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Qui est le prochain?
30 juin 2005
Le chantier du Gutenberg en date du 28 juin.
[Cr�dit photo : Bernard Bastien]
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L'�difice EDS perd son enseigne au profit de Ubisoft
[Cr�dit photo : Bernard Bastien]
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29 juin 2005
L�a M�th� Myrand, 29 juin 2005. Reproduit avec autorisation
Qu�bec devra faire son deuil du match de la coupe Vanier 2008. Qu'� cela ne tienne, l'Universit� Laval annonce un projet de 60 millions $ pour l'agrandissement de son complexe sportif. Il comprendra un stade de soccer couvert et une nouvelle piscine de 25 m�tres.
"On aurait voulu accueillir la coupe Vanier, mais ce revers nous incite � mettre plus d'�nergie pour am�liorer l'ensemble de nos installations", affirme Gilles d'Amboise, directeur du Service des activit�s sportives de l'Universit� Laval. "Certains des am�nagements projet�s seront exclusifs � Qu�bec et vont attirer d'autres �v�nements d'envergure", dit-il.Stade de soccer
La premi�re phase du projet du PEPS consiste � b�tir un stade de soccer couvert � l'ouest de l'actuel stade de football int�rieur. L'engouement pour le soccer ces derni�res ann�es a g�n�r� plusieurs propositions de terrains accessibles en toutes saisons, notamment � Sainte-Foy et � L�vis, mais tous tardent � se concr�tiser. Ce sont pourtant plus de 22 000 athl�tes de la r�gion qui attendent avec impatience de pouvoir pratiquer leur sport hiver comme �t�.
L'agrandissement du pavillon principal avec une annexe du c�t� ouest permettra au PEPS de r�pondre � un autre besoin criant, soit l'am�nagement d'un bassin d'�chauffement pour la natation conforme aux nouvelles normes nationales et internationales. Laval pourra ainsi accueillir d�sormais les comp�titions de tous calibres. L'annexe abritera �galement des salles d'entra�nement, de nouveaux gymnases aux plafonds plus hauts pour le volley-ball, ainsi qu'une clinique de sant� sportive.
En chantier en 2008 ?
Les �tudes de faisabilit� technique sont maintenant compl�t�es et Gilles d'Amboise est confiant d'obtenir les 60 millions $ n�cessaires � la r�alisation du projet. "Dans nos r�ves les plus fous, on commencerait la construction en 2008."
La structure de financement est encore incertaine mais une d�marche exploratoire est d�j� entam�e aupr�s de partenaires priv�s. Le m�c�ne du Rouge et Or, Jacques Tanguay, est impliqu� dans une campagne de souscription et on attend les r�sultats d'�tudes d'impact pour approcher d'autres bailleurs de fonds.
"�a ne peut pas venir uniquement du priv�", affirme Gilles d'Amboise. "On a besoin de l'appui des trois paliers de gouvernement."
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28 juin 2005
Comme le signale Environnement Canada, le smog r�sulte entre autres de la combustion de l'essence. Ce ph�nom�ne, apparemment de plus en plus fr�quent, est amplifi� par les vagues de chaleur comme aujourd'hui: maximum de 32C, avec un humidex de 42C � 17h00 aujourd'hui � l'a�roport de Qu�bec!
Voir aussi un billet ant�rieur.
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Deux univers diff�rents, donc, observ�s le long d'une balade sur les pistes cyclables menant des quartiers centraux � la marina de Cap-rouge, aujourd'hui...
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Le lancement officiel du plan directeur du quartier Saint-Sauveur a eu lieu aujourd�hui lors d�une f�te populaire au Patro Laval. Ce long travail d�analyse et de r�flexion a permis de dresser un constat des forces et des faiblesses du quartier, d��laborer certaines orientations et objectifs de d�veloppement et d��tablir un plan d�action des interventions pr�vues, incluant le budget qui est n�cessaire � sa mise en �uvre. Le plan directeur servira � coordonner toutes les interventions municipales dans le quartier Saint-Sauveur. Des priorit�s de d�veloppement y sont �galement identifi�es pour 2005-2007.
Le plan d�action d�j� enclench�
Des projets concrets pr�vus au plan directeur sont en voie de r�alisation ou le seront prochainement. Les travaux de r�am�nagement du parc Durocher, situ� au c�ur du quartier, sont d�j� amorc�s et seront termin�s au printemps 2006. Un budget de quelque 250 000 $ est pr�vu � cet effet, dont un montant de 100 000 $ provient du plan directeur de quartier. Un projet de compostage, la publication d�un d�pliant identifiantles places d�affaires du quartier afin d�y accro�tre la vitalit� �conomique, de m�me qu�un appui financier de 10 000 $ au soutien de Saint-Sauveur en f�te constituent autant de gestes qui s�inscrivent dans la mise en �uvre de ce plan directeur.
Plusieurs actions devront �tre r�alis�es par les organismes du milieu qui y trouveront des pistes de solutions pour am�liorer la qualit� de vie dans leur milieu. Une adh�sion de toute la population � ces axes de d�veloppement permettra de bonifier cette vision de d�veloppement au cours des ann�es futures. � cet effet, un d�pliant pr�sentant les grandes lignes du plan directeur sera remis � tous les citoyens et citoyennes du quartier lors d�une distribution porte � porte, leur permettant de mieux le conna�tre et d�en comprendre les enjeux. Les th�mes qui y sont trait�s sont l�habitation et l�am�nagement urbain, l�environnement et le patrimoine, la circulation urbaine, le d�veloppement �conomique et commercial, la s�curit�, les loisirs, la culture et la vie communautaire.
On peut consulter le plan directeur du quartier Saint-Sauveur et le plan d�action au bureau d�arrondissement de La Cit�, 399, rue Saint-Joseph Est. Il sera �galement disponible sur le site internet de la ville.
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27 juin 2005
�Mon condo est � vendre. Faites une visite virtuelle (n'oubliez pas les discrets boutons "page suivante" dans le haut et le bas de la page). Prise de possession souple. Agent d'imeuble: L�a Planchette au (418) 682-7000
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25 juin 2005
Les festivit�s de la Saint-Jean ont �t� assombries par un terrible incendie qui a fait un mort, dans la nuit de jeudi � hier au centre-ville de Qu�bec. Le brasier, qui a ravag� trois logements de la rue Lavigueur, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, pourrait avoir �t� allum� par des jeunes qui s'amusaient avec des feux d'artifice.
Source: Le Soleil, 25 juin 2005.
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24 juin 2005
Un air de campagne; un rappel de traditions disparues en plein centre-ville de Qu�bec, au parc Cartier-Br�beuf... Bonne Saint-Jean!
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Plusieurs photos du spectacle de la St-Jean disponible sur mon carnet photo
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23 juin 2005
22 juin 2005
Selon un article paru r�cemment dans Le Devoir, "la Ville de Qu�bec traite ses ormes avec un grand soin et en a m�me fait son arbre-embl�me. Le port majestueux de l'orme d'Am�rique et sa rusticit� en feraient l'arbre urbain id�al s'il n'�tait pas si sensible � la maladie hollandaise".
Mais il y a aussi la maladie de l'escalier.....
Sur le boulevard Ren�-L�vesque � Qu�bec, pas tellement loin de la rue Cartier, un bel orme est atteint de la maladie "de l'escalier". Comme les photos l'illustrent, l'escalier de l'immeuble est en train de se faire "tasser" par l'arbre, l'inverse �tant impossible!
Rencontr�e par hasard sur les lieux, la propri�taire m'a racont� �tre plac�e devant un dilemme: Couper l'orme ou remettre � neuf l'escalier, tout en le d�pla�ant pour laisser place � l'arbre.
Refaire l'escalier ? Selon cette derni�re, une facture de $6000.00.
Couper l'arbre? Beaucoup moins. �videmment. Le prix d'une grosse corde de bois.
Elle a demand� � la Ville de Qu�bec si elle pouvait b�n�ficier d'une aide financi�re pr�vue dans un programme afin d'�pargner ce bel orme du boulevard Ren�-L�vesque. R�ponse n�gative. Elle attend donc un permis pour couper. Et m'a gentiment indiqu� qu'elle n'avait ni le temps ni l'�nergie ni les $ pour d�marrer un combat ou refaire � neuf l'escalier. Ce qui peut �tre compr�hensible.
Un(e) m�c�ne � l'horizon?
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Apr�s quatre ann�es de silence, des voix r�sonneront de nouveau dans le couvent des soeurs de la Congr�gation Notre-Dame de Beauport. Mais loin des pri�res, ce sont la musique, l'animation artistique et l'information touristique qui redonneront vie � l'�difice vieux de 119 ans.
Pratiquement une ann�e jour pour jour apr�s avoir �mis le d�sir de sauvegarder le b�timent du secteur du Vieux-Bourg, le Centre local de d�veloppement (CLD) de Qu�bec a annonc� hier qu'il s'en portait acqu�reur."D�s 2002, nous avions compris l'importance de ce joyau patrimonial en investissant 300 000 $ provenant des fonds r�siduels de l'ancien CLD de Beauport, a indiqu� le pr�sident de l'organisme, Sylvain L�vesque. On s'assurera que l'�difice maintiendra sa vocation communautaire par la culture et le r�cr�otourisme."
Projet de 4 millions $
En tout, 750 000 $ ont �t� investis par le CLD de Qu�bec dans la r�alisation d'un projet de revitalisation dont le budget atteindra 4 millions $. Mais pour arriver � cette somme et commencer les travaux, les gouvernements seront sollicit�s.
"On va tout faire pour compl�ter le montage financier dans les meilleurs d�lais, avec la collaboration des gouvernements provincial et f�d�ral. Un projet de 4 millions $, �a ne s'attache plus aussi vite qu'avant. La Ville ne peut pas assumer �a seule", a lanc� le vice-pr�sident du comit� ex�cutif de la Ville de Qu�bec, Claude Larose.
Le chef du RMQ a aussi insist� sur l'aspect communautaire du projet de r�novation. "La Ville ne veut pas �tre propri�taire du b�timent, m�me si elle y logera sur deux �tages. Nous voulons que la communaut� s'en charge de mani�re autonome", a-t-il dit en conf�rence de presse.
En plus du Service de la culture de Qu�bec, qui occupera une bonne partie de l'�difice, le couvent abritera l'�cole de musique des Cascades et un atelier d'exploration artistique organis� par le Conseil beauportois de la culture. Un restaurateur, une boutique de produits des m�tiers d'art et un bureau d'information touristique pourraient aussi �lire domicile dans l'ancien couvent.
"C'est le fruit d'une mobilisation qui dure depuis cinq ans et �a s'inscrit dans un objectif de d�centralisation de la Ville", a ajout� la pr�sidente du Conseil beauportois de la culture, Danielle Nicole, qui esp�re voir les nouveaux locaux habit�s en septembre 2006. "C'est un b�timent significatif dans la revitalisation du milieu. C'est vraiment une pierre angulaire."
Avant que des organismes locaux prennent en charge l'ancien couvent, c'est la Ville qui s'occupera de son entretien. "Ce sera fait avec les taxes que versera le CLD, personne ne payera plus cher", a promis Claude Larose.
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21 juin 2005
Passage d'une classique ligne de grain, ce soir, avec son cort�ge de nuages sombres et bouillonnants s'avan�ant du nord-ouest au sud-est au-dessus du centre-ville, comme en t�moigne cette image prise � 20h18...
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20 juin 2005
[Photo: Andr� Voyer�]
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Rive gauche en aval du pont Scott (1967)
[Cr�dits photos: Andr� Voyer]
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La Ville de Qu�bec allongera 325 000 $ pour aplanir le dernier obstacle s�parant les galeries Sainte-Anne de la d�molition. Celle-ci devrait commencer d�s septembre, si tout se d�roule comme pr�vu.
Les baux des derniers commerces se terminent tous le 31 ao�t prochain, sauf dans le cas de la friperie La Commode, dont le contrat de location doit prendre fin le 30 novembre 2010. Afin de ramener cette �ch�ance au m�me moment que les autres, la Ville propose donc � cet �tablissement de payer 215 000 $ pour son d�m�nagement, d'ajouter 110 000 $ � titre de p�nalit� pour casser le bail, et de ne pas charger de loyer en juillet et en ao�t.La Commode paye en ce moment une location de 2700 $ par mois. Dans un document rendu public hier par le comit� ex�cutif de Qu�bec, l'entreprise estime � 288 000 $ ses frais de relocalisation - incluant des pertes de revenus appr�hend�es. Il n'a pas �t� possible de savoir si sa direction avait accept� l'offre de la Ville, mais le vice-pr�sident du c.a., R�my-No�l Poulin, a affirm� au SOLEIL qu'aux derni�res nouvelles, une entente semblait imminente.
Les quelques commerces toujours ouverts aux galeries Sainte-Anne ne recevront aucune forme de compensation.
La Ville a fait l'acquisition du centre commercial l'hiver dernier au prix de 4 millions $. Elle entend faire du quartier D'Estimauville, o� sont situ�es les galeries, un p�le de d�veloppement r�sidentiel et d'�difices � bureaux. Les plans initiaux pr�voyaient que le gouvernement du Qu�bec y louerait des espaces, mais l'�lection du Parti lib�ral a repouss� le projet aux calendes grecques.
La Ville dit depuis des mois travailler avec des int�r�ts priv�s sur une solution de remplacement, mais rien de concret n'a �t� avanc� - ou n'a filtr� - jusqu'� pr�sent.
La maintenance des galeries Sainte-Anne, m�me vides, co�terait 40 000 $ par mois. C'est pourquoi le chef du Renouveau municipal et conseiller du district Lairet, Claude Larose, dit vouloir "d�molir le plus t�t possible. Ce sera une question de semaines une fois que tous les locataires restants seront partis". Les travaux pourraient donc commencer en septembre.
La Commode est une entreprise d'�conomie sociale donnant de l'emploi � une trentaine de personnes.
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La Saint-Charles se refait une beaut� pour 2008. Ou plut�t, elle retournera � l'�tat "sauvage". Dans le genre, disons-le tout de suite, on aura d�j� vu plus "naturel" puisque ses berges seront enti�rement refaites par l'homme. Mais comparativement au carcan de b�ton qui enserre le cours d'eau depuis des d�cennies, rien ne devrait sembler trop artificiel. Petit coup d'oeil sur le futur.
Phase I (r�alis�e)Travaux termin�s en 1996
- Co�t : 1,5 million $
- 500 m�tres de berge
- Caract�ristiques : la phase I a �t� r�alis�e � titre exp�rimental. Il s'agissait de montrer � la population un �chantillon de ce � quoi pourrait ressembler le reste. Notons que les travaux ont davantage consist� en un am�nagement paysager qu'en une "renaturalisation" � proprement parler.
Phase II (r�alis�e)
Travaux termin�s en 2000
- Co�t : 1,75 million $
- 750 m�tres de berge renaturalis�e
- Caract�ristiques : la Ville a d� travailler dans un corridor �troit, en raison des habitations construites proches de la rivi�re. L'aspect am�nagement paysager de la phase I a �t� quelque peu d�laiss� au profit d'une v�ritable "renaturalisation", avec la cr�ation de lobes et d'herbiers aquatiques destin�s � accueillir la faune.
Phase III
D�but des travaux le 15 ao�t 2005
- Fin pr�vue des travaux fin juin 2006
- Co�t : 5,5 millions $
- 2,16 kilom�tres de berge renaturalis�e
- Caract�ristiques : c'est l'endroit o� la marge de manoeuvre, en termes d'espace, est la plus grande. L'intention demeure de rendre � la rivi�re son �tat naturel. Les plans s'inspirent d'un profil type de la flore que l'on retrouve plus en amont.
Phase IV
D�but des travaux le 17 octobre 2005
- Fin pr�vue des travaux en 2006
- Co�t : 4,2 millions $
- 1,6 kilom�tre de berge renaturalis�e
- Caract�ristiques : l'id�e est toujours de renaturaliser, mais il sera plus difficile, ici, de le faire en empi�tant sur le lit de la rivi�re. Le barrage Samson, situ� � proximit�, maintient l'eau � un niveau plus �lev� qu'ailleurs, ce qui rend plus ardues les avanc�es sur le lit. Il s'agit �galement du tron�on de berges le plus pollu�. Phase V
D�but des travaux en 2006
- Fin des travaux en 2007
- Co�t : 3,8 millions $
- 1,45 kilom�tre de berge renaturalis�e
- Caract�ristiques : en aval, la phase V se fera dans des conditions similaires � la phase IV. La Pointe-aux-Li�vres, en amont, est sans doute la partie la moins am�nag�e de tout le projet. On y trouve en ce moment un terrain vague qui sera transform� en parc.
Phases VI
D�but des travaux en 2007
- Fin pr�vue des travaux en 2007
- Co�t : 5,1 millions $
- 2,1 kilom�tres de berge renaturalis�e
- Caract�ristiques : la Ville n'a encore dans ses cartables que des concepts pr�liminaires. Rien de plus concret pour l'instant. Les travaux de phase VI se d�rouleront n�anmoins sous les m�mes auspices que les autres, soit la renaturalisation. Celle-ci devra se faire en continuit� avec le parc Victoria adjacent.
Le projet de renaturalisation des rives de la Saint-Charles se r�partit en six phases, dont deux sont d�j� compl�t�es (voir carte). La troisi�me se mettra en branle cet �t�, le 15 ao�t si tout se d�roule comme pr�vu. A cette date, les plans et devis de la quatri�me phase devraient �tre � peu pr�s compl�t�s.
Au bout du compte, l'entreprise aura co�t� 22,85 millions $, auxquels la Ville de Qu�bec aura contribu� pour un total de 7,6 millions $. L'objectif est d'avoir tout termin� en 2007, question de laisser une ann�e � la nouvelle v�g�tation pour prendre racine, avant les F�tes du 400e.
Physiquement, les abords de la Saint-Charles changeront pour la peine. Exit, cette orgie de ciment. Enfin, presque. Les parois de b�ton, en fait, seront plus souvent coup�es qu'enlev�es ; ce qui en restera pourra servir de structure aux am�nagements.
"Sur une grande partie de la rivi�re, des arrangements paysagers existent d�j�, fait remarquer Ren� Pronovost, du service de l'Environnement de la Ville. Il s'agit plus de compl�ter en rendant les berges plus accueillantes pour la faune. On veut attirer des oiseaux au centre-ville, des insectes utiles, des papillons, etc."
Un sentier pi�ton, une piste cyclable et des espaces verts longent effectivement d�j� une bonne partie de la rivi�re, en aval du pont Scott. La renaturalisation proprement dite empi�tera donc sur la rivi�re elle-m�me. Ainsi, 4 % de son lit actuel sera remblay�, et 11 % sera occup� par des herbiers aquatiques.
Les p�cheurs devront cependant attendre un peu avant d'y tremper leur hame�on. "�a reste encore un �gout, dit Jacques Grantam, lui aussi du service de l'Environnement. (...) �a fait 100 ans qu'on pollue cette rivi�re-l�. Ce qu'on propose, avec les bassins de r�tention et la renaturalisation, c'est d'arr�ter. Mais la rivi�re ne changera pas du jour au lendemain. Ces d�chets-l� vont finir par se d�composer, par se min�raliser, mais �a va prendre du temps. Lentement, le poisson va revenir. On ne fera pas de miracles, mais il faut arr�ter de jeter de la cochonnerie dedans si on veut qu'elle s'am�liore.
"En termes de poissons, poursuit-il, nos objectifs sont assez minimaux. La Saint-Charles, c'est une rivi�re � eau chaude, � bas d�bit, avec peu d'oxyg�ne. On ne pourra jamais changer beaucoup ces caract�ristiques."
Ce sont donc des esp�ces adapt�es � ce type d'habitat qui, � plus ou moins long terme, viendront repeupler les quatre derniers kilom�tres de la rivi�re : grands brochets, achigans � petite et grande bouche, dor�s jaunes, carpes et perchaudes, principalement. Comme le barrage Samson bloque l'embouchure de la Saint-Charles, c'est de l'amont, et non du fleuve, que viendront les "colons". Il est �galement question d'empierrer le fond de certaines parties de la rivi�re pour permettre la frai.
Qui plus est, selon Julian Dodson, professeur de biologie � l'Universit� Laval, l'endroit pourrait �tre un habitat propice pour les poissons au stade juv�nile, qui affectionnent les herbiers.
Les r�sidants des quartiers atttenants n'ont pas de raison de craindre une invasion de moustiques apr�s 2008, rassure M. Dodson. "Les insectes piqueurs, surtout les moustiques, pondent leurs oeufs dans des flaques ou des eaux stagnantes, tandis que les mouches noires pondent dans des eaux froides � d�bit rapide", explique-t-il. La Saint-Charles ne conviendra donc ni � l'un, ni � l'autre.
Pollution et s�curit�
Le pass� industriel du cours d'eau a par ailleurs r�serv� quelques mauvaises surprises � la Ville, qui devra d�contaminer une dizaine de sites le long des rives. "Il y a aussi eu beaucoup de remplissage qui s'est fait dans la Saint-Charles � une �poque o� les sols contamin�s servaient souvent de mat�riau de remblayage. Donc la pollution peut venir de n'importe o�", rappelle M. Grantam.
Mais ce sont surtout des imp�ratifs de s�curit� qui ont pr�occup� la Ville. Celle-ci portera une attention particuli�re � l'�clairage et � la hauteur de la v�g�tation. "En particulier pour les petites places publiques avec quelques bancs, sp�cifie M. Pronovost. Au lieu de mettre une s�rie d'arbustes en arri�re, on va plut�t planter des petites plantes vivaces, de sorte que la personne va toujours avoir un champ de vision."
Les pentes ne seront jamais plus prononc�es que 16 % non plus, de sorte que les handicap�s pourront tout visiter. "C'est une pente raisonnable, juge M. Grandam. Donc si tu es pris, si tu te fais attaquer, tu peux la monter pour te sauver, contrairement aux murs de b�ton actuels, sur la terrasse du bas. L�, c'est un vrai pi�ge. Si tu te fais attaquer l�, tu n'as aucun endroit o� aller, sauf en plongeant."
Les sentiers seront par ailleurs ferm�s une semaine au printemps, pendant la p�riode des inondations. Il n'est pas question, pour l'instant du moins, de convertir les sentiers p�destres en pistes de ski de fond l'hiver. "Le ski de fond en ville, c'est pas �vident, dit M. Grantam. S'il y a un pi�ton qui passe sur la piste, il la brise. On ne peut pas s'acharner � refaire la piste tout le temps." Vue en coupe
Le projet de renaturalisation des berges de la Saint-Charles comprend un sentier p�destre et une piste multifonctionnelle que les concepteurs ont tent� de garder s�par�s le plus possible. Les deux r�seaux se croiseront toutefois en quelques endroits, surtout sous les ponts.
Piste multifonctionnelle
Ajout de v�g�tation indig�ne pour int�grer les arbres existants et cr�er un d�cor hivernal
Sentier pi�ton
Hormis quelques empi�tements sur des aires d�j� occup�es, les travaux permettront surtout de gagner de l'espace sur le lit actuel de la rivi�re, comme le montre le pointill�.
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19 juin 2005
Rive gauche en aval du pont Scott (1967)
[Cr�dits photos: Andr� Voyer]
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C�est le 16 juin que l�on a proc�d� � l�inauguration officielle du Complexe Fun�raire de la Cit� situ� au 1600 rue Le Gendre, � l�angle de la sortie Le Gendre et du boulevard Charest ouest (autoroute 40). Ce projet immobilier majeur �rig� sur un terrain de 55 000 pieds carr�s a n�cessit� des investissements globaux de l�ordre de 4 millions$.
B�ti sur trois �tages, le Complexe Fun�raire de la Cit� affiche une superficie totale de 21 000 pieds carr�s. Dot� d�une architecture contemporaine, le b�timent de verre, de pierres et d�acier peint est une r�alisation du GROUPE GERPATEC. le Complexe abrite 2 salles d�exposition, 2 salles de r�ception, une chapelle destin�e tant aux c�r�monies religieuses que la�ques, une aire de jeux pour les enfants, ainsi qu�un immense columbarium o� la lumi�re entre � profusion.
Photographie gracieuset� de Tic Tac Marketing
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le GIRBa, Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur
les BAnlieues, � l'Universit� Laval a de nouveau besoin de vous pour une �tude portant sur les territoires p�riph�riques � la Ville de Qu�bec. Ils sont � la recherche de propri�taires de maisons, r�centes ou plus anciennes, qui seraient int�ress�s � r�pondre � un questionnaire au cours de l'�t� 2005.
Les questions portent sur leurs d�placements sur le grand territoire, leur mode de vie et de consommation et leur rapport � la nature et � leur voisinage. C'est � voir sur le site de GIRBa
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18 juin 2005
Je reviens tout juste de Belleville, alors peut-�tre n'est-ce pas nouveau pour vous. J'ai cependant eu la surprise de constater que la rue de l'�glise, entre St-Joseph et Charest, est maintenant pi�tonni�re. Sauf bien s�r pour les irr�ductibles qui n'�prouvent aucune g�ne � violer deux interdictions de stationnement pour �viter de faire plus de trois pas.
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Le chantier du Gutenberg en date du 18 juin.
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16 juin 2005
Le choix des Qu�b�cois : la campagne ou la Vieille Capitale
Source: La Presse
Montr�al est l'endroit o� les Qu�b�cois ne veulent surtout pas vivre. Et si on leur donnait le choix de d�m�nager n'importe o�, emploi r�v� compris, ils s'installeraient � Qu�bec ou, encore mieux, � la campagne.
Ce constat est tir� d'une vaste enqu�te de la firme �cho Sondage, sur la qualit� de vie au Qu�bec, men�e aupr�s de 2000 habitants de 10 grandes villes du Qu�bec, pour le compte de La Presse et des six autres quotidiens du groupe Gesca, et de Info 690-Corus Nouvelles.
Ainsi, un peu plus d'une personne sur deux au Qu�bec (54%) ne voudrait surtout pas vivre dans l'�le de Montr�al. Les gens interrog�s proviennent de 10 des plus grandes villes du Qu�bec, soit de Saguenay, Granby, Drummondville, Trois-Rivi�res, Sherbrooke, Qu�bec Gatineau, de Laval-Rive-Nord, Longueuil-Rive-Sud et bien entendu, de Montr�al. La marge d'erreur de ce sondage est de 2,2 points de pourcentage.
Et plus on s'�loigne de Montr�al, plus la ville devient la mal-aim�e. Au Saguenay, par exemple, pr�s de trois Bleuets sur quatre (72%), ne vivraient surtout pas � Montr�al.
Les gens de Granby ont aussi en horreur la m�tropole: pr�s de trois r�pondants sur quatre, (72 % d'entre eux), affirment ne surtout pas vouloir vivre � Montr�al. Ailleurs au Qu�bec, 69 % des r�pondants de Drummondville, 67 % des Trifluviens, et 67 % des Sherbrookois l�vent le nez sur la ville cosmopolite.
Sur une note un peu plus encourageante, mais � peine: un peu plus d'un r�sidant de Qu�bec sur deux (59 %), comme � Gatineau (57 %), veut �viter Montr�al � tout prix. � �tonnant, remarque le fondateur associ� d'�cho Sondage, Andr� Poirier. Ces gens sont pourtant habitu�s de vivre dans un centre urbain. �
La faute au r�f�rendum
� Il y a deux entit�s au Qu�bec, c'est-�-dire Montr�al et l'arri�re-pays. Deux mondes s�par�s qui se connaissent tr�s peu �, constate Luc Noppen, professeur et titulaire de la chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain.
Selon lui, il n'y a aucun doute que les deux r�f�rendums sur la souverainet� ont coup� Montr�al du reste de la province.
� Le Qu�bec est � majorit� francophone. Pour un Qu�b�cois francophone qui vit ailleurs en province, avec un beau gazon et une belle voiture dans sa cour, ce n'est pas tr�s int�ressant d'aller vivre au milieu des � ethnies �, dans une ville de pauvres, sale, � c�t� du gar�on du d�panneur qui est d'origine vietnamienne �, lance M. Noppen.
La m�tropole trouve cependant un peu plus gr�ce aux yeux de ses voisins de Laval et de Longueuil, bien qu'en moyenne, une personne sur trois affirme ne pas vouloir vivre dans l'�le. � Mais essayer Montr�al, c'est l'adopter �, ajoute M. Poirier, d'�cho Sondage. Dans la m�tropole, une personne sur deux a r�pondu �tre l� pour y rester.
� Ce sont surtout les universitaires, les personnes avec un revenu familial de plus de 80 000 $, de m�me que celles vivant seules, toutes villes confondues, qui semblent moins allergiques � Montr�al, dit-il. Il faut toutefois nuancer en consid�rant qu'une large proportion de ces r�pondants habite d�j� Montr�al. �
La cl� des champs!
� la question: supposons que votre famille et vous puissiez vous installer dans l'une des 10 villes sond�es, ailleurs au Canada, dans le monde ou � la campagne, et y trouver � proximit� un emploi qui comblerait vos attentes salariales et conditions d'emploi. Dites-moi, o� vous pr�f�reriez vivre? l'ensemble des Qu�b�cois interrog�s choisirait, dans une proportion de 16 %, de d�m�nager ses p�nates � la campagne; 15 % iraient � Qu�bec.
De toutes les villes interrog�es, c'est � Laval qu'on retrouve la plus large proportion de gens qui veulent prendre la cl� des champs. Une personne sur quatre souhaiterait s'installer en r�gion rurale.
� �a d�montre que les humains sont �puis�s, qu'ils sont � la recherche d'une image bucolique �, croit le tr�s r�put� sp�cialiste de l'image Michel Fr�chette, qui a men� quantit� d'�tudes sur les municipalit�s au cours des 20 derni�res ann�es.
� Mais il faut tout mettre en perspective. Il ne faut pas oublier que les gens quittent difficilement leur milieu de vie, que ce soit pour Montr�al ou pour ailleurs. Il y a un enracinement, un r�seau social et des liens qui se cr�ent �, ajoute-t-il.
De son c�t�, Luc Noppen fait remarquer que Montr�al est en train de vivre ce que Paris a connu il y a 15 ans. � Autrefois, c'�tait une cons�cration pour les universitaires des r�gions comme Brest ou Rennes, en France, d'aller vivre � Paris. Aujourd'hui, ces m�mes personnes veulent retourner en r�gion. � salaire �gal, avec des maisons plus abordables, c'est devenu plus int�ressant pour eux �, explique-t-il.
� Les gens qui ont un condo �valu� � 300 000 $ sur le mont Royal se rendent compte qu'� ce prix-l�, ils pourraient avoir un ch�teau, avec le lac... en Haute-Mauricie �, conclut-il.
LE PALMAR�S DES VILLES DU QU�BEC
O� vit-on le mieux au Qu�bec? Mieux, o� aimerait-on vivre si on avait le choix? Pire, o� ne voudrait-on absolument pas s'installer?
�cho Sondage a pos� ces questions � quelque 2000 Qu�b�cois de 10 grandes agglom�rations de la province pour le compte du groupe Gesca (La Presse, Le Soleil, Le Nouvelliste, La Tribune, Le Droit, Le Quotidien et La Voix de l'Est) et Info690-Corus nouvelles. Leurs r�ponses vous surprendront.
Durant les trois prochains jours, les journaux du groupe publieront les r�sultats de cette vaste enqu�te comportant une trentaine de questions. Vous saurez davantage ce que pensent les Qu�b�cois sur la qualit� de leur environnement, sur leur satisfaction � l'�gard de leurs voisins et m�me sur leur vie amoureuse.
Pr�parez-vous: peut-�tre voudrez-vous d�m�nager... ou pas!
Pour plus d'informations: Le sondage
Savoureux. Le billet de Monsieur Yves Boisvert
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14 juin 2005
Se r�f�rer au billet pr�c�dent.
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"La restauration de la rivi�re St-Charles dans la basse-ville de Qu�bec commence � se faire de plus en plus visible.
Des travaux pr�paratoires sont en cours pour redonner vie aux rives b�tonn�es. Le niveau de la rivi�re a �t� baiss� en vue de l'enl�vement des murs de b�tons de la rive gauche.
Des travaux d'arpentage du lit de la rivi�re seront par ailleurs faits, afin de compl�ter les plans. Jacques Perron, du Service de communications de la Ville de Qu�bec, pr�cise que d�s le mois d'ao�t, les travaux commenceront pour redonner un air plus naturel � la rive du c�t� de Limoilou et de Vanier. Des sentiers pour les pi�tons et les cyclistes seront am�nag�s.
Les b�n�voles de P�che en ville suivent de pr�s les travaux qui vont am�liorer la Saint-Charles, d'ici 2008. Les p�cheurs profitent habituellement de l'ensemencement de la rivi�re, plus en amont, dans les parcs Chauveau et Les Saules, pour capturer des truites.
Ils esp�rent �ventuellement pouvoir rel�cher des truites jusque dans la basse-ville, si la qualit� de l'eau le permet, indique Simon Brouard, pr�sident de l'organisme P�che en ville.
� C'est notre r�ve. Il y a en effet beaucoup de sources de pollution qui vont �tre �limin�es �, souligne-t-il.
Le barrage Samson sera referm� en d�but de semaine. Il faudra trois ou quatre jours pour que la rivi�re retrouve son niveau habituel au centre-ville."
Source: Radio-Canada
P.S. Le b�tonnage de cette rivi�re remonte aux ann�es 70. Ai ben h�te de voir les r�sultats. On parle de "renaturalisation".
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13 juin 2005
L'h�telier Jacques Robitaille, qui est notamment propri�taire du Palace Royal (Place D'Youville), s'est r�cemment port� acqu�reur de deux terrains, dont celui situ� au coin Saint-Germain-des-Pr�s/Laurier (anciennement, la propri�t� d'Irving), o� il aurait l'intention d'y �riger un nouvel h�tel tr�s bient�t...
Source: Le Soleil, rubrique Commerces et affaires de Pierre Champagne, 8 juin 2005.
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11 juin 2005
(Un papier du journal Le Devoir)
En 1987, le rapport Brundtland lan�ait le concept de �d�veloppement soutenable�. Dix-huit ans plus tard, de nombreux projets ont �t� mis de l'avant dans plusieurs villes autour du globe pour mettre en oeuvre ce que l'on nomme d�sormais le �d�veloppement durable�. Aucun recensement de ces initiatives n'avait cependant �t� effectu� avant qu'un regroupement qu�b�cois ne se lance dans cette �norme t�che.
La construction du syst�me l�ger sur rail de la ville de Strasbourg a �t� fort controvers�e et assez co�teuse, mais la diminution du nombre des v�hicules dans le centre-ville et la revitalisation des espaces publics compensent aujourd�hui le d�passement des co�ts.
L'organisme Vivre en ville, le regroupement qu�b�cois pour le d�veloppement urbain, rural et villageois viable, a ainsi con�u une trousse multim�dia qui pr�sente plus de deux cents actions amorc�es un peu partout dans les agglom�rations du monde. Apr�s quatre ann�es de recherche et un investissement de 600 000 $, le regroupement de pr�s de 300 membres peut se targuer de poss�der un produit unique proposant des solutions concr�tes aux enjeux actuels des municipalit�s : �� la base, la trousse a �t� con�ue pour faire de la sensibilisation et de la formation aupr�s des �lus�, explique le directeur g�n�ral de Vivre en ville, J�r�me Vaillancourt. Mais cette v�ritable bo�te � outils rejoint maintenant une client�le beaucoup plus vaste.
Une bo�te � outils
La Trousse d'actions vers des collectivit�s viables renferme un c�d�rom interactif, deux heures de vid�os documentaires et un livre de 700 pages pr�sentant des �tudes de cas. �Lors du colloque international que nous avions organis� en 1999, on s'est rendu compte qu'il n'existait pas d'outils qui regroupaient les techniques et les projets de d�veloppement durable mis sur pied � travers le monde, d'o� l'id�e de r�aliser un guide pour r�pertorier tout cela�, pr�cise J�r�me Vaillancourt. En indiquant les obstacles rencontr�s, les moyens pris pour les surmonter et les gains sociaux et �conomiques r�alis�s, l'ouvrage final entend servir d'inspiration pour parer aux probl�mes des municipalit�s.
Un exemple : la pr�sentation du syst�me l�ger sur rail de la ville de Strasbourg. En raison de l'augmentation de la pollution, de la circulation et du bruit caus� par les automobiles, le conseil municipal de la ville a d�cid� de faire construire un tramway. Malgr� les critiques sur le manque de mobilit� d'un tel syst�me, la laideur des fils �lectriques n�cessaires et la perte de voies cruciales pour les voitures, le projet a n�anmoins vu le jour. � cause des caract�ristiques d�sir�es (planchers bas pour un acc�s facile, grandes vitres lumineuses, trains silencieux), le projet a d�pass� de 20 % la moyenne des co�ts pour ce type d'infrastructure. La diminution du nombre des v�hicules dans le centre-ville et la revitalisation des espaces publics compensent aujourd'hui amplement le d�passement des co�ts. Et c'est toute la municipalit� qui profite maintenant de cette nouveaut�.
Une r�ussite qu�b�coise
Les projets pr�sent�s ne proviennent pas uniquement des grandes villes : on y montre notamment l'am�nagement du village qu�b�cois autochtone d'Ouj�-Bougoumou. Le plan d'am�nagement circulaire de cette municipalit� de 750 �mes est d�sormais un mod�le mondial de d�veloppement durable. On y rappelle aussi que cette initiative qu�b�coise a obtenu une invitation � l'Exposition universelle d'Hanovre en 2000.
Bien qu'une ville regroupant toutes les initiatives comprises dans cette Trousse d'actions rel�ve de l'utopie, les pistes de solution qu'elle renferme forment une collection d'informations utiles et pratiques pour s'orienter vers un d�veloppement r�ellement durable. L'id�e n'est d'ailleurs pas tant de calquer fid�lement ces projets que de s'en inspirer et les adapter aux diff�rentes caract�ristiques locales.
Si l'objectif initial de l'organisme �tait de vendre sa trousse aux municipalit�s, sa client�le s'�largit maintenant aux universit�s (o� le livre serait d�j�, dans certains cas, une lecture obligatoire), aux architectes et promoteurs immobiliers ainsi qu'aux citoyens int�ress�s. �La r�ponse d�passe ce que l'on avait pr�vu, dit J�r�me Vaillancourt. Nous avons sous-estim� la demande des citoyens par rapport � notre produit. Cela d�montre que les gens sont de plus en plus sensibles au d�veloppement de leur ville et nous pouvons maintenant les �veiller � de nouveaux projets dont ils n'avaient probablement jamais entendu parler auparavant.� La popularit� grandissante de la trousse permet maintenant d'envisager la production d'un DVD bilingue pour rejoindre le march� anglophone en Am�rique du Nord. Ce qui pourrait am�liorer la situation financi�re de l'organisme.
Vivre en ville
Fond� en 1996 par un petit groupe de personnes ayant constat� l'absence d'un v�ritable organisme de d�veloppement urbain au Qu�bec, Vivre en ville s'est donn� pour mission �l'am�lioration de la qualit� de l'environnement et des milieux de vie par la recherche d'un am�nagement du territoire optimal, contribuant au bien-�tre physique et psychologique de la population�. Vivre en ville orchestra notamment en 1999 le premier colloque international Vers des collectivit�s viables, qui a rassembl� pr�s de 65 conf�renciers provenant de diff�rents pays. Un second �v�nement de ce type fut �galement organis� en 2001 sous le nom de Forum des villes habitables pour tous.
Le regroupement �tant une organisation non gouvernementale � but non lucratif, le financement de ses activit�s quotidiennes est le plus gros probl�me auquel il est confront� : �Nous n'aurions pas pu faire la trousse sans l'aide financi�re de nombreux partenaires, dit le directeur g�n�ral de l'organisme. On a cependant encore besoin de nouveaux projets pour continuer � fonctionner�. Si la Trousse d'actions se vend bien, Vivre en ville continue d'effectuer des demandes de subventions pour �faire lever des projets�.
Et ils sont nombreux : une campagne de sensibilisation sur l'herbicyclage � Qu�bec, un calendrier permanent sur la qualit� de l'air int�rieur des b�timents (Calend'AIR), le d�veloppement des toitures et des murs v�g�taux (mousses et plantes qui permettent de prolonger la dur�e de vie des toits et des murs tout en am�liorant l'isolation), des �visites vertes� pour d�montrer pratiquement divers aspects permettant de pr�server les ressources, un jeu de soci�t� pour acqu�rir des connaissances sur les diff�rents r�les des arbres et des v�g�taux que l'on retrouve en milieu urbain, un soutien � la d�mocratie locale pour faciliter la participation citoyenne, un programme communautaire de r�duction de la facture d'�nergie (PCRF�) et plusieurs autres.
D�veloppement durable
Vivre en ville est aussi actif dans la promotion de l'utilisation accrue de la bicyclette comme moyen de transport. �Mais il faut une volont� � divers niveaux : il faut construire des pistes cyclables utilitaires et non seulement r�cr�atives, il faut aussi des employeurs conciliants qui mettront des v�los disponibles pour leurs employ�s, installeront des rangements s�curis�s ou �quiperont simplement leurs locaux de casiers et de douches�, lance J�r�me Vaillancourt.
Autre projet d'importance : Vivre en ville esp�re mettre au point une certification de collectivit� viable. En clair, il s'agit que le d�veloppement d'une collectivit� soit r�alis� selon des crit�res de d�veloppement durable autant pour la construction des immeubles, l'am�nagement du quartier, la pr�sence de services essentiels comme l'alimentation dans un rayon accessible � pied, d'�coles et de services de sant�, en plus d'essayer d'harmoniser la densit� et la diversit� de la population. Bref, donner au projet d'ensemble une direction respectant des caract�ristiques viables. Une fois les crit�res �tablis, la mise sur pied d'un projet visant � d�montrer comment fonctionne ce processus de certification constitue la prochaine �tape de l'organisme. �Pour d�montrer concr�tement les gains r�alis�s�, r�sume J�r�me Vaillancourt. Une mani�re aussi de d�terminer comment coter pratiquement les crit�res �tablis. Peu banale comme d�marche, mais qui pourrait provoquer une v�ritable r�volution dans nos fa�ons de d�velopper nos cit�s.
Christian L�vesque
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O� sont les les jardins communautaires � Qu�bec?
J'en connais un qui est sur la rue des Franciscains, � l'endroit o� �tait anciennement un entrep�t municipal. L'endroit est superbe. Et la vue (sur les Laurentides) extraordinaire lorsque les usagers font leur sarclage...
Un jardin communautaire sur les Plaines d'Abraham?
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08 juin 2005
Sur le site du chantier-�cole de l'�lot des Palais
D'importants vestiges ont �t� d�couverts
Qu�bec, le 8 juin 2005 � Les �tudiantes et �tudiants en arch�ologie de l'Universit� Laval, avec la collaboration de la Ville de Qu�bec, ont mis au jour d'importants vestiges sur le site de l'�lot des Palais, au cours des derni�res semaines. Ces fouilles arch�ologiques ont permis d'identifier trois p�riodes importantes li�es � l'histoire du Palais de l'Intendant.
D'abord, ils ont d�couvert une partie des fortifications de la Basse-Ville, dont une portion de la palissade en bois (13 pieux) qui servait � prot�ger le premier palais de l'Intendant (1690-1713). Les �tudiantes et �tudiants ont �galement mis au jour les vestiges de latrines (fosses d'aisance) associ�es au deuxi�me palais de l'Intendant (1716-1776), permettant de comprendre le fonctionnement du syst�me hygi�nique au XVIIIe si�cle.
Enfin, les fouilles ont permis de documenter un aspect important de la malterie de la brasserie Boswell (1886-1931), notamment par la d�couverte des ruines des fours � malt qui servaient � faire s�cher l'orge, �l�ment essentiel � la fabrication de la bi�re.
Les citoyennes et citoyens pourront rencontrer les arch�ologues et appr�cier leurs d�couvertes, � l'occasion d'une visite du chantier-�cole, le dimanche 12 juin, de 10 h � 15 h. L'�v�nement se tiendra sur le site de l'�lot des Palais (8, rue Valli�re). Ils pourront en profiter pour visiter l'exposition Au temps des Intendants et rencontrer Jean Talon!
Plus de 20 ans de fouilles
Ce chantier-�cole permet d'initier les �tudiantes et �tudiants au m�tier d'arch�ologue et de documenter la trame urbaine de Qu�bec. Il est install� sur le site de l'�lot des Palais depuis plus de vingt ans. Au cours des ann�es 80, les fouilles ont permis de retracer l'histoire du premier palais de l'intendant, haut lieu du pouvoir de la colonie. Depuis 2000, elles se sont d�plac�es vers le deuxi�me palais, dont les vo�tes servent aujourd'hui de centre d'interpr�tation.
Ces fouilles arch�ologiques sont r�alis�es gr�ce � la participation financi�re de l'Entente de d�veloppement culturel, intervenue entre la Ville de Qu�bec et le minist�re de la Culture et des Communications. Un montant de 75 000 $ y a �t� investi cette ann�e; plusieurs milliers de dollars l'ont �t� depuis plus de 20 ans.
L'Entente de d�veloppement culturel porte sur l�acc�s et la sensibilisation aux arts, � la culture et au patrimoine. Elle concerne �galement la recherche et la mise en valeur du patrimoine, la consolidation des acquis en mati�re de culture et le rayonnement culturel de la capitale.
Source: Communiqu� de la Ville de Qu�bec
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07 juin 2005
Un nouveau d�veloppement de 20000 habitants interdits aux voitures? Fonctionnant enti�rement � l'�nergie solaire? Des magasins � distance de marche?
�videmment, ce n'est pas � Qu�bec. Vive San Francisco!
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03 juin 2005
Pour revenir sur ce projet de l'H�tel Lafayette. �rig� sur les d�bris du d�funt YMCA rue Laurier...
Avant d'en arriver � la r�alisation, ce dossier a fait l'objet d'un nombre fort important de consultations de toutes sortes, � tous les niveaux. Il est �tonnant que le tout ait finalement abouti.
Je fais le parall�le avec le projet d'h�tel sur le site du d�funt Patro Saint-Vincent de Paul.
Le dossier �tant entre les mains du m�me propri�taire de l'H�tel Royal Palace.
Faut croire qu'avant de r�aliser un projet de cette nature dans la ville de Qu�bec, faut �tre patient!
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Harmonisation des noms de rues
Des changements de noms de rues et de ville � l'automne 2005
Qu�bec, le 2 juin 2005 - Le comit� ex�cutif de la Ville de Qu�bec recommandera au conseil municipal l'adoption de l'harmonisation des noms de rues sur le territoire de la nouvelle ville de Qu�bec, � l'occasion de la s�ance du 6 juin prochain. Le rapport du Comit� de toponymie propose des changements de noms � 580 rues afin d'�liminer les doublons. Ces changements entreront en vigueur en novembre 2005.
Ces changements retiennent la presque totalit� des suggestions des citoyens recueillies lors des consultations publiques tenues au printemps 2003, soit 141 nouvelles propositions, sept suggestions n'ayant pas �t� retenues. Les 432 autres noms propos�s par le Comit� de toponymie, soit pr�s de 75 %, n'ont pas fait l'objet de modification par la population.
Par ailleurs, depuis la consultation de 2003, le nombre de rues touch�es par l'harmonisation est pass� de 922 � 580, d'une part, parce que le Comit� de toponymie a �tabli de nouveaux crit�res plus souples et, d'autre part, parce que les municipalit�s recr��es de l'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures n'ont pas �t� consid�r�es dans l'exercice d'harmonisation.
Selon le calendrier pr�vu, les changements de noms de rues seront en vigueur � compter du 21 novembre 2005. La population aura alors un an, soit jusqu'en juin 2006, pour faire les changements d'adresses (nom de rue, num�ro d'immeuble et nom de ville). Dans l'intervalle, les anciens et les nouveaux noms coexisteront.
Les citoyennes et les citoyens touch�s par un changement de nom de rue ou de num�ro d'immeuble seront avis�s en octobre prochain par une lettre personnalis�e. Postes Canada et la Ville de Qu�bec fourniront de l'information et un soutien � la population afin de minimiser les impacts et de faciliter la transition.
La liste des nouveaux noms de rues sera disponible dans les bureaux d'arrondissement et sous la rubrique � Harmonisation des noms de rues �, dans la section Ma Ville du site Internet de la Ville � l'adresse www.ville.quebec.qc.ca d�s lundi prochain.
Au Qu�bec, des processus d'harmonisation se sont d�j� d�roul�s avec succ�s au cours des derniers mois, entre autres, dans les villes de Gatineau, Trois-Rivi�res, Saint-J�r�me, Saint-Hyacinthe, Thetford Mines, Rimouski et Saint-Jean-sur-Richelieu. La ville d'Ottawa a aussi harmonis� ses noms de rues.
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01 juin 2005
Les emplois se d�placent en banlieue
(Presse Canadienne)
� mesure que les emplois se d�pla�aient vers les banlieues, entre 1996 et 2001, les travailleurs manifestaient une tendance plus marqu�e � utiliser leur voiture, plut�t que les transports en commun, pour se rendre au boulot, affirme Statistique Canada.
Selon l'agence f�d�rale, au cours de ces cinq ann�es, le nombre d'emplois en banlieue a augment� � un rythme quatre fois plus rapide que les emplois implant�s dans les centres-villes des grandes r�gions m�tropolitaines, comme Qu�bec, Montr�al, Ottawa-Hull, Toronto, etc. Un nombre croissant de personnes font donc la navette entre la ville et la banlieue.
Et plus les emplois �taient �loign�s du centre-ville, plus la tendance � recourir � la voiture s'accentuait.
L'�tude a cependant constat� que la proportion de travailleurs qui utilisaient les transports en commun est demeur�e stable. Cela s'explique par le fait qu'un plus grand nombre de personnes � destination du centre-ville ont eu recours aux transports publics.
L'�tude a aussi r�v�l� que les emplois situ�s en centre-ville �taient plus sp�cialis�s et mieux r�mun�r�s, et que les gains des travailleurs du centre-ville augmentaient plus rapidement.
Le rapport conclut que les grandes agglom�rations font face � un d�fi, celui de promouvoir les transports publics chez les travailleurs qui occupent des emplois � l'ext�rieur des centres-villes.
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Le gouvernement f�d�ral injectera 800 millions de dollars dans le renouvellement des infrastructures du transport en commun au pays au cours des deux prochaines ann�es.
Une partie de l'argent doit provenir du budget amend� par le NPD, dont l'adoption rapide est loin d'�tre assur�e.Ces millions s'ajouteront au partage des revenus de taxe sur l'essence d�j� promis aux municipalit�s.
Le ministre d'�tat aux Infrastructures et aux Collectivit�s, John Godfrey, en a fait l'annonce devant les membres de l'Association canadienne du transport urbain r�unis � Gatineau.
Cet investissement est tr�s bien accueilli par la Soci�t� de transport de Montr�al. Le directeur principal � la STM, Robert Olivier, estime que la part de la ville de Montr�al s'�l�vera � pr�s de 90 millions de dollars, ce qui permettra de financer en partie les travaux de r�novation du m�tro.
Source: Radio-Canada
Si l'on prend la r�gle d'attribution en fonction de l'achalandage, Qu�bec devrait recevoir environ 9 M$.
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Un compromis semble se dessiner entre partisans et adversaires de la transformation de la rue Saint-Jean en rue pi�tonne pour l'�t�. La Ville a soumis lundi une solution m�diane o� la partie intramuros serait ferm�e � la circulation automobile entre 18h et 23h.
� Il y avait des gens qui �taient r�serv�s, voire hostiles � la pi�tonnisation totale, de 11h � minuit sept jours sur sept �, explique le conseiller du district Samuel-de-Champlain, Jacques Joli-C�ur. La proposition faite lundi, lors d'une consultation publique portant uniquement sur la fermeture de la rue, r�duit donc cette � plage horaire � au soir seulement et � partir de midi la fin de semaine.En outre, poursuit M. Joli-C�ur, � ce serait fait sur une base exp�rimentale � l'�t� 2005, du 24 juin � la f�te du Travail �. Si l'id�e se concr�tise, un comit� de suivi compos� de d�tracteurs et d'adh�rents sera charg� d'en surveiller les effets et d'�mettre des recommandations.
Jean-Fran�ois Cliche, 1er juin 2005. Reproduit avec autorisation.
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