit Paul Shoiry, dont l'une des priorit�s demeure "une meilleure gestion des d�placements dans le Vieux-Qu�bec".
Marc Bellemare
Des audiences publiques ouvertes � toute la population. C'est le premier geste qu'envisage Marc Bellemare avant de mettre de l'ordre dans les rues du Vieux-Qu�bec. Que l'autobus de gros volume d�pose ses passagers � leur h�tel, d'accord. Mais que le m�me autocar fasse 10, voire 15 arr�ts, il ne trouve pas �a normal. Sa belle-famille poss�de le restaurant Apsara, rue d'Auteuil, et quelques h�tels du quartier. Il est bien plac� pour constater � quel point ces lourds v�hicules constituent "une pr�sence encombrante". A son avis, il y a un �quilibre � respecter. Il faut songer � la qualit� de vie des r�sidants. L'ex-ministre de la Justice fait savoir aussi qu'il appuie le Comit� de citoyens du Vieux-Qu�bec et, comme lui, pr�conise les autobus de petit gabarit. Il a visit� des villes historiques, tant en Europe (Carcassonne, entre autres) qu'aux �tats-Unis (Williamsburg, en Virginie, le Vieux-Boston), o� il est tr�s agr�able, dit-il, de circuler � pied.
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03 mars 2005
Le projet de parc urbain � la Pointe-�-Carcy fera l'objet de consultations publiques, assure le pdg du Port, Ross Gaudreault, qui jure aussi qu'il n'est pas question d'agrandir le terminal de croisi�re."On ne fera pas �a en catimini, a indiqu� M. Gaudreault au SOLEIL, hier. Le Port travaille avec la Ville et c'est elle qui va s'occuper des consultations n�cessaires. C'est s�r qu'il va y en avoir."
La semaine derni�re, M. Gaudreault s'est rendu � Ottawa pour pr�senter les concepts d�velopp�s par le port pour les "trois fen�tres" sur le fleuve que le f�d�ral souhaite offrir � Qu�bec pour son 400e. Plus que les projets de la baie de Beauport et de l'anse Brown, celui de la Pointe-�-Carcy - l'emplacement de l'Agora du Vieux-Port - a suscit� de nombreuses r�actions."C'est s�r qu'on ne fera pas �a en cachette, dit M. Gaudreault. Je ne peux pas �tre plus clair que �a. On n'a pas peur de nos projets. On va faire des plans et des maquettes et on va les montrer."
Aujourd'hui, la question des consultations sera � l'ordre du jour du comit� port-ville sur les trois projets f�d�raux, indique Jacques Jobin, vice-pr�sident du comit� ex�cutif de la Ville de Qu�bec. "J'ai compris de mes discussions avec M. Gaudreault qu'il est d'accord avec un processus de consultation qui ne pourrait pas �tre pris en otage par un petit groupe marginal, affirme M. Jobin. Il faut un processus repr�sentatif."
Les parties devront ajuster leurs fl�tes puisque M. Jobin croit que ce sera au Port de mettre en place la consultation. "Il va falloir s'en parler, il se peut que ce soit quelque chose de conjoint", dit-il. Les d�tails ne sont donc pas r�gl�s quant au type et au nombre de consultations.
L'ouverture d�montr�e par M. Gaudreault ravit les d�put�es Agn�s Maltais et Christiane Gagnon, qui avaient r�clam� la tenue d'audiences publiques sur les projets du f�d�ral. Le co�t des trois "fen�tres" est estim� � quelque 55 millions $.
Pas d'agrandissement du terminal
Autre raison de se r�jouir pour les d�put�es, le pdg du Port assure qu'il n'a aucunement l'intention d'agrandir le terminal de croisi�re de Pointe-�-Carcy. La publication dans un quotidien d'un article liant le sort de l'Agora � un agrandissement du terminal et certains propos de M. Gaudreault ont pouss� Mmes Maltais et Gagnon � �mettre publiquement certaines inqui�tudes sur cette question.
"Je ne sais pas qui part ces cancans-l�, mais c'est clair qu'il n'y a aucun projet d'agrandir le terminal, tranche le bouillant directeur du Port. Il est construit et il est fini. Ce qu'on veut faire, c'est un parc public, alors enlevez-vous �a de la t�te. Les gens picaillent tout le temps � Qu�bec, c'est l'enfer."
M. Gaudreault convient toutefois que certains travaux restent � effectuer au terminal. "Il faut s�curiser les passagers qui vont d�barquer du quai 21, explique-t-il. Mais ce n'est pas un agrandissement. C'�tait d�j� pr�vu. Pr�sentement, on a des passages temporaires, il s'agira d'inclure �a dans un projet de parc. Et on a un budget d'Ottawa pour �a, �a n'a rien avoir avec l'argent du 400e."
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02 mars 2005
01 mars 2005
Fin mars, d�but avril, c'est le temps o� les Europ�ens se cherchent un stage en urbanisme au Canada. D�sol� les cousins, je ne peux rien pour vous.
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Droit d'auteur concernant le mat�riel produit par Qu�bec urbain
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