Archive des billets publi�s en avril 2005

Voil�, c'est mon dernier billet �crit de Qu�bec avant le 18 juin prochain. Je ne sais trop combien pr�sent je pourrai �tre sur le site � partir de l'Ontario, mais je crois que vous �tes entre bonnes mains avec les nouveaux collaborateurs. Bienvenue � Jean Cazes, Jean-Pierre Duval, Jaco, Michel Thomassin, Pascal Soucy, G�rald Gobeil et
Jean-Baptiste Maur! Vous l'aurez remarqu�, certains ont d�j� d�but� leurs nouvelles t�ches.

De mon c�t�, vous pouvez suivre mes p�rip�ties estudiantines sur mon carnet photo.

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Rive gauche en aval du pont Scott (1967)

Photo revisit� en avril 2005

[Cr�dits photos: Andr� Voyer]

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"La Ville de Qu�bec entreprendra � compter du 9 mai des travaux de r�fection et de renforcement de la structure de la chauss�e d'une section de la Grande-All�e comprise entre le cours du G�n�ral-de-Montcalm et la rue des �rables.
Les travaux pr�vus consistent en la pulv�risation du pavage existant, le renforcement de la structure de la chauss�e, la r�fection des puisards, des bordures, de certaines sections de trottoirs et la mise en place d'un nouveau rev�tement bitumineux (Investissement: $325,000)."
Je comprends donc que les beaux lampadaires install�s entre Gilmour et des �rables ne font pas partie du projet, que les trottoirs �largis ne le seront pas dans ces travaux, et que la GRANDE-ALL�E n'est pas encore dans les cartons de l'administration actuelle.

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[Photo: Pierre-Andr� Normandin�]

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C'est par ici!

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Pont de l'Aqueduc (1967)

Photo revisit� en avril 2005

[Cr�dits photos: Andr� Voyer]

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[Photo: Jean Caze�]

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Pont Dorchester avant d�molition (1968)

Photo revisit� en avril 2005

[Cr�dits photos: Andr� Voyer]

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Pont Sainte-Anne rive droite (1965)

Photo revisit� en avril 2005

[Cr�dits photos: Andr� Voyer]

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PS: Big brother is watching you. Je suis � la place de la FAO. L'homme est sur la rue des Remparts. Avec ma 70-200 f2.8 d�ploy�e � 200mm, voici ce que donne une section de la photo a 100% de sa taille r�el.

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Je quitte samedi matin pour l'Ontario. Que les retardataires voulant collaborer pendant mon absence se manifestent!

Je ne cherche pas une personne qui va �crire 10 textes par jour. Je cherche plut�t une dizaine de personnes qui vont �crire un texte chacun par semaine.

Tous les d�tails dans mon billet du 13 mars dernier.

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Doit-on juger une ville � la premi�re impression qu'elle procure lorsqu'on y arrive ? Pas n�cessairement et il est peut-�tre bien qu'il en soit ainsi. Surtout pour Qu�bec.

Vous en doutez ? Dans ce cas, imaginez la t�te du touriste lorsqu'il arrive par le boulevard Laurier ou l'a�roport Jean-Lesage. Il doit se demander s'il se trouve bel et bien dans l'un des endroits touristiques par excellence en Am�rique du Nord.

Si Qu�bec �tait une maison, on pourrait dire sans se tromper qu'elle a un probl�me avec ses deux vestibules. La demeure a beau �tre belle et cossue, attirante pour l'oeil, avec des odeurs de petits plats qui embaument l'air, l'�tat des halls d'entr�e n'incite gu�re les invit�s � aller plus loin. Ils jurent dans le d�cor. Ils sont froids, d�fra�chis, sans �me ni originalit�. On les croirait sortis d'une autre �poque.

Disons les choses comme elles sont, c'est devenu g�nant pour la visite.

D'abord, le boulevard Laurier. Le probl�me ne date pas d'hier. Depuis des d�cennies, l'art�re principale qui m�ne au coeur de la ville s'est d�velopp�e � la va-comme-je-te-pousse, sans v�ritable plan d'urbanisme digne de ce nom.

Un h�tel, un garage, un fast-food, un h�tel, un resto, un garage, un autre h�tel, un autre fast-food, un h�pital, un �difice gouvernemental, un gros centre commercial, un autre et un autre. Des stationnements, beaucoup de stationnements. Aucun coin de verdure. Des arbres qui se comptent sur les doigts d'une main, du moins tant qu'on n'a pas atteint le campus de l'Universit� Laval. C'est la vue qui s'offre au visiteur lorsqu'il arrive dans la capitale. De quoi donner le go�t d'arr�ter plus longtemps � Drummondville.

Personne ne s'est cass� la t�te pour fabriquer une courtepointe plus uniforme. Le b�ton est roi. L'esth�tisme est orphelin. Puisque tout a �t� con�u en fonction de l'automobile, le pi�ton se sent comme un chien dans un jeu de quilles, ind�sirable. Et on ne parle pas de l'�tat de la chauss�e, les premiers pionniers devaient rouler sur des routes plus carrossables. Ok, j'exag�re, pas les premiers pionniers, la g�n�ration suivante...

La Ville r�ve de revamper l'image de cette art�re, en vue des F�tes du 400e, ce fameux happening dont on ne sait pas grand-chose, sauf qu'il devrait venir beaucoup de monde, on ne sait trop combien. On ne corrigera pas toutes les erreurs des derni�res d�cennies en un coup de baguette magique, il faut �tre r�aliste, F�tes du 400e ou pas. Des esprits optimistes, qui en avaient fum� du bon, ont parl� de faire du boulevard Laurier une sorte de Champs-�lys�es. Pour ma part, ce serait d�j� bien si on l'emp�chait de devenir un gros boulevard Kennedy.

Et puis, c'est bien beau avoir un beau coup d'oeil lorsqu'on arrive en ville, il ne faut pas non plus laisser le visiteur repartir sur une autre mauvaise impression. Ceux qui vont prendre le pont de Qu�bec, direction sud, via la rue de l'Aquarium, savent de quoi je cause. Une petite route pleine de trous qui traverse un terrain lunaire, on se croirait dans un pays sous-d�velopp�. Absolument honteux et indigne d'une capitale.

L'a�roport international Jean-Lesage, maintenant. Ou plut�t l'a�roport Jean-Lesage, ce serait plus conforme � sa vocation. S'il y a un dossier qui fait l'unanimit� dans la r�gion, c'est bien la n�cessit� de faire subir � l'endroit une transformation extr�me. Une section de l'a�rogare date de plus d'un demi-si�cle, on ne rit plus. L'heure du lifting a sonn� depuis un bon moment.

Aucune ville ne peut aspirer � un statut majeur sans un a�roport fonctionnel et qui a de la gueule. Aucune ville ne peut r�ver d'attirer des �v�nements majeurs avec un a�roport de seconde zone qui ressemble � un dortoir. Aucune ville ne peut am�liorer son �conomie sans un a�roport qui permet un minimum de vols vers des r�gions strat�giques du continent. C'est pourtant ce qui se passe � Qu�bec. L'a�roport d'Halifax re�oit trois millions de visiteurs par ann�e. Qu�bec, seulement 700 000. Entre vous et moi, est-ce normal ? Les projets de r�novation existent depuis un moment. Sauf que la volont� politique est tragiquement absente. Le ministre f�d�ral, Jean Lapierre, qui semble vouloir faire payer � la r�gion d'avoir vot� massivement pour le Bloc qu�b�cois aux derni�res �lections, a annonc� la semaine derni�re qu'il refusait d'accorder une aide financi�re de 45 millions $ pour rendre l'a�roport de Qu�bec davantage conforme aux nouvelles normes internationales. M�me s'il en est le ministre responsable, la capitale semble passer tr�s loin dans son agenda politique.

Les deux vestibules de Qu�bec doivent changer de look au plus vite. Il serait assez peu flatteur d'accueillir les invit�s avec une image aussi peu reluisante pour les F�tes du 400e. Or, 2008 c'est dans trois ans, autrement dit, demain matin. Il est plus que temps qu'une d�cision soit prise. C'est l'image de Qu�bec, ville du patrimoine mondial, qui est en jeu, ce qui n'est quand m�me pas rien dans un secteur touristique de plus en plus comp�titif.

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[Photo: Jean Caze�]

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De la tour nord

De la tour nord, vers la rive sud

De la tour sud

Tour nord

Tour nord vers le haut

Cr�dits photos: Andr� Voyer

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Parcs Canada investit 13 millions $ pour refaire la terrasse Dufferin et la promenade des Gouverneurs. Ces travaux majeurs ne seront pas termin�s pour les F�tes du 400e, ce qui laissera un trou b�ant face au Ch�teau Frontenac.

A l'�t� 2008, deux passerelles, l'une le long du Ch�teau Frontenac et l'autre du c�t� du funiculaire, assureront la circulation entre la statue de Champlain et le kiosque Lorne, plus � l'ouest, face au casse-cro�te. Entre les deux, un immense trou o� se d�voileront les fondations du Ch�teau Saint-Louis, br�l� il y a plus de 300 ans.

"On ne pourrait pas remettre le tablier de bois parce qu'il faudrait travailler de mai � octobre 2008, indique Jean D�sautels, directeur r�gional de Parcs Canada � Qu�bec. Entre deux maux, on choisit le moindre. Au lieu d'avoir des grues et de nuire au secteur visuellement, on va am�nager des passerelles et il y aura des programmes d'animation et d'interpr�tation pour que les gens puissent se promener dans les vestiges. On viendra compl�ter en 2009."

Donc, d'ici peu, les structures m�talliques et de bois qui supportent le plancher seront enlev�es. Un "corset" sera install� sur le mur de fortification, apr�s quoi, vers la mi-juin, des fouilles arch�ologiques seront entreprises.

Les deux ann�es suivantes seront consacr�es � la stabilisation du mur de fortification : remplacement de pierres, ancrage au mur de roc, injection de b�ton, pose d'un drain. L'investigation arch�ologique se poursuivra face au Ch�teau Frontenac. Avant de remettre le tablier de bois sur la terrasse, en 2009, les fondations du Ch�teau Saint-Louis seront remplies de sable et recouvertes de toiles g�othermiques pour les prot�ger des intemp�ries.

Accessibilit� r�duite

La capacit� de la terrasse � recevoir des gens sera donc r�duite pendant pr�s de quatre ans, mais "on essaie de pallier les inconv�nients d'avoir un trou dans ce secteur en s'assurant qu'il y ait des liens, explique M. D�sautels. Il aurait fallu qu'on ait l'argent un an plus t�t pour finir avant 2008, mais les sommes n'�taient pas disponibles", continue-t-il.

Les travaux auraient d� commencer avant, convient le maire Jean-Paul L'Allier, mais il n'a pas l'intention de "cracher dans la soupe". Encore quelques mois et il aurait de toute fa�on fallu fermer la terrasse pour des raisons de s�curit�. "J'aime mieux une mise en valeur m�me temporaire que de refermer les planches et avoir une belle promenade, mais qu'on ne voit pas ce qu'il y a en dessous, dit-il. T'es mieux d'avoir �a qu'un chantier. Ils mettront des guides et les gens iront voir."

Le co�t des travaux sur la terrasse Dufferin s'�l�ve � 11,5 millions $.

En ce qui concerne la promenade des Gouverneurs, qui relie la terrasse Dufferin, � partir de la glissade, jusqu'au grand kiosque sur les plaines d'Abraham, la r�fection co�tera 1,5 million $. Elle sera compl�tement ferm�e de septembre 2005 � juin 2006.

"Nous allons remplacer les poutres de b�ton qui se sont effrit�es, explique M. D�sautels. Tout sera refait � neuf : le mobilier urbain, les bancs, les poubelles, l'�clairage, le tablier seront remplac�s. Ce sera revamp� pour �tre utilisable encore 30 ou 40 ans. On se devait d'intervenir rapidement pour que tout soit s�curitaire et �viter les �v�nements malheureux."

Rien de plus

Lors de l'annonce des investissements, hier, le ministre responsable de Parcs Canada, St�phane Dion, a fait comprendre que Qu�bec ne devrait pas s'attendre � plus que ces 13 millions $ pour les cinq prochaines ann�es. "Avant de d�velopper de nouvelles infrastructures, on va prot�ger celles qu'on a", convient M. D�sautels.

Le maire L'Allier en a toutefois profit� pour rappeler qu'il souhaitait encore quelques millions de dollars de Parcs Canada, notamment pour les projets de porte du Palais, de revalorisation du parc Cartier-Br�boeuf. "On va continuer � pousser sur M. Dion et je pense qu'on va avoir une bonne �coute, dit M. L'Allier. Ce ne sont pas des sommes faramineuses. Peut-�tre 5 millions $ au maximum."

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Le r�seau cyclable r�cr�atif est en avance sur le r�seau utilitaire � Qu�bec, admet Marc des Rivi�res, directeur des transports � la Ville de Qu�bec. Mais un jour, un jour pas trop lointain, promet-il, les Qu�b�cois pourront aller travailler � v�lo, de fa�on s�curitaire.

Le r�seau de pistes et de bandes cyclables de la r�gion est pourtant long de 276 kilom�tres. Chaque "ancienne" ville a d�velopp� son propre r�seau. R�sultat : aucun plan d'ensemble et beaucoup de tron�ons incomplets.

Pour la premi�re fois, les 276 kilom�tres de pistes urbaines existantes ont �t� consign�s sur une carte. Au premier coup d'oeil, on se rend compte combien le r�seau est incomplet, fait d'innombrables sauts de puce. Le r�seau cyclable a le hoquet.

"Il y a beaucoup de liens perdus. D�s qu'il y avait un obstacle, on arr�tait d'am�nager", constate M. des Rivi�res.

Pour raccorder et allonger les pistes cyclables existantes, la nouvelle ville de Qu�bec profite des projets de r�fection des rues. Prenons le prolongement de la piste sur Quatre-Bourgeois. "Sans la r�fection de toute la rue, le co�t aurait �t� exorbitant. Il aurait fallu abattre des arbres et d�placer des poteaux", explique M. des Rivi�res.

On profitera donc des travaux dans la rue pour r�duire le terre-plein central, r�tr�cir la chauss�e pour les voitures, exproprier un peu de terrain priv� pour allonger la piste d�j� existante.

"Il faut �tre � l'aff�t. Chaque fois qu'on fait des travaux dans une rue, il faut se demander s'il y a un trottoir ou une piste cyclable � int�grer. Nous sommes tr�s sensibles � �a."

C'est le cas dans le prolongement du boulevard Du Vallon, entre Lebourgneuf et Chauveau. Une barri�re de verdure de plusieurs m�tres va s�parer la piste cyclable du boulevard, sur une longueur de quatre kilom�tres.

Jusqu'� maintenant, les efforts financiers de la Ville sont surtout mis dans le r�seau des pistes cyclables r�cr�atives.

Mais, pour le transport � v�lo, il faut un r�seau utilitaire qui permette de se d�placer le plus directement possible du domicile au travail ou � l'�cole. "Cela pose des nouveaux d�fis", admet M. des Rivi�res. Les d�placements � v�lo dans des rues achaland�es doivent �tre s�curis�s, gr�ce � des chauss�es partag�es ou � des bandes cyclables. C'est le concept de v�lo-boulot.

Le projet de Montr�al

La Ville de Montr�al entreprend justement l'application de ce concept cette ann�e. "Le v�lo comme mode de transport, c'est sorti tr�s, tr�s fort dans les consultations d'arrondissements, ici. Jusqu'� maintenant, on ne pouvait pas entrer au centre-ville. Le r�seau cyclable y convergeait, mais arr�tait net � l'entr�e du centre-ville. Les cyclistes ne se sentaient pas en s�curit�", explique Patrick Howe de V�lo-Qu�bec. L'organisme a collabor� avec la Ville pour cr�er le Plan d'accessibilit� et de mobilit� � v�lo au centre-ville lanc� la semaine derni�re.

A Montr�al, des voies r�serv�es aux autobus passeront de 3,5 � 4,5 m�tres afin de permettre la pr�sence des cyclistes. "C'est ce qui se fait � Paris. Si ce partage de voies r�serv�es est s�curitaire � Paris, il le sera � Montr�al", pr�dit Patrick Howe. Mille nouvelles places de stationnement pour v�lo seront ajout�es. Montr�al d�pensera 5 millions $ pour r�aliser son plan d'accessibilit� au centre-ville. "Des pinottes !", lance Patrick Howe.

Les Qu�b�cois ont-ils le m�me go�t que les Montr�alais pour venir travailler au centre-ville en v�lo ?

Marc des Rivi�res ne peut s'emp�cher de rire avant de r�pondre. "Il y a des gens qui veulent, oui. On sent, par exemple, que la population souhaite un axe cyclable pour relier Sainte-Foy avec le centre-ville. Mais il faut dire que, chez nous, il y a des contraintes qu'on ne retrouve pas � Montr�al." Des contraintes comme le climat et les c�tes.

Mais ces contraintes ne ralentiront pas les efforts pour r�aliser un r�seau utilitaire, selon Marc des Rivi�res. "Le cyclisme est en croissance. Si on souhaite diminuer la place de la voiture, il faut travailler sur les alternatives : le transport en commun, la marche, le v�lo. Nous n'avons pas le choix", dit-il.

En collaboration avec des groupes comme Promo-V�lo et Vivre en ville, la Ville entend formuler un plan directeur qui int�grera r�seau cyclable r�cr�atif et utilitaire. Passer des mots aux actes n�cessitera de l'argent, "plusieurs millions de dollars, c'est certain", mais il faudra aussi l'accord des citoyens, incontournable "petite r�alit�". L'implantation d'une piste cyclable dans un quartier ne soul�ve pas toujours l'enthousiasme, reconna�t Marc des Rivi�res.

Le succ�s d'un r�seau cyclable utilitaire exige beaucoup d'�ducation et de sensibilisation. Automobilistes, pi�tons et cyclistes doivent apprendre � se respecter... et � observer les r�gles de circulation. Beaucoup reste � faire. Plus encore � Qu�bec et au Qu�bec qu'au Canada anglais, constate le directeur des transports. Mais on y arrivera. On a r�ussi � convaincre les automobilistes de boucler leur ceinture de s�curit�, � force de campagnes de sensibilisation. On fera de m�me pour le transport � v�lo.

Faut pas �tre peureux

Daniel Moisan, lui, n'a pas attendu l'arriv�e du r�seau cyclable utilitaire. Il a adopt� le concept du v�lo-boulot depuis belle lurette. Il p�dale de Sainte-Foy vers le centre-ville chaque jour, ou presque. Mais � ses risques et p�rils. "Il ne faut pas �tre peureux", admet-il. Il a d�j� �t� effleur� par le miroir d'une voiture, les nids de poule dans les rues lui causent des maux de t�te. M�me la bande cyclable de la pente douce lui fait courir le risque de d�raper, tellement la couche de sable, de cailloux et de vitre est �paisse.

A SAVOIR

Entre 2002 et 2004, la Ville a d�pens� 2 millions $ pour le r�seau cyclable. Cette ann�e, la Ville de Qu�bec d�pensera 6,2 millions $ pour faire cinq raccordements :

- Arrondissement Laurentien : rue de l'H�tri�re, de la voie ferr�e � la route Jean-Gauvin

- Arrondissement Sainte-Foy-Sillery : chemin des Quatre-Bourgeois, de l'avenue B�gon au boulevard Pie-XII

- Arrondissement de Charlesbourg : boulevard de l'Atrium, du boulevard des Gradins � l'avenue de l'Is�re

- Arrondissement de la Cit� : sentiers cyclo-pi�tons de la rivi�re Saint-Charles, entre les ponts Lavigueur et de l'Aqueduc

- Corridor du Littoral, de la gare maritime Champlain jusqu'� la c�te de l'�glise

LE VOCABULAIRE

Piste cyclable

- piste s�par�e de la rue ou de la chauss�e. C'est le cas du Corridor des cheminots et du Corridor du littoral, � Qu�bec, et du Parcours des anses, le long du fleuve, � L�vis.

Bande cyclable

- partie de la rue r�serv�e aux cyclistes. D�marcation au sol et poteaux jaunes pour la d�limiter. Les cyclistes y circulent dans le m�me sens que les automobiles.

Voie partag�e

- rue ou route partag�e par les cyclistes et les automobilistes, sans am�nagement particulier. C'est le cas de la majorit� du r�seau routier urbain, surtout lorsque la circulation n'est pas trop intense.

Chauss�e d�sign�e

- le long de la route, sans poteaux pour la d�limiter. Un dessin sur l'asphalte indique que cette partie sert aux cyclistes. Signalisation pour avertir les automobilistes de la pr�sence des cyclistes. Fait g�n�ralement le lien entre deux tron�ons de bandes ou de pistes cyclables.

Accotement cyclable

- partie, entre le foss� et la chauss�e, qui sert aux cyclistes. D�marcation au sol si l'accotement est asphalt�.

R�seau cyclable r�cr�atif

- pistes cyclables, pleines de d�tours et de sites panoramiques, qui servent pour les loisirs et peuvent �tre multifonctionnelles.

R�seau cyclable utilitaire

- parcours le plus direct pour se rendre d'un point � l'autre. Chauss�e d�sign�e, bande, piste ou accotement cyclables seront utilis�s.

R�ACTIONS

Claude Larose, RMQ, au pouvoir

- "Actuellement, on a un plan du r�seau r�cr�atif, mais rien pour un r�seau utilitaire. Il va falloir en d�velopper un et commencer par les endroits o� il y a le plus d'obstacles (comme les autoroutes). C'est �a qui est la priorit� � mon avis", dit le chef du RMQ, qui souligne que de grands progr�s ont �t� faits depuis que son parti a �t� port� au pouvoir en 2001. M. Larose signale que plusieurs millions $ sont investis dans les pistes cyclables chaque ann�e."

Paul Shoiry, ACQ, opposition officielle

- "�a fait deux ans que je plaide pour qu'on se donne un plan directeur pour les pistes cyclables, mais la Ville reporte toujours � plus tard. Qu�bec a malheureusement pris un retard �norme par rapport � des villes comme Montr�al, Sherbrooke et Gatineau. (...) Les gens veulent un r�seau s�curitaire, pas seulement des petits bouts de pistes. Ce sont des infrastructures qui ne co�tent pas cher et qui servent � tout le monde", dit le chef de l'ACQ, qui souligne que de telles pistes bonifieraient �galement l'offre touristique de la r�gion."

Hugo L�pine, Option capitale, nouveau parti

- "La ministre des Transports, Julie Boulet, a fait une �trange d�claration � ce sujet r�cemment : pas besoin d'investir dans les pistes cyclables, puisque la demande actuelle ne le justifie pas. (...) Si on avait suivi ce raisonnement, on n'en aurait probablement jamais construit � Qu�bec. Le fait d'en construire a une incidence directe sur la pratique du v�lo. Il faut relier au centre-ville le r�seau existant en p�riph�rie. Mais tant qu'on ne d�veloppe pas ces infrastructures, ont ne peut pas s'attendre � ce que les gens fassent du v�lo dans le trafic."

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Apr�s 30 ans de lutte, les citoyens de Saint-Jean-Baptiste viennent d'obtenir leur coop�rative de logements sur l'�lot Berthelot. La Ville accepte le projet de 75 logements sociaux car, dit-on, c'est celui qui n�cessite le moins de fonds publics.

L'�lot Berthelot, situ� le long du boulevard Ren�-L�vesque entre les rues Berthelot et de la Chevroti�re, retrouvera l'allure urbaine qu'il a perdue il y a 50 ans, avec la construction du boulevard et la d�molition du p�t� de maisons.

Le conseiller municipal responsable de l'habitation Claude Larose et sa coll�gue du quartier Saint-Jean-Baptiste Lynda Cloutier ont annonc� hier qu'ils acceptaient que soient b�tis sur le terrain, propri�t� de la Ville, 75 unit�s de logement social.

Ces unit�s seront r�parties entre la coop�rative Le Sommet et la coop�rative L'Escalier, dont plusieurs membres �taient venus entendre la bonne nouvelle.

Le dossier de l'�lot Berthelot a fait les manchettes en 2002 lorsque des citoyens ont tenu un squat de quatre mois dans un b�timent de la rue de la Chevroti�re, r�clamant du logement social. "Ce sont probablement eux qui ont permis d'�viter que le site soit accapar� par des condos de luxe", affirme V�ronique Laflamme, organisatrice communautaire au Comit� populaire Saint-Jean-Baptiste, �videmment tr�s heureuse du d�nouement.

Une cinquantaine de m�nages, surtout des familles et des personnes seules, sont d�j� inscrits dans les coop�ratives. Si tout va bien, ils devraient commencer � emm�nager � l'�t� 2006.

Le conseiller Claude Larose a expliqu� qu'avec une contribution municipale de 10 � 12 000 $ par unit� de logement, l'option de la coop�rative �tait la moins co�teuse. "On a v�rifi� aupr�s des promoteurs priv�s et avec les caract�ristiques du site (falaise, pyrite dans le sol), un promoteur priv� avait besoin de subventions importantes pour faire des condos qui pourraient se vendre sur le march� ou m�me du logement locatif priv�", explique M. Larose.

La coop�rative � capitalisation n'�tait pas non plus r�alisable sur ce site car il aurait �t� difficile de r�unir 45 familles pr�tes � mettre du capital, ajoute le conseiller.

Dans la formule classique de coop�rative, la Ville et le gouvernement provincial contribuent financi�rement. Les r�sidants payent un loyer un peu plus bas que le prix du march� et remboursent l'hypoth�que � m�me leur loyer.

V�ronique Laflamme estime que les coop�ratives favoriseront le maintien des familles dans le quartier. "Pr�sentement, les familles qui cherchent un logement sont discrimin�es ou n'ont pas de grands logements qu'elles sont capables de se payer, dit V�ronique Laflamme. La coop permet d'am�liorer leur qualit� de vie."

Environ 42 % des m�nages du quartier Saint-Jean-Baptiste payent plus de 30 % de leur revenu pour se loger.

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Une trentaine de r�sidantes et r�sidants ont ent�rin� les priorit�s du plan directeur de quartier propos�es par les administrateurs et les administratrices du conseil de quartier de Neuch�tel Ouest, � l�occasion de l�assembl�e g�n�rale annuelle qui a eu lieu le mardi 19 avril dernier.

Ces priorit�s rejoignent les pr�occupations de la population de Neufch�tel Ouest notamment sur les plans de la qualit� de vie, de l�habitation, du transport, de l�activit� �conomique, de l�environnement et de la culture, des loisirs et de la vie communautaire.

Ainsi, le conseil d�administration de ce conseil de quartier verra � enclencher, avec la collaboration de l�Arrondissement de La Haute-Saint-Charles, des services de la Ville de Qu�bec et de la population, plusieurs actions qui doivent toutes tendre vers une am�lioration de la qualit� de vie des citoyennes et des citoyens de ce quartier.

Le conseil de quartier dispose d�une somme de 300 000 $, inscrite au Programme triennal d�immobilisations, pour traduire ces priorit�s par des r�alisations concr�tes.

Parmi les actions prioritaires pr�vues � court terme, mentionnons :

• la production d�un document de sensibilisation aux principes de base du maintien de la qualit� de vie dans le quartier;

• la pr�servation de la vocation r�sidentielle du quartier;
  
• l�identification de nouvelles voies de circulation dans les axes nord-sud et est-ouest afin de d�charger le boulevard de l�Ormi�re;
  
• l�inscription au Programme triennal d�immobilisations de la construction de trottoirs des deux c�t�s du boulevard Saint-Claude et de la route Sainte-Genevi�ve;
  
• des mesures destin�es � am�liorer l�aspect visuel et l�environnement des art�res commerciales, notamment au plan de l�affichage;
  
• la pr�servation et la mise en valeur des bois�s pr�sentant un int�r�t �cologique dans les secteurs vacants;
  
• des activit�s volontaires de nettoyage des terrains vacants et des rives des ruisseaux Sainte-Barbe, Montch�tel et Pincourt;
  
• une consultation de la population sur ses besoins en mati�re d��quipements r�cr�atifs, culturels et sportifs.

Au total, 34 actions ont �t� propos�es et retenues par les membres du conseil de quartier de Neuch�tel Ouest lors de cette assembl�e g�n�rale. Leur r�alisation est d�sormais inscrite dans le plan d�action 2005-2006 du conseil d�administration du conseil de quartier de Neufch�tel.

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Au cours des prochaines semaines, le vaste complexe r�cr�o-touristique multifonctionnel le Marigot va se transformer en un des plus importants chantiers de construction de la r�gion de Qu�bec o� seront investis au total quelques centaines de millions de dollars.

Ce vaste projet avait �t� lanc� en juin dernier en grande pompe. Mais, on avait �t� plut�t avare de commentaires quant aux projets � venir. Hier, les instigateurs du projet ont ajout� de la chair autour de l'os.

Blotti entre le Jardin zoologique et le march� Jean-Talon, � proximit� de l'autoroute Laurentienne, on peut d�j� apercevoir l'h�tel de 102 chambres et suites. Cet h�tel de style normand qui a demand� un investissement de 12,5 millions $ portera les couleurs de Four Points by Sheraton. Il sera inaugur� en juillet et emploiera plus de 100 personnes.

Dans la m�me foul�e, Guy St-Gelais, pr�sident de Gestion Groupe Faubourg, met en branle la construction du premier de sept blocs de condos r�sidentiels, les Ch�teaux Marigot, qui offriront au total 238 unit�s. Ce premier investissement totalisera 8,7 millions $ et les 34 unit�s de logement de ce premier bloc seront pr�tes en juin 2006.

"Avec les 32 millions $ qui seraient investis par les nouveaux partenaires, de dire M. St-Gelais, en plus des 70 millions $ investis par le groupe Marigot et les 30 millions $ d�j� investis par le gouvernement du Qu�bec, ce complexe r�cr�o-touristique sera l'un des plus importants projets de l'est du Canada."

PARC DE MINIATURES

La construction d'un parc de miniatures d'envergure internationale sur l'emplacement du Jardin zoologique combin�e au projet H�tel et golf Marigot couvriront une superficie de 17 millions de pieds carr�s. Ces ceux projets exigeront des investissements totaux de 132 millions $, dont 100 millions $ proviendront du secteur priv�. La r�alisation du projet est pr�vue pour 2008.

"Ce parc des Grandes merveilles, le seul en Am�rique du nord sous la forme propos�e, d'expliquer Andr� Garon, vice-pr�sident aux op�rations � Capitale internationale des grandes merveilles, est un concept de type mus�ologique �volutif et dynamique. Il retrace l'histoire du monde, de ses beaut�s, de ses richesses, de ses attraits et de ses curiosit�s, de sa force cr�ative et des multiples splendeurs de la nature."

Dans ce vaste complexe, on retrouvera �galement un terrain de golf de 18 trous de type Links de calibre international de plus de 7000 verges. Les travaux d'am�nagement de ce terrain dessin� par Phil Watson sont compl�t�s � 70 %.

"Selon les experts, pr�cise M. St-Gelais, nous devrions avoir l'un des 10 plus beaux terrains de golf au Qu�bec. De plus, le conseil d'administration et Claude Sainte-Marie, ont d�cid� conjointement, de bonifier le terrain de golf pour un montant de 1 million $, attribuable surtout � l'augmentation du volume des lacs, ainsi, pour la premi�re fois � Qu�bec, un 19e trou qui permettra de trancher qui sera le vainqueur lors d'une �galit�."

S'y greffent, le pavillon des golfeurs et une salle de banquets qui pourra accueillir 350 personnes en plus de la terrasse de 3600 pieds carr�s. Un restaurant d'une capacit� de 140 places en plus de sa terrasse d'une centaine de places seront �galement am�nag�s. Le projet n�cessitera un investissement de 2,5 millions $.

Les amateurs de divertissements virtuels seront �galement combl�s. Conrad Desroches, du Groupe GDR senc, pr�cise que la construction de ce centre entra�nera un investissement de 7 millions $. Des entreprises am�ricaines et chinoises seraient int�ress�es � devenir partenaires dans ce projet de haute technologie.

Pour M. Desroches, il s'agit d'une premi�re en Am�rique du Nord. L'une des attractions les plus captivantes, c'est le cin�ma 4-D qui sera dot� d'un �cran sp�cial de 180 degr�s et de si�ges sp�ciaux. On retrouvera aussi la zone consacr�e aux jeux d'actions, les stations de jeux multijoueurs, les simulateurs interactifs et la technologie 3-D.

Les sportifs et les amateurs de sports pourront participer virtuellement � une course � v�lo, au Nascar, � une partie de soccer, effectuer un vol en planeur, faire du rafting, du tir � l'arc, de l'escrime et m�me jouer au ping pong.

Le tennis aura aussi droit de cit�. Mais l� il n'y a rien de virtuel. C'est du vrai. Jacques H�risset a lev� le voile sur ce projet de 1 million $. On y retrouvera un court central en terre battue avec des gradins naturels de 100 � 200 places. On pourra m�me atteindre 1000 places avec l'addition de gradins.

S'ajoutent 15 courts en terre battue r�partis en trois �lots. En plus, on retrouvera quatre minitennis avec surface synth�tique, un mur d'entra�nement double usage cl�tur� et un club house. Les terrains de tennis seront tous munis de gicleurs automatiques pour l'arrosage et de toiles protectrices pour prot�ger du vent.

M. H�risset avoue que l'on caresse d�j� le projet de pr�senter � cet endroit le tournoi international senior des 35 � 80 ans qui pourrait attirer quelque 750 participants.

�galement, ce vaste complexe multifonctionnel abritera une Auberge spa/nature de style scandinave qui sera situ�e � proximit� de l'h�tel-golf. "L'auberge, d'expliquer l'architecte St�phane Langevin, profitera d'un environnement forestier, offrant au visiteur la lumi�re, les sons, les odeurs et les humeurs changeantes des for�ts qu�b�coises."

Le complexe h�bergera 50 unit�s de condo-h�tel avec terrasse. Les sp�cialistes offriront bon nombre de services allant du sauna au bain glac� en passant par une gamme compl�te de traitements. L'auberge devrait ouvrir ses portes l'an prochain.

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[Photo: Alain Roy]

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Ils ont maintenant une pub dans le journal, ce qui a permis � Jean Caze de num�riser les �l�vations

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La Ville de Qu�bec a pr�vu am�nager de nouvelles pistes cyclables cette ann�e dans quatre arrondissements et dans le corridor du littoral.

Suite du texte sur Radio-Canada

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Le projet immobilier et h�telier Le Marigot de Charlesbourg pourrait entra�ner un investissement suppl�mentaire d'une trentaine de millions de dollars. Un peu plus de la moiti� de ces investissements serviraient � des projets r�cr�otouristiques sur des terrains du jardin zoologique.

Suite du texte et reportage audio sur Radio-Canada

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Carserne de pompier num�ro 5 (1936)

Source: Collection personelle de Rosaire P�quet (son p�re est le dernier � droite)

Photo revisit�e le 12 avril 2005

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Zone libre pr�sentait ce soir le reportage � Qu�bec, un long boul. Taschereau �. �Le document est disponible en ligne et est fort int�ressant.

Une sc�ne de l'�mission r�sume tout : Luc Chartrand est install� sur un boulevard typique rempli de concessionnaires automobiles et de grandes cha�nes de restauration. �O� suis-je?�, demande-t-il. Sur le boulevard Taschereau � Longueuil? � l'entr�e de Saint-J�r�me? Sur le boulevard Charest � Qu�bec? � Laval? On n'arrive pas � identifier l'endroit... parce que tous ces morceaux de boulevard se ressemblent.

Je ne sais pas, mais il me semble que �a ressemble beaucoup � un de mes anciens billets:

Pendant 10 � 15 minutes d�file � ma droite et � ma gauche tout ce qui existe comme commerce franchis� au Qu�bec. J'y ai vu un McDonarld, un Brunet, un Jean-Coutu, un Mike's, un PFK, un Subway's, un Benny's, un St-Huberts, un Dollarama, un Stratos, un IGA, un p�tro-Canada, un Irving, un Shell, des concessionnaires Honda/Toyota/Ford/GM/Hyunday, un Poulet Fus�, un East Side Mario's, et bien d'autre.

Dieu que c'�tait laid. Et c'est l� que le doute m'assaillit : suis-je bien � Drummundville? Peut-�tre me suis-je tromp�, que je m'en vais chez mes parents et que je suis sur le Boulevard Henri-Bourassa, � Charlesbourg? Ou peut-�tre que je voulais aller chez Meuble Napert et que je suis en fait sur le Boulevard Kennedy � L�vis? Qui sait, peut-�tre suis-je � Laval! Ha non, je suis s�rement � Mississauga en Ontario! Ou en banlieue de Boston? Qui sait? Quel est mon point de rep�re?

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[Photo: Andr� Voyer]

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Ubisoft Montr�al et GameLoft Canada feront une conf�rence de presse lundi prochain pour annoncer un "projet d'investissement importan pour Qu�bect". C'est assez gros pour que sois pr�sent Michel Despr�s, ministre des Transports et ministre responsable de la r�gion de la Capitale-Nationale et Jean-Paul L'Allier, maire de la Ville de Qu�bec.

Mise � jour: Ouverture d'un studio le 1er juin. Probablement pas de mise en chantier pour une ouverture si prochaine

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[Photo: Pierre B�dard]

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De gros changements sont en vue � l'a�roport de Qu�bec. En effet, la direction a confirm�, hier, son intention de d�molir et de reb�tir la vieille section de l'a�rogare qui date de pr�s de 50 ans. Le co�t du projet est �valu� � 45 millions $ et les travaux d�buteraient d�s l'automne prochain afin que les nouvelles installations soient fin pr�tes pour accueillir la grande visite des F�tes du 400e anniversaire de Qu�bec.

Ces informations ont �t� d�voil�es, hier, lors du Forum �conomique organis� par la Chambre de commerce de Qu�bec. La directrice g�n�rale de l'a�roport Jean-Lesage, Ghislaine Collard, a indiqu� que des architectes et des ing�nieurs s'affairent pr�sentement � pr�parer les plans.

"L'a�rogare est d�su�te et n'est pas fonctionnelle. Elle ne r�pond plus aux normes d'aujourd'hui. Il y a des d�ficiences importantes pour la s�curit�", a-t-elle soulign� en vue d'obtenir l'appui des participants au Forum.

L'hypoth�se retenue pour le moment est celle d'une a�rogare sur deux �tages au lieu d'un seul comme on en retrouve pour les vols domestiques actuellement. La nouvelle section pour les vols internationaux, inaugur�e il y a une dizaine d'ann�es, sera conserv�e et mieux int�gr�e � la section des vols int�rieurs.

Sept nouvelles passerelles seront ajout�es aux deux que compte actuellement l'a�rogare. Une nouvelle jet�e sera am�nag�e pour desservir les plus petits appareils r�gionaux. De plus, des marquises seront install�es entre le stationnement et l'a�rogare pour permettre aux passagers d'�tre prot�g�s des intemp�ries.

La direction de l'a�roport Jean-Lesage demande une aide de 20 millions $ au gouvernement f�d�ral � m�me les budgets pr�vus pour les F�tes du 400e anniversaire de la fondation de Qu�bec. En outre, le gouvernement du Qu�bec a �t� sollicit� pour une subvention de 15 millions $. A la Ville de Qu�bec, on demande de renoncer � une hausse du compte de taxes de l'a�roport de 800 000 $ par ann�e pendant 10 ans. Pour l'heure, l'a�roport paie 1,2 million $ en taxes municipales.

Participant au Forum, le maire de Qu�bec, Jean-Paul L'Allier, a donn� son appui inconditionnel au projet d'une nouvelle a�rogare moderne. Il est pr�t � piloter la demande du gel du compte de taxes de l'a�roport dans la mesure o� les gouvernements f�d�ral et provincial confirment leur soutien financier au projet. Il �value la contribution municipale � entre 10 et 12 millions $. M. L'Allier a aussi not� que la Ville de L�vis n'est pas mise � contribution pour ce projet.

"G�nant" d'arriver � qu�bec

"C'est une �vidence qu'on a besoin d'une nouvelle a�rogare. Il faut tous l'appuyer. C'est un projet remarquable. Il n'y a pas beaucoup de minist�res aujourd'hui qui vivent dans des b�timents de 50 ans. C'est urgent que le projet se r�alise. C'est g�nant quand on arrive � Qu�bec dans l'a�rogare actuelle", a-t-il soutenu.

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Vous-vous souvenez du premier pont furtif, n'est-ce pas?

Il s'agit de la premi�re photo prise avec mon nouveau 20d qui est publi�e.

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1. Vous allez sur Google Map, version Satellite

2. Vous vous amusez avec les contr�les de zoom et de d�placement

3. Vous obtenez un orgasme mental

4. Vous remercier Francis Vachon, qui est ici ou quelque part par l�

Note: Ce matin (6 avril), le syst�me fonctionne de fa�on intermitente)

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For instance, the most common type of "affordable housing" in the world comes in the form of apartments over stores, and 99 percent of retail buildings in North America the past sixty years have been one story.

(...)

I believe most of suburbia is unreformable and will not be fixed. It represents, after all, the greatest misallocation of resources in the history of the world. We built it during our most affluent period of history, and in the decades to come we will be comparatively destitute collectively. In short, we will not have the resources to retrofit most of suburbia.

What's more, we are in for a fiesta of default, repossession, and distress selling of suburban property, much of which will lose its presumed usefulness and monetary value in an energy-scarce economy.

As if that wasn't enough, consider how badly-built suburbia is. Many business buildings are not designed to outlast their tax depreciation periods, and the McHouses are made of particle board, vinyl siding, and stapled-on trim. A lot of suburbia will simply become the slums of the future. Most of the rest will be salvage or ruins.

James Howard Kunstler sur les banlieues

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elon un document de travail du Centre de recherche en am�nagement et d�veloppement (CRAD) de l'Universit� Laval, les centres commerciaux traditionnels ressentent durement l'arriv�e massive des magasins de type grande surface dans la capitale.

Suite du texte sur Radio-Canada

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Cet immeuble avait vraiment besoin d'une petite chirurgie esth�tique!

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